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    GLENN&GENESIS ♣ Hell is empty, all the demons are here.

    Mar 19 Aoû 2014 - 15:29
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    Hell is empty, all the demons are here.
    Demons are inside us and sometimes, they win.

    J'avais passé la matinée à lire un livre dans le parc le plus près de chez moi… Tout avait été si calme, il faisait bon, il y avait une légère brise très agréable… Je lisais encore et toujours le Malade Imaginaire de Molière, j’aimais relire des grandes œuvres littéraires comme celle-ci. J’aimais ce parc, car je n’étais embêtée par personne… Je ne voyais plus les filles de la fac qui me pourrissaient l’existence et aucuns garçons ne venaient me voir… Peut-être car le parc n’était pas le meilleur endroit pour draguer, bref, dans tous les cas j’aimais cet endroit. C’était mon échappatoire… Dès que ça n’allait pas, je venais ici, personne ne venait me chercher ici, même pas mon frère… Pourtant il me connaissait par cœur, il savait toutes mes planques, je n’avais aucuns secrets pour lui comme si j’étais « sa chose » qu’il maîtrisait jusqu’au bout des doigts. C’était horrible comme sensation, la sensation d’appartenir à quelqu’un et qu’on n’ait pas notre mot à dire là-dessus et qu’il fallait juste se la fermer pour survivre. C’était ça… Rien qu’en osant penser à cela, j’en tremblais… Mes mains tremblaient et tout le livre suivait. « Merde… » Me disais-je à voix basse et soudain je fermai le livre, je me levais et j’allais marcher. Il fallait que je marche, il le fallait… Ça m’aidait à évacuer ma peine, ma colère, je ne pouvais pas rester là sans rien faire et me mettre à trembler de tout mon corps en faisant une crise d’angoisse.

    Il était 14h30, je sortais du Starbucks après avoir passé 3h de temps avec Morgan. Il était en train de faire son shooting matinal lorsque je l’ai croisé au parc. Je ne le connais pas depuis longtemps mais il est gentil avec moi… Il sait me parler, il est très attentionné, c’est lui qui m’a payé le Starbucks d’ailleurs, ça faisait plaisir. Je me sentais… Spéciale à ces côtés, c’est stupide non ? Il réussissait à me faire rire, il n’était pas comme les autres garçons. Je veux dire, dans son comportement, avec moi… Il semblait plus qu’amicale… Rêvais-je ? Est-ce que je me fais mes propres films ? Je lui avais déjà parlé des rumeurs qu’il y avait sur moi et il m’a clairement dit s’en ficher, qu’il ne croyait que ce qu’il voyait et il voulait me croire moi, non les « on dit que. » Si seulement tout le monde était comme lui… La vie serait trop belle et trop simple, c’est cela ? Il déposa un bref baiser sur ma joue pour me saluer, il avait un rendez-vous avec des amis, il devait vite rentrer pour se doucher et se changer… Je souris grandement à son petit geste et je levais ma main en guise d’au revoir. Ca faisait du bien ce genre de petite attention, ça me changeait…

    Je m’éloignais peu à peu du Starbucks, la rue n’était pas si peuplée que ça, je marchais sans trop savoir vers où… J’avais toujours mon livre entre mes mains, mon téléphone portable dans la poche de mon short en jeans. Je savais juste une chose : je ne voulais pas rentrer à la maison pour rester enfermée dans ma chambre, en attendant le retour de Glenn… Mais étrangement je me sentis mal aussitôt. Pourquoi ? Comme si mon 6ème sens m’alertait de quelque chose. Pourtant je n’avais rien fait de mal… Si ? Ma marche –inconsciemment– devint plus rapide, peut-être trop rapide pour paraître naturelle, spontanée, comme si je cherchais à fuir l’invisible.
    copyright Bloody Storm

    Re: GLENN&GENESIS ♣ Hell is empty, all the demons are here.

    Jeu 11 Sep 2014 - 15:34
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    « I'm addicted to your pain, even more than words can say. Every hits is like a kiss, like a needle trough my veins. » >  Genesis & Glenn

    Hell is empty

    Quand Glenn ouvrit un oeil, il le regretta aussitôt. Ses articulations le faisaient souffrir et son sang battait à toute allure dans ses oreilles, menaçant de faire exploser sa tête. Il pouvait sentir qu'il était tout habillé car sa chemise lui collait à la peau, humide. C'était si désagréable qu'il avait envie de l'arracher. Il ferma les yeux, implorant Morphée de l'accepter à nouveau dans ses bras. Le Dieu ne l'écouta pas et sa conscience continua doucement mais sûrement à lui revenir, ne lui épargnant rien. Il était couché sur le sol. Sur du parquet, pour être plus exact. Les yeux toujours fermés, il fronça les sourcils. Du parquet ?! Qu'est-ce qu'il foutait sur du putain de parquet ? Soudainement alarmé, il voulu se relever et sa tête vint cogner violemment contre quelque chose de dur. « PUTAIN », hurla-t-il en portant une main à son front. Il se massa le front, grogna, chercha à gagner du temps avant d'avoir à ouvrir à nouveau les yeux. Il se recoucha lentement sur le dos. Et ouvrit les yeux, pour de bon, cette fois. Un piano. Il était en dessous d'un piano. Il soupira et scruta les environs. Des jambes pendaient dans le vide, sur un côté. Un cadavre ? Pour s'en assurer, il s'extirpa de sous le piano et se leva avec difficulté. Pendant deux secondes, la pièce tourna et il dû faire un effort pour ne pas s'étaler par terre. C'était la pire gueule de bois du siècle. Il ne savait même pas ce qu'il foutait là. Nouveau grognement. Maintenant debout, il laissa ses yeux glisser sur les jambes nues pour remonter jusqu'au corps et au visage qu'il ne reconnut pas. C'était une femme qui dormait profondément, affalée sur le piano dans une position improbable. Le reste de la pièce était dans un bordel pas possible. Enjambant les cadavres de bouteilles, les fringues et les emballages en tout genre, il se dirigea instinctivement vers la cuisine. Il y trouva un type qui dormait avec la tête dans le frigo et le corps étendu sur le carrelage. Sans se formaliser, il se pencha au dessus de lui et attrapa une bouteille de bière dans le frigo. Il la décapsula à l'aide du bord d'un meuble, ne se souciant pas de l'abîmer. Le coup sec retentit dans la maison silencieuse. Le goulot au bord des lèvres, il retourna dans le salon. Il se laissa tomber dans le fauteuil et attendit que sa gueule de bois s'en aille.

    Au bout de quelques minutes, un autre zombie fit son apparition au milieu des décombres de perdition du salon. C'était Anthony Harper, un type de la bande de Glenn. Il se stoppa au milieu du salon, bugga, puis désigna la fille sur le piano d'un mouvement de tête.

    - Moi ou toi ?
    - J'en sais rien, j'espérais que tu pourrais me le dire.
    - Bonne, en tout cas.
    - Ouais. Viens poser tes fesses ici. Fume avec moi. Faut qu'on débrief.

    Quand son ami se fut assis à côté de lui, comme il le lui avait demandé, Glenn lui mit sa bière entre les mains et tâta ses poches à la recherche d'un joint résiduel de la soirée. Bingo. Il se pencha pour attraper le briquet qui trônait bien en évidence sur la table et alluma le joint. En soufflant la fumée, il murmura : « Oh putain, Marie-Jeanne, je t'aime. » puis le passa à Anthony. Un fin sourire étira ses traits quand il le regarda tirer à son tour un coup de « Marie-Jeanne ». Il l'aimait bien, ce type. Ils s'amusaient bien ensembles et puis, c'était un de ceux qui le suivaient sans hésiter partout et dans les aventures nocturnes les plus folles.

    - Bon, on est chez qui ? Finit-il par demander à son ami.

    S'en suivit une bonne heure et demi de discussion sur leur soirée, sur ce qu'il faisaient là et puis, finalement, sur tout et rien, sur les filles, sur la vie, sur la drogue, sur les plans des prochains jours. Au fil des minutes, ils furent rejoints par la fille du piano – qui alla embrasser Anthony, élucidant le mystère sur celui des deux qui se l'était tapé – et par le mec du frigo, propriétaire légitime des lieux. Tout se passait de façon brumeuse (l'air devenant opaque avec la succession de joints et de cigarettes), comme sur un nuage psychédélique et il se remirent à boire. Quand tout à coup, le mec du frigo lâcha :

    - Ta soeur c'est quand même bien une pute.

    Glenn se leva plus rapidement qu'il ne l'aurait cru possible et regarda son poing partir tout seul dans la mâchoire du type. C'était une phrase que tout le monde avait le droit – le devoir, même – de penser mais absolument pas de dire. Surtout pas en sa présence. Sa soeur, c'était une pute, oui. Ça se murmurait dans les couloirs de l'université. Genesis Garett, la fille sur laquelle il n'y avait que le bus qui n'était pas passé. Glenn s'en serait foutu, si c'était pas SA soeur. Comme dans la sienne, à lui. L'être humain qui lui appartenait de droit. Chaque parcelle de son corps était à lui. C'était une évidence, il l'avait toujours su.

    - HA MAIS T'ES FOU ?!
    - Parle pas de ma soeur comme ça. Comment tu la connais déjà ?! Tu l'approche pas, c'est compris ?!
    - Mais calme toi ! Justement, j'allais te raconter ! Je la connais parce qu'il paraît qu'elle essaye de se taper Morgan Vanderbilt.
    - Vander-quoi ? C'est qui celui-là ? On le connait ? Cette dernière question était adressée à Anthony qui haussa les épaules l'air de dire « Aucune putain d'idée de qui est ce type ».

    Glenn essaya de respirer plus posément et lâcha doucement le col de l'homme-frigo. Une main amicale, celle d'Anthony, se posa alors avec légèreté sur son épaule.

    - Viens, mec, on se tire.

    Il le poussa vers la sortie parce qu'il sentait bien, lui, que la situation était entrain de dégénérer. Et puis, depuis le temps, il savait qu'un Glenn bourré c'était un Glenn dangereux. Alors c'était meilleur pour la santé de tout le monde s'ils s'éclipsaient maintenant. Glenn se laissa faire sans protester.

    Quelques minutes plus tard, Glenn était seul, au volant de sa voiture. Il avait toujours la gueule de bois et les yeux rouges. Il sentait toujours l'alcool, il avait toujours les cheveux en bataille. Il était toujours furieux. Bordel, c'était qui ce Morgan ? De quel droit est-ce qu'il laissait sa soeur s'approcher de lui. Il avait pas eu le mémo ce con ou quoi ? Pas touche à Genesis. Genesis, on la laisse toute seule dans son coin. Personne lui adresse la parole, personne s'intéresse à elle, personne la regarde. C'était pourtant pas compliqué, merde ! Au détour d'une rue, il aperçut enfin celle qu'il cherchait. Il accéléra, donna un coup de volant et freina brutalement, arrêtant la voiture pile à son hauteur. Il en sortit comme un diable de sa boite et se précipita vers sa soeur. Un grand sourire doux sur ses lèvres, il l'attrapa par la taille.

    - Hey, petite soeur.

    Il poussa la comédie jusqu'à l'embrasser sur le front dans une infinie tendresse tout à fait feinte. Il la serra contre lui, comme heureux de la revoir après tant de temps. Ses lèvres effleurèrent sa joue et se rendirent vers son oreille, où il murmura :

    - T'as été une méchante fille, Genesis.

    Il s'éloigna, lui sourit avec amour et s'exclama, comme si c'était la meilleure idée du monde :

    - Aller, on rentre à la maison.

    Sans la laisser répondre, il l'attira de force dans la voiture, la fit s'asseoir et referma la portière sur elle. Ensuite, il s'installa derrière le volant. Pendant une longue minute, il conduisit sans rien dire, regardant droit devant lui avec un air sévère. A quelques pâtés de maison de chez eux, il détacha une main du volant pour la glisser sur la cuisse de Genesis. Puisqu'elle portait une jupe, leurs peaux entrèrent en contact. Il remonta sa main dangereusement mais s'arrêta finalement pour enfoncer avec force ses doigts et ses ongles dans sa peau. Puisqu'il conduisait toujours, elle avait certainement compris qu'elle ne pouvait pas bouger. Si elle sursautait ou se débattait, la voiture ferait certainement une embardée et ils finiraient dans un mur.

    - C'est qui Morgan ? Tout le monde dis que tu te le tape à tous les repas.

    Sa voix était posée, calme, mais son ton était froid. La suite des évènements dépendaient de sa réponse. Saurait-elle l'apaiser avant qu'il ne s'énerve ? Etait-elle seulement assez intelligente pour ça ?
    (c) Bloody Storm

    Re: GLENN&GENESIS ♣ Hell is empty, all the demons are here.

    Jeu 11 Sep 2014 - 22:23
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    Invité
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    Hell is empty, all the demons are here.
    Demons are inside us and sometimes, they win.

    Je continuais à marcher rapidement, baissant ma tête, voulant éviter tout regard pour fuir l’invisible, fuir l’impossible. Je semblais bête, personne ne me courait après et pourtant mon petit doigt me dit de faire attention, de me cacher, ou de rentrer à la maison m’enfermer dans ma chambre pour que je ne risque rien. Je marchais ainsi 500 mètres environs, personne ne pouvait m’arrêter et là mon cœur s’emballa en l’espace d’une seconde, entendant une voiture se garer à mon niveau. Mon corps tremblait tout entier, je voulais juste disparaître : Glenn.

    Lorsqu’il descendit de la voiture, tout semblait normal, il semblait le frère aimant qui trouvait enfin sa petite sœur après des jours d’absence si je puis dire. Si j’osais courir, j’allais prendre cher une fois à la maison, déjà là, je ne savais même pas ce que j’allais devenir. Je restais immobile, je n’osais même pas l’affronter du regard, je baissais donc les yeux. Il vint m’embrasser mon front et me chuchota à l’oreille que je n’avais pas été gentille. Ce n’était pas la première fois qu’il me disait ce genre de chose et je savais très bien les interpréter : j’étais fichue mais je ne savais pas encore pourquoi et de quelle manière. Je ne disais aucuns mots, j’essayais de reprendre ma respiration et d’être… Normale. Il me prit par la taille et me fit monter dans sa voiture, sur le siège passager avant, j’étais en jupe, je savais déjà que rien que ça, c’était un point malus. Je gardais mes bras sur mes cuisses, mes yeux rivés sur le sol, il me rejoignit à l’avant et démarra. Les premières minutes furent silencieuse… Le calme avant la tempête… Je me sentais mal, j’essayais de calmer ma respiration mais mon stress et la peur l’emportaient sur moi. On roulait, on roulait puis au bout de 5-10 minutes il mit sa main sur ma cuisse.

    - Non s’il te plaît…

    Lui disais-je en étant terrifiée comme jamais je ne l’ai été, j’avais ma main sur la sienne mais il montait de plus en plus, plus dangereusement, il ne m’écoutait même pas et ne faisait attention à rien et là sans que je ne puisse crier gare il me serra super fort, plantant ses ongles dans ma peau. Ca faisait mal, trop mal… Puis l’odeur d’alcool et de drogue me montaient à la tête, ça me rendait presque malade tant ce mélange était infecte.

    - Je te promets Glenn, il ne m’a pas touché ! Arrête s’il te plaît…

    Je disais ça limite sur un ton de murmure, je sentais les larmes monter, c’était horrible comme sensation.

    - Personne ne me touche à la fac, Morgan est un ami, je ne sais pas pourquoi les gens disent ça, je te promets Morgan ne m’a pas touché Glenn…. Personne ne me touche…

    Je ne savais pas ce qu’il voulait entendre et même si c’était cela, c’était trop facile venant de lui, il n’allait pas arrêter comme ça. Les larmes coulèrent davantage mais je ne pouvais me débattre violemment, pas pendant qu’il était au volant.

    - Glenn fais attention, tu as bu, tu devrais même pas prendre le volant, si les flics nous choppent, on est dans la merde…

    J’osais enfin le regarder, il était concentré, ne me calculait pas, ou je ne sais pas, je sentais juste sa main broyer ma cuisse, et plus les secondes défilaient, plus il serrait et plus c’était affreux, s’il enlevait sa main, j’avais peur d’avoir la marque encore des jours et des jours…

    - S’il te plaît, ne lui fais rien à Morgan, je ne sais pas qui t’a dit ça, mais c’est faux, je te le promets… Ton ami doit détester Morgan et du coup a dit ça pour t’énerver ou je ne sais pas, mais je te promets…

    Je m’arrêtais d’un coup et émis un petit cri de douleur car ça pinçait trop…

    - … je te promets que Morgan ne m’a jamais touché et que je n’ai rien fait avec lui, Glenn, je t’en prie lâche moi…

    J’avais encore ma main sur la sienne, j’essayais de la tirer pour avoir ma cuisse libre mais il était tenace… Trop tenace… Trop fort pour moi… Autant physiquement que psychologiquement. J’étais juste un cas perdu d’avance…
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