Comme chien et chat.
Je sortais d'une heure d'entretien en Italien. Parler cette langue me plaît, ça me rappelle mon pays, c'est le plaisir... mais ça serait tellement mieux si les personnes en face de moi savaient vraiment parler Italien, avec l'accent, les bonnes conjugaisons. Je peux dire que parfois... j'ai envie de rire rien qu'en les écoutant, heureusement pour eux, je suis sérieuse quand je travaille. Enfin bref, une fois que midi arrivait, je prenais bien vite mes cliques et mes claques pour aller manger. Je mourrais de faim, tant pis pour ceux qui voulaient me parler, vous avez mon e-mail, vous m'en envoyez ! C'est fait pour ça !
D'ailleurs, je remarquais la longue file qui m'attendait si je prenais un vrai repas avec entrée, plat, dessert, je me décidais alors d'avancer jusqu'au bout de la file pour prendre un sandwich énorme et une bouteille d'eau sans m'occuper du regard de certains élèves. Comme la plupart des professeurs, je passais devant tout le monde même si au fond, je n'étais pas vraiment professeur, mais je n'étais pas une élève. Un statut particulier quoi. C'est alors que je croise une amie qui étudie ici et je me lance dans une longue conversation, m'alimentant que d'eau en attendant de pouvoir me poser.
Mais c'était sans compter sur le fait que mon regard se posait sur une personne intéressante, si on peut dire ça comme ça et la situation qu'elle m'offrait. C'était Maddox Hawkins ou le mec que je ne pouvais pas supporter. Déjà avant qu'il ne fasse un sale coup à mon amie, je n'arrivais pas à l'apprécier, mais depuis, c'est une véritable guerria dont j'ai envie de m'engager avec lui. D'ailleurs, j'avais bien envie de lui pourrir sa journée, il était bien trop souriant à mon goût. Je m'excuse auprès de mon amie et je marche en la direction du jeune homme, faisant mine de ne pas le voir.
C'était sans compter sur ma main qui se glissait sous le plateau du jeune homme pour que tout se renverse sur ses beaux vêtements. «
ooh, je suis … vraiment … désolée ! Je n'avais pas vu que nous prenions le même chemin... » dis-je sur un ton faussement... désolé. Au fond, je m'amusais intérieurement de ce que je venais de lui faire. D'ailleurs, je posais ma main sur le gâteau qui était arrivé sur son pectoraux gauche et je l'étalais encore plus... «
Je me demande vraiment si tu pourras rattraper ça au lavage... » Je remarque un peu de crème sur le bout de mon doigt que j'essuie sur sa joue avant de glisser ma langue sur mon doigt de façon sensuel...