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    joyce + first act

    Dim 10 Aoû 2014 - 20:47
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    Put your mask on
    JOYCE SMITH & AXEL CLEMENT

    Dans la file, je piétine. Guidé par la foule qui s’engouffre dans un couloir noir, un pot de pop corn dans les mains que j’ai entamé avant même d’avoir passé les portes de la salle de cinéma. Mes sorties se font en solitaire. Je viens d’arrivé à L.A, je n’ai pas eu le temps de me faire des amis. La solitude ne me dérange pas, même si j’aime les grandes assemblées, j’affectionne aussi quelques moments seuls. Parfois. Les portes du cinéma passées il ne me reste plus qu’à trouver la meilleure place. Mais lorsque je me dirige vers un siège, ce n’est pas parce qu’il est placé à la bonne hauteur ou dans le bon angle … Non lorsque je rejoins lentement mon siège c’est pour m’asseoir tranquillement aux côté d’une blonde que j’ai rencontré quelques fois en soirée. Et c’est sans lui laisser le temps de m’apercevoir que je glisse mon visage dans le creux de son cou, au plus proche de son oreille pour dire quelques mots. « Madame sort sans son mari ? ». L’air presque désintéressé je m’enfonce dans le fond de mon siège et gobe à nouveau mes pop corn non sans faire de bruit à chaque nouvelle bouchée. Un petit con, c’est ce que je suis parfois même souvent. Bien camouflé derrière un masque d'élégance et de classe. Je laisse mon regard vagabondé discrètement sur la jeune femme. Cette relation, c'est devenu un jeu. Peut-être son répondant, son mordant ... elle dégage quelque chose qui me fascine et me donne envie de m’accrocher à elle peu importe ses réactions, peu importe ses réponses. Elle me permet de jouer à un jeu, un jeu qui me fera oublier ce soir la solitude et la tristesse. Mettre un masque pour cacher ce que je suis, ce que je ressens, mettre un masque pour me perdre dans mon rôle et oublier la douleur ? Au fond cela fait longtemps que j’en ai perdu la notion, les limites. Moi ou lui, je ne sais plus qui je suis.

    Re: joyce + first act

    Dim 10 Aoû 2014 - 23:42
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    Put your mask on
    JOYCE SMITH & AXEL CLEMENT

    Je n'en reviens toujours pas. Il a eu le culot de partir sans moi. Il savait que j'étais contre et pourtant il n'a pas hésité à filer à ce fichu festival. Enfoncée dans le siège rouge et moelleux de la salle de projection je continue de ruminer ma colère. Je déteste que l'on me tienne tête, encore plus lorsqu'il s'agit de Stephen. Il m'a mis en rogne et déjà je prévois la vengeance dont il sera la victime. Une vengeance au goût de rancune et d'égoïsme. Pour l'heure je me contente de me divertir comme je le fais si bien d'habitude. Impassible. J'observe d'un œil affûté les personnes qui pénètrent dans la salle. Mon regard est si froid et si noir que personne n'ose venir s'asseoir à mes côtés. Quelle bande d'imbéciles ! Un rien les fait fuir, c'est désolant. Je ne supporte plus les Hommes. Plus depuis longtemps. Leur bêtise est trop grande pour que je puisse m'attarder sur leur petite personne. J'entends des ricanements et des murmures. Instantanément je me crispe. Du silence. J'ai besoin de silence. Je veux que leurs voix disparaissent pour ne laisser que le bruit que font les battements de mon cœur. Exigeante. Compliquée. Je suis venue ici dans le but d'être tranquille. Paradoxal ? Peut-être. Mais ma façon de penser n'est comparable à aucune autre. Je suis unique. Différente aussi. Je ne cherche pas à rentrer dans ce moule qui ne me correspond pas. J'ai besoin de me démarquer, de ne pas suivre le troupeau comme ils le font tous. Qu'ils me détestent s'ils veulent, je m'en fiche. Je les déteste aussi. Tous. Ou presque. Alors que je continue de cracher silencieusement mon venin un visage connu s'approche de moi. Lui. Le seul courageux. Le seul à se différencier de ces lâches, de ces nuls. Axel. Comme le monde est petit. À croire que le destin s'amuse à nous réunir. « Madame sort sans son mari ? » Mes doigts se crispent sur l'accoudoir à sa remarque et pourtant je frissonne en sentant son souffle dans mon cou. Le jeu commence. Ou plutôt, il continue. Il est la base de ce qui nous unit. Je ne sais pas où ça nous mène, je ne sais pas ce qu'on cherche chez l'autre. Tout ceci s'est mis en place si naturellement que nous n'avons pas eu le temps de comprendre. Je veux continuer d'attaquer. Continuer ce jeu malsain qui s'est imposé à nous comme une évidence. Je ne prends même pas la peine de le regarder. Je sais déjà à quel point ses traits me fascinent et m'agacent. Je l'adore comme je le déteste. Notre relation est à l'image de ce que je suis. Un paradoxe. Une question sans réponse. Une énigme incomplète. « Dis-moi Axel, la ville n'est pas assez grande pour toi ? Il a fallu que tu viennes me déranger en pleine tranquillité. Je vais finir par croire que tu me suis. Ce serait triste d'en arriver là... » Cette fois mes yeux se tournent vers lui. Mon visage s'approche dangereusement de celui du jeune Clément. Mon regard se plante dans le sien. Je le cherche. C'est conscient, c'est voulu. Il y a une réelle attirance entre nous. On peut la voir, la ressentir. « Je sais que je t'ai manqué, pas la peine de le nier. » Je me rapproche encore de quelques centimètres. Mais brusquement je m'écarte, reprenant ma position initiale. Mes jambes se croisent tandis que je pique quelques maïs sucrés de son pot. Je fais comme si rien ne s'était passé. Je redeviens celle que je dois être. Celle que j'affiche au monde entier. Celle dont on ne sait presque rien. Parce que c'est mieux ainsi.

    Re: joyce + first act

    Lun 11 Aoû 2014 - 21:30
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    Put your mask on
    JOYCE SMITH & AXEL CLEMENT

    Du coin de l’œil, je peux voir ses doigts agripper le velours du fauteuil rouge de la salle. Une légère réaction que je ne suis pas encore capable d’interpréter et que je ne serais probablement jamais capable d’interpréter tant cette femme cultive un mystère que je ne peux percer, qu’aucun homme sur cette foutue terre ne peut percer. Malgré tout cela reste une réaction et sa simple existence m’apporte une satisfaction que je dissimule derrière un visage de façade, fixant l’écran blanc et encore inanimé de la salle de cinéma tout en gobant bruyamment quelques maïs soufflés. J’ai l’air détaché, mais j’écoute attentivement ce qu’elle me dit, laissant ma tête basculer sur le côté pour pouvoir la contempler silencieusement juste l’espace de quelques secondes. Mon regard se perd sur le visage de la jolie blonde aux traits aussi nobles que froids, qui ne prend même pas la peine de me jeter un regard. « Te déranger en pleine tranquillité ? C’est comme ça que tu appel la solitude ? ». Je cherche à la piquer, au pire à la faire réagir, au mieux à la décontenancer. Je veux voir ses joues rougir, ses ongles s’enfoncer un peu plus dans le velours, son sourire s’étirer, ses jambes se tendres ... Je veux avoir un impact sur elle, une emprise, même infime. Vouloir l’insaisissable est une pulsion  beaucoup plus forte que moi, que ma raison, que tout et je peux fuir toujours plus loin, j’y reviendrai inlassablement. Sans me rendre compte que le pantin, c’est moi. « Tu sais que j’en serais capable aussi triste cela soit-il … ». Capable de la suivre à travers les rues bondées de Los Angeles. Capable de l’observer, à travers les rideaux les plus fins. Capable de l’écouter à travers la porte de l’entrée … C’est à ce point là que tu m’intrigues et me fascine. Toi et ce regard envoutant que je combats à peine s’est-il posé sur moi. Stoïque, je la défie d’oser le rapprochement de trop alors que son souffle vient narguer mes lèvres humides. Celui qui mettra à mal ce mariage déjà peu crédible à mes yeux. Mon cœur s’accélère dans ma poitrine et l’afflux sanguin frappe fortement dans mes tempes. Mais je ne montre rien. Je m’applique à masquer chacune de mes émotions derrière ce regard hautain et provoquant que je lui adresse. Une phrase que je n’écoute même pas s’échappe dans les airs et brusquement, elle s’écarte, déclare forfait ou donne le coup de grâce. Je ne sais même plus comment je me sens lorsque je me rassois au fond de mon siège. « On ne peut pas manquer de quelque chose que l’on a jamais connu. ». Parce qu’à part son prénom et son alliance que je distinguais sur sa main qui papillonne comme si de rien était dans mon pot de pop corn, je ne savais rien d’elle. Et je n'étais pas assez naïf pour croire aux futilités qu'elle pouvait bien vouloir confier pour éviter les vérités trop épineuses. Sur mes derniers mots, les lumières s’abaissent peu à peu pour laisser place aux publicités et bande annonce habituelles.  

    Re: joyce + first act

    Sam 16 Aoû 2014 - 17:17
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    JOYCE SMITH & AXEL CLEMENT

    Quel est ce jeu malsain qui s'instaure entre nous ? Je ne le sais pas et pourtant j'y prends goût. J'aime mener la danse. Être gagnante. Mais j'aime aussi qu'on me provoque, qu'on me cherche. Et lui, le fait à la perfection. Je n'aurais pu trouver un meilleur adversaire. On se complaît dans cette guerre étrange, dans ce cercle vicieux. En quête d'une quelconque réaction de la part de l'autre, on aiguise nos piques pour qu'elles soient le plus douloureuse possible. Il faut toucher quitte à faire mal. Il me perturbe. C'est à la fois excitant et énervant. Je n'aime pas sentir qu'on puisse me contrôler mais c'est pourtant bel et bien le cas avec Axel. Évidemment, je n'en montre rien. Je garde ce masque que je porte si bien. Mais il sait comment me faire réagir. Il sait comment m'atteindre et il ne s'en rend probablement pas compte. Je sais cacher mes émotions, je suis la reine dans ce domaine. Le mensonge est à la fois mon arme et mon bouclier. Mon attaque et ma défense. Lorsqu'il fait référence à ma solitude, je ne suis pas blessée. Parce ce qu'il dit là, c'est la vérité. Je suis seule. Et même si cela ne me gêne pas, je suis agacée de voir qu'il met le doigt sur ce qui est vrai. « C'est la même chose. Ne jouons pas sur les mots, c'est puéril. Tu vaux bien mieux Axel. » Mesquine. Je continue de le chercher, de le piquer là où ça peut faire mal. C'est le seul moyen que j'ai pour me défendre de lui et de son charme. Il peut me faire tomber et cela m'effraie. Je ne veux pas être vulnérable pourtant je sens qu'il devient doucement ma faiblesse. Je ne peux me passer de ce jeu, je ne peux me passer de sa présence. Jouer la carte de l'indifférence est plus facile que d'admettre l'indéniable attirance qui existe entre nous. J'évite les problèmes et les personnes un peu trop curieuses. J'ai un rang à tenir, une image à garder. Je suis mariée. C'est ainsi. Et peu importe que mon cœur batte plus fort chaque fois que je me rapproche un peu plus de lui. Peu importe, que mes yeux ne désirent que son image, que je frissonne quand son odeur vient chatouiller mes narines. Peu importe tout ce que je peux ressentir. Je me persuade que ce n'est que physique. Qu'il n'y a rien de plus. Pourtant, je veux en savoir plus. En découvrir davantage à son sujet. Encore et encore. Et lorsqu'il m'avoue être capable de me suivre j'ai envie de sourire. Mais je me retiens. Je suis assez forte pour ne jamais rien montrer de ce que je pense ou ressens. C'est une compétence que j'ai acquise au fil des années. Je suis une actrice de la vie quotidienne. Alors que je joue avec le feu, que je le taquine en me mettant en danger, je me demande combien de temps encore j'allais pouvoir tenir. Mais l'image de Stephen me ramène à la raison. Elle me permet de reculer et de reprendre la place que j'occupais initialement. Je joue habilement avec son désir sans vraiment prendre conscience que je joue aussi avec le mien. Je me remets doucement de ce moment complice que nous venons de partager. Je voulais l'embrasser. Je le voulais terriblement... Et cette sorte de passion qui brûle en moi m'inquiète. Elle représente un danger. Elle est le risque que je perde le contrôle. Mais il en est hors de question. Je tiendrai bon. Je résisterai à ce regard perçant qu'il pose sur moi et qui m'enflamme. C'est dingue et complètement insensé. Je me vexe à sa dernière remarque. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être parce qu'il me donne l'impression de ne pas compter dans sa vie. Mais pourquoi voudrais-je avoir tant d'importance ? Pourquoi ai-je besoin d'être quelqu'un à ses yeux ? Ça me rend folle... Tout comme lorsqu'il tente de découvrir qui je suis. Il me trouble. Me bouleverse. Il détruit peu à peu ses barrières que j'ai mis tant de temps à construire. Je dois reprendre le dessus. Retrouver ma force. « Si je ne te manque pas pourquoi es-tu toujours là où je me trouve ? Pourquoi as-tu ressenti le besoin de venir t'asseoir à mes côtés ? Il n'y a pas de hasard Axel, pas entre nous. Ai au moins l'honnêteté de l'admettre. » Parce que même s'il existe une infime part de coïncidences dans nos rencontres, nous devons admettre que la plupart du temps, tout est voulu, calculé. Et alors que les lumières s'éteignent, je me surprends à l'observer discrètement. Le silence se fait dans la salle et pourtant, je suis frustrée de ne plus pouvoir l'entendre. Je veux qu'il me parle. Qu'il me cherche, encore et encore. Qu'il continue le jeu. Dans un désir de provocation ma main se pose sur sa cuisse. Mon regard est désormais fixé sur l'écran. Doucement, je caresse sa jambe, certaine qu'il va réagir. Il ne peut rester insensible, c'est impossible. Même moi, je sens l'envie me prendre lentement. Mais il craquera le premier, j'y veillerai personnellement.

    Re: joyce + first act

    Mar 16 Sep 2014 - 20:26
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    Invité
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    Put your mask on
    JOYCE SMITH & AXEL CLEMENT

    Puéril, gamin, immature. Je peux bien accepter tous les adjectifs de sa part, toutes les insultes, parce que je sais qu’au fond tout cela n’est que pure provocation. Une manière de se défendre, de se défendre contre moi et contre tout ce que je lui inspire. De l’agacement que je perce sur son visage froid quand je mets le doigt sur quelque chose de trop vrai, au désir que je ressens dans chacun de ces légers frissons qui parcourent son corps. Peu importe quels sont ces sentiments, du moment qu’elle ressent quelque chose envers moi. J’accepterai la haine, comme l’amour, le rejet comme la passion. Parce que tout ce qui vient d’elle m’électrise, me fascine. Et je me jette à corps perdu dans ce jeu, dans cette relation malsaine que nous entretenons et qu’elle mène à la perfection. Me laissant comme bien souvent victime plutôt que chef d’orchestre. Pourtant, je ne suis pas prêt à abaisser les armes. Peut-être la fierté masculine … Quand ses mots franchissent la barrière de ses lèvres je m’apprête à répliquer. Mais c’est sa main qui se pose sur ma cuisse, sa main qui me glace et me fait prendre feu à la fois qui me laisse sans voix, sans possibilités de répondre de reprendre ce rapport de force. Mes muscles se tendent un à un sous ses caresses bien trop subjectives, bien trop directes. Je serre la mâchoire et déglutis silencieusement pour ne pas me laisser emporter par des pulsions bien plus fortes que moi. Puis je viens doucement enfouir ma tête dans son cou, pour lui chuchoter quelques mots que je veux pudiques, intimes parce qu’ils ne regardent que nous quand bien même l’idée de l’humilier publiquement me traverse l’esprit. « Pourquoi tu as tant besoin de l’entendre ? ». Mon ton est calme, presque lent comme pour montrer une assurance que je ne devrais pas avoir besoin de prouver. « Tu as l’air si sûre de toi … Pourquoi as-tu besoin de l’entendre de ma propre bouche ? ». Je souris doucement, dégainant à peine les premières armes. « Ça te rassurerait ? Ça flatterait ton égo ? ». Mon visage s’approche encore un peu plus de sa peau pour que mon nez vienne effleurer son cou et m’enivre de son parfum unique. « Ou peut-être que ça te plairait, si je te disais que tu m’as manqué … ». A présent ce sont mes lèvres qui viennent effleurer sa peau, mais sans jamais n’oser la goûter, sans jamais le vouloir, sans jamais franchir cette limite que j’instaure entre nous simplement pour parce qu’elle l’a fait avec moi. Alors doucement, je recule, je reprends ma place initiale au fond de mon siège. Je dépose ensuite mes doigts sur les siens, posés sur ma cuisse et les caresse doucement à mon tour tout en restant silencieux, le regard ancré sur l’écran.


    Re: joyce + first act

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