Je soupirai longuement, essuyant du revers de la main les rares gouttelettes qui perlaient mon front. J'avais enfilé ma chienne de mécanicien pour finalement la laisser pendre au niveau de mes hanches, attachant les manches autour de ma taille pour ne pas qu'elles m'encombrent dans mon travail. Une camisole blanche cachait mon torse en sueur et un bandeau retenait mes cheveux par en arrière. Ce matin, j'avais effectué le dernier paiement sur le bloc que je m'étais promis d'acheter. Il était désormais à moi et, sans plus attendre, je m'étais mis au travail. Disons que l'immeuble avait besoin de quelques rénovations. Heureusement, j'avais quelques contacts pour certain travaux qui m'était incapable de faire seul, tel que la toiture, l'électricité, etc. Pour le reste, je me débrouillais comme un chef. J'avais commençai par plâtrer tout les trous dans toutes les pièces. J'étais maintenant rendu à la peinture. Je devais tout refaire en blanc avant de mettre de la couleur. J'avais appeler Arwen pour l'inviter à venir me rejoindre. Je ne lui avais pas vraiment parler de ce projet, désirant lui en faire la surprise. Alors je lui filai seulement l'adresse et le numéro de porte, lui conseillant de s'habiller en guenille et d'apporter des sandwichs et de la bière. Elle m'harcela de questions, mais je la coupai en lui disant de faire vite avant de lui raccrocher la ligne au nez. Je savais qu'elle me pardonnerait pour ce geste. Après tout, mon but était de créer une sorte de suspense. Bizarrement, j'avais envie de partager les réparations avec elle. Arwen a du goût, elle me connaît bien... Bref, je voulais qu'elle soit avec moi pour les modifications à venir.
Une bonne demi-heure plus tard, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Je rangé le pinceau dans le pot à peinture avant de rendre dans l'autre pièce. Lorsque mon regard se posa sur Arwen, je souris légèrement. « Bienvenue dans mon humble demeure... » Je lui expliquai tranquillement qu'avant même de la rencontrer, il y a de cela un an, j'avais entrepris de signer un contrat pour que cet immeuble m'appartienne et aujourd'hui, il était payer au complet! Il ne manquait plus qu'à rénover les quatre logements, en louer trois et habiter dans celui que je peinturais en ce moment. Je lui fis une petite visite guidé durant mon speech. « Alors qu'est-ce que t'en dis? » dis-je en me débouchant une bonne mousseuse enfin d'y humecté ma gorge sec par mon discours. Je n'ai pas l'habitude d'en dire autant, mais mon projet m'emballais tellement que je m'étais permis d'en faire part à ma belle brunette.