HUITIEME INTRIGUE ♫ LE COACHELLA ouverture du festival : deuxième scène, bastille.

#2 ⚡ deuxième scène : bastille

Tout festival de musique qui se respecte se doit d’avoir ses guest-stars. Cette année ce sont Bastille qui nous fait l’honneur de venir ouvrir le Coachella. Ce groupe anglais formé en 2010 sous la coupe de Dan Smith a déjà tout d’un grand ! Composé de Dan Smith, Chris 'Woody' Wood, Will Farquarson et Kyle Simmons, leur succès est assuré par des morceaux tels que Flaws, Pompei, ou encore The things we lost in the fire. Du bon rock alternatif comme on en aime ! Mais attention, ce genre d’évènement accueille généralement quelques problèmes dans la foule…

LISTE DES PARTICIPANTS :

- Emma B. Castello
- Jesse D. Way
- Marius Arselin
- RJ Hemingway
- Thea C. Stonehevean
- Timothy Z. Weaver

Vacanciers :

- Julian Wang-Lévy
- Maggie Wallace
- Lysander E. Foster

Bénévoles :

- Jersey B. Harrington (Agent de la sécurité)

Salariés :

- Sapphire C. Sachs (assistante photographe inutile et incompétente)
- Sofia Dmitrieva (infirmière)

En arrivant, merci de préciser à la fin de votre rp, en spoiler, le statut de votre perso (vacancier / salarié / bénévole) ainsi que ses tâches, pour la soirée.

PS : n’oubliez pas d’aller recenser vos points par ici !

Il vérifie encore sa tenue tout en marchant, remettant son t-shirt blanc à col en V correctement en place sur un short à carreaux blancs, orange, et vert pomme tout en baillant. Il se passe la main dans les cheveux, lunettes sur la tête vu que le soleil n’est pas tout à fait aveuglant pour le moment. Fourrant ses mains dans ses poches, il se tourne vers Timothy. « J’suis content d’aller les voir, c’est un super groupe ! » Il l’attrape par les épaules pour le secouer dans un petit rire enfantin avant de le lâcher et d’observer la foule devant eux. On ne peut pas dire qu’ils sont seuls, au contraire. Il voit le monde et commence à se frayer un passage plus en avant histoire de bien pouvoir observer le groupe tout en vérifiant que Timmy le colle au cul. Il s’arrête enfin à une distance raisonnable, déjà prêt à faire le fanboy dans toute sa splendeur et coller un peu la honte à son poto juste pour le faire rager et tire. Il sourit. « J’espère qu’il y aura une bonne ambiance. En tout cas, y’a des demoiselles vraiment pas mal dans le coin. » Il voit surtout plusieurs jolies blondes (Maggie, Jersey et Sofia), facilement repérables avec leur couleur de cheveux. Il baille un coup avant de regarder la scène puis Timothy. « J’espère bien faire quelques rencontres sympas ! » Déjà, ça commence bien, il rattrape de justesse une personne qui vient de se faire pousser par quelqu’un. « Ça va ? » (Demoiselle ou monsieur, c’est au choix pour ouvrir la discussion )

Spoiler :

Depuis hier soir, je ne peux m'empêcher de penser au concert de la Bastille qui a lieu aujourd'hui. Le genre de concert géantissime. Plein air, dans une foule dingue, sous un beau soleil californien... J'allais peut-être crever de chaud d'ailleurs mais bon, pour Bastille, je me déshydrate volontiers ! Pour l'occasion, je me suis vêtue d'un short en jean et d'un tee-shirt échancré, avec bandeau dessous. Le genre de tenue aérée dans l'éventualité d'un petit coup de vent. Je quitte le camping assez tôt, pour ne pas être trop loin dans la foule, moi qui suis si petite, ce serait bête que je ne vois rien. En passant par l'accueil, je m'achète une sucette chupa chups à la fraise. Ça fait un petit bout de temps que je n'en ai pas manger, alors aujourd'hui, je me fais plaisir !
Sur place, la foule commence à se densifier. Je commence à fendre un foule pour me rapprocher de la scène. J'avoue me sentir un peu perdue entre toutes ces grandes têtes. Ça bouscule un peu à droite à gauche, et rapidement, je me fais expédiée sur le côté par une grande brut qui ne m'avait même pas vu. Faut vraiment pas que je me retrouve derrière lui au concert sinon je ne verrai absolument rien.
Je finis dans les bras d'un grand asiatique (Julian) qui me dévisage avec de gros yeux ronds. Lui et son pote blond (Timothy) semblent tout aussi surpris que moi. Je me redresse bien rapidement et retire la sucette de ma bouche pour parler. « Désolée ! C'est le gros guignol qui m'a poussé. » Je lui fais un petit sourire gênée. Ces deux mecs sont intimidants depuis leurs hauteurs... « Ça va ? » Me demande-t-il. « Ouais ouais ça va. Merci. » J'aurai du mettre des chaussures compensées ou carrément des échasses...

Spoiler :

Il rattrape la jolie blonde en lui souriant tendrement, restant à côté de Timmy pour ne pas le perdre dans la foule tout en observant le malabar dont elle vient de parler. Mouais, il a beau avoir des muscles, Julian n’est pas prêt à l’affronter alors qu’il ressemble à un biker digne de la série « Son of Anarchy. » Il se mord un peu la lèvre avant d’observer la scène. Du haut de son mètre quatre-vingt passé, c’est plutôt facile, mais c’est à ce moment-là qu’il se rend compte que la demoiselle ne doit pas voit grand-chose et qu’elle ne pourra pas vraiment se rapprocher de l’estrade. Il regarde Tim, puis elle. « Moi c’est Julian et lui c’est Timothy. » Il montre son meilleur ami d’un signe de tête. « Fais pas attention à sa gueule d’associable, il est quand même gentil. » Il rit doucement, s’attendant à recevoir un coup de la part de son poto. « Tu vas pas voir grand-chose toi. » Il se gratte la tête avant de lui sourire et de s’accroupir. « Grimpe sur mes épaules. » Il la voit hésiter un peu. « On est grands, autant que ça serve à quelqu’un d’autre que nous-même. » Il la sent grimer et se redresse comme s’il avait un vulgaire sac de patates sur le dos, la tenant aux jambes le temps de trouver un certain équilibre. « Tu me diras quand tu voudras descendre. »

Spoiler :

Aujourd'hui, je suis ici pour travailler. Fièrement, je présente mon badge officiel du Coachella aux gardes présents vers l'avant de la scène afin de pouvoir profiter du spectacle aux premières loges. Ce travail d'été, l'air de rien, m'est beaucoup plus bénéfique que je n'aurais pu m'y attendre, lorsque je l'avais passé, ce fameux entretien d'embauche. En effet, je savais d'avance que je serai rémunérée pour mes quelques services et que je devrai prendre l'occasionnelle photographie à gauche et à droite afin de remplir les conditions de mon contrat ... Et oui, je savais également qu'il y aurait des privilèges, arrivée au festival, beaucoup de privilèges (sinon jamais ne me serais-je rabaissée au rang d'employée à un évènement d'une tellement envergure) ... Mais ce n'est qu'aujourd'hui et maintenant que je peux voir les merveilleux membre du groupe Bastille de près que je peux réellement me rendre compte de ma chance. Oh mon dieu, oh mon dieu, c'est eux, c'est vraiment eux, ils sont là, oh mon dieu ... Je devrais essayer de me faufiler en backstage, après le concert, d'ailleurs parce que Dan Smith, le chanteur principal du groupe, est incroyablement craquant ... Et d'autant plus en personne que sur les photographies et dans les vidéos diffusées par millier de lui sur internet. C'est donc impatiemment que j'attends que le spectacle se lance réellement, me retournant au passage vers la personne inconnue se trouvant à ma gauche.

- T'as hâte, toi aussi, non ?

Autant entamer une conversation tant qu'on le peut encore, après tout.

Spoiler :

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blondes bad bitches have more fun.

Spoiler :

Ce n'est pas en tant que simple vacancière que je profite des concerts mais en tant que salariée, ou tout du moins précisons, en tant qu'infirmière. Je pourrais voir tous les bons côtés des festivals, joie, bonne ambiance, folie, musique et j'en passe des meilleures, mais ma profession m'a inculqué quelques intérêts et valeurs plus importants encore, celles liées à la santé. Et partout où je suis à Coachella, je veille au bien-être des vacanciers. Je ne vais pas m'en plaindre, loin de là. Ma philanthropie m'a toujours portée plus vers les autres que vers moi ; cela dit, chaque jour, j'espère sincèrement ne pas être appelée. Enfin, vous vous en doutez. Après tout, mieux vaut qu'on ait pas affaire à mes soins. Ce soir c'est au concert de Bastille que j'ai été conviée pour m'assurer, à ma manière, du bon déroulement des festivités. Habillée d'un robe blanche légère - un badge pendu autour de mon cou indique que je suis infirmière - je m'approche du petit stand médical, oh non c'est loin d'être grand, à peine plus de trois pauvres mètres carrés, et inspecte tranquillement tout le matériel présent sur place. Sous le petit chapiteau, je peux trouver tous les soins de premiers secours rangés plus ou moins méticuleusement. Puis quand le groupe se prépare, je me dirige vers la foule, les yeux et les oreilles tous captivés par ce qu'il se passe sur scène. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes à peine qu'une voix à mes côtés me sort de ma rêverie. Quand mon regard se pose sur elle (Sapphire), je manque de cacher ma surprise. La petite copine de Bradley, ou amie, enfin bref, qui qu'elle soit, celle qui est proche de lui au point de partager une chambre avec lui. Autant vous dire que je ne la porte pas dans mon coeur.

« Oui, c'est un bon groupe. »

Mes yeux s'échappent de son regard rapidement, mais ne peuvent s'empêcher de s'abaisser, vers son décolleté. Non pas pour y voir ses seins, détrompez-vous, mais plutôt l'appareil photo qui traîne par là. Ce n'est pas du matériel de pacotille...

« C'est un bon appareil que tu as là ... »

Précisions :

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Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

Elle me dit que c'est un bon groupe, et je lui souris poliment sur le coup parce qu'elle m'a l'air tellement froide et distante que pour le coup, je n'ai aucunement envie d'apprendre à la connaitre ou de lui faire la conversation. Je me dis que je n'aurais peut être pas dû lui adresser la parole, pour commencer, parce que là, je me retrouve emprisonnée dans un devoir de sociabilisation qui, pour le coup, ne m'intéresse pas plus que cela. Reportant alors mon regard vers la scène, j'essaie d'ignorer l'existence de la dame trop parfumée avant d'être contrainte à me retourner vers elle à nouveau lorsqu'elle complimente ... Mon appareil photo.

- Oh, ça ? Ouais, enfin, si on veut. J'ai laissé l'autre à l'hôtel parce que j'avais peur de l'abimer.

Pour le coup, des appareils photos, j'en ai des dizaines et des dizaines. Papa avait toujours mis un point d'honneur sur le bonheur de ses enfants et, naturellement, notre bonheur à nous dépendait de la somme d'argent qu'il était prêt à débourser sur nous au quotidien. Ainsi, lorsque sa fille cadette s'était découvert une réelle passion pour la photographie, il y a une demi-douzaine d'années, il s'était retrouvé dans l'obligation de lui offrir le meilleur appareil photo existant alors sur le marché ... Et c'est une tradition qui, depuis, ne s'est jamais arrêtée. Je dois avoir reçu un appareil photo par anniversaire et par Noël depuis mes seize ans, sans compter les  nombreux appareils reçus lorsque Canon ou Nikon venaient d'annoncer leur nouveau produit. On ne peut pas dire que j'ai été gâtée, dans ma vie.

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Spoiler :

Le jeune asiatique se présente, lui et son pote. Julian et Timothy. Je souris en acquiesçant, signe que c'est bien reçu, puis répond en haussant la voix pour être entendu « J'suis Maggie ! ». Il marque un silence pour m'observer pendant que je tente de regarder vers la scène, sur la pointe des pieds. « Tu vas pas voir grand-chose toi. » Merci de me le faire remarquer. Je suis vraiment trop dégoûtée, j'aurai vu me pointer ici plus tôt pour me caler devant la scène. « Ouais je sais. C'est un des désavantages d'être petite... » Un mètre soixante quatre, c'est vraiment la merde. Je grimace pour lui faire comprendre que je suis un peu dégoutée de savoir que je ne verrai rien, et ça semble le faire sourire. « Grimpe sur mes épaules. » propose-t-il en s'accroupissant. Je lève un sourcil et le reluque, incrédule. « T'es pas sérieux ? » Je vais pas monter sur le dos d'un inconnu, d'autant plus que je vais le faire chier plus qu'autre chose. Certes je ne suis pas grosse, mais au bout d'un moment, ça va l'emmerder d'avoir un poid sur les épaules. « On est grands, autant que ça serve à quelqu’un d’autre que nous-même. » Pourtant il semble déterminé. Autant que moi je le suis à vouloir voir Bastille ce soir. Je lève alors les épaules et lui adresse un large sourire de remerciement. C'est pas tous les jours que les gens sont prêts à être gratuitement gentils avec vous. Je grimpe alors ses épaules, et quand il se redresse, je m'élève dans le ciel, surplombant toute la foule qui grouillait autour de nous. « Oh chuper !. » Je brdouille, la sucette toujours dans la bouche, trop heureuse de voir clairment la scène. J'ai presque l'impression de voler. Je me sens vraiment trop puissante à cet instant ! « Tu me diras quand tu voudras descendre. » Julian me tient par les jambes, comme si je n'étais un poid plume insignifiant. C'est un peu gênant, d'autant plus quand le regard de son ami Timothy me scrute du coin de l'oeil, comme si j'étais de trop dans leur sortie entre pote. Je retire la sucette de ma bouche et dis clairement pour qu'il m'entende bien « Ok, d'accord. Ca va sinon ? Je suis pas trop lourde ? Toi tu me dis si tu veux que je bouge. » Maintenant, je n'ai qu'une hâte, que Bastille débarque et mette le feu.

« Oh chuper ! » Il rit en l’entendant s’exclamer ainsi, mais visiblement, elle semble heureuse d’être sur ses épaules et il se doute qu’elle doit avoir une vue imprenable sur la scène. D’ailleurs, il entend déjà des gens râler derrière eux parce qu’elle gâche un peu la vue, il ne se gêne pas pour leur lancer un regard assassin avant de regarder Timothy d’un air malicieux. Ça paie toujours d’être un prince charmant dévoué, les filles se montrent reconnaissantes après, il le sait, c’est pour ça qu’il joue souvent sur ce terrain-là, au grand désespoir de Timmy souvent. Avenant, il lui demande qu’elle lui dise quand elle veut descendre tout en la regardant brièvement pour ne pas avoir l’air d’un pervers absolu, parce que vue de là, il ne distingue principalement que les courbes de la demoiselle. Ok, d'accord. Ca va sinon ? Je suis pas trop lourde ? Toi tu me dis si tu veux que je bouge. » « Si tu étais lourde, je ne me serais même pas redressé tu sais ? » Il rit un peu. « ça ira, je te promet pas de faire tout le concert comme ça mais ça ira durant un moment je pense. » Il observe des demoiselles discutant un peu plus loin, l’une avec un appareil photo et l’autre qu’il pense reconnaître. « Hey Timmy, c’est pas une des infirmières de l’université ? » Il la montre alors (Sofia) d’un signe de tête à son meilleur ami tout en se mordant la lèvre, essayant de ne pas attirer l’attention de Maggie. Il tourne sa tête vers son poto, faisant une grimace assez comique pour dire à quel point elle est son goût, et encore plus dans une tenue aussi estivale. « Vivement que ça commence, j’ai hâte d’écouter du bon son moi… »  

Spoiler :

Ce soir j’aurais pu profiter du concert de Bastille mais ça n’allait pas entièrement être le cas. Non, n’oublions pas que je suis bénévole et je suis donc chargée de m’assurer que les débordements de foule ne sont pas trop graves. Je suis donc, comme tout le monde, dans la foule, une veste de couleur flashie sur le dos afin de pouvoir être repérée par les services de sécurité. Je possède également un talkie-walkie pour pouvoir prévenir si je dois intervenir pour que les autres soient prêt à me donner un coup de main si je ne peux rien faire toute seule. Le point positif dans cette histoire, c’est que je ne vais pas avoir besoin de rester à l’infirmerie, je vais pouvoir assister au concert, je sais que l’on pourrait avoir besoin de mes services si quelque chose ne se passe pas bien et que l’infirmerie est débordée mais il n’y a, pour le moment, aucune raison pour qu’un tel événement se produise. En attendant le début du concert je me balade au milieu de la foule, je prends déjà quelques notes visuelles sur les gens qui sont là. Je repère les festivaliers alcoolisés, drogués… Ceux qui pourraient potentiellement réagir avec un peu moins de retenue que les autres et qui pourraient donc poser problème durant le concert. Je repère une bande de jeunes (Julian, Timothy & Maggie) dans la foule.

Spoiler :

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Le concert de Bastille, autrement dit un des concerts les plus prestigieux à ne pas rater quand on est un fan de rock. Lysander avait plus que hâte, traduisant son impatience en sautillant sur place. Il s’était mêlé à la foule afin de ressentir au maximum l’atmosphère survoltée du public. Il voulait entendre les sons de basse résonner dans son cœur, les cris de liesse et surtout il espérait que tout le monde se mette à danser. En ce moment, c’était rare de trouver le musicien de bonne humeur mais lorsqu’il l’était, tous ses voisins se devaient d’être au courant. Il était habillé de façon estivale pour l’occasion – de toute manière avec une telle température qui accompagnait le festival de Coachella, on ne pouvait faire chicaner sur son style. Ses grosses boucles remontées sur son front lui tenaient chaud et il ne cessait de passer ses doigts dedans dans l’espoir de trouver un peu d’air frais. Curieux, Lys jeta un coup d’œil autour de lui à la recherche de têtes familières. Pour l’instant personne à part la jolie Maggie qui venait de se faire hisser sur les épaules d’un blondinet pour mieux assister au concert. Ca ne l’étonnait pas au fond, tout le monde était toujours aux petits soins avec elle. Il distingua des vestes de couleur fluo (Jersey) qui devaient signaler le corps bénévole du festival. Par chance, il n’avait pas décidé de venir ivre cette fois-ci mais il ne put s’empêcher de se dire que Coachella ne lésinait pas sur le recrutement. Elles étaient plutôt pas mal les employées. Lys scrutait attentivement la scène tandis que des réglages son s’opéraient, laissant deviner l’imminence du concert. Il s’apprêtait à s’avancer un peu plus quand un voisin(e) l’interpela. Il détourna légèrement la tête, le sourire aux lèvres. « Ouais ? »

Spoiler :

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feeling blue(s)

A l'évidence Sapphire ne sait pas qui je suis dans la vie de Bradley. Non, après tout, je ne suis qu'une amie à lui, et rien de plus. Pourquoi aurait-il parlé de moi ? Et elle, pourquoi chercherait-elle à savoir qui je suis dans l'existence du gars qui partage sa chambre ? Je ne suis pas jalouse, non, pas de cette fille qui doit avoir à peine une vingtaine d'années et me semble manquer encore de maturité. Ce n'est pas tant pour ces raisons que je me refuse d'être jalouse, c'est surtout parce que je me force à croire qu'elle n'est qu'une de plus, dans la vie de Bradley. Une de passage. Ce qu'elle me répond me fait sourciller très faiblement. Parce que j'ai pris le temps de lire « photographe » sur son badge, et qu'un soir de travail, le photographe aurait tout intérêt à prendre son meilleur matériel, non ?

« Je vois... »

Enfin, à moitié. Silencieuse un moment et acquiesçant d'un bref hochement de tête, je tente cependant une nouvelle approche.

« Tu es passionnée de photographie alors ? Tu excerces depuis combien de temps ? »

Je pointe du bout du doigt son badge, et tout en attendant sa réponse, je me permets un nouveau coup d'oeil vers la scène.

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Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

Le vent souffle dans mes cheveux. Il fait largement meilleur ici qu'en bas, étouffé par la foule. En plus d'être canon, ce Julian est gratuitement gentil... Non, inutile de se faire des idées, il doit forcément être casé. Je ris quand il me dit : « Si tu étais lourde, je ne me serais même pas redressé tu sais ? » Il n'a pas tort. Puis je ne suis pas non plus un thon, faut pas abuser non plus. Je zieute les alentours à la recherche d'une tête connue et repère à peine plus loin Lysander, ce musicien que j'ai dessiné plusieurs fois en douce. Étrangement, ça le dérange... Allez savoir pourquoi. Malgré tout je lui fais un petit coucou de la main accompagné d'un sourire. Un bruit sourd retentit et quand je regarde en face de moi, je découvre le groupe Bastille qui débarque enfin sur scène. Directement, je retire la fin de sucette de ma bouche pour parler et frappe doucement la tête de Julian pour l'interpeller. « Hé, ça y est, ça commence ! » Dis-je un peu trop enthousiaste peut-être. Détail un peu inutile puisqu'il a du le remarquer... J'oublie des fois que les gens ne sont pas tous petits comme moi.

Il continue d’observer l’infirmière et la blonde à ses côtés, remuant un peu parfois pour ne pas s’engourdir totalement tout en baillant à moitié. Grand dieu, comme il déteste être dans un public comme ça. L’attente lui donne envie de partir ou d’aller faire une sieste. Néanmoins, il fait une petite moue en se disant que voir le groupe en vaut la peine et que contrairement à certains fans, ils n’ont pas attendus des heures et des heures, au contraire. Il sourit à Timothy. « On va bouffer après, j’ai faim. » C’est à se demander QUAND il n’a pas faim à vrai dire et surtout, qu’il ne grossit pas et arrive conserver ses abdos. Affligeant, absolument affligeant… Il sent un coup sur sa tête avant de la redresser vers la blondinette qui semble au comble du bonheur (et léééééégèrement hystérique). « Hé, ça y est, ça commence ! » Il se demande si pour le coup, son cerveau n’est pas aussi blond que sa chevelure. « Oh vraiment ? » Il rit un peu, se retenant d’ironiser un peu plus avant de soupirer faiblement. « Ils ont pas l’air super emballés par l’idée de jouer. » Il veut hausser les épaules, mais se ravise en repensant à Maggie.

« Oh vraiment ? » Son ironie me fait timidement rire. « Nia nia. » Je marmonne en rigolant. Super ! Je dois passer pour une mongolienne auprès d'un gars que je connais même pas. Mais je m'en fiche. Grâce à lui, je serai à une place capitale pour le concert de Bastille. Le groupe s'installe sur scène, saluant hasardeusement le public. Et moi, comme une vraie groupie, je crie en agitant les bras vers le haut. Quitte à être cruche, autant l'être jusqu'au bout. Et puis c'est pas comme si la moitié du public était dans le même état que moi. Après j'y peux rien si ce genre d'ambiance me rend effervescente. « Ils ont pas l’air super emballés par l’idée de jouer. » J'ignore sa remarque, même si, c'est vrai, il n'a pas tord. Il n'y a aucun entrain sur scène. Pourtant quand ils commencent à jouer leur morceau, Pompeï, toute la foule se met à danser en chantant. Je me serai bien déhancher mais je crois que c'est une mauvaise idée, si je veux épargner les épaules de ce pauvre Julian. « Attention ! » J'annonce avant de balancer mon bâton de sucette au sol. Ça serait bête qu'il attérisse dans les cheveux de quelqu'un. C'est un coup à me faire des ennemis. Le deuxième blond, Timothy, me regarde et je lui sers un petit sourire désolée. C'est passé si prêt de sa tête !