Hell is empty, all the demons are here.
Demons are inside us and sometimes, they win.
J'avais passé la matinée à lire un livre dans le parc le plus près de chez moi… Tout avait été si calme, il faisait bon, il y avait une légère brise très agréable… Je lisais encore et toujours le Malade Imaginaire de Molière, j’aimais relire des grandes œuvres littéraires comme celle-ci. J’aimais ce parc, car je n’étais embêtée par personne… Je ne voyais plus les filles de la fac qui me pourrissaient l’existence et aucuns garçons ne venaient me voir… Peut-être car le parc n’était pas le meilleur endroit pour draguer, bref, dans tous les cas j’aimais cet endroit. C’était mon échappatoire… Dès que ça n’allait pas, je venais ici, personne ne venait me chercher ici, même pas mon frère… Pourtant il me connaissait par cœur, il savait toutes mes planques, je n’avais aucuns secrets pour lui comme si j’étais « sa chose » qu’il maîtrisait jusqu’au bout des doigts. C’était horrible comme sensation, la sensation d’appartenir à quelqu’un et qu’on n’ait pas notre mot à dire là-dessus et qu’il fallait juste se la fermer pour survivre. C’était ça… Rien qu’en osant penser à cela, j’en tremblais… Mes mains tremblaient et tout le livre suivait. « Merde… » Me disais-je à voix basse et soudain je fermai le livre, je me levais et j’allais marcher. Il fallait que je marche, il le fallait… Ça m’aidait à évacuer ma peine, ma colère, je ne pouvais pas rester là sans rien faire et me mettre à trembler de tout mon corps en faisant une crise d’angoisse.
Il était 14h30, je sortais du Starbucks après avoir passé 3h de temps avec Morgan. Il était en train de faire son shooting matinal lorsque je l’ai croisé au parc. Je ne le connais pas depuis longtemps mais il est gentil avec moi… Il sait me parler, il est très attentionné, c’est lui qui m’a payé le Starbucks d’ailleurs, ça faisait plaisir. Je me sentais… Spéciale à ces côtés, c’est stupide non ? Il réussissait à me faire rire, il n’était pas comme les autres garçons. Je veux dire, dans son comportement, avec moi… Il semblait plus qu’amicale… Rêvais-je ? Est-ce que je me fais mes propres films ? Je lui avais déjà parlé des rumeurs qu’il y avait sur moi et il m’a clairement dit s’en ficher, qu’il ne croyait que ce qu’il voyait et il voulait me croire moi, non les « on dit que. » Si seulement tout le monde était comme lui… La vie serait trop belle et trop simple, c’est cela ? Il déposa un bref baiser sur ma joue pour me saluer, il avait un rendez-vous avec des amis, il devait vite rentrer pour se doucher et se changer… Je souris grandement à son petit geste et je levais ma main en guise d’au revoir. Ca faisait du bien ce genre de petite attention, ça me changeait…
Je m’éloignais peu à peu du Starbucks, la rue n’était pas si peuplée que ça, je marchais sans trop savoir vers où… J’avais toujours mon livre entre mes mains, mon téléphone portable dans la poche de mon short en jeans. Je savais juste une chose : je ne voulais pas rentrer à la maison pour rester enfermée dans ma chambre, en attendant le retour de Glenn… Mais étrangement je me sentis mal aussitôt. Pourquoi ? Comme si mon 6ème sens m’alertait de quelque chose. Pourtant je n’avais rien fait de mal… Si ? Ma marche –inconsciemment– devint plus rapide, peut-être trop rapide pour paraître naturelle, spontanée, comme si je cherchais à fuir l’invisible.
Il était 14h30, je sortais du Starbucks après avoir passé 3h de temps avec Morgan. Il était en train de faire son shooting matinal lorsque je l’ai croisé au parc. Je ne le connais pas depuis longtemps mais il est gentil avec moi… Il sait me parler, il est très attentionné, c’est lui qui m’a payé le Starbucks d’ailleurs, ça faisait plaisir. Je me sentais… Spéciale à ces côtés, c’est stupide non ? Il réussissait à me faire rire, il n’était pas comme les autres garçons. Je veux dire, dans son comportement, avec moi… Il semblait plus qu’amicale… Rêvais-je ? Est-ce que je me fais mes propres films ? Je lui avais déjà parlé des rumeurs qu’il y avait sur moi et il m’a clairement dit s’en ficher, qu’il ne croyait que ce qu’il voyait et il voulait me croire moi, non les « on dit que. » Si seulement tout le monde était comme lui… La vie serait trop belle et trop simple, c’est cela ? Il déposa un bref baiser sur ma joue pour me saluer, il avait un rendez-vous avec des amis, il devait vite rentrer pour se doucher et se changer… Je souris grandement à son petit geste et je levais ma main en guise d’au revoir. Ca faisait du bien ce genre de petite attention, ça me changeait…
Je m’éloignais peu à peu du Starbucks, la rue n’était pas si peuplée que ça, je marchais sans trop savoir vers où… J’avais toujours mon livre entre mes mains, mon téléphone portable dans la poche de mon short en jeans. Je savais juste une chose : je ne voulais pas rentrer à la maison pour rester enfermée dans ma chambre, en attendant le retour de Glenn… Mais étrangement je me sentis mal aussitôt. Pourquoi ? Comme si mon 6ème sens m’alertait de quelque chose. Pourtant je n’avais rien fait de mal… Si ? Ma marche –inconsciemment– devint plus rapide, peut-être trop rapide pour paraître naturelle, spontanée, comme si je cherchais à fuir l’invisible.
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