Jushia ¤ happy life

Je n'aurais jamais crû que je pourrais être plus heureuse que je ne l'étais déjà. Qui aurait crû qu'une petite crotte pourrait faire toute la différence dans ma vie? Comme si, quand je ne l'avais pas encore, ce n'était qu'une idée, qu'un peut-être. Mais maintenant que je l'ai dans les bras, que je passe mes journées avec elle, je sais que c'est elle, mon petit bonheur. Un bonheur immense, un bonheur infini. "Charlie! Charlie! Regarde maman pendant qu'elle met ton pyjama. Oh tu fais des beaux sourires à maman ma chérie, oh oui que c'est un beau bébé à sa maman ça!" Je babille devant Charlotte, mes yeux brillants regardant sa petite bouille endormie. Oui, le plus beau bonheur du monde. Après l'avoir mise dans le porte-bébé, je me mets en route. "Tu crois que Joshy sera heureux de te voir? Tu sais, les tontons bridés parfois ils savent pas trop ce qu'ils veulent. Mais je suis certaine que tu réussiras à obtenir tout ce que tu voudras, autant auprès d'eux qu'auprès de ton père. C'est certain, tu es tellement mignonne! Bien la fille de ta mère!" Je ris toute seule, insouciante du regard des gens fasse à cette mère un peu vieille qui parle à son bébé. Mais je m'en fiche tellement, s'ils savaient! Il n'y a rien de plus important à mes yeux que Charlie.

Poussant la porte du studio de Joshua, je souris devant la décoration. Oui, c'est tout à fait lui, tout à fait le genre d'endroit où je le vois. Croisant Jude, je souris à voir son bonheur de me croiser là. Avant même que j'aie pu dire quoi que ce soit, il se met à hurler. "Joooooooooosh! T'as de la grande visite! Ramènes tes fesses mon pote!"

Il s’arrête en plein milieu des escaliers, cartons sur les genoux. Il commence à fatiguer et royalement. Il en a trop fait en peu de temps. Certes ça l’empêche de penser à Riley et à tout ce qui s’est passé dernièrement avec elle et les filles, mais quand même, c’est en train de le tuer lentement à petit feu. Il attrape son inhalateur et prend un puff avant de soupirer doucement d’aise. Depuis peu, c’est à nouveau efficace avec lui, ce qu’il ne pensait pas possible. Mais visiblement, ses poumons ont décidé d’être un peu aidant en ce moment. Jude arrive vers lui avec sa tête d’inquiet. « Tu forces beaucoup trop… » Il lui sourit avant de poser son menton sur le carton qui trône sur ses genoux. « J’me reposerai après. » « Quand ? Tu vas encore plus jongler entre le festival et l’ouverture de la boutique… » Il soupire. Il sait bien qu’il a raison, mais il n’a pas envie de se l’avouer. Et puis merde. Il est jeune non ? Il peut bien souffrir un peu. Il aura toute une éternité pour apprécier le repos une fois mort et rien que d’y penser il en a un long frisson de dégoût. Il se redresse rapidement pour continuer d’aménager les futures salles de cours. Une pour le piano, une pour la guitare, le reste pour stocker. C’est largement suffisant pour le moment. Il entre dans une des salles pour commencer à monter quelques meubles qu’il a récupérés mais qu’il avait défait pour mieux les repeindre. Juste de quoi poser des livres et faire moins vide. « Joooooooooosh! T'as de la grande visite! Ramène tes fesses mon pote ! » Il hausse un sourcil en entendant ça et descend tranquillement les marches en baillant avant de voir Quinnie. « Hey Wonder Tati ! » Un sourire immense se met sur son visage surtout quand il voit Charlotte. « Oh mais que vois-je ? La plus adorable des nièces ! » Il ne laisse pas le temps à Quinn de réagir qu’il lui vole déjà Charlie pour la bercer et la bisouter alors que Jude s’en va pour retourner à sa boutique. « Désolé, tonton pue un peu, je travaille trop mais ça fait les muscles. » Il passe une main dans ses cheveux humides de sueurs avant de se mettre assis sur le comptoir de la caisse et de regarder sa tante. « On a bien travaillé hein ? Dire qu’on a fait tout ça deux principalement… » Il sourit, fier de leur boulot. « Ça va toi ? Tu te remets du traumatisme ? » Il rit tout en gardant la petite dans ses bras. Elle est tellement belle.

Charlie gazouillait dans son siège et mon cœur s’envolait comme un papillon. Qui aurait cru que je deviendrais si « molle » à la naissance de ma fille? Les gens ne devaient sans doute pas me reconnaitre dans ce rôle de gentille fille, ça c’était bien certain. Mais après tout, qu’est-ce que j’en avais à faire des gens? Ils ne m’avaient jamais vraiment influencée, et ça n’allait certainement pas être aujourd’hui qu’ils allaient commencer à le faire. Le sourire toujours aux lèvres, je souris encore plus lorsque je vois mon neveu arriver, même s’il me vole ma fille avant même de m’avoir embrassée le gueux. « Même pas un baiser à ta vieille tante, tout de suite le bébé! On aura tout vu! De mon temps, on était toujours polis avec les ainés! » Et je pouffe de rire, parce que bon, je ne suis pas si vieille que ça. Pas vrai? Déposant le siège de bébé désormais vide et le sac que j’ai sur l’épaule, je fais un tour sur moi-même, observant le nouveau bébé de Josh, souriant quand je l’entends parler à Charlie. Est-ce que je lui annonce la décision tout de suite ou pas? Oh et puis, il peut bien se languir encore un peu! « Ouaip, bon boulot! Ça vous représente bien, je te vois déjà travailler ici. Peut-être pas en sueur, mais c’est qu’un détail! » Je souris avant d’attraper le biberon de Charlotte qui dépasse du côté du sac avant de sortir de celui-ci le chauffe-biberon portatif, toujours très utile en promenade, qu’on m’avait offert à sa naissance. « Tu vas vouloir lui donner à boire quand ce sera chaud? » J’installe le truc, après deux mois et demi je suis rendue une experte, et part le chauffage comme le dit les instructions. « J’aurais jamais cru ça, mais oui, je me remets comme si ça avait été programmé. En même temps, regarde-la! Comment tu veux que je sois traumatisée devant une telle frimousse. » Parfois, j’ai l’impression d’être en amour avec ma propre fille, ce qui est franchement.. bizarre. Mais on s’y fait! « Et puis bon, même si j’ai eu que quatre mois pour m’y faire, maintenant je suis heureuse que ce soit arrivé. J’étais sans doute rendue là sans le savoir, tu crois pas? 28 ans, ça commence à être l’âge pour avoir un enfant. Et toi, pas trop traumatisé d’avoir eu une tatie-baleine? » Je lui souris, regardant mon corps d’un coup d’œil discret. Je sais qu’en dessous, il ne sera plus jamais le même. Mais au moins, j’arrive enfin à entrer dans mes anciens vêtements, ce qui me rend présentable du moins avec mes vêtements, ce qui est comme un soulagement dans un sens. Chassant cette idée, je vérifie le biberon de Charlie qui me semble parfait, avant de le tendre à Joshua. « Allez super parrain, c’est à ton tour de travailler pour cette petite princesse! » Je l’avais dit de manière nonchalante, mais je savais que j’avais déposé une petit bombe –d’amour- entre nous.

« Même pas un baiser à ta vieille tante, tout de suite le bébé! On aura tout vu! De mon temps, on était toujours polis avec les ainés! » Il se rapproche et lui en colle un sur la joue avant qu’elle ne râle plus. « T’as des rides, tu mérites plus de bisous contrairement à la princesse. » Il sourit longuement tout en la laissant observer la pièce. « Ouaip, bon boulot! Ça vous représente bien, je te vois déjà travailler ici. Peut-être pas en sueur, mais c’est qu’un détail! » Il s’observe avant de lui tirer la langue tout en souriant longuement, puis de regarder Charlie. Cette petite poupée est tellement magnifique que quand il la voit, il se demande ce que ça fait que de devenir père et comment serait ses enfants à vrai dire. « Tu vas vouloir lui donner à boire quand ce sera chaud? » « Bien sûr, mais on montera à mon appartement pour ça. » Il la laisse néanmoins le chauffer ici vu comme elle est bien partie, il ne va pas la couper dans son élan. Et puis c’est Quinnie n’est-ce pas ? Elle est toujours du genre là. Il lui demande comment elle va. La réponse le fait sourire. « J’aurais jamais cru ça, mais oui, je me remets comme si ça avait été programmé. En même temps, regarde-la! Comment tu veux que je sois traumatisée devant une telle frimousse. » C’est vrai ça. Elle est si belle cette petite puce. Ça ferait fondre plus d’une personne. Il se demande s’il devrait l’amener à Riley pour la faire craquer un peu avant de se dire que c’est peine perdue. « Et puis bon, même si j’ai eu que quatre mois pour m’y faire, maintenant je suis heureuse que ce soit arrivé. J’étais sans doute rendue là sans le savoir, tu crois pas? 28 ans, ça commence à être l’âge pour avoir un enfant. Et toi, pas trop traumatisé d’avoir eu une tatie-baleine? » « C’est vrai que c’est le bon âge… Et puis si… J’étais effondré et traumatisé et Andy aussi, mais on est restés forts et soudés pour te soutenir. » Il rit doucement en la regardant vérifier le bibi de la petite. « Allez super parrain, c’est à ton tour de travailler pour cette petite princesse! » Il attrape le biberon tendu avant de buguer largement. « Pa… parrain ? » Il la fixe, complètement incrédule. « Parrain ? Moi ? C’est pas Sam ? » Pour lui, c’était d’une logique implacable à vrai dire. Elle vit chez lui, il est resté là pendant la grossesse…. Mais le sourire de Quinnie le réconforte. « Parrain… » Il regarde Charlie avec les yeux brillants. D’émotion ou de larmes, allons savoir… « Viens… » Il ouvre la porte accédant à l’étage et s’y engouffre. Après avoir passé le premier, il arrive chez lui et ouvre une seconde porte. « C’est encore en chantier. » Il sourit et va s’installer à la cuisine avec Charlotte dans ses bras pour lui donner son biberon. « Prends ce que tu veux hein. Tu peux te faire un café ou prendre un truc frais… » Il lui sourit. « Tu sais quoi Charlie ? Parrain te promet qu’il sera toujours là pour toi…. Peu importe ce dont tu auras besoin… Appelle et je serais là. » Il lui bisoute le front pendant qu’elle boit, subjugué par la petite.