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    ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

    Mar 27 Mai 2014 - 19:07
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    Lisa ...



    Je n’arrive pas encore à définir ce qu’il m’a pris. Un excès de folie, une fichue terrible envie. L’avoir pour moi, comme ça aurait dû se faire en cette soirée qui est son anniversaire. Je ne comprends même pas comment elle a pu envisager la passer autrement qu’en tête à tête avec moi. Et moi, comment j’ai osé m’y pointer avec Théa. J’suis tellement un salaud, que je ne devrai pas m’étonner qu’elle passe son temps à fuir et moi à lui courir après. La vérité, c’est que je le regrette mon acte, moi qui ai pour habitude de toujours tout assumer. Je suis un con, Lisa ou Miranda, pardon. Quand je lui demande, d’ailleurs, qui est la fille que j’enlève, je me rends bien compte que ça ne tourne pas bien rond chez moi, qu’on n’enlève pas les inconnues, mais le fait est que cette inconnue est celle qui me plait en ce moment, à cet instant, et merde, pour longtemps. Quand mes yeux retrouvent les siens, quand ses doigts se referment un peu plus sur les miens, je m’aperçois bien vite que je m’en fiche, que peu importe qui elle est, elle me plait, elle, toute entière, son prénom m’importe peu. Alors j’attends, je me fais patient quand j’en envie de gouter à nouveau à ses lèvres, qui m’ont quitté il y a bien longtemps. Ce baiser qu’on speed dating je lui ai promis. Comme j’aimerai pouvoir me dire qu’elle le veut autant que moi, que ce n’est pas à sens unique tout le bordel qu’elle peut provoquer chez moi. « Les deux. » Soit. Ce sera donc les deux que je vais enlever et je peux promettre que je ne vais pas le regretter. Que cette nuit, elle va me marquer, et surement que demain, j’aurai changé. « Et tu comptes les emmener où, exactement ? » A sa question je réponds d’abord par un sourire, surement pour l’agacer, lui montrer que c’est une surprise et que je n’ai pas envie de la gâcher. Et je m’approche d’elle, comme le ferait un aimant, totalement cramé dans une histoire que je n’ai pas calculée. Je lâche ses doigts pour mieux la tenir au niveau des hanches. Mon visage proche du sien, tellement que je pourrai en perdre la raison, si j’osais, si je laissais mes envies décider pour moi. Si je n’avais pas peur de la voir filer entre mes doigts. Merde, Miranda, tu comprends, n’est-ce pas ? Comme je peux avoir peur de toi. Je retiens mon souffle, approche encore, me cache quelques secondes dans son cou, où je dépose un baiser rapide pour calmer toutes les envies qu’elle peut faire naitre en moi et à son oreille je lui murmure bêtement. « Fais moi confiance. » Et je crève, je le jure, de me contenter que de ça, de m’éloigner d’elle à ce moment là, pour la mener vers ma voiture, pour la faire entrer à l’intérieur, d’ailleurs, je lui ouvre la porte, je ne saurai dire pourquoi, peut-être parce que c’est ce que les gentlemen, font, n’est-ce pas ? Je n’en suis pas un, l’évidence est telle qu’elle pique un peu, mais quand je me retrouve au volant, que j’observe la femme magnifique qui se tient à côté de moi, il y a un truc étrange en moi, qui me dit que si je dois en être un, c’est maintenant ou jamais. « On y va. » Je démarre et j’apprends … J’apprends à aimer plus que je ne le devrai.
    ©flawless

    Re: ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

    Lun 30 Juin 2014 - 15:53
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    Date d'inscription : 16/11/2012
    Identité HRP : Ferdi (rashomon#2268)
    Gameplay : Lignes et style flexible, personnage: je/elle. J'aime beaucoup les défis.
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    Avatar (+ crédits) : Amanda Seyfried © FA (ava) + kaceyholidaypacks (signa).
    Nationalité/origines : Américaine.
    Avertissements contenu : Grossesse, cancer cérébral (méningiome au lobe frontal droit), infidélité (parents en couple dysfonctionnel).
    Orientation & situation : FA
    Métier/occupation : Neuro-oncologue au Ronald Reagan UCLA Medical Center (chercheuse, consultante et formatrice)
    Études & fraternité/sororité : Doctorante dans le domaine de l'Oncologie. Possède un Bachelor de Médecine, un Master d'Oncologie et un Master de Radiologie. Ancienne Gamma Psi.
    Résidence : Appartement relativement luxueux à Westwood, proche du centre médical UCLA.
    Autres comptes : ▬ will you remember me ▬ lisa et snow ZQb8iUT
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    Quelque chose a changé.

    L'air autour de moi est différent. Plus lourd. Plus glacial. J'ai peur, et en même temps, l'excitation bouillonne en moi, mon sang étant en ébullition. Snow. Là. Ici. Avec moi. Snow. Là. Ici. Pour moi. Mon coeur bat la chamade, mes yeux tournent frénétiquement dans tous les sens et j'essaie de trouver un sens à tout cela ; à lui, à moi ... A nous. Je lui demande où il compte "les" emmener, mais je me garde de dire que n'importe où, je le suivrai. Thea n'est plus avec lui et, moi, c'est tout ce qu'il me suffit. Conne. J'ai été réellement conne à me dire qu'il m'attendrait, que pendant longtemps, je l'aurais autour de mon doigt. La vérité, dans tout cela, c'est que c'est un homme, un homme impatient qui plus est ... Mais tout ça, je le sais. Je l'ai toujours su. Et pourtant, je l'ai fait attendre. Je l'ai fait souffrir, je l'ai fait oeuvrer dur, et tout ça pour quoi ? Pour m'impressionner et faire enfler mon égo. Je me suis servie de lui pour me sentir belle, importante, désirable et désirée ... Mais également pour me rassurer au sujet de mes principes et de mon soi-disant élégance. Et ainsi, j'ai failli le laisser filer. Entre mes doigts, il serait passé, comme du sable au grain fin qu'on ne pourrait ensuite pas rattraper ... Le voir avec Thea ce soir a réellement été le coup de trop.

    Mais je ne veux plus y penser. Maintenant, il est avec moi. Il a envie d'être avec moi, et pas avec l'autre garce. Envie de me voir, de m'avoir à lui tout seul. De m'emmener loin d'ici, de tous ces gens que je connais à peine, de ce monde qui ne me correspond pas tant que cela. Il a envie que nous soyons réellement nous, je pense ... Et je mentirai si je ne disais pas que c'est réciproque. Nous sommes encore à Hollywood, en dehors de la salle réservée, et ses mains viennent alors se loger au niveau de ma taille. Un frisson parcourt alors mon corps dans son intégralité mais je fais de mon mieux pour le réprimer afin de ne laisser transparaitre aucune faiblesse. J'ai été conne, je le sais ... Et je le suis toujours, rien ne peut y faire. Je ne peux pas arrêter de jouer avec lui, pas comme ça, pas tout de suite. Je ne peux pas arrêter de me rendre incompréhensible et mystérieuse à ses yeux. Une énigme vivante. C'est ça ce qui lui plait chez moi, j'en suis persuadée. C'est ça la Lisa qu'il aime ; la Lisa qui s'appelle Miranda, mais en fait non. La Lisa froide, intransigeante et distante. Une femme forte. Une femme difficile à conquérir. C'est le défi qu'il aime, le défi qui le fait languir, j'en suis persuadée ... Alors ce soir, je baisse mes gardes, mais pas trop non plus. Je me libère un peu sans abandonner le contrôle pour autant.

    C'est alors qu'il m'embrasse dans le cou ...
    Et là, il n'est plus question de contrôle.

    Il n'y a plus que la perte de contrôle.

    J'ai froid. J'ai chaud. J'ai mal au ventre. Je suis à jeun. Je suis heureuse. Je suis effrayée. Je comprends tout ... Et en Même temps, je ne comprends absolument rien. Il me dit alors de lui faire confiance, et j'hôche de la tête. Je ne cherche ni à en dire plus, ni à en savoir plus. Je me contente d'accepter, de le suivre où bon lui sembler ... D'aller où il voudra aller. Pour le coup, je me sens faible ... Mais c'est mon anniversaire. Je me dis que ce soir, je peux me permettre de tout. Même ce dont j'ai peur. Même ce dont j'ai envie. Même des choses qui inspirent en moi et la peur, et l'envie.

    Silencieusement, nous marchons. Il m'ouvre la portière de la voiture et j'entre, sans broncher. La clé tourne dans le contact et ainsi, nous sommes prêts à démarrer. Il me dit que nous y allons, et je ne réponds pas. Je me contente de rester assise là, en silence. Occupée à regarder par la fenêtre, terrorisée à le regarder lui et cruellement torturée par l'envie même de le faire. Tout simplement de le regarder pour mieux me souvenir du pourquoi il me plait.

    Il conduit silencieusement.

    Concentré, déterminé, ses yeux sont pratiquement que sur la route, et je le laisse faire. Je ne pose pas de questions, je me tais. Je sais qu'il sait ce qu'il fait. Je lui fais confiance.

    Le chemin dure un petit moment. Probablement à cause du silence. L'ambiance est tendue. Euphorique et pourtant, stressée. Tant de choses à dire ... Et pourtant, rien qui vient. Je ne saurai pas comment m'exprimer, exprimer mes pensées. Rien ne me vient, tout me semble absurde. J'ai l'impression d'être redevenue la gamine que j'étais du collège au lycée.

    Éventuellement la voiture s'arrête.

    Nous sommes arrivés. Du moins, c'est ce que je suppose.

    Je ne bouge pas.

    Snow sort alors de son côté et j'attends, silencieusement.

    Ce soir, il dirige. Ce soir, il commande. Ce soir, c'est lui le chef. J'accepte de lui céder le pouvoir.

    Je lui fais confiance.

    Pitié, qu'il ne me déçoive pas. Pitié, que je ne me trompe pas. Pitié, qu'il veuille encore de moi.


    Spoiler :
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    blonde in every color.

    Spoiler :

    Re: ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

    Mer 16 Juil 2014 - 16:45
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    Lisa ...


     

     
    Je ne sais pas quoi dire. J’ai tellement peur de sortir une connerie qui lui ferait comprendre que je ne la mérite pas … Du coup je me tais. Je me contente de me taire et de rouler. De la regarder furtivement, parfois, de me délecter de sa beauté et de me féliciter c’est de l’avoir volé, arraché à sa propre fête d’anniversaire. Oui, je suis clairement fier de moi, et pourtant je perds en assurance, je perds un peu plus ce qui me caractérise à mesure que les mètres défilent sous les roues de la voiture. A mesure que le silence nous englobe et que je ne sais plus quoi faire pour le briser. Je ne sais plus vraiment si j’ai un cadeau pour elle, et de toute évidence je me rends bien vite compte que je la connais pas vraiment, que je ne saurai pas quoi lui offrir. J’ai envie de me dire que ce que je pourrai lui donner sa plus belle histoire, mais le romantisme n’est pas pour moi, je ne suis pas certain de savoir comment le gérer. Le fait est que toutes mes histoires se sont mal terminées. Mais quand je pose mes yeux sur elle une nouvelle fois, je me dis que je veux faire un effort, que ce coup-ci, mon côté idiot ne me perdra pas. Parce que je la veux, je la veux vraiment cette fille-là. Au fil des minutes le paysage change, nous quittons Hollywood pour quelque chose de plus simple, de vrai aussi surement. Quelque qui peut paraitre tout petit mais qui je l’espère dans son cœur deviendra grand. Oui, c’est bien cela, c’est son cœur que j’essaie de toucher, de m’y faire une place aussi, c’est vrai.

    Je suis foutu Lisa, ou Miranda, mais peu importe, je le suis depuis que je suis entré dans le cinéma, ce jour-là. Clairement et je ne m’en suis pas rendu compte. Mais tu m’as trop plu, tu vois ? Je te voulais, avant même de te parler. Avec ton air suffisant, tes manières hautaines même de loin. T’étais une princesse et je devais forcément venir vers toi. Comme un aimant. Comme une lumière à laquelle j’ai de suite eu envie de me brûler. Puis tu me semblais différente, je savais bien qu’avec toi ce serait compliqué, que tu serais un défi à relever, et pas seulement une simple conquête. Mais tu le savais aussi, n’est-ce pas ? Que je reviendrai vers toi, à chaque fois ? Parce que je ne peux pas m’en empêcher, parce que tu m’intrigues un peu plus quand je te vois. Une fascination qui grandit à l’intérieur de moi. Incontrôlable. Inavouée. Et je te supplie des yeux de te laisser aller avec moi, d’être naturelle, rien que ça, de ne plus jamais avoir peur de moi.

    On est arrivé. Je coupe le contact et je me tourne quelques secondes vers elle. Je sais bien que je ne suis plus moi, je n’ose même pas imaginer ce qu’Alice, Andreas ou même Clay penserait de moi. Entre sourires, moqueries et fierté peut-être. Peu importe mais je ne serais surement pas à l’aise avec leurs mots, ça oui, je peux l’affirmer. En soupirant je descends de voiture, et mes pieds s’enfoncent un peu dans le sable, j’ai surement trop avancé pour me garer mais je dois avouer que j’étais un peu perturbé, je n’ai pas vraiment calculé. Comme notre fuite d’ailleurs, comme son enlèvement. Comme nous deux, ensemble, maintenant. Je déglutis au moment où je contourne la voiture. Je soupire encore et j’ai l’impression que je suis sur le chemin de ma propre mort. Mais le problème c’est qu’au moment où j’ai cette pensée, j’arrive au niveau de sa fenêtre, ma main s’active à ouvrir sa portière, mes yeux croisent les siens … Et je réalise que je ne suis pas sur le chemin de la fin, je suis sur celui du début, de la vie, enfin.

    Quand j’ouvre la porte, je lui tends la main. J’attends la sienne, comme je l’attends à chaque instant de ma vie maintenant. Elle. Lisa. Miranda. Toutes à la fois. Tout ce qu’elle est et tout ce que je sais que je vais finir par apprécier. « Viens. » Encore un ordre, un murmure, un quelque chose qui ne me ressemble pas. Sa main dans la mienne, un sourire sur mes lèvres … « Ne t’en fais pas, je ne me jetterais pas sur toi. » Je tente de la détendre, de nous détendre en somme. « Je suis pas du genre à manger les jeunes filles à la nuit tombée. » C’est presque vrai. « Même si je ne vais pas mentir, ce soir, tu es magnifique, et oui, j’ai envie de te … déguster. » Là je divague à moitié, mais surement que j’espère lui faire un peu d’effet. « Mais je ne te toucherai, que si tu me le demandes, Lisa. » Je choisis ce prénom-là, je ne sais trop pourquoi, peut-être parce qu’ils l’ont tous appelé comme ça ce soir. « En attendant que tu me supplies … » Je lui souris, je nous dirige vers le coffre de la voiture afin d’en sortir une couverture et une bouteille, je sais bien qu’elle ne boit pas forcément, mais du courage à moi, il m’en faudra ce soir. « Parce que tu le feras. » Je m’approche d’elle, embrasse sa joue, douceur, envoutante. Elle le fera. « On va avoir besoin de ça. » Je lui montre la couverture et le reste. « Allez, viens. » Je ferme la voiture, et on commence à marcher pour que je puisse lui montrer, un de mes endroits préférés. Je la fais entrer dans mon monde, et j’espère qu’elle voudra bien me faire entrer dans le sien.
    ©flawless

    Re: ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

    Lun 28 Juil 2014 - 2:23
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    Spoiler :


    Nerveuse, une boule est nouée au fond de ma gorge, logée à l'intérieur de celle-ci, sans que je puisse y faire grand chose. Avalant ma propre salive, j'essaie de la faire disparaitre, mais ... En vain ! Ce n'est pas ce soir que j'arriverai à être détendue, visiblement. Du coin de l'oeil, je le dévisage, lui et sa silhouette si distante, et pourtant, si familière. Lorsque l'on y pense, ce visage, je ne l'ai vu que peu de fois, ces derniers mois ... Mais le nombre de fois que je l'ai imaginé dans mes rêves doit probablement grandement compenser le peu de fois où j'ai réellement eu l'opportunité de le graver dans mes souvenirs, comme une précieuse information. Le silence dans lequel nous sommes actuellement plongés m'enveloppe et me rassure, tout en cultivant la terreur grandissante en moi. Je suis rassurée parce que je ne suis pas vulnérable, là, actuellement. Je suis rassurée parce que mes défenses sont encore levées, que ce silence me sert de rempart et que du haut de ma tour, je peux me contenter de voir l'opposition arriver sans avoir peur que ma forteresse ne soit conquise. Et pourtant, la frayeur, la peur m'animant actuellement n'est pas négligeable. Peur de quoi ? Peur de tout. Le château que je m'étais forgé me semble tout d'un coup bien simple, bien pâle, en comparaison avec la riche complexité du monde. Ses murs, jadis de brique, semblent faits de sable, tant et si bien qu'un simple coup de pied - un simple mot de balancé dans ce silence réconfortant - suffirait pour permettre à l'architecture entière du bâtiment de s'effondrer en moins de deux. Je suis munie d'armes et vêtue d'une armure derrière laquelle je me sentais, jusqu'ici, en sécurité.

    Maintenant, je me rends compte qu'il possède la seule arme capable de me détruire.

    L'atmosphère autour de nous est tendue, et c'est avec une attention particulière que j'écoute le rythme de sa respiration battre l'air autour de son visage. Chaque inhalation et chaque exhalation semble parfaitement imiter les battements tambourinants des valves de mon coeur. Tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic ... Son clignotant résonne dans mon oreille, produisant cette infâme mélodie obsédante. J'ai l'impression qu'une bombe à retardement a été installée dans mon coeur et que plus nous approchons de notre - ou plutôt, de sa - destination, plus celle-ci se rapproche de l'heure de la détonation. Brr. De quoi en avoir froid dans le dos. C'est alors que le véhicule ralentit, petit à petit ... Jusqu'à ce que les vibrations s'interrompent, que le ronronnement berçant du moteur s'arrête et que les phares s'éteignent, nous plongeant alors dans une obscurité quasi-totale.

    Lorsque Snow se retourne vers moi, je m'attends un instant à ce que, tel le prédateur qu'il est réellement, il plonge pour dévorer sa proie. Embrasse moi, ici et maintenant. Embrasse moi, langoureusement. Mes pores, ma peau, mon être entier le réclame ... Et pourtant, je me contente de le regarder avec fascination, respirant discrètement dans mon coin sans oser faire le moindre pas. C'est à lui de s'avancer, non à moi. Je ne suis que passagère, dans cette histoire. Le conducteur se trouve toujours derrière le volant. Lorsqu'il sort du véhicule, je me permets cependant de relâcher un soupir de soulagement, à peine audible. Si je n'ai jusque là toujours pas obtenu ce que je voulais de lui, la simple idée de ne pas, non plus, lui avoir cédé - pour le moment - me redonne des forces, car je me sens encore sur un niveau de parité avec lui. Nous sommes égaux, et non emprisonnés dans un jeu de domination et de soumission. J'ai toujours été une femme assez paradoxale, lorsqu'on y pense ; derrière mes airs de princesse entêtée, je n'ai jamais souhaité me retrouver face à un homme incapable de me tenir tête. Si j'aime obtenir ce que je veux et que les choses soient faites à ma façon, le jeu ne serait pas aussi intéressant si l'on cédait à chacun de mes caprices sans y apporter d'opposition, sans chercher à les contrer, voire, même, à les écraser. Je suis une femme qui aime gagner ... Mais également une femme qui aime perdre. Une femme qui aime voir son homme gagner. Une femme qui aime voir son homme lui tenir tête. Une femme qui aime l'idée que son homme soit fort, assez fort pour lui résister, car cela voudrait non seulement dire qu'il possèderait en lui la force de résister aux autres femmes à forte tête, mais également, celle de la protéger, contre tous les dangers extérieurs.

    Je suis une femme qui aime prendre des risques tout en se sentant en sécurité.

    Moi, je suis Lisa, et ce qui me caractérise, plus que tout, c'est mon désir de vivre. Je veux vivre en me sentant vivante, en faisant des choix, en bravant l'avenir sans avoir à croire au destin. Être le libre arbitre de mes choix et de les faire entrer en collision avec ceux des autres, uniquement dans le but de voir lequel de tous ressortira vainqueur. Au final, ce n'est pas tant gagner qui me plait. C'est la possibilité de gagner. L'idée que tout n'est pas prédéterminé, que la vie n'est pas qu'un enchainement successifs d'évènements prédestinés et qu'il y reste de la marge pour du changement et de l'improvisation. Le désir de vivre brûle fort en moi tout comme la volonté d'avancer, l'envie d'évoluer. Je veux apprendre ... Et lui ? A-t-il envie de m'apprendre des choses ? De me faire découvrir le monde, un monde nouveau, à travers d'autres yeux : les siens ? A-t-il envie de me transporter, de me faire voyager, dans ses bras, afin que je puisse me sentir légère, si légère ... Et pourtant, assez lourde pour pouvoir y rester ? A-t-il envie de me découvrir, comme une ile déserte ? De m'explorer de fond en comble, insatiable et insatisfait tant qu'il n'aura pas déchiffré chacune de mes énigmes, chacun de mes mystères et chacun de mes secrets ?

    Nos regards se croisent. Lui, à l'extérieur, moi, encore installée dans le siège du passager de sa voiture. Un instant, mon coeur s'arrête. Mes yeux l'observent avec crainte et impatience tandis que son regard me renvoie cette décharge que j'avais toujours eu l'impression de ressentir en sa présence, jusqu'ici. Électrique. La portière s'ouvre lentement, d'un geste gracieux, solennel, et voilà que la fraicheur nocturne vient caresser mes joues. La température ambiante est considérablement plus forte par ici qu'en centre-ville, probablement parce que nous sommes près de l'eau et qu'ici, il n'y a plus de maisons ni d'immeubles pour nous protéger de la colère du vent. Si toutefois, ce soir, il a envie de s'emporter. Avec hésitation, je le regarde, mon regard pourtant serein, calme, composé. Alors, Snow ? Tu es sûr de ton choix ? Les évènements s'étant précédemment produits dans la soirée ne se sont pas pour autant effacés de ma mémoire, et ce n'est pas sans un pincement au coeur que je me souviens très clairement du visage désagréable de Thea proche de celui de Snow. Es-tu sûr que ce n'est pas avec elle, que tu voudrais être, ce soir ? Que ce n'est pas ses draps que tu aurais envie de visiter, plutôt que de visiter la ville, notre ville pour la centième fois ? Lentement, mon pied droit s'aventure hors de la voiture avant que mon pied gauche n'en fasse de même. Ma main posée dans la sienne, je m'en sers comme appui pour me hisser à son niveau. Debout, Lisa, debout. Réveille toi, idiote, réveille toi. Regarde donc : ne vois-tu pas qu'il n'a d'yeux que pour toi ? Légèrement déstabilisée par le fait de porter des talons et complètement déboussolée par le surréalisme de la situation actuelle, je perds momentanément mon équilibre avant de me raccrocher à ses bras, virils et, pourtant, accueillants. Il me sermonne de venir. Un seul mot. Un commandement. Quelque chose de calme, de chuchoté. Un secret. Ceci est notre secret. Et ce soir, plutôt que de me battre, j'ai décidé de me plier à sa volonté. Je suis reine, mais il est guide. Il est lumière. Je peux l'écouter. J'ai enfin retrouvé mon équilibre, mais ça, il le sait, car déjà, voilà qu'il me relâche afin de marcher, sa main chaude enveloppant encore la mienne. Trop bref, ce contact a été trop bref. Mais j'avance malgré tout, en silence, car je sais que des moments, comme celui-là, il y en aura d'autres. Que nos corps se retrouveront indéniablement, encore lorsque nous n'y attendrons le moins, afin de se partager un peu de chaleur, un peu de gentillesse dans ce monde pourtant si cruel. Lorsqu'il me dit que je n'ai pas à m'inquiéter car il ne se jettera pas sur moi, c'est d'une fausse assurance qu'enfin, je lui réponds. Mes pensées ne sont pas claires. Mes paroles bredouillées, quant à elles, ne sont que d'autant plus saccadées par mon hésitation.

    - Je n'avais pas peur que tu te jettes sur moi.

    Je me permets de briser mon silence imposé, le silence de la princesse frigide, de la reine de l'impassibilité, afin de lui montrer une nouvelle facette de moi. Une Lisa timide, une Lisa vulnérable, qui, pour le coup, peine à trouver ses mots, mais ose malgré tout les sortir avant même que ses pensées ne soient entièrement formées. Une Lisa spontanée. Une Lisa que je ne me suis pas autorisée d'être depuis bien des années ... Bien trop longtemps. Et que cela me fait du bien. De ne pas avoir à réfléchir, à me contrôler. De pouvoir me laisser aller, encore et toujours, plus loin, plus haut, plus intensément ... ! Enfin ! Mes pensées virevoltent, pirouettent, font des galipettes dans ma tête. Une valse de spontanéité, de jeunesse, de légèreté. Plus de contrôle, plus de barrières, plus de limites, ce soir. Fiévreuse. Je suis fiévreuse, ou du moins, je dois l'être, parce que mes pensées sont complètement folles, à changer du tout au tout. Je n'arrive même plus à les attraper ... À les retenir ... Est-ce donc ça, être vivante ? La liberté ? Ce sentiment de n'avoir réponse à rien, de ne pouvoir contrôler que ce que l'on parvient à attraper ? De courir, encore et toujours, les mains ouvertes, afin d'enserrer dans nos doigts ne serait-ce qu'une partie de la réponse ? Puis, de nous rendre compte que nous poursuivions la réponse à la mauvaise question depuis le début ? Est-ce donc ça ?

    Incertaine, mes doigts se cramponnent autour des siens. J'ai peur. Tout m'échappe, et pourtant, ce n'est que maintenant que je me sens libre. Comme si les chaines que j'avais construites autour de mes chevilles et de mes poignets commençaient petit à petit à se desserrer. J'étais dans une prison, la porte m'est entrouverte. Mais j'ai peur. Le monde en dehors me fait peur. Ce monde de partage, où je ne serai plus seule. Plus seule ... Mon coeur, mon âme, mon corps entier en raffole ! Et pourtant, cette simple idée, celle d'avoir à partager m'effraie. Je ne veux pas me faire piétiner, je ne veux pas devenir une coquille ... Recroquevillée, perdue, je ne veux pas devenir un reflet de moi-même. Mes doigts se font plus pressants, plus insistants sur sa main. Je ne m'en rends pas compte, mais je m'agrippe à lui d'une force qui m'est inconnue. Il me dit avoir envie de me déguster et c'est alors que je me tempère à nouveau. Resserrons les liens, barrons les portes de la prison. Enfermons la, enfermons la à nouveau, cette bête, cette bestiole, cette âme spontanée, cette Lisa. Je tente une blague, seul moyen pour moi de redevenir celle que j'étais ... Avant. Avant la nuit tombée.

    - Il ne faudrait pas faire une indigestion, non plus, ce serait fort contrariant.

    Déguste moi, je suis à toi, déguste moi, déguste moi ... Ma main libre vient ranger à leur place ces mèches qui volent, soulevées par la brise marine, et en profite pour calmer ces ardeurs qui émanent de moi. Ces idées folles qui n'ont pas leur place dans ce monde, ces idées folles qui devraient, elles aussi, être rangées, méticuleusement, au fond d'un tiroir, par peur qu'elles ne s'envolent jusqu'à son cerveau. S'il venait à découvrir tout ce qui me passe par la tête, simplement en étant à côté de lui, je crois que je ne m'en remettrai jamais. Distraitement, je l'écoute à moitié lorsqu'il me déclare qu'il ne me touchera que si je lui demande de le faire. D'après ses dires, il attend le moment que je le supplie d'en faire, et, pour le coup, le dégout que j'éprouve à ses mots est irrépressible et impossible à faire taire. Le supplier ... Je ne suis pas une vulgaire femme contrainte de me rabaisser au stade de la prière pour me faire entendre. Il s'éloigne alors de moi et je le laisse faire, trop absorbée par mes pensées, trop occupée à méditer. Lui. Moi. Lui. Nous. Lui. Moi. Nous. Moi ... Je commence à avoir mal à la tête, mais je m'efforce de tenir bon, car je ne veux pas être celle qui gâchera cette soirée. Pas maintenant que tout me semble si parfait ... Lorsque Snow se rapproche de moi afin de coller ses lèvres contre ma joue, je ne réagis pas, ou presque pas. À peine. Mes yeux se clignent de surprise tandis que mes poings se resserrent, légèrement. Mais ce sera tout, pour le moment. Contrôle toi, Lisa, ne lui laisse pas voir l'univers naissant en toi. Il me dit de venir, et en silence, à nouveau, je le suis. Maintenant, je ne parle plus. Muette, je suis redevenue une statuette. L'idole. L'effigie. La Reine des Glaces, Lisa. Nous avançons et je le suis en silence, occupée à dévorer sa silhouette du regard. Ce corps, cet homme, à moi, à moi. Il m'obsède, il me fascine, il me rend folle il me ... Je ne peux plus arrêter de penser à lui. À lui, encore et toujours. Son rire. Son sourire. À ses mains, si chaleureuses. À son regard, tendre, expressif ... J'ai essayé de l'ignorer pendant des mois, mais en vain. Maintenant, je la connais, l'histoire que ses yeux cherchaient à me raconter. J'ai cessé de faire la sourde oreille et patiemment, j'ai écouté. Et depuis, me voilà complètement envoutée. Noyée sous le charme d'une neige des plus toxiques, incapable de me propulser vers le haut à nouveau, entrainée vers le fond, sous l'avalanche, encore et toujours.

    Mes pas suivent les siens avec détail et précision. Un, deux, un deux. Je m'amuse à suivre les traces que ses pieds laissent dans le sable. Ses empreintes. À voir combien elles sont plus grandes que celles que je laisse, avec mes petites chaussures de ville, ridicules. C'est alors que je m'arrête afin d'enlever mes talons et de les planter dans le sable, non loin de la voiture. Pendant qu'il nous est encore temps de continuer sans. Puis, c'est pieds-nus que je le suis, cette fois-ci. Plus à l'aise, plus libre, encore et toujours plus légère. J'ai l'impression de flotter, dans ses empreintes gigantesques. Comme si ses pieds étaient des monstres capables de détruire les miens en les écrasant. Je me sens frêle, fébrile, face à cet homme qui se trouve devant moi. Un homme ... C'est vraiment un homme, un vrai. Un homme qui n'a pas peur de se battre pour ce en quoi il croit ; qui n'a pas peur de le défendre. Et ce en quoi il croit, c'est moi.

    Maintenant, je le sais.

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    Re: ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

    Sam 4 Oct 2014 - 14:47
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    Lisa ...


     

     
    Mon regard dévie quelques fois vers le sien, surement un peu trop incertain pour le Snow que je suis, celui qui sait toujours gérer et tourner au ridicule toutes sortes de situations, aujourd’hui, je réalise vite qu’on est sérieux, on ne peut plus sérieux. La vérité c’est que je perds pied, que je ne sais pas comment m’en sortir pour ne pas sembler trop gauche à côté d’elle. On est pas du même monde, voilà ce que mon esprit me dit quand elle descend de voiture avec grâce et qu’elle me démontre une nouvelle fois qu’elle vaut surement mieux que moi. Alors je commence une tirade incontrôlée, je lui dis tout et n’importe, ce qui me passe par la tête, j’essaie de briser le silence, l’atmosphère que ses hésitations construisent petit à petit autour de nous. Je n’ai pas envie de ça, je ne veux pas Lisa qu’on passe une soirée à ne pas savoir comment se comporter. J’ai envie de naturel, de spontanéité, de quelque chose de vrai. Et j’en viens à me questionner, moi qui ne le fais jamais, est ce que c’est trop demandé ? Trop demandé à la reine des glaces de laisser fondre un peu la peur qu’elle ressent pour vivre, ne serait-ce qu’une fois. Vivre, avec moi, c’est aussi simple que ça. « Je n'avais pas peur que tu te jettes sur moi. » Elle me coupe, et en biais je la regarde tout en me retenant de me mettre à rigoler, pour ne pas la vexer. Je me demande si je dois lui démontrer par toute une plaidoirie que je connais les femmes et ce qu’elles peuvent ressentir. Je suis presque certain qu’elle n’aimerait pas ça. Que je lui dise qu’à force de les côtoyer, de les adorer, j’ai appris à reconnaitre chacune, ou presque, de leur pensée. Le fait est là, je sais, point. Je sais les faire rire, je sais les faire rêver, je sais ce qui leur plait, ce qui ne le fait pas, j’ai su les faire pleurer aussi parfois. Et Lisa, je peux t’assurer que ce soir, avec moi, tu ne fais pas partie de celles qui sont sure d’elles et qui n’ont pas peur de vivre. Non, tu es tout le contraire, fragile comme je ne t’ai vu l’être qu’en de rares fois. Et si j’ai l’impression que ton cœur m’appelle et m’attend, je me promets que je ne ferai rien jusqu’à ce que tu me le demandes, d’ailleurs je me permets même de te le préciser. « Il ne faudrait pas faire une indigestion, non plus, ce serait fort contrariant. » Je lui sers un nouveau sourire à son encontre, la façon qu’elle a de me dire non quand tout en elle dit oui m’agace un peu, mais je me fais violence, je deviens patient. Qui sait, peut-être que je grandis un peu en fonçant tête baissée dans cette relation. Une nouvelle fois je lui propose, lui impose de me suivre, et elle le fait en silence, redevenant cette princesse de glace qu’elle sait être à la perfection et moi j’ai envie de lui demander si elle se permet de vivre parfois, si elle sait ce que ça fait de se laisser aller sans y penser. Sans rien contrôler, calculer. Ca doit être épuisant d’être elle à longueur de journée. Et je me dis que je passe pour un idiot souvent, mais qu’au moins moi à son inverse je sais profiter, je vis ma vie sans jamais rien regretter. Alors me viens à l’esprit l’envie de lui demander combien de choses elle regrette, comment elle fait pour rester muette. Est-ce qu’elle le fait à chaque fois ? Elle est ce mystère étrange qui m’attire et me donne envie de fuir en même temps. Pour l’instant, je suis là, mais pour combien de jours ? Là est toute la question à mon sujet, je ne saurai être patient bien longtemps, c’est étrange tant ça me rend vivant. Ce risque de la voir fuir et d’avoir envie de la suivre à chaque fois. On avance les pieds à présent dans le sable, nos doigts entrelacés comme si tout était normal entre nous, comme s’il n’y avait pas toute cette tension étrange nous entourant, cette bulle que j’ai choisi de provoquer en la kidnappant à sa propre fête d’anniversaire. Un sourire se pose sur mes lèvres quand j’y repense, quand je revois son regard lorsqu’elle m’a aperçu avec une autre qu’elle … Pourquoi tu ne le dis pas Lisa, que tu es folle de moi ? C’est si difficile à avouer ? Ca fait si mal à l’intérieur de toi ? Les gens me blâment souvent pour mon âme d’enfant que je possède encore, mais moi je réalise bien que je suis plus chanceux qu’eux, qu’avec elle je n’ai aucune retenue, toute cette même retenue qu’elle a en cet instant. On arrive finalement dans une petite crique, et je lui souris franchement quand je lui intime de s’arrêter par une pression tendre sur ses hanches que dans mes rêves, je mange, c’est vrai. Je suis un homme, rien que ça, et je ne vais pas m’excuser pendant des heures d’avoir des pensées telles que celles-là. En silence, toujours, et ça commence à me peser, j’installe la couverture afin qu’on s’y installe dessus. « Bon alors princesse. » je prononce en m’asseyant et en attendant qu’elle fasse de même. « Je réalise qu’à cause de moi tu n’as pas pu souffler tes bougies. » Pour son anniversaire évidemment, un petit sourire sur mes lèvres je la regarde s’assoir, je la contemple en réalité, voilà qui est bien de préciser. Sans savoir pouvoir, mes doigts s’approchent de son visage, sa joue que je caresse, effleure quelques secondes, et ce contact m’électrise même s’il appelle à beaucoup plus. Finalement mes yeux se tournent vers l’océan et je demande innocemment. « Tu aurais fait quel vœux si un idiot ne t’avait pas trainé jusqu’ici ? » Apprendre à la connaitre, la découvrir. L’adorer. Lisa, permets toi de vivre, de rêver.
    ©flawless

    Re: ▬ will you remember me ▬ lisa et snow

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