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Je ne saurais te dire si je te mérite mais tu me manques.
Je suis désolée si je t'ai fait du mal.
Cet été, j’avais l’impression que Castiel me hantait… A la fac je ne le voyais pas tant que cela et là, à chaque fois que je sors en ville j’avais l’impression de le voir… Il me manquait mais je m’en voulais. Il ne devait pas me manquer, je devais le faire pour son bien, je ne voulais pas que Glenn le blesse. Mon frère a une réputation assez… Spéciale. Tout le monde l’aime mais tout le monde le craint à la fois. Personne ne sait pour « lui et moi »… A chaque fois que je reviens à la fac avec des bleus, je prétexte des chutes dans les escaliers ou je dis que je suis maladroite et je me cogne aux meubles. Tout le monde a l’air de plus ou moins me croire, du moins, personne n’a émis le sujet de « la femme battue » par exemple. Qui oserait penser à Glenn de toute manière ? Le mec populaire par excellence, aux mille amis, le chouchou de ces dames et le mec le plus cool de l’univers… D’apparences, il ne fait pas trop l’objet du « crime parfait » enfin, je me comprends… Mais plus ça allait, plus j’étais mal et plus mes idées noires devenaient envahissantes, prenantes… Dangereuses.
Qui est pour moi Castiel ? Il y a quelques années, on avait failli sortir ensemble… Il m’attirait, il dégageait quelque chose que je ne ressentais pas chez les autres, il était très attentif, gentil, on était vraiment très proches… Peut-être trop. Un jour, il a voulu m’embrasser… Je le voyais s’approcher de plus en plus de moi jusqu’à que je tourne la tête. Une partie de moi aurait aimé connaître « ça » mais je ne pouvais pas à cause de Glenn… C’est dès ce moment-là qu’on a coupé les ponts, ou du moins, que j’ai coupé les ponts. Les jours qui ont suivi je n’ai fait que l’ignorer, comme s’il n’existait plus… Plus je le croisais, plus je l’évitais et plus je souffrais… Je faisais tout cela pour lui, pour ne pas qu’il soit blessé à cause de mon frère, d’une manière ou d’une autre… Mais même en l’évitant, pour son bien, mon frère m’avait frappé et m’avait mis plus bas que terre. Rien n’avait changé depuis. Une seule chose avait changé du moins : je n’étais plus vierge. Vous allez me dire « et alors ? » Le jour de les 21ans, Glenn était d’une humeur massacrante… Il me traitait de pute et de fille facile car j’étais désormais majeure et donc que je pouvais boire et donc me faire davantage toucher et baiser par les mecs des environs… Il avait fini par me baiser comme une chienne. J’avais beau hurler, me débattre, de dire non, il a continué… Comme si ça l’excitait davantage que je ne sois pas consentante. Ça a été la pire nuit de ma vie, j’avais eu mal physiquement et émotionnellement parlant. Depuis janvier de cette année, ça lui arrive encore d’abuser de moi, comme si je n’étais qu’un simple morceau de chair à ses yeux. Depuis, j’ai perdu le sommeil, mes peurs ont empiré, mes pensées noires sont omniprésentes.
- Castiel ?
Il était là, il sortait du McDonald’s… Il semblait seul. Il avait l’air tout aussi surpris que moi de cette situation.
- Je peux… On peut parler ?
Je le regardais là, timidement, dans les yeux, puis je baissais ces derniers pour regarder le sol, j’avais tellement honte de mon attitude. Je l’ai… Dégagé sans raisons apparentes et là je reviens vers lui comme une fleur… Mais il me manquait. J’ai besoin d’entendre de nouveau sa voix, je veux retrouver mon ami, celui avec qui j’avais été peut-être trop proche, je ne sais pas… Mais j’en avais besoin, besoin de lui.
- Enfin tu n’es pas obligé d’accepter… Mais… S’il te plaît…
Je relevais délicatement mes yeux, j’en pleurerais presque, les larmes étaient sur le point de couler tant j’avais des émotions qui se bousculaient au portillon.
Qui est pour moi Castiel ? Il y a quelques années, on avait failli sortir ensemble… Il m’attirait, il dégageait quelque chose que je ne ressentais pas chez les autres, il était très attentif, gentil, on était vraiment très proches… Peut-être trop. Un jour, il a voulu m’embrasser… Je le voyais s’approcher de plus en plus de moi jusqu’à que je tourne la tête. Une partie de moi aurait aimé connaître « ça » mais je ne pouvais pas à cause de Glenn… C’est dès ce moment-là qu’on a coupé les ponts, ou du moins, que j’ai coupé les ponts. Les jours qui ont suivi je n’ai fait que l’ignorer, comme s’il n’existait plus… Plus je le croisais, plus je l’évitais et plus je souffrais… Je faisais tout cela pour lui, pour ne pas qu’il soit blessé à cause de mon frère, d’une manière ou d’une autre… Mais même en l’évitant, pour son bien, mon frère m’avait frappé et m’avait mis plus bas que terre. Rien n’avait changé depuis. Une seule chose avait changé du moins : je n’étais plus vierge. Vous allez me dire « et alors ? » Le jour de les 21ans, Glenn était d’une humeur massacrante… Il me traitait de pute et de fille facile car j’étais désormais majeure et donc que je pouvais boire et donc me faire davantage toucher et baiser par les mecs des environs… Il avait fini par me baiser comme une chienne. J’avais beau hurler, me débattre, de dire non, il a continué… Comme si ça l’excitait davantage que je ne sois pas consentante. Ça a été la pire nuit de ma vie, j’avais eu mal physiquement et émotionnellement parlant. Depuis janvier de cette année, ça lui arrive encore d’abuser de moi, comme si je n’étais qu’un simple morceau de chair à ses yeux. Depuis, j’ai perdu le sommeil, mes peurs ont empiré, mes pensées noires sont omniprésentes.
- Castiel ?
Il était là, il sortait du McDonald’s… Il semblait seul. Il avait l’air tout aussi surpris que moi de cette situation.
- Je peux… On peut parler ?
Je le regardais là, timidement, dans les yeux, puis je baissais ces derniers pour regarder le sol, j’avais tellement honte de mon attitude. Je l’ai… Dégagé sans raisons apparentes et là je reviens vers lui comme une fleur… Mais il me manquait. J’ai besoin d’entendre de nouveau sa voix, je veux retrouver mon ami, celui avec qui j’avais été peut-être trop proche, je ne sais pas… Mais j’en avais besoin, besoin de lui.
- Enfin tu n’es pas obligé d’accepter… Mais… S’il te plaît…
Je relevais délicatement mes yeux, j’en pleurerais presque, les larmes étaient sur le point de couler tant j’avais des émotions qui se bousculaient au portillon.
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