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    VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Jeu 24 Avr 2014 - 6:12
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Date d'inscription : 06/01/2014
    Identité HRP : Aurore
    Gameplay : troisième personne du singulier - entre 400 et 1500 mots
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Nina Agdal (Cocaïne)
    Nationalité/origines : Argentino-Américaine (origines : Danoises et Argentines)
    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
    Mention : Pauvreté.
    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
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    Ahhh Pâques. Les chocolats, la famille, les déguisements, la marche des bonnets et bien évidemment les fêtes foraines. Quel enfant, adolescent ou même adulte resté un grand gamin peut résister à tant d'effervescence? Aucun. Les barbes à papa, les jeux de tirette, les manèges à sensations, les glaces et autres sucreries à vous couper les lèvres et vous niquer les dents. C'était là-dedans que Jane avait trouvé son refuge cet après-midi. Comme souvent, elle était venu seule, mais elle ne s'était pas arrêtée devant les attractions ou devant un quelconque stand de bouffe qui faisait pourtant beaucoup envie. Elle avait tracé son chemin entre les personnes pour un objectif précis : Le night fly. Une attraction à sensations fortes qui faisait fureur à tel point qu'il devait bien y avoir une demie heure d'attente pour y accéder et y faire un tour. Mais la jeune femme n'était pas comme les autres. En effet, au lieu de se mettre dans la queue, elle la contournait gentiment et entrait dans la cabine des commandes. « Salut Pedro, où est Juan? » L'homme d'une trentaine d'années tournait alors son visage vers l'Argentine quelques secondes. « A la caravane ma belle, il t'attend. » Toute sourire, la jeune femme sortait alors de la cabine, laissant le père de Juan faire son job. Quittant la fête foraine, elle s'enfonçait alors dans le terrain vague, juste à côté, où toutes les caravanes des Gitans étaient garées le temps de la fête foraine. Trottinant à la vue de son ami Juan, elle le rejoignait pour une embrassade amicale. « Hey dit donc, t'as coupé tes cheveux depuis l'an dernier. Il était temps, tu les avait presque aussi longs que les miens. » « Commence pas à te moquer sinon tu peux dire adieu à la fête de ce soir. » La fête de ce soir? Oui, celle que les Gitans donnaient tous les soirs, ou presque, dans l'intimité de leur communauté. Juan l'avait invitée à venir y participer, rares étant ses amis en dehors du camps. C'est ainsi qu'on retrouvait Jane, la nuit tombée, en habits traditionnels gitans à danser autour d'un feu au son des guitares. C'était un des rares moments où elle se sentait elle-même, où elle ne se sentait pas jugée. Probablement que les Gitans avaient appris la tolérance étant eux-mêmes rejetés par la plupart des habitants dans certains pays qu'ils peuvent traverser. Là où on pouvait entendre quelques rires, émanant aussi bien de la bouche des Gitans que de Jane, c'est lorsqu'elle tentait en vain de reproduire correctement des pas de danse. Elle avait beau en faire depuis plusieurs années, certains pas restaient bien particuliers et avec une précision que seule une personne adepte et pratiquante de cette danse peut faire. C'est ainsi que par inadvertance, l'Argentine marchait sur sa robe pour mieux s'écrouler dans l'herbe, cherchant à s'agripper à la première personne qu'elle avait sous la main et l'emportant dans sa chute. « Bravo Sullivan, tu viens d'emporter avec toi miss Juavez. » Juan tendait alors ses deux mains aux deux jeunes femmes pour qu'elles puissent se relever sans trop de difficultés. « Je suis désolée. Je suis pas très douée pour danser je crois. Je vous ais pas fait mal? » Avait-elle dit, s'adressant bien évidemment à Juavez, comme Juan venait de l'appeler. Elle espérait que la jeune femme aille bien ou en tout cas mieux qu'elle qui venait de se tordre légèrement la cheville.
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    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Ven 2 Mai 2014 - 12:45
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    La saison. Le retour des forains. Le bonheur. Le retour de toutes les parties dont est constitué mon cœur. Mes cousins, mon sang, ma vie, mon âme tatouée à leurs noms et au rythme de ses guitares qu’ils savent faire pleurer comme personne d’autres. Mon sourire, les leurs, leurs mots, leurs secrets. La vie. La seule, la vraie. Entière pour quelques semaines, le temps qu’ils passeront avec moi. A partager mon monde sans le dire, à être fiers de moi en silence, parce qu’on ne dit pas ces choses-là. Parce que c’est comme les secrets et l’amour, il faut que cela reste discret. « Niña, pas comme ça. » Ma grand-mère me regarde d’un air sage, tentant de m’expliquer une nouvelle fois comment on doit faire pour que la paella soit des plus parfaites, et je souris quand je vois cette femme prendre place derrière le plat qui fait deux fois sa taille, si ce n’est plus. Les femmes de chez nous, ne savent jamais quand s’arrêter, quand passer le flambeau, et ma grand-mère ne fait pas l’impasse à cette règle-là. C’est avec des yeux bienveillants que je la couve du regard, quand mon père passe sa main sur mon épaule pour m’intimer de me déplacer, afin de remettre du bois dans le feu. L’odeur que dégage l’instant m’enivre totalement et je me dis en boucle que je suis chez moi, que les vrais moments, ceux qui comptent, ceux qui valent le coup, ce sont ceux-là. « Vic’ ! » une voix d’enfant, une que je connais que trop bien, Cécilia, neuf ans, un petit bout de moi qui part loin à chaque fois, la fille de ma tante qui vit au rythme des fêtes, des déplacements, mais qui est toujours quelques part là, cachée au fond de moi. Instinctivement, je la prends dans mes bras, la soulève un peu du sol quand je m’entends prononcer « Tu as pris dix kilos depuis la dernière fois. » Son visage salit par la terre qu’elle a dû retourner pour s’amuser, ses joues rougies par les courses qu’elle a du faire toute la journée, ses cheveux en bataille qui pourraient ressembler au mien, ses yeux d’un bleu qui me fait sourire, elle fait partie de ces perfections, celles qui plus tard changeront le monde, j’en suis persuadée. Je la pose sur le sol, et elle joue déjà, comme l’enfant qu’elle est, et je suis ses mouvements, comme l’enfant que j’ai toujours été. Je cours après elle à m’en faire exploser le cœur, ses battements m’abiment la raison, mais je continue tandis que le reste des enfants qui voyagent avec eux se mettent à jouer avec nous. Mes pieds nus martèlent le sol, et je cours toujours plus vite sans me rendre compte qu’au tempo que marque notre jeu le soleil baisse de plus en plus dans le ciel. Quand nous revenons vers notre famille, je suis encore essoufflée. Mais je ne peux pas m’empêcher de sourire, je vois mes frères jouer lentement de la guitare en riant avec ceux qu’ils avaient perdus de vue tout ce temps. Je vois mes parents qui parlent avec ceux auxquels je ne m’adresse presque pas. Ma grand-mère est rentrée, et la paella est terminée. Je m’avance vers la caravane d’une de mes tantes afin d’y trouver à l’intérieur de quoi me doucher, me préparer à vivre une nuit toute entière à leurs côtés. Quelques minutes plus tard, j’attrape une robe surement un peu trop rouge, mais cela fait surement partie du rituel aussi. Mes parents viennent m’embrasser, me dire qu’ils vont rentrer. Et je leur dis que je les aime, dans un automatisme, mon père m’embrasse sur le front, et je les regarde s’éloigner, les discussions fusent dans tous les sens, et je me surprends à demander à Tonino où est passé Juan, ce n’est plus son heure de travail, alors je m’étonne de ne pas l’avoir encore proche de moi. « Victoria, celle-là c’est pour toi. » Je ferme les paupières quelques secondes, reconnaissant directement les accords qu’il commence à jouer. Dans un automatisme j’entends les mains claquer les unes contre les autres, je me lève et commence à danser sans y penser, le faisant sur le rythme de la guitare, sur le rythme des rires, sur le fil de nos vies qui se rencontrent ici. Je ne réfléchis pas à mes pas, je continue simplement à me laisser emporter. Le problème c’est que je le fais au sens propre et au figuré. « Bravo Sullivan, tu viens d'emporter avec toi miss Juavez. » Juan, sans aucun doute. Je souris autant à la jeune fille qu’à lui. Quand il nous tend ses mains pour nous aider à nous relever, je l’attrape sans hésiter. Une fois sur mes deux jambes, j’époussette ma robe et regarde « Sullivan ». « Je suis désolée. Je suis pas très douée pour danser je crois. Je vous ais pas fait mal? » Un rire s’échappe de mes lèvres juste avant que je ne réponde « Je pense que tu as eu plus mal que moi. » Juan se met à rire lui aussi, connaissant ma réputation de garçon manqué lorsque je suis avec eux. Il nous regarde quelques secondes avant d’aller s’assoir à son tour « T’as qu’à lui montrer. » Je comprends immédiatement ce dont il veut parler, et il ne m’en faut pas plus pour m’animer. J’attrape les mains de la jeune fille, toujours en souriant. « Viens. » La musique continue de faire son chemin, et mon corps reprend à s’onduler sur le rythme de mon enfance surement. « Tes mains. » Je lui attrape au moment où je prononce mes mots. « Plus haut. » Des miennes je lui montre comment les positionner, ce qu’il faut qu’elle en fasse afin de calquer ses gestes sur les miens. « Non, non attends. » Cette fois j’attrape ses hanches, sans y penser. « Ce n’est pas comme le flamenco. » C’est bien plus que ça. « Tu dois ressentir la musique. » Ça vient de l’intérieur, des tripes. Du cœur. « Faut pas réfléchir à ce que tu fais, ne rien calculer. » Et pour exprimer mes paroles, je continue à danser, à taper des pieds, mouvoir mon corps en me déhanchant légèrement. La danse, je l’ai dans le sang.

    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Jeu 15 Mai 2014 - 23:02
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    Adélaïde Sullivan
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    Un autre monde, totalement différent. A l'instar des soirées luxueuses que lui faisaient parfois vivre son père, les soirées avec les forains n'ont rien à voir avec le commun des mortels. Elle avait beau être à Los Angeles, elle avait l'impression d'être sur une autre planète, ailleurs, où tout est plus simple. La vie est plus simple, les fêtes sont plus simples, mais surtout, elles en sont terriblement plus chaleureuses. Là où la plupart des gens portent leur attention sur le matériel pendant des soirées, les forains, eux, portent tout l'intérêt sur la chaleur humaine. Peu importe qu'il n'y ait pas de champagne, de caviar ou de petits fours au crabe, peu importe si la musique n'est pas une exclusivité encore inconnue du grand public. Tout ça a tellement peu d'importance à leurs yeux que Jane en était admirative. Elle qui vivait avec une cuillère en argent - pour ne pas dire en or - dans la bouche depuis des années, elle n'arrivait pas à comprendre comment ils arrivaient à se contenter de si peu. Elle qui avait longtemps vécu dans une grande misère au point de ne pas avoir un réel toit sur sa tête, elle n'arrivait pas à résister aux belles choses maintenant qu'elle en avait les moyens. Et pourtant, cela lui rappelait les plus belles années de sa vie. Certes, les forains ne sont pas aussi misérables qu'elle a pu l'être lors de ses jeunes années mais elle se souvient parfaitement de cette chaleur humaine. Elle avait beau avoir froid, elle avait beau avoir le ventre vide et les cheveux sales, elle se souvient de tout l'amour qui régnait chez elle et qui leur permettait, à sa mère, sa grand-mère et elle, de tenir le coup. L'important était d'être ensemble et en bonne santé, rien d'autre. Les vêtements, la nourriture, le matériel n'avait aucune valeur réelle. Par contre, être humain, faire preuve d'humanité était la belle des qualités, la principale, celle qui fallait garder. Et ça, en étant séparée de ses proches, Jane l'avait perdu. Adieu humanité, bonjour la cruauté. Oui elle était cruelle, terriblement cruelle. Et pourtant, ici, avec Juan et les membres de sa famille, elle se sentait bien, elle-même, comme si sa personnalité faisait un bond en arrière de plusieurs années. Et cela faisait tellement du bien! Dans le monde des riches, il faut être un requin si on ne veut pas se faire bouffer, ici, tout le monde est égal, tout le monde se respect et s'aime tel que l'on est. Pas besoin de mots, pas besoin d'échange, seul un regard suffit, seul un sourire fait plaisir. Alors oui, Jane adorait être parmi eux, subir un véritable retour aux sources quand même bien en rentrant chez elle, c'était une baffe qu'elle se prenait en pleine tête.

    Mais pour le moment, elle n'y pensait pas, elle profitait du moment présent, à rire d'elle-même. Elle qui pratique la danse depuis des années se trouvait être bien ridicule à ne pas savoir reproduire les pas. Peut-être parce qu'au fond, il n'y en avait pas, de pas. Elle savait que les gitans avaient un rapport à la musique bien particulière. Juan lui a pourtant dit maintes et maintes fois que leur musique ne s'apprend pas, que la danse ne s'apprend pas, elle se ressent, elle s'exprime par le corps. Mais rien à faire, Jane était tenue et s'évertuait à vouloir apprendre, sa curiosité était bien trop grande. Probablement l'un des seuls traits de caractère qui était commun entre son passé et son présent. Quoi qu'il en soit, elle tentait de suivre Juan, de comprendre, de décortiquer chacun de ses mouvements. Mais impossible à tel point qu'elle en avait perdu l'équilibre accrochant au passage une jeune femme habillée d'une somptueuse robe qui lui allait à merveilles. S'excusant maladroitement, elle riait de sa propre bêtise malgré le mal de cheville qu'elle venait de se causer. Pas très douée en danse... bien sûr... seulement ici dans ce cas. Si sa prof de danse privée l'entendait, elle lui ferait sûrement la tête au carré. Tournant doucement sa cheville pour atténuer le mal par le mal, elle s'apprêtait à retourner dans son coin avec Juan pour continuer à l'embêter en s'évertuant à apprendre. Mais visiblement, il n'était pas de cet avis lorsqu'il demandait clairement à Victoria de lui montrer. Il fallait croire qu'il en avait marre de la tête de cochon de Jane. Un dernier regard à Juan, pour le fusiller, et voilà que la jeune femme l'emmenait avec elle. Non pas que Jane n'était pas contente mais contrairement aux apparences, à part quand il s'agit de séduire, elle n'avait jamais été très à l'aise avec les gens, d'où son nombre très restreint d'amis d'ailleurs et celui incalculable de conquêtes. Mais elle ne cherchait pas à comprendre, Victoria n'avait seulement que pour objectif de lui montrer, elle n'allait pas devoir lui déballer sa vie et c'était tant mieux. Ses yeux se posèrent alors sur la jeune femme, dans les moindres détails. Contrairement à d'habitude - et pour le moment - elle ne la regardait absolument pas sous un angle de séduction mais bel et bien sous celui de la maitresse, celle qui saurait lui apprendre et aiguiser son apprentissage. Plaçant ses mains plus haut comme elle venait de lui indiquer, elle tentait de bouger son corps au même rythme qu'elle et elle ne manquait pas de rire quand la jeune femme la reprenait. « Décidément je suis une catastrophe ambulante, je crois bien que c'est peine perdue. » Se reconcentrant un instant, elle arrêtait de danser pour mieux regarder Juavez danser. La sensualité transpirait de tous ses pores, elle était la grâce incarnée.

    Bon Dieu, ça y est, elle la trouvait magnifique, divinement attirante, tellement bien faite, terriblement bien proportionnée. Et cette façon de bouger, cette façon de frapper des pieds, ses claquements de mains, son déhanché des plus somptueux. Jane n'arrivait pas à s'empêcher de la regarder d'un œil séducteur, presque envieuse qu'elle puisse être aussi attirante et sensuelle - pour ne pas dire sexuelle. Mais elle savait parfaitement où elle était et l'attirance entre filles n'est jamais très bien vu, d'autant plus lorsqu'on est une invitée. Alors elle se contentait de se remettre à danser tout en fermant les yeux. C'était à la fois une façon d'éviter de voir Victoria mais aussi une façon de se laisser imprimer par la musique, par le son des guitares chantantes. Très vite elle ne cherchait plus vraiment à calculer ses  pas, à faire quelque chose de particulier. Elle bougeait simplement son corps en rythme, ondulant son bassin, balançant ses hanches. Lorsqu'elle rouvrait ses yeux, la jeune femme était toujours en face d'elle et c'est sans aucune gêne qu'elle s'approchait d'elle pour danser en duo, posant à son tour ses mains sur ses hanches. Un sourire fin sur le visage, les forains autour d'elles les encourageait, n'y voyant là qu'une danse partagée. Mais pour Jane c'était beaucoup plus. Un moyen de se rapprocher, de la sentir un peu plus près d'elle... mais ça, c'était sans compter sur sa promiscuité un peu trop poussée avec le feu autour duquel elles dansaient. Elle s'enflammait... aussi bien au sens propre qu'au sens figuré. Un pan de sa robe avait traversé les flammes, les entrainant avec elle. Elle ne s'en était pas rendu compte de suite mais quand la chaleur commençait sérieusement à se faire ressentir, elle se mit à hurler, figée sur place par la peur. Fort heureusement pour elle, les forains réagirent au quart de tour, utilisant un tuyau d'arrosage pour éteindre le début de la torche humaine. Sa robe l'avait mise en danger mais sa longueur l'avait sauvée puisque les flammes n'avaient pas eu le temps de dévorer tout le tissu pour atteindre sa peau. « Jane, est-ce que ça va? » avait alors prononcé Juan, se précipitant sur elle. « Oui, ça va. » Son cœur s'était mis à s'accélérer, la peur l'avait figée sur place tandis qu'elle était à présent totalement trempée de la tête aux pieds. « Détends-toi, c'est fini, tu risques plus rien... mis à part d'être malade évidemment. » Un dernier trait d'humour de la part de Juan pour détendre l'atmosphère. « Victoria, emmène-la dans la caravane, regarde si tout va bien et donne lui de quoi se changer. » Jane venait d'échapper à un drame certain, ce qui l'avait rendu muette malgré son ridicule. Parce que oui, il fallait l'avouer, elle était ridicule avec sa robe à moitié calcinée tout en étant entièrement mouillée... un véritable paradoxe sur pattes. « J'aurais mieux fait de rester coucher ce matin. » Un sourire à Victoria, pour la rassurer un peu, probablement.

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    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Dim 22 Juin 2014 - 21:06
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    La vie, la vraie, voilà ce que c’est, aucun doute à avoir sur le sujet. Danser, rire, et ne plus penser à rien. Je sais le faire, je sais m’oublier juste parce j’effectue un mouvement de hanche ou un tapement de pied. Et aux rires de la jeune Sullivan, je ris aussi, trouve sa gêne sublime et continue tout simplement à danser, à lui faire une démonstration comme Juan m’a demandé de le faire. « Décidément je suis une catastrophe ambulante, je crois bien que c'est peine perdue. » Elle s’arrête et je souris en continuant de danser, pour l’encourager, pour lui montrer que ce n’est pas si difficile en vérité. Cependant si je ne me trouvais pas ici, je sais bien que j’oserai plus, que je tenterai de savoir si son regard n’est qu’anodin ou bien s’il signifie plus, s’il est le synonyme de cette envie peu à peu grandissante de la connaitre un peu plus, un peu mieux, cette volonté de savoir si son si joli petit minois reflète une personnalité encore plus belle que ce dernier. Me sachant capable de fonctionner au coup de cœur, je me dis que ce soir, je pourrai faire une erreur. Dans mon monde, la sexualité est tellement tabou que parfois on pourrait la penser interdite, complétement prohiber, mais dans les yeux de Sullivan, je ne peux pas me tromper, je sais, que c’est de la fièvre qui est en train de monter. Alors je détourne le regard, je ne veux pas me tromper, ne veux pas me dire que je pourrai prendre mes désirs pour une réalité bien loin de la vérité. Ici nous ne faisons que danser. Et ma maigre expérience sur les corps à corps me confirment que je ne dois pas trop me laisser aller, parce qu’après tout, on ne sait jamais. Alors la jeune fille ferme les paupières et recommence à faire claquer ses pieds sur le sol afin de continuer cette danse que nous sommes en train de partager. Un sourire sur mes lèvres, je me rends bien vite compte que quelque chose se retourne à l’intérieur de moi lorsqu’elle se rapproche, lorsqu’elle pose ses mains sur mes hanches en un geste presque trop innocent. Quand mon esprit s’envole vers des contrées que malgré moi je n’ai jamais explorées, une chaleur soudaine s’empare de nous deux, le problème c’est que le feu nous atteint réellement et commence à le faire en dévorant la robe de celle avec qui j’étais en train de faire un duo. C’est son hurlement qui me fait revenir à la réalité, me fait sortir de ma rêverie. Quand mes cousins, mes oncles ou je ne sais qui s’approche d’elle avec un tuyau crachant de l’eau je ne peux qu’en être soulagée. Même si j’ai l’impression d’être encore sonnée, enfin bien moins qu’elle évidemment. « Jane, est-ce que ça va? » Mon esprit, sans que je ne le contrôle, mémorise son prénom, le trouve parfaitement assorti à son visage poupin. La surprise étant passée j’attends moi aussi d’en savoir plus sur son état de santé. « Oui, ça va. » Elle semble avoir du mal à parler et moi j’ai l’impression que mon rythme cardiaque ne veut pas diminuer. Les guitares ne chantent plus, le temps semble s’être arrêter et je me sens comme incapable de rassurer qui que ce soit, j’attends des ordres en réalité, je crois. Savoir comment me comporter, face au danger. « Détends-toi, c'est fini, tu risques plus rien... mis à part d'être malade évidemment. » Intérieurement et silencieusement je le remercie de savoir rire de tout et de rien, même du pire en clair. « Victoria, emmène-la dans la caravane, regarde si tout va bien et donne lui de quoi se changer. » L’ordre tombe donc, et je tente un sourire lorsque je hoche le visage pour approuver la phrase de Juan. Ca j’en suis capable. « J'aurais mieux fait de rester coucher ce matin. » Le ridicule de ses mots finit de me détendre et je me mets à rire sincèrement. « On a échappé au pire, va. » Doucement mes yeux se déplacent sur elle afin de regarder ses jambes qui maintenant sont un peu plus dénudées. A l’évidence, elle n’a rien, c’est déjà ça de bien. Et puis ma langue qui passe sur mes lèvres et ma main qui attrape la sienne afin de l’amener vers une caravane. On entre en silence, et j’ai l’impression qu’au moment où elle referme la porte, la tension remonte d’un cran, comme ça, d’un coup sans que je le vois arriver. Parce qu’une caravane c’est petit, comme si je ne le savais pas, parce qu’elle est belle à en mourir et que je tente de me refuser cette pensée. Hésitante je lui souris avant de lui tourne le dos afin de chercher quelque chose à lui mettre sur le dos, un vêtement qui serait nettement mieux que le sien à moitié brûlé. « Hum … » J’essaie tant bien que mal de combler le silence, plus mal que bien en fait, mais peu importe « Si tu étais restée coucher, je n’aurai même pas idée de ton existence. » C’est purement vrai. Attrapant une robe qui appartient à une de mes tantes, ou cousines je n’en sais rien, je me retourne vers elle en affichant un sourire un peu plus sure de moi. « Je pense que ça devrait t’aller. » Naturellement je lui tends le bout de tissu avant d’ajouter « Ça aurait été dommage. » De ne pas savoir qu’elle existe, évidemment, rien à voir avec le vêtement que je suis en train de lui donner. Je remonte mes prunelles sur elle, en mordillant ma lèvre inconsciemment. « Derrière toi tu as une douche si tu veux. » Bienveillante jusqu’au bout de mes ongles. « C’est pas très grand, et ça peut perturber quand on est pas habitué. » Je ne lui dis en aucun cas qu’elle me fait penser au genre petites princesses dans une prison dorée, juste que c’est vrai, lorsqu’on est inconnue au monde des gens du voyage, c’est parfois compliqué. « Mais je suis certaine que tu vas t’en sortir. » Encore une fois je lui souris avant de lui tourner le dos. « Je t’attends si tu veux. » Comme ça elle ne sera pas perdue en sortant, et quand je dis cela, j’entends des rires au dehors, et les guitares qui recommencent à se faire entendre, comme un cœur chantant à l’unisson un univers bien vaste et grand, celui de mon enfance, de mes parents.

    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Jeu 3 Juil 2014 - 18:29
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    VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy Tumblr_mailciLZbE1qkljywo1_500
    Le moindre de ses mouvements enflammait la piste et les cœurs. La façon de bouger qu'avait Victoria transpirait la sensualité et le savoir faire. Le mouvement de ses mains et de ses doigts. Celui de ses bras, de son bassin, de ses hanches ainsi que de ses jambes sans oublier ses pieds. Son corps entier bougeait au son des guitares, à cette mélodie enjouée à qui Victoria donnait toute sa grâce. Parce que oui, aux yeux de la novice qu'était Jane, la jeune femme était gracieuse, sensuelle et terriblement attirante. Un véritable aimant que la jeune Sullivan s'émerveillait à regarder sans savoir l'imiter, probablement une question de pratique. C'était elle, la huitième merveille du monde, celle que tout le monde regardait, à qui tout le monde donnait un sourire et un regard d'admiration. Jane comprise, à tel point qu'elle s'enflammait elle-même, sans vraiment s'en rendre compte. Fort heureusement les réactions furent rapides et sans précédents. L'Argentine était trempée mais sauve et tel était le principal. Si elle semblait ne pas savoir quoi faire et être choquée de cette mésaventure rapide, Juan lui, savait détendre l'atmosphère devenue soudainement lourde. Jane ne s'approcherait plus des flammes ce soir, très certainement. Elle allait bien, mais son rythme cardiaque ne semblait pas vouloir diminuer. Elle avait eu la peur de sa vie, elle s'était vue finir en fumée et en cendres, triste destin pour une jeune femme avec la vie devant elle. Elle avait bien du mal à s'en remettre, à comprendre que tout est terminé, qu'elle n'avait plus rien à craindre. Le mieux serait probablement de s'éloigner du feu, de s'écarter et ça, Juan l'avait bien compris. Jane avait l'impression d'avoir gâché la fête par ses stupides bêtises et dans un sens, elle était soulagée d'être emmenée par Victoria qui semblait, elle aussi, rassurée que tout aille bien. Main dans la main, elle s'en allaient donc vers une caravane pour que Jane puisse se changer et nettoyer un peu ses jambes dont les quelques traces noires indiquaient qu'ils avaient échappés au pire. Essorant le restant des pans de sa robe avant d'entrer dans la caravane, elle en profitait aussi pour retirer ses chaussures. Après tout une caravane, pour un gitan, c'est sa maison, et il était hors de question pour elle salir quoi que ce soit sous prétexte que "ce n'est qu'une caravane."

    Refermant la porte derrière elle, elle pouvait constater que la vie des gitans, contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent croire, est loin d'être rudimentaire. Il y avait tout ce qu'il fallait, absolument tout, c'était simplement que tout était à modèle réduit. Se contentant de regarder, elle écoutait un peu ce que Victoria lui disait. Elle n'aurait pas eu idée de l'existence de Jane. Hum, probablement, sûrement même. « Merci. » Avait-elle simplement dit en prenant la robe dont le tissu délicat glissait entre ses doigts. « Oui je pense aussi. » Et sincèrement. Elle trouvait la jeune femme très avenante, gentille et ça aurait été dommage de ne pas la connaitre. Un fin sourire, et voilà qu'elle retirait les bretelles de sa robe brûlée, haussant un peu les épaules une fois ces dernières libérées. « Ça va aller, c'est très bien ici, je suis pas spécialement pudique. » Fidèle à elle-même, elle ne pensait pas forcément au côté pudique de Victoria. Peut-être que la jeune femme en face d'elle serait gênée de la voir dans une telle tenue, si des sous-vêtements peuvent être considérés comme une tenue. Retirant entièrement sa robe - après avoir posé la propre -, elle l'essorait plus correctement au dessus de l'évier afin d'éviter de mettre de l'eau partout. La chaleur californienne avait séchée sa peau ce qui lui permettait aisément d'enfiler la robe que Juavez lui avait donné après avoir essuyé les traces noires de la fumée sur ses jambes. Le tissu froid glissant sur sa peau la caressait et la faisait légèrement frémir. « T'as l’œil dit donc, elle me va parfaitement. » Tournant un peu sur elle-même, elle jouait les top-modèle en riant. « T'en penses quoi? Je suis bien accordée à la soirée du coup. » Bah ouais, qui mieux qu'une robe de gitane peut s'accorder à une soirée organisée par des gitans eux-même ? Rien n'était meilleure que ça.

    « Je crois qu'ils ont continué la fête sans nous. Pour moi c'est pas une grande perte, je suis nulle pour vos danses. Toi par contre, tu es très douée, c'est inné chez toi? » On sait jamais, elle aurait pu avoir des cours, non? Attrapant sa robe trempée, elle grimaçait un peu en voyant son état. C'est tout de même dingue la vitesse à laquelle le feu peut manger les tissus, ça en était même effrayant. « Elle est bonne à jeter je pense. Son état est déplorable. » La caravane était petite, Jane ne mit pas de temps à repérer une poubelle, juste derrière Victoria. Se penchant un peu après s'être rapprochée de la jeune femme, elle jetait sa robe à la poubelle. Pour tout avouer, ça ne lui faisait pas grand chose de la jeter, une de plus ou une de moins dans sa grande penderie, on y verrais sincèrement que du feu. Cela dit, si elle ne ressentait rien vis-à-vis de sa robe, le rapprochement soudain avec la jeune gitane, lui, la faisait réagir de l'intérieur. Inconsciemment, elle s'en était mordue la lèvre, sentant une fièvre certaine monter entre ses reins. Victoria lui faisait de l'effet, sans aucun doute. Leurs peaux se frôlant légèrement, elle avait presque envie de l'embrasser. Non, elle avait envie, très clairement. Cette beauté l'attirait plus que de raison, mais elle ignorait tout d'elle et si elle faisait une erreur, elles ne se connaitraient jamais plus que ça et comme elle lui avait dit, cela serait dommage. La balle était désormais dans le camps de Juavez.
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    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Lun 22 Sep 2014 - 18:04
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    « Merci. » Je lui réponds par un sourire, évidemment, elle n’était pas obligée de le dire, je ne lui demanderait même pas de me la rendre, je le sais, chez nous, c’est comme cela, on aime donner, partager. Et mon cœur a été façonné de cette façon-là. A me faire tomber amoureuse du genre humain, sans même y penser, à toujours croire qu’en lui se cache toute la bonté du monde. Et dans les yeux de la blondinette qui se trouve devant moi, je la vois aussi, cette bonté, cette simplicité, peut-être que je me trompe, mais je n’ai jamais nié, le fait que j’ai toujours eu un côté bourré de naïveté. Mes pensées s’effilochent un peu lorsque à ma vision est offerte une œuvre d’art, oui, je pourrai le jurer, c’est un peu ce qu’elle est. Ses courbes et ses sous-vêtements en cachant une petite partie, ma gorge s’assèche instinctivement. Gênée, vraiment, parce que la pudeur est quelque chose qui rassure mon cœur, parce qu’une femme ne se déshabille pas aussi facilement que cela. Parce qu’une femme qui me plait ne devrait pas le faire, sous peine de faire naitre en moi des envies qui ne sont pas forcément correctes chez moi. Que mes parents acceptent, parce qu’ils m’aiment, mais qu’ils oublient parce qu’ils espèrent. Alors après avoir refoulé une phrase qui se serait soldé clairement en bégaiement, je détourne rapidement mon regard en me mordant la lèvre, sachant parfaitement que si nous n’étions pas chez moi, je me serai laissé tenter, c’est vrai. « T'as l’œil dit donc, elle me va parfaitement. » Oui, je l’ai, quand les personnes que j’ai proche de moi me plaisent, quand je prends le temps de les observer, de les découvrir, un peu, comme mes étoiles que j’observe à longueur de temps. Dont je reconnais chaque des courbes ou diagonales qu’à la suite elles peuvent former.  « T'en penses quoi? Je suis bien accordée à la soirée du coup. » Et quand elle tourne sur elle-même, je ris un peu, la trouvant aussi simple que moi, pas menteuse pour quoi que ce soit. Parce que sa réaction elle est naturelle. Belle. Si on pouvait lire dans mes pensées, je sais, on me dirait, que « Victoire, tu es complétement paumée, tu le sais ? Un brin allumée. » C’est finalement d’une voix assurée que je lui réponds sincèrement que « On ne peut faire plus parfaite. » Pour s’accorder à notre soirée, évidemment, je ne fais pas encore de plan sur la comète. Non, je suis du genre à prendre mon temps. Peu importe qui me connais réellement, le sait. « Je crois qu'ils ont continué la fête sans nous. Pour moi c'est pas une grande perte, je suis nulle pour vos danses. Toi par contre, tu es très douée, c'est inné chez toi? » A ses mots je regarde par la fenêtre de la caravane ma famille qui joue encore, mes cousins qui rient dehors. De ce fait je hoche la tête positivement avant de lui répondre tout de même que « T’auras bien l’occasion de revenir, non ? » J’en suis persuadée en tous les cas. « Ô tu sais … » J’enchaine sur le reste de ses propos. « Je devais déjà danser dans le ventre de ma mère. » C’est ce qu’elle se plait à dire, mi madre, elle passe son temps à raconter que je donnais des coups de pieds, que je voulais sortir rapidement pour montre à toute la famille mes talents. La vérité c’est que je ne l’ai jamais cru réellement, mais faut croire que ça me plait tout de même cette idée. « La danse, les guitares, la voix, faut croire que même s’ils ont pas d’argent, ils ont du talent, les gitans. » Je lui dis en riant. Je ne me prends pas du tout au sérieux quand je dis cela, et j’espère qu’elle le sait, c’est loin d’être contre elle, non, loin de là. « Elle est bonne à jeter je pense. Son état est déplorable. » Soudainement amené vers un autre sujet de discussion, je grimace un peu en regardant le tissu carbonisé de sa robe, un peu dépitée. Enfin elle ne semble pas s’en soucier réellement étant donné qu’elle ne perd pas de temps pour atteindre la poubelle mais surtout m’atteindre moi. Me toucher à l’intérieur, sans le faire à l’extérieur. Ma salive devient directement difficile à être avalée. Mon esprit lui est un peu embué, et quitte ses étoiles dans lesquelles il passe le plus clair de son temps. Mes yeux s’ancrent un peu dans les siens, captivés par la couleur que possèdent ces derniers. Je me sais novice en matière de relation, lorsqu’il est aussi question d’avoir les meilleures réactions, cependant j’ai l’impression que c’est maintenant ou jamais. Mes mains ont l’envie de se poser sur ses hanches, de les découvrir et les caresser. Et je suis certaine qu’elle a aussi ce désir-là. Puisqu’elle reste proche de moi. « Jane. » Je prononce d’une petite voix. J’ai la gorge presque nouée. Et puis lorsque je suis réellement tentée, lorsque je me dis que si je veux, je peux. Je me ravise, stoppant mes mains dans leur élan, mes doigts dans leur envie. Je soupire en regardant une nouvelle fois par la fenêtre. Et je me racle la gorge en me dégageant d’elle, m’éloignant. « Je … » Suis dans de beaux draps, si je me laisse aller ici, avec toi. « Rejoins-moi après les arbres, dans quelques minutes. » Loin d’eux, ils penseront que tu es fatiguée et que moi je vais observer le ciel, réviser. C’est donc pour cela que je sors de la caravane et que je le précise à mes cousins, avant d’aller vers le chemin que je lui ai indiqué, m’assurant qu’elle remarque quelle route j’emprunte, si elle le – me – veut, elle viendra.

    Re: VICTOIRE & JANE ► Sexy Gypsy

    Mar 7 Oct 2014 - 1:23
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    C'était étrange. Face à elle Jane n'était pas réellement Jane. Cette soirée, cette ambiance avait tendance à faire remonter son côté simple, fragile, sa véritable identité au fond. Elle se retrouvait plus être Adélaïde que Jane au final. Elle se sentait un peu comme chez elle, comme si elle pouvait laisser tomber le masque, perdre le contrôle et se montrer moins forte qu'elle tente de le montrer quotidiennement. Elle n'avait pas peur du regard des autres ici et encore moins du regard de Victoria. Sa simplicité se reflétait dans la situation. Elle était presque nue face à la jeune femme, tout en gardant une part de mystère de par ses sous-vêtements. Pour sa façon d'être, c'était la même chose. Elle ne se sentait pas obligé de mettre des artifices, du faux semblant. Elle agissait comme son cerveau lui dictait naturellement, sans chercher à en faire trop ou à contrôler quoi que ce soit. Le naturel était de mise et c'était peut-être pour ça qu'elle semblait un peu moins adulte, plus enfantine dans ses réactions. Comme lorsqu'elle se mettait à tourner sur elle-même, demandant l'avis de sa camarade sur sa nouvelle tenue. Une réponse qui ne tardait pas et qui la faisait forcément sourire. Parfaite qu'elle disait. Elle exagérait peut-être un peu mais cela faisait toujours plaisir à entendre, bien entendu, peu importe de quoi elle parlait vraiment. « Évidemment que je reviendrais. Pour venir voir Juan et pour te rendre cette robe. » Pour la voir aussi, peut-être, sûrement. Parce qu'elle ne pouvait pas ignorer cette envie soudaine qui s'était éprise de ses membres à l'instant même où elle s'était approchée pour jeter sa robe calcinée. Elle avait à peine entendu ce qu'elle lui disait sur la danse, le chant et les gitans en général, ne l'écoutant que d'une oreille en réalité. Non pas que cela était inintéressant mais pour dire vrai, elle avait du mal à se concentrer sur ses paroles quand bien même son corps la narguait sans qu'elle le sache. Bon Dieu ce que ses courbes lui donnaient des envies inavouables en ces lieux! « Et avec du talent tout le monde sait qu'on peut se faire de l'argent. » Une phrase à peine murmurée, pourtant pleine de vérité si on le voulait vraiment.

    Mais pour le moment Jane n'avait pas le cœur à parler de ça, bien trop captivée par cette proximité soudaine avec la gitane. Le feu qui crépitait dehors, elle avait cette impression de le sentir dans son corps. La sensation de chaleur l'avait soudainement envahie, réchauffant sa peau et son cœur. Elle avait envie de la découvrir psychologiquement mais aussi physiquement et elle savait pourtant que c'était impossible, pas ici, pas à côté de sa famille dont les valeurs et croyances étaient autres. La Jane classique se serait laissée aller, bravant le danger quitte à se faire virer de la fête et ne plus voir son ami Juan, mais bizarrement elle prenait en compte le bien être de Victoria également. Probablement un bout d'Adélaïde encore une fois. Les regards ne trompaient pas, son regard ne trompait pas. Elle en avait envie autant qu'elle. Envie de la toucher, de l'embrasser, de lui prouver combien elle est belle, combien elle échauffe son esprit. Jane se contrôlait, réprimant ce qui semblait vouloir l'animer à tout prix: une passion dévorante. Elle voyait bien que Victoria n'osait pas et Jane avait beau avoir un côté nymphomane prononcé, jamais elle ne forcerait qui que ce soit à faire une chose dont il n'a pas envie. Alors elle se taisait, écoutait et observait. Elle ne s'était pas trompée, Victoria en avait envie aussi, allez savoir jusqu'où cela dit. Se contentant de hocher la tête furtivement, ne sachant pas si la jeune femme l'avait vu faire, elle l'observait quitter la caravane, sans rien dire. De la fenêtre, elle la regardait faire discrètement, s'évaporant derrière des arbres, là où personne ne pourrait la - les - voir. Une, deux, trois minutes... Jane lui laissait le temps de s'éloigner mais surtout elle se laissait le temps pour sortir, histoire ne pas paraitre trop suspecte quand même. Elle ne tenait pas à mettre Victoria dans l'embarras. C'est ainsi qu'après une paire de minutes, Jane sortait à son tour de la caravane, se dirigeant vers Juan. Elle s'en voulait un peu de lui mentir comme une arracheuse de dents en lui disant que ce qui venait de se passer l'avait épuisée et qu'elle préférait rentrer, mais tant pis, c'était pour la bonne cause si on pouvait dire cela comme ça. Le laissant à la fête, Jane se faufilait entre les caravanes, feintant son départ. En réalité il ne s'agissait que d'un tour, une nouvelle fois pour ne pas être repérée. En peu de temps, finalement, elle avait rejoint Victoria, l'observant par derrière. S'approchant d'elle sans un bruit, elle glissait lentement sa main dans ses cheveux, frôlant sa nuque, balayant sa chevelure d'un seul côté pour la faire passer par dessus l'une de ses épaules. « C'est un secret d'après ce que j'ai pu comprendre. » Bien évidemment, Jane parlait de l'attirance de Victoria pour les filles. N'osant pas plus la toucher que cela, elle se contentait de déposer un léger baiser le long de son épaule, au commencement de son cou, comme pour approuver qu'elle aussi était attirée par les filles et par elle surtout à l'instant même. Remontant doucement son visage le long de son cou, elle respirait son parfum qui lui faisait tourner la tête. Cette fille était bouleversante et enivrante dans tous les sens du terme. « Tu me rends dingue. » Un aveu qu'elle dissimulait dans un murmure ponctué par un baiser qu'elle glissait sous son oreille.
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