If I were you, I’d look in the mirror. If I were you, I would be cautious and calm. Such a beautiful blossom, beautiful tree and many beautiful things, but that is not your case. You don’t know the beauty of life. I don’t care, I have my friends to wait for me. I don’t care, I have my fans to support me. I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything. Thank you, friends. I’m not alone. Be with me, guys. Thank you, fans. You’re not alone. I’ll be with you.I’m gonna be okay. Gonna be okay. I don’t care, I believe in my everything.
Il rentre de sa balade avec Rusty. Le berger court à sa gamelle pour se désaltérer, la chaleur est étouffante, une fournaise. Fatigué, Joshua retire son t-shirt pour se retrouver torse-nu. Quand il est seul à la maison, il s’en fiche pas mal de son dos et ça soulagera sa peau de ne pas avoir le frottement du tissu dessus. Bientôt l’opération. Bizarrement, il le prend presque sereinement. Il sort Baem de son terrarium et le pose à la salle de bain pour le nettoyer avant de se rendre compte que cette cage dorée qu’il lui a faite avec beaucoup d’amour est sans doute devenue une prison pour son python adulte et dépassant les 4 mètres… Il se met assis devant l’habitacle vide puis prend son téléphone pour appeler le zoo. Après quelques négociations, il arrive avoir un responsable au téléphone et lui explique la situation, ils s’accordent d’un jour pour qu’il puisse venir voir Baem. Il sait que c’est pour le mieux, pourtant ça lui fend le cœur, il ne peut pas dire le contraire. Et puis, Riley lui manque à en crever. Il ne pensait pas devenir un jour accro comme ça à une personne, mais c’est un fait. Et depuis son départ pour l’Europe, elle lui donne si peu de signes de vie que ce vide en lui grandit de plus en plus. Il nettoie le terrarium avant d’y replacer son monstre dedans, refermant le couvercle, il pousse Rusty plus loin qui lèche la vitre comme une andouille. « Tu vas faire des traces ! » Il fait semblant de râler avant de partir à la douche pour se rafraîchir. En sortant de là, il enfile un marcel rayé sur sa peau encore humide et un short blanc, restant pieds nus et mal coiffé. Il n’a aucun effort à faire de toute façon, il ne doit voir personne aujourd’hui. Ou alors, il a oublié et ça serait bien une première fois. M’enfin, avec tout ce qu’il a eu à gérer dernièrement, on le pardonnera sûrement. Il attrape son téléphone qui sonne. Quand il voit que c’est un mail d’elle, son visage se détend dans un immense sourire. Content, il se pose contre le plan de travail de la cuisine pour profiter un peu de l’air frais qui vient de la fenêtre. Mais tout change quand il lit les quelques lignes qu’elle lui a écrites : C’est fini. Je suis désolée. Ça ne peut plus continuer… Il tremble en voyant ça, il ne comprend pas. Elle était distante récemment, mais au point de rompre ? Réellement ? Les larmes lui brûlent les yeux, son cœur résonne dans ses tempes, tout son corps se crispe. Il pose le téléphone un peu violemment et se tourne encore et encore à la recherche d’une chose à faire. Finalement, il s’arrête. Comme figé dans le temps. Il est incapable de bouger et seules les larmes dégoulinantes sur ses joues semblent animées avec un semblant de vie. Il suffoque, il sent ses poumons rétrécir, il a mal, il a envie d’hurler, il n’arrive pas. Il se tourne brusquement pour se tenir au plan de travail comme pour ne pas être aspiré par le sol, pour ne pas tomber. Pourquoi ça fait si mal ce genre de chose ? Il se maudit d’avoir voulu y croire. Il redresse sa tête. Sur un meuble, il voit un post-it qu’elle lui avait laissé en disant qu’elle avait fini le lait dans le frigo et qu’elle lui en ramènerait en revenant. Il ne se contrôle pas, la rage explose, son poing droit atterrit violemment sur le mobilier. Il se fend, la porte devient branlante, elle pend d’un côté. Il entend toquer. Il ne se rend pas compte qu’il saigne, qu’il y a du sang sur le bois, qu’il y en a sur le sol, sur le marbre. Certes, ce ne sont que des gouttes, mais quand même. Elles coulent au rythme de ses battements affolés. Il passe son autre main dans ses cheveux, il est perdu. Ça frappe encore. Il ne sait même pas s’il est présentable. Il sèche ses joues en oubliant ses yeux inondés et quand il ouvre, il voit Alice de bonne humeur avec sa guitare en main. Celle qu’il lui a offerte. « Le… le cours… » Il est comme vide, sans énergie. Il la regarde un long moment dans les yeux. Il n’y arrive pas. Il n’arrive pas être fort. Il ne peut plus. Lentement, il avance vers elle et se blottit contre son corps. Sa main le lance, elle lui fait mal. Les gouttes tombent encore, il la laisse pendre à ses côtés alors qu’il l’enlace du bras gauche avant de nicher sa tête dans le cou de la jeune femme pour y pleurer encore. Aujourd’hui, il ne peut pas être fort.