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    diel + you can keep your mask on

    Mar 22 Avr 2014 - 17:13
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    we can keep our masks on
    DL and matilda
    fiche par ©century sex  

    Les flashs tapent sur mes rétines à m’en donner le tournis, la chaleur presque étouffante ralentie considérablement mes souffles et mon rythme cardiaque. Mon corps frêle est au bord de l’évanouissement, mais les vibrations des basses me tiennent éveillée dans une espèce de transe qui  finalement, me fait plus de bien que de mal. J’avance sur la piste, essaye de me frayer un chemin entre les corps en mouvements. Parfois lascifs, parfois impulsifs. Moi ? Je ne sais même pas décrire mes mouvements, je ne calcule rien, je me laisse seulement porter par les ondes qui s’échappent des énormes enceintes disposées un peu partout dans la pièce et qu’il fait hurler. Lui, le DJ masqué de Los Angeles. Rien de tel que de se cacher pour marquer les esprits. Il a marqué le mien. Et quand mes yeux se lèvent vers lui, un sourire s’étire sur mes lèvres. J’avance doucement vers l’estrade où des centaines de nanas rêveraient de se faufiler, simplement parce qu’il les intrigue lui, ou sa popularité croissante qui transpire un possible avenir fait de pouvoir et d’or. Je passe facilement la sécurité, hissée sur des talons beaucoup trop haut, dévoilée par une robe beaucoup trop courte et encouragée par une arrogance beaucoup trop vindicative. « Hé ». Murmuré-je à son oreille découverte par le casque qu’il porte en passant derrière lui. « Tu me montres comment on fait ? ». Culottée peut-être de monter sur cette estrade et de vouloir une démonstration privée. Mais ce n’est pas la première fois qu’il fait face à mes demandes loufoques.  

    Re: diel + you can keep your mask on

    Jeu 1 Mai 2014 - 18:24
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    we can keep our masks on
    DL and matilda
    fiche par ©century sex  

    De grands noms se sont déjà présentés sur cette estrade et aujourd'hui c'est à mon tour d'embraser les esprits. Sans nom, sans visage auquel ils pourraient m'associer, je suis le divergent, celui qui pour rien au monde ne voudrait se lier. Durant les premières secondes mes gestes trahissent mon état d'esprit et mes pensées, légèrement tremblant, surexcité par cette foule qui me glorifie. Mais très vite cette verve disparait. Ce n'est pas Diel qu'ils applaudissent mais cet homme sournois les plongeant dans une transe profonde. Un homme égoïste et trop lâche pour affronter ses propres démons, qui se cache pour parer aux foudres d'une famille bien trop alarmiste quant à ses principes de bonne conduite. S'en est, en y réfléchissant un peu, presque frustrant, même voir carrément dément. C'est pourtant un choix bien réfléchis que j'ai fait en portant pour la toute première fois ce déguisement. A présent les craintes et les remords se sont envolés, ont fait place à l'extase une fois le décors planté. Je commence petit à petit à faire ma place dans ce monde de la nuit et je les laisse me découvrir ou tout du moins la partie de moi que je suis bien disposé à leur offrir.

    A travers les lumières du kaléidoscope, j'aperçois les visages entrecoupés de quelques étudiants, des traits familiers pour certains qui disparaissent aussitôt dans le néant. Et puis il y a elle, les cheveux longs, tantôt châtains, tantôt bruns, mutant au rythme des lumières. La none des Castello, Matilda, qui ne peut pas me blairer sous mon vrai visage. Chose surprenante, elle apprécie cet homme que je ne suis qu'à moitié, cette part de moi rebelle à toute autorité, elle qui de son coté est la solitude incarnée. Pieuse dévote, je suis toujours surpris de la voir ici et à chaque fois que mes yeux roulent dans sa direction subsiste une question: Aurait-elle enfin l'envie de céder à la tentation? Derrière mon masque un sourire narquois déforme mes traits, mes pensées sont attisées d'un nouvel attrait: l'idée qu'elle soit en fin de compte moins revêche qu'il n'y parait. Distrait par cette idée je me replonge dans ma démonstration, à l'écoute de la prochaine boucle que je vais passer, attendant le bon moment pour la lancer. J'amorce la fin du morceau précédant, mes doigts glissant sur le fader du second morceau qui laisse un son s'ajouter au précédant. Jamais un mix de deux voix du même timbre, c'est laid, surtout quand il est mal fait. Je jongle entre Daft Punk et du dubstep, rajoutant à l'aide d'une troisième platine quelques éléments sonores atypiques. Le plus dur dans cette passion reste encore d'enchainer les morceaux avec originalité mais surtout avec parcimonie. Toute une playslist est, bien sur, préenregistrée dans mon pc lequel est relié à la table de mixage mais encore faut-il les coller bout à bout et travailler le rythme.

    Le prochain morceau est parti, je vais enfin souffler quelques secondes avant d'improviser sa variation. Mon regard se plonge rapidement dans la foule  pour juger de leurs réactions, de leur satisfaction, quand je la vois à mes cotés. Trop absorbé par mon ouvrage, je ne l'ai pas vue se faufiler jusqu'à moi et d'une main je laisse glissé mon casque histoire d'entendre ce qu'elle a à me dire. Une seule pensée ma travaille à l'instant où elle s'approche d'avantage: pourvu qu'elle ne me reconnaisse pas. Par prudence je colle mon bras nu le long de mon corps et jauge l'écran de mon portable, rien ne saurait me trahir hormis cette scarification à l'intérieur du biceps et seule la fenêtre du logiciel est ouverte. Apaisé, je l'écoute me murmurer à l'oreille une demande des plus originales.  « Tu me montres comment on fait ? » Il ne m'aura fallu que deux ans pour tout maitriser alors lui expliquer en quelques secondes... j'étouffe un rire silencieux, un rire nerveux.  Mais convaincu qu'il serait malvenu de l'envoyer bouler alors qu'elle semble intéressée, je l'invite à prendre place, mon bras enserrant sa taille. Rien ne vaut la pratique pour saisir toute la beauté du geste. C'est au moment de prendre la parole, même au travers du plastique qui me sépare de son jugement acerbe, que cette peur viscérale me reconsume. Dans un souffle je lui murmure brièvement ce qu'elle doit savoir, tout du moins le minimum et l'accompagne ma main apposée sur la sienne dans chacun de ces gestes. " Fais revenir le plateau vers toi brusquement pour créer un effet". Mes doigts enserrèrent son poignet et place sa main au dessus de la platine, attendant le faux pas qui me fera bien rire. " Maintenant!"

     
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