Allez savoir si c’était l’alcool ou non mais c’était bien la première fois que je voyais Talya prendre les devants comme ça. Je la dévorais des yeux sans trop me cacher et chacun de mes gestes m’incitaient à aller plus loin. Maintenant c’était clair je ne pouvais plus lui résister. Elle m’attira vers elle sans même le vouloir. Je voulais sentir mon corps contre le sien et lui offrir la plus belle soirée de sa vie, sentir ses doigts sur ma peau, ses lèvres contre les miennes… Je voulais que ce soir elle ne soit qu’à moi. Mes doigts glissèrent le long de sa joue pour descendre dans son cou, mon regard encrait dans le sien se perdit rapidement sur ses lèvres. Je n’ai plus peur de la voir partir.
- Alors ne te retiens pas et… laisses moi t’embrasser
Du bout des doigts je remontai le long de sa cuisse, mon autre main dans son cou l’incitant à venir à moi, je ne pu m’empêcher de goûter à ses lèvres plus longtemps. Timidement mes lèvres s’approchèrent des siennes laissant justes mon souffle se déposer contre celles-ci.
- Tu comptes vraiment pour moi alors j’espère ne pas tout gâcher en faisant ça…
Je ne voulais pas vraiment l’effrayer en disant ça mais surtout la rassurer. Qu’elle sache que quoi qu’il arrive, ce soir ou n’importe quand et bien elle pourrait compter sur moi. Mes sentiments se construisaient au fur et à mesure mais une chose était sure, je la voulais plus que tout.
Je fermai les yeux et laissa mes lèvres se déposer contre les siennes. Cette sensation qu’elle me procurait n’était pas anodine, je sentais cette intensité que je n’avais pas ressentie depuis longtemps. Je savais pertinemment qu’un baiser ne me suffirait pas. J’avais tellement envie d’elle, de lui faire du bien, qu’elle sente à quel point je la désire. Ma main remonta davantage le long de sa cuisse et s’arrêta caressant doucement sa peau. Je me détachai de ses lèvres descendant dans son cou venant ensuite mordiller son oreiller murmurant doucement.
- J’ai tellement envie de toi…
Je l’allongeai et continua à embrasser son cou descendant sur sa clavicule. Ma main se déposa sur sa taille et remonta doucement sur ses côtes. Je n’attendais qu’une chose, qu’elle me montre qu’elle me désirait et qu’elle ne se pose plus de questions. Ma seule peur serait qu’elle regrette ce qui pouvait se passer à ce moment là.
lumos maxima