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Stop arrête-toi  

Nethan & Lexie

Je n'ai jamais aimé la pluie, me retrouver sous le déluge de l'eau, très peu pour moi. Ce temps maussade me donne le cafard, c'est un de ces jours où l'on aspire juste à rester chez soi, devant un film ou une série pourquoi pas? Tout sauf se retrouver surprise par une averse imprévue. Mais on ne peut pas toujours rester dans la prévision, non parce qu'on ne peut jamais être certaine de rien... Que ce soit du temps, que ce soit des sentiments, ou encore de la suite des jours qui passent! La pluie continuait de s'abattre sur ma voiture, c'est à peine si l'on entendait la radio qui passait une chanson que je ne connaissais pas du tout. Je voulu monter un peu le son, mais rien n'y faisais, c'était surement un vieux tube qui passait du temps où nos parents étaient à notre place. La visibilité sur la route devenait de plus en plus pénible, ce qui me fit allumer les feux antibrouillard en plus des phares. On se serait cru déjà en pleine nuit tant cet orage avait assombrit le ciel. Quel temps, je n'oserais même pas mettre mes chiens dehors. j'imprimais un sursaut alors que la sonnerie de ma messagerie m'annonçait l'arrivée d'un nouveau texto. Mes mains se crispèrent à nouveau sur le volant.

Une petite appréhension sur l'expéditeur, je ne pu me résoudre à ne pas regarder la provenance du texto. Etait-ce encore ce mister X qui faisait des siennes. Si je mettais un jour la main sur cet inconnu, il paierait très cher ce petit jeu. Je lâchais le volant, ne conduisant plus que d'une seule main, le temps de farfouiller dans mon sac à main après ce foutu portable. Une minute, deux secondes de plus et .... je baissais alors les yeux pour me faciliter la tâche. Une seconde d'inattention, pas une de plus. Mon regard se releva pour constater que je m'étais légèrement déportée trop sur la voie inverse, deux phares me firent des appels, m'aveuglant presque. Je fis alors braquer mon volant, de justesse afin d'éviter le véhicule adverse. Ouffff, je stoppais alors la voiture sur le bas côté de la route, tout secouée, le temps de me ressaisir un peu... Comme par miracle, la pluie avait cessé de tomber, heureusement pour moi. Après avoir soufflé deux bonnes minutes, voilà que je me remettait au volant. Tournant la clé de contact mais, le moteur refusa de démarrer. Cette vieille carne de voiture ne voulait plus rien y entendre. Je tapais alors mon poing rageusement sur le volant et ressortais furieuse de la voiture. C'est à ce moment que j'aperçus deux phares, me postant vers la route, je fis de grand signe pour que le chauffeur de cette dernière s'arrête...
 

Code by Silver Lungs

Le ciel était noir de pleure. La pluie incessante embrouillait mon pare-brise, m'empêchant de voir à moins de cinq mètres devant moi. Malgré cette température de merde, j'essayais de bravé la tempête. Je roulai moins vite que d'habitude, beaucoup moins vite. Disons que je suis un tantinet accro à la vitesse. Perdu dans mes pensées, je sursautai quelque peu en voyant des phares foncés droit vers moi. Je détournai la voiture avant de ralentir un peu plus loin, reprenant mon souffle. Je jetai un coup d'oeil dans le rétroviseur pour voir si l'autre conducteur s'en était tiré, mais la pluie m'empêcher de voir correctement. Je rebroussai chemin et, lorsque je vis une silhouette me faire signe de ralentir, je compris que tout n'allait pas bien. Je me garai derrière l'autre voiture pour sortir de la mienne, enfilant mon capuchon pour éviter d'avoir la tête mouillée. Je marchai en direction de la demoiselle en détresse. « Est-ce que tout vas bien? » Elle était trempée jusqu'aux os. « Entrer dans votre voiture avant de chopper la crève! » Je contournai la voiture pour m'assoir du côté passager. Une fois à l'abri des gouttelettes, je retirai mon capuchon pour souffler un bon coup.

La voiture se stoppe à mon grand soulagement et c'est un mec qui en descend. Il s'approche alors de moi, mon regard reste rivé sur son visage. Arrêter une voiture inconnue comme ça sur le bas côté de la route, j'avoue ce n'est pas très prudent. Mais, tans pis, ma voiture vient de tomber en rade, il pleut des cordes même si une petite accalmie vient de s'annoncer. Je suis trempée et transie de froid et je suis hors de la ville, marcher ne me tente vraiment pas. Ben en dehors du fait d'être en rade sur la route et complètement trempée... Elle a décidé de me lâcher au plus mauvais des moments. dis-je tout simplement. Il me propose d'entrer dans sa voiture, j'y réfléchis quelques secondes, ça pourrait vraiment ne pas être une bonne idée. Par les temps qui courent, tout peut être un danger. Son visage m'inspire confiance même s'il a clairement le look du mauvais garçon. Surtout avec sa capuche sur la tête ce qui m'empêche clairement de deviner son regard. Mais, bon, j'obtempère alors grimpant du coté passager alors qu'il me rejoint. Il a raison si je reste à greloter au froid, je serais bonne pour me choper quelque chose. A vrai dire, je frissonne toujours d'ailleurs. Je découvre alors un peu plus son visage et je ne me prive pas de le détailler en plus. Il m'est totalement inconnu ce n'est pas un mec d'UCLA j'en suis presque certaine. C'est sympa de vous être arrêté, je ne sais pas ce qu'elle a cette mule mais, elle refuse de démarrer. Vous auriez peut-être votre portable pour appeler une dépanneuse? lui demandais-je alors. Je n'étais pas tellement tentée de laisser ma voiture en rade ici toute la nuit.

J'acquiesçai nonchalamment lorsque la blondinette me remercia de m'être arrêter. Elle me demanda si j'avais un portable pour appeler une dépanneuse. Évidemment que j'en ai un, mais j'ai encore mieux à offrir comme aide. « Faut croire que vous avez énormément de bol dans votre malchance. Je suis mécanicien, je vais vous arranger ça! » Moi aussi j'ai eu de la bol. Elle aurait bien pu me faucher tout à l'heure. Heureusement pour nous deux, nous avions eus le réflexe de s'écarter du centre de la route pour ne pas faire un face à face. « Tirer sur la clenche pour ouvrir le capot... » Elle me regarda de son regard incrédule. Je lis aussitôt l'incompréhension de ma demande. J'aurais dû m'en douter, les meufs ne connaissent pas grand chose à la mécanique. Je soupirai en roulant les yeux aux ciels avant de me pencher par dessus elle. Notre proximité la crispa de la tête aux pieds, me faisant sourire d'amusement. Je tirai sur la clenche avant de m'écarter sans jamais la toucher, voir même la frôler. « Rester au chaud, je m'occupe du reste. » Je lui offris un petit clin d'oeil avant de sortir de la voiture. Je ne pouvais m'empêcher de rigoler dans des situations de la sorte. Habituellement, je n'ai pas le sourire facile, mais de voir les nanas s'imaginer les pires scénarios en me voyant, c'est tordant. Disons que du haut des mes 5 pieds 10 avec mon look de  grand colosse barbu, il y a de quoi faire peur. Je retournai à ma voiture, cherchant dans ma valise des trucs qui pourrait m'être utile. Une fois équipé, je me postai devant l'automobile en panne. J'ouvris le capot, allumer la lampe de poche que je m'étais apporté et la mis dans ma bouche pour pouvoir me servir de mes deux mains. L'eau tombant sur le moteur créa de la vapeur, m'obligeant à enfiler les gants que j'avais foutu dans mes poches de jeans. Je commençai à analysai la situation. Après cinq longues minutes, je retournai à l'intérieur de véhicule de la charmante demoiselle. Je frissonnai légèrement en refermant la porte derrière moi. « Essayer de démarrer... » J'écoutai le son lorsque la voiture grogna et rouspéta un « Fait chier » lorsque le moteur s'étouffa. Je ressortie de l'auto pour analysai le tout une deuxième fois, mais je commençais sincèrement à me geler les bijoux de famille. Je décidai de fermer le capot et revenir auprès de la blonde. Je lui tendis mon cellulaire, tremblant quelque peu sous mes vêtements imbibés d'eau glacé. « Désolé... Mais je crois qu'il va falloir appeler les renforts! »

En fait c'est vrai, je n'y ai pas réfléchis. Pourquoi sommes nous entré dans ma propre voiture et non la sienne? Au moins, comparé à cette maudite carne nous aurions eu un peu de chauffage. Je suis trempée jusqu'aux os, je dois avoir un look à faire peur mais, je m'en fiche ça ne me gène pas. Je lui demandais son portable mais, l'homme me dit que j'avais une chance incroyable cette nuit, j'avais trouvé un mécano sans même en chercher un. Du coup, je me contentais de sourire idiotement. Ben tant mieux pensais-je alors qu'il m'extirpait de mes pensées en me demandant de tirer sur le clenche. Je le regardais paumée une ou deux seconde, clenche? Où ça non pas que je n'y connaisse rien en voiture mais, j'avais l'esprit ailleurs tout simplement. Il se pencha alors par-dessus moi sans crier gare alors que je me raidis sur mon siège passager. Ah heu oui la clenche désolée j'avais la tête ailleurs. Bon en même temps, je me méfiais un peu sait-on jamais. Il se recula enfin me faisant un petit signe des yeux en me disant de rester bien au chaud. Oh oui oui je ne bouge pas... répondis-je avant de continuer plus bas. Je ne risque pas d'aller bien loin de toute manière. Je regardais alors le bel inconnu retourner à sa voiture et chercher quelque chose dans on coffre avant de revenir vers la mienne. Je le laissais alors tranquillement chipoter à tout cette mécanique dont je ne connaissais pas grand chose, juste quelques petit tuyaux que mon frère m'avait refilé, rien de bien compliqué en soit. Pas assez pour faire moi-même le chek-up de ce qui n'allait pas. Il me dit alors de démarrer ce que je fis en tournant la clé et en appuyant légèrement sur l'accélérateur. Il ne semblait pas content et ressorti immédiatement de ma voiture. Oh? C'est gentil d'avoir tenté. Vous semblez aussi transi de froid on pourrait appeler une dépanneuse et heu, il ferait peut-être plus chaud dans votre voiture? Vous pouvez peut-être m'accompagner dans un garage pour qu'ils reviennent chercher ma voiture plus tard? Bon j'abusais un peu de son hospitalité mais, moi aussi j'avais froid, si je restais ici à attendre qu'on vienne me dépanner. Les journées étaient belles mais, les nuits étaient toujours plus fraiches.

J'acquiesçai à ses sages paroles, gardant finalement mon cellulaire en main. Je lui conseillai de prendre ses effets personnelles et de barrer les portes avant qu'on ne cours en direction de ma voiture. Une fois à l'intérieur, je démarrai instantanément pour partir le chauffage. « Si vous voulez, je vous raccompagne chez vous et je m'occupe de votre voiture demain. Gerry est hors service avec la dépanneuse ce soir et si vous contacter une remorque, ça va vous coûter un bras. Je vous l'offre... »
Disons que c'était un moyen de fidéliser ma clientèle. Comme je m'apprête à être propriétaire de mon propre garage, mieux vaux être gentil avec ses futurs consommateurs.

Je regardai la blonde avec un sourcils haussé, attendant patiemment sa réponse. Il et rare que je suis généreux avec les autres. Disons qu'avec mon caractère renfrogné, elle ferait mieux de prendre cette proposition, car elle est chanceuse d'être tombé sur un Nethan tout de même de bonne humeur.

Sortant de ma voiture pour exécuter les conseils du jeune homme, en somme le bon samaritain de la soirée, je prenais alors mes affaires avant de verrouiller les portes de ma voiture. En temps normal, j'aurai été plus méfiante je pense, suivre un parfait inconnu dans sa voiture? Vachement judicieux j'avoue pourtant c'est ce que je fis sans rechigner. De toute manière, je n'étais pas non plus réellement sans défense. Je me préparais depuis des années pour devenir agent au FBI donc je m'entrainais souvent. Assise dans sa bagnole, je reportais mon regard sur lui, jusque là j'avoue que j'avais évité de le détailler plus amplement. Au moins nous avions un peu de chauffage pour nous réchauffer même si je frissonnais encore légèrement. Il se proposait de me ramener chez moi et de s'occuper lui-même de ma voiture le lendemain. Que cela me couterait moins cher, bien que l'argent ne fut pas un soucis, j'appréciais l'offre à sa juste valeur alors qu'il me regardait. Hum oui c'est vous le spécialiste après tout, c'est sympa de votre part. dis-je alors. Je reposais alors mon regard sur la route, de toute manière je n'allais pas rentrer à pied et puisqu'il se proposait de m'aider autant profiter de son offre. Au fait moi c'est Lexie et vous? Bien oui après tout il me dépatouillait de ma panade autant connaitre le nom du jeune homme me venant en aide non? Simple échange de bon procédé. Si le campus d'UCLA est sur votre chemin, je vis dans l'une des maisons de confréries. S'il comptait me ramener chez moi, il fallait bien que je lui dise où je vivais.