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On lui avait donné une lettre pour une absence injustifiée à un cours important, absence qu’il n’avait absolument pas comprise en réalité parce que certes il n’y était pas, mais il était à l’infirmerie après avoir fait un de ses malaises. Il se massait le front en lisant la note qu’il avait entre les mains, se rendant vers l’administration pour essayer d’éclaircir tout ça. A vrai dire, la secrétaire l’envoya un peu bouler en lui faisant comprendre que ce n’était pas elle qui se chargeait de ce genre de chose, mais en même temps, si elle ne lui disait pas qui allait voir, il ne pouvait pas être devin. « Dites-moi juste qui s’en occupe alors ? » « Après ma pause déjeuner… ! » Il leva les yeux au ciel avant de se masser le front, se demandant sérieusement comment on pouvait être aussi inutile. Sérieusement. Il fulminait intérieurement et tentait de garder un calme olympien, mais ça se voyait bien qu’elle le gonflait sérieusement. Il vit une élève entrer et alla vers elle pour lui poser la même question, elle rétorqua que c’était la secrétaire, ce qu’il ne comprit pas jusqu’à ce qu’elle lui explique qu’il y avait plusieurs secrétaires. « Quel bordel. » Il soupira avant de la remercier gentiment dans un sourire charmant, mais lorsqu’il voulut sortir de là, il se prit la porte en pleine poire et atterrit sur le cul, un peu déboussolé sur le coup. Il toucha son arcade qui s’était ouverte et qui saignait. En soit, ce n’était pas grave, mais il devait être prudent avec les saignements qui pouvaient baisser sa tension et déclencher un malaise. Il vit une main inquiète se tendre devant lui et une voix vraiment douce. « Mon dieu, je suis désolée ! Ça va ? Ça saigne, il faut aller à l’infirmerie. » Il aurait dit non si sa tête ne le tournait pas à vrai dire. Il s’accrocha au bras tendu tout en pressant un tissu sur sa plaie, marchant sans vraiment regarder où il allait. Le professeur (du moins, il pensait à un professeur, ouvra la pièce médicale et appela Sofia. Lorsqu’il fit la belle infirmière, il eut un petit sourire en coin, l’autre s’en alla pour les laisser seuls. « C’est impressionnant à voir, mais c’est rien. » Non, il avait juste du sang sur une moitié du visage et ses vêtements. Il tangua un peu, elle l’aida à se mettre sur un des lits. « J’me suis gentiment pris une porte… » A croire qu’il avait la poisse depuis qu’il était ici. M’enfin, avant, il ne pouvait pas lui arriver grand-chose, il n’avait même pas le droit d’utiliser les escaliers à la maison, uniquement l’ascenseur qui avait été installé pour lui. « Vous allez bien ? » Autant lui faire la cosette maintenant à la très (trop) belle infirmière.
