Cette fille, il l’a connait parce que ça fait un an qu’elle étudie dans la même fac que lui mais il l’a connait surtout parce qu’avant cela, elle avait fait de nombreux passages à l’hôpital. Fractures, hématomes, ecchymoses, foulures, et tout cela à des dates peu espaces les unes des autres. Inutile de préciser qu’il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre que derrière les excuses comme je n’ai pas vu l’angle de la commode ou je me suis prise les pieds dans le tapis, se cachait une maltraitance évidente. Rapidement, il a essayé de la guider, de la faire parler de ce qui lui arrivait, de lui faire prendre conscience qu’il existe des moyens d’agir pour se sortir de ce cercle vicieux. A chaque fois, elle a fait la sourde oreille, refusant d’en parler. Peu à peu, il a baissé les bras, se contentant simplement de la soigner comme il est tenu de le faire. Depuis un an, les choses ont changé. Il l’a voit moins souvent à l’hôpital ce qui est bon signe mais plus souvent sur le campus. Il essaye d’aller vers elle, de prendre de ses nouvelles de la manière la plus normale qui soit mais il se heurte souvent à un mur. Allez savoir pourquoi, il a l’impression qu’elle ne l’aime pas, qu’elle se méfie de lui ou un truc du genre. Il fait pourtant son possible pour ne pas se montrer trop intrusif.
La voyant un peu plus loin, il se décida à aller vers elle. Même si elle ne l’appréciait pas trop, il tenait à prendre de ses nouvelles et à s’assurer que tout va bien. C’est un peu stupide, mais il est une sorte de grand-frère protecteur sans même réellement la connaitre. Il n’y peut rien, c’est plus fort que lui, il a besoin de s’assurer que ça va. L’air penaud, il s’approcha d’elle. « Salut. », lança-t-il à la dérober. Il ne connaissait pas grand-chose sur elle, si ce n’est les informations rudimentaires que réclame le questionnaire de l’hôpital et l’assurance maladie. « Ca va ? » En général, leurs conversations étaient brèves mais l’essentiel c’est qu’il sache comment elle va …
La voyant un peu plus loin, il se décida à aller vers elle. Même si elle ne l’appréciait pas trop, il tenait à prendre de ses nouvelles et à s’assurer que tout va bien. C’est un peu stupide, mais il est une sorte de grand-frère protecteur sans même réellement la connaitre. Il n’y peut rien, c’est plus fort que lui, il a besoin de s’assurer que ça va. L’air penaud, il s’approcha d’elle. « Salut. », lança-t-il à la dérober. Il ne connaissait pas grand-chose sur elle, si ce n’est les informations rudimentaires que réclame le questionnaire de l’hôpital et l’assurance maladie. « Ca va ? » En général, leurs conversations étaient brèves mais l’essentiel c’est qu’il sache comment elle va …