discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -39%
    Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
    Voir le deal
    399 €

    Ebouillanter un client - Check

    Lun 11 Fév 2013 - 16:29
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL


      Ebouillanter un client - Check
      Victoire Gainsborough • Aaron S. Tyler
      Vêtue d’une chemisette blanche et de la jupe règlementaire de l’enseigne, la jeune anglaise cavalait d’un client à un autre en s’efforçant de n’oublier aucune commande car si elle avait bien horreur d’une chose, c’était certes les clients désagréable mais encore davantage quand ils avaient une bonne raison de l’être ! Maudissant intérieurement sa collègue qui était tombée inopinément malade, ils n’étaient plus que deux pour assurer l’ensemble du service du soir, et pour ne pas arranger les choses, on lui avait mis un débutant dans les pattes. Etrangement, depuis son refus, son ancien collègue, Jaden, avait fini par démissionner. A priori faire carrière dans la vente de café n’était plus son rêve ultime de carrière. Tant mieux, depuis leur entrevue éclair sous le réverbère, il se savait plus lui adresser la parole sans piquer un fard monumental. Oh bien sûr, elle était sentie flattée qu’il ait osé surmonter sa timidité pour elle, mais ce n’était pas une raison suffisante pour sortir avec lui. Ne poussons pas mémé dans les orties, s’il vous plait ! Mais tout de même, son collègue avait au moins brillé pour son efficacité à défaut de bon sens, contrairement au petit jeune qui faisait pourtant preuve de toute la bonne volonté du monde. Mais il était mauvais quand même. Malgré ses pensées maussades, Vic se montrait aussi patiente que possible, lui réexpliquant une énième fois que non, on ne met pas la glace dans le gobelet à capuccino, flûte à la fin. Le tout avec un sourire charmant et l’air le plus doux que possible même si dans son dos, elle luttait pour ne pas l’étrangler. Heureusement, l’heure tournait et la salle se désemplissait enfin, d’ici quarante-cinq minutes, ils fermeraient, ce qui signifiait qu’elle enverrait enfin le Nul en arrière-boutique pour remplir les lave-vaisselles, elle aurait alors enfin un peu de répit et le temps de rassembler ses propres pensées sans craindre qu’il n’essaye d’avaler une touillette, par exemple.
      Glissant sa main aux ongles à peine limés dans ses cheveux, elle vérifia l’état de son chignon tout en replaçant quelques mèches rebelles derrière ses oreilles avant d’appuyer sur le bouton de la machine pour faire couler – je vous le donne dans le mille, un café. Malgré sa mauvaise humeur due à la fatigue, elle aimait ce job comme serveuse, elle aimait boire et sentir le café, aimait également l’ambiance chaleureuse du décor et en général, les clients se montraient aimable vis-à-vis d’elle, heureusement d’ailleurs car des fois, l’envie de balancer le contenu du gobelet à la tête du client la démangeait sérieusement. Mais bonne fille, elle se contentait alors de baisser la tête et afficher un sourire désolée sur son minois de poupée effarée. Désolée si vous êtes con, en quelque sorte. Tirée de ses songes par le bip de la machine, elle reprit pleinement conscience de sa tâche et, après avoir posé la tasse sur le plateau, c’était une règle, on ne sert pas la tasse à la main, s’élança d’un pas aérien dans l’allée. Le type s’était montré aimable et ne lui avait pas paru repoussant mais en toute franchise, elle n’y avait pas prêté plus attention que cela, tout juste assez pour le reconnaître au moment de le servir en gros. C’était son quotidien, les gens allaient et venait, sitôt le dos tournés et l’argent encaissé, elle les oubliait. Marchant droit vers lui alors qu’il lui faisait dos, elle n’était plus qu’à quelques pas quand soudain, elle se prit les pieds dans le câble d’un ordinateur portable branché à travers la pièce. Alors qu’elle s’écroula à genou, son plateau fit quant à lui son baptême aérien. Si la tasse loupa de justesse la tête de son client – Dieu Merci, appeler les urgences durant son service ferait vraiment mauvais genre, son contenu fumant aspergea pourtant le dos du type, le brûlant très probablement et bousilla définitivement sa belle chemise. Oh pour l’amour du Ciel Vic quelle cruche !! Oubliant ses propres rotules douloureuses, elle se précipita vers lui, serrant les dents en un sourire nerveux. « Oh pardon ! Je suis tellement désolée ! Je vous ai fait mal en plus ! » Elle croisa son regard un instant avant de baisser les yeux, mortifiée de s’être montrée aussi maladroite.

    Re: Ebouillanter un client - Check

    Mar 19 Fév 2013 - 20:33
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    Longue journée pour moi… j’avais commencé le travail à 7 heures du matin et ça n’avait pas arrêté de bouger. Entre le chenil où je m’étais rendu pour faire la tournée du matin, soit nettoyer les cages, nourrir tous les animaux, prodiguer des soins à ceux qui étaient blessés et passer des coups de fil divers et variés et la clinique vétérinaire où j’effectuais mon stage final un après-midi sur deux, je n’avais pas vu le temps passer. Par contre, la fatigue était bien là. Une bonne fatigue, celle qui t’envoie au lit direct après que t’aies pris ta douche et qui t’empêche de faire des conneries durant la soirée. Celles-là, je me les gardais pour mes jours de congé qui se faisaient d’ailleurs de plus en plus rares. Y’a pas à dire, j’avais ni plus ni moins 4 vies en même temps : boulot, études, tenir mon rôle de frère mieux que d’habitude vis-à-vis de ma sœur qui venait de se faire lâcher par son mec et finalement jouer les oiseaux de nuit dès que j’en avais l’occasion. Wah wah wah… bien que tout ça soit très épuisant, l’avantage que procurait mon job très physique était cependant de me maintenait en forme, ce qui m’aidait grandement à ne pas m’ennuyer et surtout à résister un peu mieux aux méfaits des drogues qui me rongeaient petit à petit la santé.

    Anyway ! La journée se terminait enfin : le dernier chat à castrer venait de dire adieu à sa virilité au profit de la propreté des draps de sa propriétaire et moi j’allais pouvoir manger quelque chose. L’a rien avalé depuis 10 heures du mat’, le petit Aaron. Il mangerait n’importe quoi, là, même une table, tiens… je me suis donc dépêché de dire au revoir à mes collègues après avoir terminé mes tâches, puis ai vite filé sur le parking pour prendre ma voiture et me rendre au centre ville avec la ferme intention d’avaler l’un des sandwichs de dieu au poulet que proposait le Starbuck. Quand j’avais une idée nutritionnelle en tête, il était quasiment impossible de me détourner de mon but et c’est exactement ce qui m’a poussé à passer 20 minutes sur la route, juste pour aller là où je voulais. Oui, j’aurais pu m’arrêter plus tôt, mais même avec l’estomac qui me suppliait d’être clément avec lui, je n’avais pas changé d’avis. ALLEZ, C’EST VERT, ARRÊTE DE TE REMARQUILLER ET DÉMARRE, SALE BLONDASSE!

    < ceci est une ellipse ayant pour but de vous éviter une série de stéréotypes concernant les personnes fatiguées après le boulot et qui conduisent en ville >

    J’entrais finalement dans le café, d’humeur calmée maintenant que je savais que j’allais pouvoir me poser et déguster mon dîner tranquillement, puis passais commande avant d’aller m’asseoir. Même dans mon état, je n’avais pas manqué de remarquer le joli visage de la serveuse, mais étant trop épuisé pour faire quoi que ce soit, je suis simplement allé m’asseoir, le sandwich en main (non, je ne pouvais pas attendre qu’on me l’apporte avec le capuccino que j’avais demandé, c’était une situation d’urgence). Techniquement, la soirée aurait donc du se dérouler de façon calme et détendue à partir de cet instant, mais c’était sans compter sur un liquide bouillant qui est venu se loger dans mon dos deux minutes après que je me sois assis.

    Dans une exclamation impossible à retenir, je me suis levé de mon siège et me suis immédiatement retourné vers la scène du crime en serrant les dents à cause de la douleur provenant de ma brulure. Maman… mais… c’était pas correct de me faire subir ça maintenant ! Je souffrais en silence pendant que la serveuse de tout à l’heure se confondait en excuses, mais ça ce n’était pas le plus triste : j’avais fais tomber ma nourriture. Ca. Ca, c’était tragique. D’ailleurs, j’avais les yeux rivés sur les morceaux de poulet écrasés sur le carrelage plutôt sur l’employée qui m’avait blessé.

    « Damn it ! »

    Il me fallut quelques secondes avant de relever la tête pour poser le regard sur la demoiselle. Un soupir m’échappa, mais je parvins à sourire malgré le fait que je n’avais pas encore fais mon deuil. Ma chemise ? Oh, ce n’était qu’une chemise… je n’étais pas un gars matériel. Merde, j’avais mal, quand même… à part ça. Pas juste au cœur, mais aussi au dos, ce qui était plus facile à expliquer, si vous voulez mon avis.

    « J’ai vu plus qu’une cinquantaine de techniques de dragues… mais on m’avait jamais fait le coup du café brulant jusqu’à maintenant… uh… j’espère que j’suis le premier qui y a droit, au moins ? »

    Je plaisantais, mais franchement, j’avais plus envie de pleurer.

    Re: Ebouillanter un client - Check

    Jeu 21 Fév 2013 - 11:31
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL


      Ebouillanter un client - Check
      Victoire Gainsborough • Aaron S. Tyler
      Toujours être parfaite, toujours maîtriser le moindre de ses mouvements, un contrôle absolu de la moindre parcelle de son corps, de ses émotions et de ses pensées, tel était l’objectif de la jeune anglaise, à l’image d’un Robocop moderne. Vic n’avait pourtant pas toujours été une telle maniaque du contrôle, elle n’avait pas toujours eu cette insensibilité et indifférence vis à vis de son entourage proche ou lointain. Non, avant, elle avait été une jeune fille comme les autres, joyeuse, spontanée et probablement un peu idiote, oui, elle n’avait été qu’une stupide adolescente comme tant d’autres. Victoire. Elle avait aimé ce prénom, elle avait appris la signification de ce prénom en français et l’idée d’être une Winneuse lui avait plus, ayant toujours marqué son fort goût pour la compétition, le dépassement de soi et la réussite. Mais tout cela était fini. Victoire était restée quelque part à Londres tout comme l’adolescente mièvre qu’elle avait été et il n’en restait rien. Morte. Enterrée. Elle n’était plus qu’une enveloppe charnelle attrayante pour un esprit anesthésié sur lequel les émotions et sentiments coulaient comme l’eau d’un ruisseau sur les pierres. Elle savait pourtant que quelque part au fond d’elle se cachait encore celle qu’elle avait été avant, tremblotante et cachée dans un recoin de son esprit brisé trop tôt, ne montrant son visage qu’à de trop rares occasion, quand son cœur se mettait à battre trop vite, quand l’adrénaline irradiait ses veines, quand le danger était imminent. Au fond, sa double-vie n’était qu’une bouée de sauvetage, une façon de se chercher, se ré-apprivoiser.
      Ce soir pourtant, Vic était supposée être l’automate qu’elle maîtrisait parfaitement, celle qui réussissait toujours avec une douceur désarmante mais non, le destin en avait voulu autrement et avait fichu ce maudit câble sur son chemin. Elle n’y avait pas fait attention et quand elle s’écoula à terre, des rires s’élevaient déjà autour d’elle. Rire physiologique. Même s’ils avaient pitié d’elle, ils ne parvenaient pas à retenir leur rire. Se relevant, elle reprit son plateau et fit preuve d’une violence inouïe pour ne abattre ledit plateau sur la tête du mec à l’ordinateur portable et Dieu Sait combien elle avait envie de le lui taper dessus. Bon Sang de Bonsoir Espèce d’Abruti. Mais quand elle croisa le regard sur le client ébouillanté, son cœur s’accéléra et elle dut réfréner son sourire. C’était cruel. Elle le laissa crier un coup et contrairement à ce qu’elle s’attendait, il semblait davantage pleurer son sandwich que le reste. Espèce d’affamé. Non Vic, tu ne dois pas te moquer de lui, sois gentille. « Je suis désolée, je vous en refait un tout de suite » annonça-t-elle alors en s’éloignant mais s’arrêta presque aussitôt en se tournant vers lui. « Est-ce qu’il a fonctionné ? » Attention petite, ne casse pas ton image, reste gentille et mignonne, ne le provoque pas. Elle sourit alors d’un air énigmatique et se détourna de lui pour lui refaire aussitôt son sandwich, avant qu’il ne meurt de faim.

    Re: Ebouillanter un client - Check

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum