Call me maybe
Kai & Théa
C’était chaud. Chaud comme bouillant. Aussi brûlant qu’ils étaient à deux doigts de remettre ça ici, dans le cinéma. Et alors ? Me diriez-vous. On s’en fou de l’endroit, le principal c’est d’avoir du plaisir. Je suis entièrement d’accord ! Et Kai en prend du plaisir. Beaucoup de plaisir même. Et il allait en connaître encore davantage dans si peu de temps. Mais la situation était aussi chaude dans le sens où elle était compliquée. Ils sont dans une salle de cinéma et la probabilité de se faire surprendre est tellement énorme. D’un moment à un autre, un vigil pouvait débarquer et les interrompre, les virer du cinéma pour un temps. Mais qu’est-ce que c’est de se faire virer d’un cinéma quand on arrive à ressentir autant de plaisir ? Rien. Autant prendre le risque. Oui, Kai pensait ça à cet instant précis. En réalité, il n’avait aucune conscience du danger, tout ce qu’il voyait c’était elle. Son corps. Ses seins à l’air libre, sa petite culotte qui se fait envoyer par terre, son pantalon à ses chevilles et ses envies incontrôlables. Alors oui, il voulait tout risquer, quitte à se retrouver au commissariat s’il le fallait. Il n’avait aucuns moyens de résister à ce que Théa lui offrait à cet instant précis. Même son corps pouvait en témoigner. Bon sang ce qu’il avait envie d’elle ! Et quand elle arrêta de l’embrasser, il avait envie de reprendre ses lèvres sans jamais lui laisser le choix de s’éloigner. Pourtant, il attendit. Elle avait cru entendre quelque chose, il tendit l’oreille, curieux de savoir s’ils étaient foutus ou pas. Mais après quelques secondes d’attente, cruellement difficiles, à se regarder les yeux dans les yeux, terriblement inquiets, ils rirent tous les deux. « Il y a rien du tout. » Qu’est-ce qu’ils avaient l’air cons à se demander ça. Mais il fallait être un minimum prudent quand même. Pourtant, la prudence s’en alla aussi vite qu’elle était arrivée car ils reprirent leurs baisers comme s’ils ne les avaient jamais arrêtés. Laissant balader leurs mains dans les endroits où elles le désiraient, sans se retenir. En désirant davantage. C’était de trop ! Kai en avait marre de se retenir. Dans un mouvement presque calculé, répété, il abaissa son boxer rapidement laissant enfin la dernière partie de son corps libre. Ah ! C’est qu’il en pouvait plus à être enfermé dans un si minuscule bout de tissu. Il continua de l’embrasser, toujours avec plus de ferveur. « Laisse tomber, il y a personne. » Il insinuerait presque : concentres toi sur ce qu’on est en train de faire ! Arrêtes de penser à autre chose. De toute façon, il en pouvait plus et c’était bien trop tard pour faire machine arrière. Il continue de l’embrasser, sans prendre l’initiative de pouvoir passer à la vitesse supérieure. Bien trop gentleman. Quoi que. Il était tellement en ébullition. Tant pis. Ils l’avaient déjà fait une fois, Théa ne pourrait pas le rembarrer comme ça. Alors oui, il se lança et s’introduisit presque trop facilement dans le corps de Théa. Sans jamais arrêter ses baisers.
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FRAT LOVE :
Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...
... Mais que la réalité est tout autre :