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  • victoire + closer to her, closer to the stars

    Jeu 24 Avr 2014 - 14:32
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    closer to the stars I feel like I can touch her
    victoire and matilda
    fiche par ©century sex  

    Les fêtes d’intégration. Un drôle de nom pour ces soirées beuveries où personne ne se souvient de son prénom et où tout ce qui s’y est déroulé est oublié par les étudiants l’aube à peine levée. Pas simple de faire des rencontres et de s’intégrer dans ces conditions … A vrai dire, je suis ici comme la plupart des fêtards présents. Dans la seule optique de boire, danser, profiter de cette ambiance festive qui jamais ne s’arrête à Los Angeles et encore moins à l’université. Les basses font trembler les murs anciens du quartier des filles où se déroulent les festivités. La musique raisonne dans la pièce, un DJ est là pour s’en assurer. D’une façon entêtante je danse, je danse à en perdre mon souffle, à en sentir quelques gouttes de sueurs perler sur ma peau, à ne plus en sentir mes pieds compressés dans des talons trop haut. Sur une autre planète, dans un autre monde, loin, bien trop loin de ce qu’il se passe réellement ici, j’ouvre enfin les yeux pour scruter les visages aussi joviaux qu’enivrés qui m’entourent. Mais c’est une silhouette, un corps en mouvements, de lascifs mouvements qui attire mon regard. De longs cheveux bruns qui semblent griffer son dos, des tissus qui affectionnent bien trop sa peau, des yeux verts que même l’obscurité ambiante n’arrive à dissimuler. Victoire. Mon cœur s’emballe dans ma poitrine, une sensation de brûlure court dans mes veines. J’ai envie de la rejoindre autant que de la fuir mais c’est la deuxième pulsion qui remporte la bataille quand son regard croise le mien. Immobile depuis plusieurs secondes, mes muscles se tendent et je décide de partir, attrapant impulsivement une bouteille d’alcool sur une table je monte quatre à quatre les escaliers pour me rendre sur le toit. L’air frais mord ma peau, me permet de respirer profondément  et soulage mes muscles de toutes ces tensions que je somatise pour ne pas avoir à souffrir psychiquement. Je m’assois, durant de longues minutes je contemple le ciel particulièrement étoilé ce soir. Je revis cette scène, ce moment que l’on a passé à scruter le ciel quand elle paraissait elle-même en être un astre … Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres et je décide qu’il est temps, temps de quitter la fête car le cœur n’y est plus. Seulement quand je pose la main sur la poignée, la porte ne cède pas. Mes sourcils se froncent et je réessaie, plus fort, plus pressement avant que mes poings ne s’écrasent violemment contre la porte. « MERDE ! ». De nouvelles minutes passent, je m’épuise contre cette porte et déclare forfait. Je m’assoie contre le mur à même le sol résignée à passer la nuit ici quand le cliquetis de la porte résonne et fend le silence. En sursaut je me lève. « RETIENS LA P… ». A nouveau, la porte se ferme, juste dans le dos de cette fille, cette fille à laquelle je n’ai cessé de penser toute la soirée, cette fille que j’essayais de fuir. Le regard paniqué, je me jette sur la porte en la bousculant au passage pour essayer d’ouvrir cette foutue porte. « Ouvre toi, aller ouvre toi ».

    Re: victoire + closer to her, closer to the stars

    Ven 2 Mai 2014 - 13:38
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    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    On me parle, on me guide, on m’emmène dans une fête sans trop que je ne réalise ni comment ni pourquoi, les filles ont simplement décidées pour moi. Parce que lorsqu’on est en cours ici, il faut obligatoirement passer par là. Alors je me suis laissée emporter, j’ai ris à chacune de leurs phrases, encline à être quelqu’un d’autre ce soir, à vivre simplement, comme le font les étudiants. J’ai d’abord bu un verre, pas fort, juste comme ça, parce qu’elles me l’ont proposé, et j’ai suivi encore une fois. Elles ont parlé des garçons, et j’ai fait comme si je comprenais, alors que je suis novice à ce sujet, préférant et de loin d’autres horizons. Et puis la musique m’a appelé, comme elle le fait à chaque fois. J’ai retiré mes chaussures, me fichant de ce qu’on pouvait penser de moi. Je suis habituée, je crois, à ce que les mots des autres tentent de m’atteindre sans jamais le faire réellement, c’est la dure loin des gitans. Et tandis que je ris avec l’amie qui vient de me rejoindre pour une danse endiablée, je remarque un regard posé sur moi. Il me glace le sang, sur le champ. J’en perds mes souris, et surement mes moyens, le rythme me lâche, et je réalise que je ne sais plus comment danser. Mon amie attrape ma main, et je n’ai pas le temps de regarder plus Matilda qui s’enfui déjà, je le crois. « T’as de nouveau la tête dans les étoiles, Vic. » A sa phrase, je souris, recommençant à me mouvoir sur les paroles de cette chanson que je ne connais pas. C’est à ce moment que deux garçons se rapprochent de nous, je lève déjà les yeux au ciel, m’agaçant intérieurement. Une main du grand brun se pose sur ma taille, et je lui lance un regard assassin, pas assez cependant, puisque ça ne dissuade pas cet idiot à me lâcher. J’inspire lentement quand je ralentis la cadence de mes pas, me préparant doucement à fuir ses bras que je refuse tout bêtement. Je n’aime pas qu’on se permette de me toucher, de faire comme si je n’étais qu’une simple chose à obtenir, un acte de propriété. Je préfère me penser libre d’exister et surtout de faire ce qui me plait. Avant de partir dans la direction opposée au cœur de la fête, je lui lance tout de même un regard désolé. Je traverse la foule, j’ai du mal à respirer, essoufflée. Je réalise bien que j’ai abandonné une de mes copines au milieu de cette effervescence là, mais lorsque je regarde vers elle, je la trouve avec un sourire sur les lèvres, parfaitement heureuse de me voir déserter et d’avoir plus de choix, je le suppose en tous les cas. Je ne sais plus vraiment quoi faire de moi, je récupère mes chaussures que je tiens du bout des doigts avant de succomber à l’appel du ciel, de ses merveilles. Je monte en direction du toit, rapidement, peut-être trop, je ne m’aperçois même pas que je me suis mise à courir. La porte s’ouvre à la volée dans un de mes gestes incontrôlés. « RETIENS LA P… » Je ne comprends qu’en entendant sa voix que je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée ce soir. Quand je la vois se précipiter vers la porte, je me rends bien vite compte de ce que je viens de faire, de ce qu’elle était avant mon arrivée. Coincée. Elle me bouscule un peu, et malgré moi, je me mets à sourire. Peu importe la force qu’elle mettra dans les coups qu’elle va donner dans la porte, elle ne s’ouvrira pas. « Ouvre toi, aller ouvre toi » Ce n’est pas la peine, Matilda … C’est ce que je pourrais prononcer, c’est vrai, mais je ne le fais pas. Je m’avance sur le toit, respire longuement, nouvellement. Je vis à travers un ciel que je pourrais presque toucher des doigts. Lentement, en face d’elle, je m’assois. « C’est bête, hein ? » Je me sens courageuse ce soir, je me sens loin de celle qu’elle a rencontrée, de celle qui a pu lui tourner le dos dans cet instant spécial qu’on a partagé la dernière fois. « T’es bloquée avec moi. » Une pointe d’arrogance se fait ressentir au fond de ma voix. Et je cale mon dos contre le rebord du toit, relevant les yeux vers les étoiles qui seront les seules témoins de notre nouvelle rencontre. L’idée me plait, c’est vrai. « Viens t’assoir. » Lui intime ma voix, plus douce que précédemment, un sourire caché sur mes lèvres qui s’étirent lentement. Mon regard se perd quelques secondes sur elle, sur son corps bien trop parfait, sur la peur qui peut se lire sur son visage de poupée, puis je relève les yeux vers les étoiles et me dis que c’est surement écrit là-haut qu’on doit passer un moment ici, si ce n’est la nuit. « T’aurais dû venir danser avec moi. » Au lieu de me rendre dingue en ne pas le faisant, en résistant.
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