Forgive I of the evil whom I have you make. - Nashiam

Forgive me.

Nashville & Liam

fiche par ©century sex  

[justify]Il est grand, fort, je l'admire. Je suis sportif mais pas autant que lui. J'apprécie sa présence, notre amitié, notre « partenariat » était vraiment génial et sans soucis. Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'un accident survienne. Nous en étions pas allés au point d'appeler les urgences, les pompiers, loin de là.
La douleur s'approchait de l'agonie. Nous faisions un match comme les nombreux que nous avions finis par avoir depuis quelques temps. Je lance la balle en l'air pour entamer le service. Elle part fort mais il me la renvoie aisément. Je frappe de justesse dedans, elle part vite mais mal.
Elle se loge en son bas-ventre. Pas les bijoux, juste au dessus. C'est assez pour que la douleur soit assez forte pour qu'il me dise des mots que je n'ai pas envie d'entendre. Il semblerait que le destin ai décidé de nous empêcher de devenir de bons amis grâce au passe-temps commun.
Depuis... on ne s'est plus revus. Plus parler, plus côtoyer. Et on ne peut pas dire que j'ose véritablement lui parler, il m'a toujours impressionné. Maintenant, c'est pire encore. J'ai presque peur de croiser son regard, j'ai peur de devoir lui adresser la parole. Il est si grand, si fort, il pourrait me plonger la tête direct dans l'herbe s'il en avait marre de me voir. J'ai du mal à comprendre pourquoi il m'en veut comme ça.
Mais il ne connaît pas le garçon que je suis. J'ai beau être quelqu'un de timide, c'est seulement sur les débuts. J'ai besoin de connaître les gens et même si ce n'est pas parfaitement, j'ai envie de rejouer avec Nashville. Et il faut dire que vu le duo que je viens d'avoir, Nash était la perfection incarnée à côté de lui. Bien que je sois mauvais juge.
Aujourd'hui encore, je vais devoir l'affronter. J'arrive dans les vestiaires et je remarque qu'il est là parmi tous. Il les domine tous de taille. Il parle avec son partenaire et je me souviens des rires que nous partagions avant d'aller sur le terrain de tennis. Ça me manque. Je regarde la personne avec qui je suis en duo, elle n'est pas encore prête.
Je dévis alors de ma direction initiale.Alors je m'approche du terrain où est Nashville. Il est assis là-bas, il se prépare. J'essaie de me concentrer plusieurs secondes. J'ai vraiment le trac. Comme lorsque je passe un examen. Finalement, je me décide et je me mets devant lui.
« Reprends-moi en partenaire, Nash. » lui demandais-je d'une voix calme, bien qu'au fond, j'appréhendais de lui parler. Il faut dire qu'il est tellement plus mature, plus vieux, plus tout ce que je ne suis pas. Je posais mon sac à dos sur le sol, attendant qu'il me dise « oui ». Je ne comptais pas le laisser m'échapper comme ça. Même si au fond, mon pauvre cœur battait à la chamade sous la peur qu'il m'inspirait.
« Je ne voulais pas te blesser. Sérieusement, je m'en veux beaucoup de t'avoir fait mal mais je te promets que ça n'arrivera plus du tout. » je tente un sourire chaleureux pour qu'il sente ma motivation. Même s'il me fait un peu peur, je sais que c'est une bonne personne et j'ai envie de continuer à faire du tennis avec lui.

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Ce n’est pas vraiment de sa faute, cette balle qui est venue se loger en plein dans mon bas-ventre, il n’a probablement pas visé juste là, il a juste tapé très fort sur la petite balle qui s’est alors transformée en projectile parti pour me détruire les entrailles. A cause du soleil qui brille fort et que je prends en plein visage, je ne l’ai pas vue arriver aussi, et j’ai mal calculé mon coup pour l’éviter. Résultat des courses, c’est la collision, en plein là où il ne faut pas. Juste en dessus, mais c’est proche, très proche même. Je m’écroule comme une merde, plié en deux et ne peux m’empêcher d’expier un violent juron. « Putain de merde ! » L’élégance incarnée, je souffle comme un bœuf pour reprendre ma respiration après ce vilain coup du sort, mais c’est sans résultat. Alors je me mets en colère. Je n’en veux pas vraiment à Liam de m’avoir atteint, parce que ce n’est pas fait exprès, mais je n’aime pas le ridicule, et me retrouver presque castré, ça ne m’amuse guère. Je ne retiens pas mes mots, même s’ils dépassent quand même largement ma pensée, et puis on reste là.

Je l’évite, tant par honte que par crainte. Crainte de me faire agresser de nouveau, d’être une nouvelle victime de sa folie meurtrière ? Bien entendu. Mais aussi honte de mes mots qui étaient largement disproportionnés par rapport à l’acte en lui-même, qui n’était rien de plus qu’un malheureux coup du destin. J’ai eu de la chance de tomber un gars gentil et un peu gringalet, et pas sur un tueur en série dérangé qui m’aurait probablement taillé en pièces après mes excès de colère. Nous nous sommes recroisés à plusieurs reprises depuis, mais je n’ai guère eu l’envie de lui adresser la parole ; alors à chaque fois je détourne le regard, fais semblant de m’intéresser à quelque chose sur mon iPhone, parle avec intérêt à quelqu’un d’autre en tournant ostensiblement la tête du côté opposé afin de faire comme si je ne le vois pas. Aujourd’hui, je ne déroge pas à la règle, et lorsque je l’aperçois au loin, je me concentre sur mon téléphone où je ne suis en réalité qu’en train de lire des informations brèves sur Twitter. Puis je lace mes chaussures, ajuste mes vêtements, règle les fils de ma raquette… Mais ça ne l’empêche pas de m’accoster malgré tout. Je vois son ombre devant moi et crois qu’il s’agit de mon professeur, mais ce n’est pas le cas, c’est Liam. Il me demande, brusquement, de le reprendre comme partenaire. Il joue les grands garçons mais je vois la peur dans son regard embarrassé et sur ses joues rouges. Je souris, un peu honteux, et baisse la tête, fixant mes pieds. « Ecoute Liam, je crois que c’est surtout moi qui te dois des excuses, vu la manière dont je me suis adressé à toi la dernière fois… » Je me gratte le crâne. « Je me suis emporté pour pas grand chose, franchement. »

Forgive me.

Nashville & Liam

fiche par ©century sex  

[justify]J'apprécie Nashville. Même si on ne se côtoie pas en dehors des cours, j'apprécie de jouer avec lui, il est agréable. Bien qu'il m'avait fait peur quand il s'est énervé. Je ne suis pas un dur à cuir, j'encaisse et j'ai mal. En plus de ça, j'ai l'impression de ne plus exister, comme si nos rires, nos discussions amicales n'avaient jamais eu lieu par le passé. Ce qui pourrait continuer pour toujours si je ne perdais pas petit à petit ma timidité envers les gens à force de les connaître, de leur parler, de les connaître un peu plus. J'espère en moi que mon acte donne quelque chose de bon, je ne suis pas doué pour les disputes, les règlements de compte. Je voulais juste que tout redevienne comme avant, je ne voulais plus cette sensation qui me brûle quand je le vois. Alors quand il finit par me répondre, je sens que ma peur, l'embarras, la gêne... tout ça commence à s'en aller. Surtout qu'il est calme, et gentil...
Il s'excuse, je suis surpris de façon très agréable. Si j'étais quelqu'un d'extraverti, je lui aurais certainement sauté dans les bras, je lui aurais promis un bon verre pour qu'on picole ensemble afin de nous rabibocher entièrement. Mais je ne suis pas comme ça. Je ne sais pas comment réagir, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si … cool. Sa carrure, son tempérament, j'ai toujours été intimidé par ce qu'il dégageait. « Je...euuh... Non, vraiment... C'est...rien. Enfin... C'est normal que tu ai été en colère, ça devait faire... très mal. Je me sentais vraiment mal de t'avoir fait souffrir, ce n'était pas ce que je voulais. Mais je prends ça pour un « oui », alors... » Je souris, puis je réfléchis. Que dire de plus ? Il me reprend mais les cours ont commencés. On nous attends. « A-Attends... » bégayais-je timidement. J'allais voir son partenaire pour lui dire de prendre ma place avec celui qui était avec moi. Je récupérais mes affaires, histoire de faire du sport quand même !
Une fois les choses en place, je me rasseyais à côté de Nashville. « Voilà, nous revoilà coéquipier ! Prêt à te prendre une raclée ? » dis-je sans réfléchir à l'impact de cette phrase par rapport à ce qu'il s'est passé entre nous. Je m'en rends compte aussitôt, je rougis de plus belle. J'ai honte, je suis un véritable idiot. « Enfin... de te mettre la raclée au Tennis... gagner contre toi, quoi ! Ahhh... Pardon, pardon, je suis vraiment idiot ! » dis-je avant de porter mon attention sur mes affaires. Je sortais ma raquette de tennis de sa housse puis je la posais sur le banc. « Bon eh bien... tu viens courir ? Pour qu'on s'échauffe ensemble ! » proposais-je gentiment. Je me demandais comment ça allait se passer maintenant. Je regarde autour de moi, je sentais que mon corps ne demandait que ça : courir, bouger...

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