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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mer 29 Oct 2014 - 0:46
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
    Ce soulagement. Son corps se détendait dans ses bras, la pression et la tension retombaient doucement, lui retirant un poids conséquent des épaules. A présent Adélaïde le savait, Andreas serait capable de tout lui passer, même les colères les plus noires et les plus détestables pour lui venir en aide. Et bon sang ce que ça faisait du bien de se savoir soutenue et assez aimée pour ça. Elle qui avait regretté pendant des jours de lui avoir donné sa confiance, elle qui pensait qu'il avait simplement fait acte d'abandon, elle le retrouvait enfin aujourd'hui. A présent elle se sentait bien coupable de lui avoir fait subir tout cela - bien malgré elle - alors qu'il ne le méritait absolument pas. Certes elle n'avait rien contrôlé, pas même ses gestes les plus brusques, mais si elle avait dit des mots qui avaient dépassés sa pensée, il est clair qu'ils reflétaient tout de même ce qu'elle avait ressenti. Ses mots avaient exagérés, gonflés, surdimensionnés mais ils avaient bien exprimés une douleur réelle. Pendant un temps, oui, elle avait cru le détester, le haïr. Mais tout cela n'était qu'un masque pour camoufler autre chose: la peur. Cela faisait tellement longtemps qu'elle était malade, qu'elle avait peur de guérir, qu'elle avait peur de ne pas se reconnaitre dans le miroir ou dans son comportement. Et dans l'autre sens, elle avait peur que cela ne fonctionne pas, qu'elle se retrouve coincé dans sa maladie, dans ses envies de sexe permanentes. Mais ce dont elle avait surtout peur, c'était de sa propre fragilité. Adélaïde était fragile et si la guérison marchait, elle allait se percuter au monde et elle savait d'avance que ça allait faire mal. Relâchant la pression autour d'Andy, elle ne pouvait s'empêcher de rire un peu au surnom d'idiote qu'il venait de lui donner. Attrapant la manche de son pull, elle essuyait ses yeux tout en répondant tant bien que mal à sa question. « C'est difficile à dire. J'ai peur, je me sens seule contre moi-même, incomprise parfois, c'est difficile et de l'autre côté je suis pressée que ça se passe et déterminée à y arriver malgré tout. » Pour elle, pour lui, pour son père, pour eux, pour leur amitié et pour tout le reste qui pouvait constituer sa vie, elle voulait y arriver. Pendant un instant son regard dérivait vers le couloir derrière Andy, observant parfois les infirmiers qui passaient devant la porte, aussi bien pour vérifier que tout va bien ou tout simplement pour vaquer à leurs occupations. « Tu restes combien de temps? Et toi ça va? Raconte-moi tout. » Deux semaines enfermée, elle voulait un peu vivre à travers lui très certainement.

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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mer 29 Oct 2014 - 19:55
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    Andreas Klein
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    Il y avait en moi cette peur de retrouver l'Adelaïde en crise, celle dont j'ai appris à me méfier, celle aussi que je redoute pour tout ce qu'elle lui inflige à elle, tout du moins à l'autre Adelaïde perturbée, mais aussi à moi. La voir torturée et contrôlée par ces démons innommables  m'était insupportable alors la deuxième question qui me vient est tout naturellement sur son état ici, dans cet hôpital censé la prendre en charge, la soigner. J'ai beau être un étranger total de ce monde médical, cela ne m'empêche pas d'être vigilent sur ce qui s'y passe au sujet de mon amie. Je ne l'ai pas amenée ici de mon plein gré pour ensuite l'y laisser à l'abandon et ne pas me renseigner sur sa santé, bien au contraire.

    « C'est difficile à dire. J'ai peur, je me sens seule contre moi-même, incomprise parfois, c'est difficile et de l'autre côté je suis pressée que ça se passe et déterminée à y arriver malgré tout. »

    Mes yeux sont captivés par les siens qui me renvoient des lueurs communes à tous ces sentiments qu'elle m'exprime à voix haute.  malgré toute ma bonne volonté et mon affection pour elle, je ne trouve néanmoins pas quoi répondre. Les mots ne suivent pas, je reste encore avant tout, et malheureusement un étranger à tout ce processus. Ce sont ses derniers mots qui retiennent mon attention finalement.

    « Déterminée, c'est ce que je voulais entendre. »

    Elle est forte, Adelaïde, bien plus qu'elle ne le pense. C'est pourquoi je n'ai aucun mal à avoir confiance en elle et en sa combativité. Et puis elle n'a pas le choix, de toute façon. Je ne l'imagine pas ne pas guérir et rester là encore des mois et des mois. Pour une fois dans ma vie, j'ai envie de croire en toutes ces sciences humaines à la con, bien plus qu'en la médecine pure et dure.

    « Tu restes combien de temps? Et toi ça va? Raconte-moi tout. »

    Un petit sourire vient hisser le coin de mes lèvres.

    « Je reste autant de temps que tu veux, c'est pas génial ? »

    Puis avec une nonchalance qui m'est propre lorsque l'on me pose une question à laquelle je ne saurais vraiment répondre, je hausse les épaules tout en me dirigeant vers son lit sur lequel je m'assieds.

    « Et ça va. Enfin, hormis tout ça, toi... Ca va. On a beaucoup de boulot à la boutique avec Josh, et d'ailleurs lui aussi a eu droit à un aller retour à l'hôpital vu qu'il s'est fait opérer de son dos. Ca s'est bien passé. »

    ...

    « Et euh... la routine tu vois. Tu me manques, un peu. »

    Je relève mes prunelles sur elle et je souris faiblement, en gage de la véracité de mes propos. On s'en fout de ma routine, qui d'ailleurs n'a rien d'une routine vu  tout ce qui se passe dans ma vie en ce moment. Trop de choses justement, je doute que tout cela intéresse vraiment Adelaïde, ou alors elle me le demandera d'elle-même comme une grande, comme d'habitude. Ouais avec les filles ça marche souvent comme ça vous voyez. En tout cas c'est clair qu'elle me manque, et lui avoir avoué ça aussi niaisement me ferait presque me sentir lamentable voire emasculé, j'vous jure.


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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: never let you go (adelaïde)

    Ven 31 Oct 2014 - 4:25
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    Adélaïde Sullivan
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    Mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, sur ce qu'elle vivait à l'intérieur d'elle-même. Il lui demandait un gros effort parce que finalement, Adélaïde n'avait jamais réellement parler de ses sensations intérieures, de ses contradictions sensibles et perturbantes. Alors elle s'était contentée de répondre avec des mots simples, même si ce n'était pas tout à fait vrai bien qu'ils étaient ceux qu'elle connaissait qui se rapprochaient le plus de ce qu'elle vivait. Des mots tantôt trop faibles, tantôt trop forts. Elle était angoissée de tout ça, ne sachant pas où ça la mènerait réellement et si un jour, il y aurait un dénouement. C'est ce qu'elle souhaitait en tout cas, et le plus vite si possible. Si le processus se faisait lentement, honnêtement, elle ignorait si elle arriverait à tenir le coup mais pour le moment ce n'était que le début, elle le savait, et préférait donc taire ses craintes. Naturellement elle lui avait demandé comment il allait également et ce qui se passait dans sa vie. Elle avait eu peur, c'est vrai, de ne plus jamais le revoir après ça. Même si, en soit, il ne l'avait pas amenée ici pour l'abandonner, c'est qu'elle avait cru. Elle avait donc ouverte les hostilités verbales mais aussi physiques, elle aurait donc compris qu'il ne vienne pas. Mais maintenant qu'il était là, elle voulait tout savoir. « Me dit pas ça, je serais capable de te kidnapper pour que tu restes avec moi. » Appuyée contre ce qui lui servait de bureau, elle l'écoutait parler de sa vie quotidienne et elle en pompait la meilleure des énergies bien que selon Andreas sa vie n'était pas passionnante. Elle l'était toujours plus que celle que vivait Adélaïde entre ces murs. « C'est cool pour lui s'il peut se sentir plus à l'aise, tant mieux. » Parce qu'elle connaissait Joshua... un peu. Non seulement par l'intermédiaire d'Andreas mais surtout parce que Jane était prête à coucher avec lui et qu'elle s'était faite rembarrée parce qu'elle avait osé toucher l'intouchable, tête de mule qu'elle peut être. Un fin sourire venait se dessiner sur son visage, tandis qu'elle relevait ses iris clairs vers lui. « Un peu seulement? Je suis déçue. » Elle le taquinait. Elle savait très bien qu'Andreas et l'expression des sentiments, ce ne va pas ensemble. C'était un peu comme un chemisier et un jogging si vous voulez. S'aidant de ses bras, elle prenait place sur le bureau. Une question lui titillait la langue depuis qu'il parlait de son quotidien. Si Jane avait explosé et fait sa crise, c'était en partie dut à la solitude et si elle ne rejetait pas cela sur Andreas, elle savait très bien que par moment, s'il n'était pas avec elle ou au magasin, c'est qu'il était avec une autre. « Et ton béguin dans tout ça, ça se passe comment? » Elle parlait bien entendu de Grace, et si Andreas n'était pas prêt à l'avouer, on lui faisait pas le coup, pas à elle qui le connaissait depuis des années.

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    Re: never let you go (adelaïde)

    Ven 31 Oct 2014 - 17:41
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    Andreas Klein
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    « Me dit pas ça, je serais capable de te kidnapper pour que tu restes avec moi. »

    Comme si c'était vrai, n'est-ce pas ? Vous l'imaginez en train d'essayer de me kidnapper ? Bon, oui, peut-être. Mais vous l'imaginez réussir sa tentative ? Non, pas vraiment hein. Moi non plus. Néanmoins je dois reconnaître que cela me fait rire.

    « C'est adorable. » Dis-je en me moquant ouvertement d'elle.

    L'idée m'enchante autant qu'elle me rebute. Rester avec elle pendant des heures et des heures ne me dérangerait aucunement, à vrai dire elle doit bien être la seule fille avec qui cela ne me ferait pas peur. Peur dans le sens.. enfin vous savez comment sont les filles, chiantes, fatigantes, incompréhensibles. Adelaïde reste une fille comme les autres, cela dit il y a tout un vécu et une histoire qui font que sa présence ne me sera jamais ennuyante. Ou pas de la même manière, en tout cas. Mais il y a ma vie dehors, mon boulot. J'ai beau aimer mon amie plus qu'elle ne doit s'en douter, je deviendrai exécrable si l'on me gardait cloîtré dans un tel endroit pendant trop longtemps. Le réaliser m'adoucit davantage auprès d'Adelaïde qui doit bien endurer ça, le temps de guérir.

    « C'est cool pour lui s'il peut se sentir plus à l'aise, tant mieux. »

    Elle sait combien Joshua est important pour moi. Depuis que je la connais, je dois bien mentionner le prénom de mon cousin adoptif une ou deux fois, voire plus, chaque fois que l'on se voit. Ce n'est évidemment pas pour rien.

    « Un peu seulement? Je suis déçue. »

    Mes prunelles remontent vers elle et je lui adresse un petit regard réprobateur, signe que je l'accuse d'être vile. Il fallait bien sûr qu'elle enfonce le couteau un peu plus profondément sur ce coup. J'ai beau avoir la conversation facile, les grands mots affectueux n'ont jamais été mon fort, même avec elle.

    « Tu ne sais pas apprécier les petites choses, j'en suis tout autant déçu. »

    Nous rions légèrement, et c'est sur ce bon ton qu'elle se fait audacieuse.

    « Et ton béguin dans tout ça, ça se passe comment? »

    Je feins ne pas comprendre pendant un instant, mais combien de temps cela pourra-t-il marcher ?

    « Mon béguin ? »

    Tu es ridicule Andreas. Assume, un peu.

    Parler de Grace à Adelaïde, c'est un peu comme réciter une poésie à un professeur d'anglais. Ca doit se faire et ça se fera, sous peine de... de quoi, d'ailleurs ? Je soupire face à la jeune femme qui, d'après son regard, a conscience de m'avoir pris au piège.

    « Je ne sais pas quoi te dire sur elle... On se voit, on se cherche, on couche ensemble quand elle est de bonne humeur. »

    Je hausse les épaules et viens croiser son regard avant de rire franchement. Ça va, j'ai le droit de plaisanter un peu non ? Puis ce n'est pas tant éloigné de la vérité, si on réfléchit bien. Peut-être juste que j'omets certains détails...

    « Je crois qu'elle est autant allergique que moi aux relations sérieuses. Alors elle ne restera peut-être qu'un béguin, qui sait. »

    Putain ce que ça sonne moche, en vrai. Un "béguin"... J'ai l'impression d'avoir à nouveau quinze ans, merci Ade.  


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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mar 4 Nov 2014 - 5:40
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    Adélaïde Sullivan
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    Une légère grimace, voilà tout ce qu'il avait le droit comme réponse. Oui elle était adorable, elle l'avait toujours été en un sens lorsqu'on la connait réellement. Adélaïde n'avait jamais rien eu d'une méchante personne, seulement de quelqu'un trop fragile qui ne connait que l'animosité pour se défendre. Mais ça, il n'y a qu'Andreas qui le savait et c'était tant mieux pour elle en un sens, bien qu'elle savait très bien qu'en sortant d'ici, elle allait devoir expliquer pourquoi on ne l'avait pas vu pendant des semaines et pourquoi elle semblait différente, si toutefois elle arrivait à l'être. Mais là n'était pas la question. La jeune femme avait préféré se concentrer sur son ami pour ne pas dire son seul et meilleur ami. Elle savait qu'elle avait très peu de chance en dehors d'Andreas et son père de voir du monde lui rendre visite, alors forcément, elle vivait en quelque sorte à travers eux, demandant des nouvelles de l'extérieur. La réponse d'Andreas ne l'avait pas étonnée. Il ne parlait pas réellement de lui mais plus des autres, évoquant bien évidemment son cousin qu'elle connaissait bien plus par ce qu'il lui racontait plutôt que Joshua lui racontait lui-même. Faut dire que depuis qu'elle avait eu le malheur de vouloir toucher son dos en commençant à faire des choses peu catholiques malgré l'interdiction que Josh lui avait posée, elle lui courrait plus après pour finir ce qu'ils avaient commencé plutôt qu'elle ne lui parlait réellement. « Tu lui diras que je suis désolée de ma part s'il te plait? Il comprendra. » Parce qu'elle l'était réellement et qu'aujourd'hui, maintenant qu'Andreas venait de lui dire qu'il avait été jusqu'à l'opération, elle comprenait combien son dos avait put être une source de complexes pour Joshua.

    Riant doucement à sa réflexion suivante, elle n'en rajoutait pas plus. Si elle était plus expressive que lui concernant ce qu'elle peut ressentir, elle n'en était pas moins heureuse de passer à autre chose. Bien que dans un sens cela continuait de parler de sentiments, mais plus ceux d'Andreas envers une jeune femme qu'il commençait sérieusement à fréquenter souvent. Alors forcément, la curiosité d'Adélaïde avait été piquée et elle voulait savoir où cela en était. Lorsque la question du jeune homme résonnait dans l'air, l'Argentine ne disait rien, insistant seulement du regard. Ils savaient tous les deux qu'il allait être obligé de lui répondre de toute façon, vérité ou mensonge, elle ne lâcherait pas le morceau. Adélaïde, tête de mule, c'était bien là un trait de caractère qui lui était propre et qui n'allait certainement pas s'effacer et ce, même après son passage ici. « Quand elle est de bonne humeur ou quand vous arrivez plus à résister de vous rapprocher physiquement? Je te connais Klein, je te connais. » Elle n'avait pas besoin de préciser qu'elle le connaissait du bout des doigts, qu'elle savait ce qui se tramait et ce qu'Andreas refusait d'assumer ou de lui dire par pudeur, elle n'en savait trop rien. Mais dans un sens, elle ne voulait pas trop insister, elle ne voulait pas non plus qu'il se braque pour ne plus en parler. Elle comptait sur lui pour revenir à cette conversation lorsque le besoin ou l'envie de lui parler se ferait ressentir. « Moi aussi j'ai rencontré quelqu'un. » Un sourire malicieux sur les lèvres, elle s'empressait de rajouter quelque chose avant qu'il ne puisse réagir. « Un sexy infirmier... jugé trop sexy pour s'occuper de moi d'ailleurs, dommage. » Évidemment qu'elle plaisantait, elle cherchait seulement à changer de conversation pour détendre Andreas qui semblait plus tendu à l'idée d'évoquer Grace. Bien que dans un sens, son affirmation d'avoir rencontré quelqu'un n'était pas tout à fait fausse en soit...

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    Re: never let you go (adelaïde)

    Jeu 6 Nov 2014 - 14:08
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    « Tu lui diras que je suis désolée de ma part s'il te plait? Il comprendra. »

    Mes yeux viennent se poser sur elle et je fronce légèrement mes sourcils, réfléchissant à lui, à elle, à leur relation. Je sais qu'ils se connaissent, mais les derniers mots d'Adelaïde m'étonnent un peu. Enfin, peut-être que je cogite trop pour le coup, aussi rare que cela puisse m'arriver.

    « Ouais pas de souci. »

    Je hausse mes épaules, signe que c'est enregistré et qu'on peut passer à autre chose. Moment choisi par mon amie pour aller sur le sujet sensible, celui où Grace en est la protagoniste. Discuter de cela avec n'importe qui me mettrait mal à l'aise, néanmoins le fait qu'elle me connaisse si bien rend la chose un peu plus aisée. Ce n'est pas grand chose, je le sens, mais cela aurait pu être pire pour elle, qui semble vraiment vouloir des informations. Manque de bol, je n'ai pas grand chose à lui mettre sous la dent. Pour l'instant.

    « Quand elle est de bonne humeur ou quand vous arrivez plus à résister de vous rapprocher physiquement? Je te connais Klein, je te connais. »

    Je laisse mon regard dévié sur le côté, posé sur un point invisible, pendant un petit moment. Puis je ricane à moitié en levant les yeux en l'air. Parfois j'adore l'avoir comme meilleure amie, et parfois ça fait un peu mal de se prendre ce genre de remarque poignante. Que voulez-vous que je lui réponde, si ce n'est une nouvelle part de vérité ? Adelaïde est forte, je dois le reconnaître.

    « C'est rare que l'on réussisse à résister longtemps... Cette fille a tout pour elle, si l'on lui enlève sa fierté. »

    ... J'ai eu l'habitude de flirter avec des filles... plus filles. Des filles qui acceptaient de se laisser un peu embarquer, des filles qui n'avaient pas de remords à craquer. Des filles plus douces, moins combatives. Elle a quoi à combattre Grace, au juste ?

    « Je veux dire, c'est pas un truc de mec ça, la fierté ? Elle en a une énorme, si tu savais. J'ai l'impression de mener un combat de coq chaque fois où on est ensemble et ça me rend fou. Parfois j'aimerais juste qu'elle abaisse les armes tu vois, qu'elle me laisse faire et contrôler ce truc qu'on a, parce que c'est clair qu'on a quelque chose. »

    Au final, mon regard s'est ancré dans celui d'Adelaïde, plein de rancune mais aussi d'espoir, comme si elle allait pouvoir me donner une réponse. Puis je me rends compte que je n'ai jamais osé parler de Grace comme ça, à personne. Que peut-être j'aurais dû fermer ma gueule pour que ça ne change pas, que je vais aussi peut-être le regretter. J'en sais rien, mais je m'en veux un peu d'avoir déballé tout ça. Pas à cause d'Ade, non juste pour moi, pour ma propre fierté.

    Et un peu plus tard...

    « Moi aussi j'ai rencontré quelqu'un. Un sexy infirmier... jugé trop sexy pour s'occuper de moi d'ailleurs, dommage. »

    Un petit sourire moqueur et spontané s'affirme sur mes lèvres et je secoue un peu la tête avant de répondre.

    « Tu n'as pas été trop déçue j'espère ? De toute façon c'est pas ton truc les infirmiers, non ? Je t'imagine plus fantasmer sur un businessman ou sur un militaire, à la limite. Un mec avec des gros bras. »

    Je rigole à moitié, avant de redevenir un peu plus sérieux.

    « Ouais, je ne sais même pas ce que c'est, ton style de mecs. Hormis moi évidemment. »

    Évidemment... !
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Jeu 6 Nov 2014 - 17:01
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    Parler de Grace. C'était un sujet sensible et ça, Adélaïde le savait. Et pourtant elle n'avait pas pu s'en empêcher. Peut-être parce qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de connaitre réellement ce que c'était l'attirance pour quelqu'un, cette sensation qu'elle imaginait aussi étrange qu'agréable. C'était triste dans un sens de n'avoir jamais vécu cette envie de s'approcher de quelqu'un autrement que physiquement, en empruntant le chemin de l'amour qu'elle imaginait glissant et semé d'embûches ou au moins celui de la séduction et de la drague dans un objectif autre que sexuel. Alors Adélaïde se renseignait, aussi bien pour elle, pour savoir par procuration ce que cela pouvait faire mais surtout pour lui. Elle savait déjà qu'il ne parlait pas beaucoup de Grace parce qu'il n'était pas de ce genre là tout simplement mais elle aimait à croire que ça pourrait lui faire du bien d'en parler, de lâcher prise, notamment avec quelqu'un qui n'était pas en position ni en droit de le juger. Là était peut-être la facilité avec Adélaïde, on pouvait lui parler sans qu'elle ne juge. Et étrangement, Andreas venait de l'étonner de parler ainsi de la brune. Adélaïde elle-même n'aurait jamais cru qu'il puisse se lâcher autant et s'exprimer avec autant de sincérité sur une fille pour qui il éprouve de l'attirance parce que s'il avait bien du mal à l'admettre, l'attirance entre eux se voyait comme le nez au milieu de la figure, c'était d'une évidence à couper au couteau. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire tendrement en l'écoutant parler. Ça faisait plaisir de le voir comme ça, assez attaché à une fille pour être combattif à ce point, pour avoir envie de combattre la fierté de la dite fille afin de passer au travers de cette carapace pour la toucher en plein coeur. « Elle est comme toi en fait. Ce qui se ressemble s'assemble. » Avait-elle dit, un petit sourire en coin. Et ce n'était pas tout à fait faux. Andreas aussi avait sa fierté - d'où la difficulté à parler de ce genre de sujet - lui aussi avait tendance à garder ses barrières levées. Ils étaient fait dans le même moule lui et Grace et Adélaïde trouvait cela presque mignon. « Si tu baissais les armes le premier, elle serait peut-être plus en confiance pour le faire ensuite tu sais. » Haussant les épaules comme si cela était une évidence, elle n'en savait trop rien en réalité. Elle imaginait seulement que ça serait son cas si un jour elle était attirée par un homme et qu'il se trouvait être un peu comme Andreas. Elle aurait plus confiance de s'avouer vaincue par ses sentiments si l'homme en face le faisait le premier ou s'il laissait une faille pour savoir que c'était réciproque. Mais Adélaïde n'était pas dans ce cas malgré qu'elle venait de dire qu'elle avait rencontré quelqu'un. Oui elle avait rencontré quelqu'un, oui ça avait été différent d'avec les autres, mais non, c'était trop rapide, trop frais et surtout ils ne s'étaient pas vu assez de fois pour prétendre qu'elle est amoureuse, il ne fallait pas exagérer la chose non plus. « Peut-être parce que j'ai pas de style en particulier, j'attends personne en particulier... hormis toi évidemment, mais monsieur s'est entiché d'une autre fille, mes espoirs sont vains. » Un rire chaleureux passait le seuil de ses lèvres, enfin, après deux semaines de silence. C'est fou ce que ça faisait du bien. « Cela dit j'ai quand même remarqué que la plupart de mes conquêtes ont tendance à être bruns, châtains. Ce doit être le côté ténébreux. » Un sourire plaisantin aux lèvres, il n'en restait pas moins vrai que son esprit se tournait vers Jesse, mais ça, c'était une autre histoire.
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mer 12 Nov 2014 - 16:10
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    « Elle est comme toi en fait. Ce qui se ressemble s'assemble. »

    Je ris un peu quand elle prononce ça. Comme moi. Grace, comme moi. Aussi dérangeant que cela puisse sonner dans ma tête, je réalise que c'est pourtant proche de la vérité. Et croyez-moi, s'assembler dans ces conditions reste difficile contrairement à ce que l'on pourrait penser, tout du moins cela dépend de quoi on parle. Rien ne m'a paru plus simple dans ma vie que d'assembler mon corps au sien et pourtant, dès qu'il s'agit du vivre ensemble, cela frôle la limite du supportable. Je ne comprends pas. Ca me dépasse vraiment.

    « Si tu baissais les armes le premier, elle serait peut-être plus en confiance pour le faire ensuite tu sais. »

    Mes yeux viennent s'ancrer à ceux de ma meilleure amie et j'analyse ensuite ses propos, pour ce qu'ils valent. Au point où j'en suis... Il faut reconnaître que le plus difficile a été fait ; discuter de ma relation avec Grace m'est difficile avec tout le monde et cela me dérange à chaque fois. Mais là c'est différent, une barrière a été brisée, peut-être que je ne pouvais plus garder tout ça pour moi.

    Et si Grace n'était pas en confiance, malgré tout ce qu'elle peut laisser penser avec sa fierté et son assurance ? J'ai tellement de mal à me faire à cette idée, tellement. Admettons que j'arrive à baisser les armes...

    « Peut-être, mais après, quoi ? Ce sera parfaitement parfait et je lui demanderai de sortir avec moi ? C'est ridicule. Je ne sais même pas ce que je veux. »

    Ce que je veux, ou plutôt dans quelles conditions.
    Mais elle, je la veux. Ce n'est plus à discuter.

    C'est plus simple de détourner le sujet sur Adelaïde. L'engager sur ce sujet que l'on pourrait croire typiquement féminin mais qui fait pourtant tout autant partie de nos discussions entre mecs.

    « Peut-être parce que j'ai pas de style en particulier, j'attends personne en particulier... hormis toi évidemment, mais monsieur s'est entiché d'une autre fille, mes espoirs sont vains. »

    Je me délecte de son rire de gamine heureuse, communicatif d'ailleurs. Un rire que je connais pourtant par coeur et qui pourrait rythme toutes mes journées sans que cela ne me lasse. Dans une autre vie, si l'on croit à cela, j'aurais pu tomber amoureux d'elle, c'est certain.

    « Cela dit j'ai quand même remarqué que la plupart de mes conquêtes ont tendance à être bruns, châtains. Ce doit être le côté ténébreux. »

    « C'est bien des paroles de nana ça. Comme si la couleur des cheveux était super importante. »

    Je rigole ouvertement.

    « Dans mon langage, ça ressemblerait plutôt "j'aime les sauvages, ceux qui ont un petit côté guerrier au lit" tu vois. »

    C'était spontané, après tout je ne réfléchis jamais avant de déballer mes conneries avec Adelaïde. Mais après coup, je réalise que je ne devrais peut-être pas la lancer sur le sujet du sexe. Passant ma main dans ma nuque, je tente alors de reprendre le contrôle de la discussion.

    « Enfin bref... Je retiens pour le côté ténébreux, si je désespère un jour de te voir célibataire. »

    Je lui adresse un regard espiègle puis lève ma main vers la sienne pour l'attraper et l'inviter du regard à venir s'asseoir contre moi. Je n'ai aucun mal à abaisser les barrières avec elle et là, j'ai envie d'un câlin, aussi con que cela puisse paraître. Alors je ne me pose pas de question et partage cette envie ouvertement, comme un gosse.

    « Je suis en manque d'affection. Sois cool... »

    C'est vrai en plus.
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Lun 17 Nov 2014 - 4:03
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    Regardant son meilleur ami, Adelaïde attendait une réponse de sa part. Ils s'étaient mis à parler de Grace presque tout naturellement - bien qu'en réalité c'est la jeune femme qui l'avait plus ou moins poussé à en parler en posant directement la question - et elle avait émis l'hypothèse que, peut-être, si Andreas commençait par baisser les armes, la jeune femme vivace que peut être Grace les baisserait à son tour, étant plus en confiance par le fait qu'il ait commencé, osé, retirer les barrières le premier. Adélaïde l'avait supposé simplement parce que c'est ce qu'elle ferait elle-même à la place de Grace. Les jeunes femmes ne se ressemblaient pas, pas à sa propre connaissance en tout cas, le mieux placé pour le savoir réellement restait Andreas, mais bien qu'elle s'était laissé faire très facilement physiquement et sexuellement parlant avec les hommes, elle n'en restait pas moins méfiante pour autant. Preuve en était qu'elle n'avait pas eu de petit-ami officiel depuis bien longtemps et là était la ressemblance entre les deux. Dès que les sentiments entraient en compte, elle posait froidement des barrières pour mieux les arrêter et les étouffer dans l’œuf. Les raisons pour Adélaïde étaient simples, sa nymphomanie et sa bipolarité étaient des aspects évidents qui l'empêchaient d'avoir une relation stable et de confiance avec un homme. Et puis sincèrement, pour le peu de petit-amis officiels qu'elle avait eu, elle n'avait pas tenue ou avait été déçue et elle se voyait très mal à l'heure d'aujourd'hui avouer à qui que ce soit en dehors d'Andy qu'elle a un problème d'addiction au sexe. Quoi qu'il en soit, sans parler d'addiction ou autre concernant Grace, elle avait peut-être aussi ce problème. Un passé qui l'empêchait de retirer des barrières évidentes, voilà pourquoi l'Argentine avait posé cette hypothèse. Et autant dire que la réponse d'Andreas ne pouvait que la faire rire. « Et après? Et après vous faites comme tout le monde je pense, vous improvisez et vous voyez avec le temps, tout simplement. » Un jour, je suis né. Depuis j'improvise. Cette citation était vraie, tout le monde improvisait selon les situations ou encore la personne devant soi ou avec soi. Andreas allait donc devoir faire pareil avec Grace, c'est ainsi qu'Adélaïde voyait les choses. Vivre au jour le jour, il n'y a rien de meilleur et de plus dangereux à la fois.

    Un nouveau rire passait le seuil de ses lèvres tandis qu'Andreas enchainait avec une conversation la concernant elle et ses goûts divers et variés pour les hommes. Tellement varié que finalement elle n'avait pas réellement de style d'homme en tête. Là était probablement son problème, mise à part vraiment les plus repoussants, elle les aimait tous, autant les uns que les autres aussi bien pour leurs qualités que leurs défauts. Qui n'a jamais pensé que les dents légèrement écartées de l'un fini par en faire son petit charme? Qui n'a jamais vu dans un puceau maladroit l'envie de lui apprendre maintes choses peu catholiques? Elle les aimait tous oui, malgré la petite réflexion qu'elle venait de faire sur la couleur des cheveux. « Hé, j'ai simplement constaté que pour la plupart ils étaient bruns ou châtains, j'ai jamais dit que c'était mon type d'homme pour autant et que je finirais forcément avec un brun. Ça a un petit côté ange les blonds, c'est mignon, ça donne envie de les pervertir un peu. » Elle disait évidemment cela pour plaisanter même si elle avait connu des hommes - blonds ou bruns d'ailleurs - aux premiers abords timides et finalement plutôt curieux une fois sous les draps mais ça, c'était une autre histoire. Éclatant de rire, elle ne pouvait s'empêcher de répliquer directement. « Oui oui, je vois très bien de quoi tu parles. » Parce qu'elle en avait connu des petits sauvageons mais elle n'avait pas spécialement envie de parler de ses travers, elle ne développait donc pas la conversation dans ce sens, préférant s'offusquer de ce qu'il affirmait. « Si tu désespères un jour de me voir célibataire? J'ai pas besoin d'un homme pour exister, je me sens très bien toute seule, tel un électron libre qui peut partir et revenir quand il veut. » S'attacher à quelqu'un, très peu pour elle, bien qu'elle savait très bien que ce n'était pas quelque chose de contrôlable en soi. « Et puis si ça se trouve j'ai choisi d'être célibataire, tu sais pas hein. » Un sourire aux lèvres c'était vrai et faux à la fois. Elle choisissait d'être célibataire certes, mais peut-être que cela relevait seulement du fait qu'elle n'avait pas encore rencontré le bon ou qu'elle n'avait pas conscience ou l'envie de s'apercevoir que peut-être, une personne est faite pour elle dans son entourage plus ou moins lointain. Décollant son bassin du bureau contre lequel elle était appuyée, elle le rejoignait sur le lit bien volontiers et partageait son câlin sans aucun mal. Faire preuve d'affection avec Andreas c'était aussi simple et instinctif que de manger quand on a faim, de boire quand on a soif ou de dormir quand on est fatigué. Mais malgré le calme de ce moment et toute l'affection qu'elle pouvait lui porter, elle ne pouvait s'empêcher de se poser une question qui pouvait rendre le moment plus délicat et moins enjoué. Mais elle lui trottait tellement dans la tête et cela restait une peine dans son cœur qu'elle se sentait obligée de la poser malgré tout. « Pourquoi tu m'as pas parlé et convaincue comme tu l'as toujours fait au lieu de m'endormir bêtement? » En réalité Adélaïde n'avait plus trop de souvenirs de cette crise, de ce moment d'égarement tellement intense qu'il l'avait mené ici alors forcément, elle voulait quelques explications. Tout ce dont elle se souvenait c'était la douleur intérieure qu'elle avait ressenti, cette envie d'en finir et sa déception face au sentiment de trahison qu'elle avait ressenti. Le reste, le pourquoi il l'avait endormi, s'il avait tenté la discussion ou non, à quel moment il était arrivé dans sa crise, tout cela, elle avait oublié, comme des souvenirs effacés de sa mémoire.
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mar 18 Nov 2014 - 19:13
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    « Hé, j'ai simplement constaté que pour la plupart ils étaient bruns ou châtains, j'ai jamais dit que c'était mon type d'homme pour autant et que je finirais forcément avec un brun. Ça a un petit côté ange les blonds, c'est mignon, ça donne envie de les pervertir un peu. »

    Je lève les yeux en l'air et secoue la tête, suite à cette remarque. Les pervertir, est-elle sérieuse ? J'en doute.

    « Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. »

    Mais elle réussit toujours à me faire rire, malgré tout. Même si ce qu'elle dit est absurde, ou bien même quand c'est intelligent, parfois. Elle a ce minois et cette façon de parler, tellement franche et spontanée, à laquelle je suis pourtant habitué mais qui me fait toujours le même effet.

    « Si tu désespères un jour de me voir célibataire? J'ai pas besoin d'un homme pour exister, je me sens très bien toute seule, tel un électron libre qui peut partir et revenir quand il veut. »

    Le discours classique. Le discours que j'ai eu, que j'ai même toujours, alors que...

    « Ouais, il paraît. »

    « Et puis si ça se trouve j'ai choisi d'être célibataire, tu sais pas hein. »

    Aussitôt je fronce les sourcils, comme si c'était absurde.

    « Tu ne pourras pas éternellement choisir d'être célibataire. Et tu ne le mérites pas. »

    Tel un crooner, je lui adresse un petit clin d'oeil, signifiant simplement qu'elle est trop cool comme fille pour décider de ne pas se mettre en couple. Mais par delà la taquinerie apparente, je suis sérieux, je le pense vraiment. Si un jour elle tombe amoureuse de quelqu'un, elle aura aussi mal que moi en raisonnant de cette façon. Et ce jour-là, je serai là pour lui rappeler ce qu'elle m'a dit à l'instant ; savoir abaisser les barrières au moment venu.

    Ma main tendue vers elle, dans l'attente qu'elle me rejoigne. J'ai de la chance qu'elle coopère sans faire la fille difficile, Ade se retrouve rapidement contre moi et j'en profite pour passer mon bras autour de ses épaules machinalement. A côté de cette affection que je lui porte, je ne perds pas non plus de temps pour l'embêter, pointer le bout de mon doigt sur sa joue, attraper son nez en souriant bêtement et faire d'autres conneries puériles de ce genre. Juste pour la faire sourire, un peu, mais cela ne dure pas très longtemps car une question sérieuse perce le "silence".

    « Pourquoi tu m'as pas parlé et convaincue comme tu l'as toujours fait au lieu de m'endormir bêtement? »

    J'examine son visage un instant et je devine qu'elle a été profondément blessée par mon attitude. A vrai dire, je le savais déjà, sinon je n'aurais pas tant eu peur avant de venir la retrouver ici. Sa question me plonge un peu dans l'embarras et pourtant, la réponse qui me vient est, sinon sincère, certaine.

    « Tu n'aurais jamais accepté de me suivre jusqu'ici. Tout ce que je voulais c'était te sortir de cet enfer, ça devenait... n'importe quoi. »

    Parce qu'elle se salissait toujours plus, de jour en jour, sans réaliser la gravité de la situation. Parce qu'elle crevait à petit feu avec toutes ces crises. Elle refusait de se considérer comme malade et ayant besoin d'un traitement. Et venir ici, c'était accepter de commencer quelque chose de relativement long, sans être sûr du résultat. Adelaïde n'est pas idiote, elle avait déjà du penser à tout. Doucement, mon pouce effleure sa joue et je retrouve son regard.

    « Je n'ai jamais voulu te trahir ou te blesser, tu le sais j'espère. C'était juste plus simple comme ça, autant pour toi que pour moi. Tu ne pouvais pas rester dans cet état. »

    Je soutiens le regard de celle que je considère comme un membre de ma famille à part entière, en quelque chose de plus fusionnel encore.

    « Pardonne-moi, petite Sully. »

    Et je suis sérieux, je le lui demande vraiment.
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mer 3 Déc 2014 - 15:10
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    Elle ne pouvait pas s'empêcher de rire à la remarque de son meilleur ami lorsqu'elle parlait de pervertir les anges représentés par les hommes blonds. Quand on connaissait en partie la raison de sa présence ici, il était vrai que ça pouvait être gênant ou révélateur mais elle savait que malgré ça, elle pouvait s'autoriser ce genre de blague avec Andy. Il la connaissais mieux que quiconque, comme un frère, et elle savait qu'il devinerait l'ironie dont elle faisait preuve à cet instant. Cela dit la suite ne semblait pas passer aussi facilement, le froncement de sourcils d'Andreas le laissait savoir. Elle avait eu la bonne idée - ou non - d'affirmer qu'elle avait choisit son statut de célibataire. Bon ok, il avait peut-être raison. Elle le choisissait en partie mais pour la majorité du temps, elle le subissait ce célibat. Aucun homme ne lui avait concrètement demandé d'avoir une relation exclusive avec elle, peut-être parce que la plupart avait goûté à la nymphomane avant d'apprendre de la jeune femme et savait d'avance à quoi s'attendre avec elle. Alors oui, dès que les sentiments arrivaient elle avait cette tendance à fuir, mais pour cela il fallait en avoir l'occasion, ce qu'elle n'avait pas ou très très très rarement. Donc forcément, elle subissait plus qu'elle ne choisissait. Mais Andreas ne semblait pas s'attarder là-dessus et contrairement à ce qu'elle pensait, il ne s'employait pas à lui faire comprendre par un grand discours. Une seule phrase, un clin d’œil, c'était tout. « C'est facile pour toi de dire ça, tu me connais. » Contrairement aux autres hommes. Lui l'a connaissait, lui savait ce qui se cachait sous sa carapace de fille forte et je-m'en-foutiste, lui connaissait Adélaïde, le côté fragile - trop? - qu'elle pouvait avoir. Les autres non, sauf un, mais ça, c'était une autre histoire. Une pensée qui s'échappait tandis qu'elle restait dans ses bras et souriait de ses bêtises, lui faisant presque lâcher de force ce nez qu'il avait attrapé.

    Mais elle ne pouvait pas rester joueuse bien longtemps parce qu'elle se posait des questions. Son esprit s'était sûrement fermé aux souvenirs douloureux liés à son arrivée ici, comme si elle avait une espèce de trou noir, mais elle voulait savoir malgré tout le pourquoi du comment. Tout ce dont elle se souvenait c'était de se réveiller dans ces lieux dans les bras d'Andreas et de prendre cet acte comme une trahison. Légitimement, elle voulait donc savoir pourquoi il avait agit comme cela parce qu'elle se trouvait blessée. Le pourquoi l'aiderait peut-être à panser cette blessure. Alors elle l'écoutait, se taisait et comprenait doucement mais sûrement. Les souvenirs remontaient au fil des paroles d'Andreas, même s'il ne donnait pas de détails, elle savait de quoi il parlait, à quelle situation il faisait référence et surtout aux paroles qu'elle avait pu prononcer. Un fin sourire aux lèvres, elle déposait son baiser sur sa joue tout en venant se lover un peu plus contre lui. « Tu es tout pardonné mon Andy. » Parce que même si ça l'avait blessée, parce que même si elle s'était sentie trahie, elle savait très bien, comme il l'avait dit lui-même, qu'il n'avait agit que pour son bien, rien d'autre, alors elle ne pouvait que lui pardonner et même... « Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Je sais que ça a pas dut être agréable pour toi non plus d'en venir jusque-là. » De prendre cette décision, de la forcer à être internée, d'aller contre son gré pour l'aider.

    Tous les deux s'étaient toujours bien entendu et elle se voyait mal faire quelque chose qu'Andy n'aurait pas voulu, alors elle imaginait bien que pour lui, ça n'avait pas dut être simple de décidé de l'emmener ici et ce, de force. « Je sais vraiment pas ce que j'aurais fait sans toi ni même jusqu'où j'aurais pu aller dans ma connerie. » Aussi bien dans sa maladie que dans ses pensées sombres. Peut-être aurait-elle alimenté les sondages qui disent qu'une bonne partie des personnes dans son cas finissent par commettre l'irréparable, oui, peut-être. Ou bien elle se serait enfoncée davantage dans sa maladie jusqu'à s'isoler. Se redressant sur le lit afin de s'y mettre à genoux, elle saisissait davantage Andreas dans ses bras pour une étreinte qui semblait tout dire, qui semblait exprimer son accord au pardon, son soulagement. Elle réalisait petit à petit qu'il l'avait blessée pour mieux la sauver d'elle-même, et elle ignorait comment lui exprimer par des mots qu'elle le remerciait et qu'elle lui en serait éternellement redevable et reconnaissante. « Je t'aime Andy, si tu savais comme je t'aime. » Des mots qu'elle trouvait justes tout en étant pas assez forts à la fois. C'était pourtant la meilleure façon d'exprimer cette chose inexplicable qui les reliait, parce qu'elle n'en connaissait pas d'autre. Ce n'était pas de l'amour, c'était plus transcendant encore, plus transperçant, plus vrai. Si on lui demandait de choisir entre l'amour et lui, ça serait lui, sans aucun doute possible. Elle l'aimait oui, fraternellement, platoniquement, simplement et surtout naturellement. Elle n'avait pas besoin de se forcer pour le faire, c'était ainsi, cela s'imposait à elle. Il s'agissait probablement du sentiment le plus fort qu'elle a pu connaitre jusqu'à présent et elle voulait simplement le lui faire savoir et le remercier en quelque sorte de lui donner la possibilité de ressentir ça. Elle savait bien que, comme pour elle, ça s'imposait à lui, mais sans lui, elle n'aurait pas eu un sentiment positif comme celui-là dans sa misérable vie. Au final elle le remerciait certainement d'exister, d'avoir creusé en elle et d'avoir sut en garder que le meilleur.
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    Re: never let you go (adelaïde)

    Mer 3 Déc 2014 - 16:31
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    « C'est facile pour toi de dire ça, tu me connais. »

    Cette phrase fait à moitié sens dans mon esprit. Il est vrai que je la connais, mieux que beaucoup sans doute, mais en quoi quelqu'un qui la connaitrait moins bien que moi pourrait douter de cette vérité ? Comment-on pourrait-on ne pas imaginer cette fille amoureuse et en couple ? Quand je la regarde, comme actuellement, je vois une fille qui mériterait tout sauf de rester célibataire pendant des années. Belle, adorable, pleine de vie. C'est vrai, elle doit donner une image totalement différente à tous ces gens avec lesquels elle va se perdre et d'ailleurs j'ai déjà pu voir cette partie d'elle une fois, mais il faudrait être bien aveugle ou désintéressé pour ne pas se rendre compte qu'il y autre chose en elle. Je refuse de croire qu'aucun homme, aucune femme ne puisse s'en rendre compte.

    Je lui offre un petit sourire et m'amuse un peu avec elle, lui expliquant ensuite pourquoi j'ai délibérément fauté avec elle pour l'amener ici. Un mal pour un bien, voilà ce que je lui dis avec sérieux. On doit parfois faire des choix difficiles et contraires à nos convictions, parce qu'ils sont ceux qui garantiront la meilleure issue possible.

    « Tu es tout pardonné mon Andy. Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Je sais que ça a pas dut être agréable pour toi non plus d'en venir jusque-là. »

    Ce n'est pas ça qu'elle doit retenir, dans toute l'histoire. Il fallait bien que quelqu'un l'aide, et puis il y a aussi son père qui m'a soutenu autant que je l'ai soutenu dans cette affaire. Mais par-dessus tout, il y a elle, c'est elle le centre de tout. J'ai tendance à être égoïste avec la plupart des gens, mais je me rends compte qu'avec elle, et de plus en plus avec une autre fille, c'est une toute autre facette de moi que j'affiche. C'est plus fort que moi, elle compte décidément trop pour moi.

    « Ca ne sera certainement pas le meilleur souvenir de ma vie, mais ça me faisait moins peur de t'emmener ici que de te laisser dans ta piaule à broyer du noir. »

    Et encore, je pourrais dire ça de façon plus grave.

    « Je sais vraiment pas ce que j'aurais fait sans toi ni même jusqu'où j'aurais pu aller dans ma connerie. »

    Avec un sourire en coin, j'amène mon index sur ses lèvres pour la faire taire et lui faire comprendre que ça ne sert à rien d'en reparler. Parce que ça me fait mal d'imaginer ce qui aurait pu se passer si personne ne s'était occupé d'elle, parce qu'elle est sur la voie de la guérison et que nous devons retenir que ça. Finalement, elle s'écarte pour mieux se rapprocher et c'est avec satisfaction que je profite de cette étreinte spontanée. L'une de celles qui font du bien, vraiment. Qu'on aimerait plus fréquentes mais que notre fierté bridera toujours.

    « Je t'aime Andy, si tu savais comme je t'aime. »

    Elle est unique, depuis toutes ces années, depuis que je l'ai rencontrée elle l'est. Sa personne, sa façon de penser, d'être. Avec moi, avec les autres. Puis elle est irremplaçable, aussi. Je sais qu'elle a besoin de moi, encore plus en ce moment, mais la vérité c'est que j'ai aussi besoin d'elle, comme d'aucune autre. Allez savoir si elle en a conscience, parce que c'est difficile à avouer, ce genre d'attachement, mais c'est pourtant bien le cas. Je ne pourrais pas me passer d'elle, de son soutien inégalable quand je doute de moi et qu'elle se révèle être la seule à pouvoir m'aider. A m'accepter sans me juger moi et mon orgueil mis de côté. Celui qui pèse au quotidien mais qui me construit jour après jour, malgré tout. Adelaide s'en fiche, elle, et c'est pour cela qu'elle m'est essentielle. Touché par ses mots, bien qu'ils ne soient pas inédits, je tourne mon visage vers le sien et lui adresse un regard tendre, plus sincère que jamais.

    « Je crois que je le sais. »

    Parce qu'elle est aussi la plus habile pour me le montrer et que je l'envie, c'est clair.

    « Moi aussi je t'aime. »

    Mes lèvres vont se poser sur son front en douceur, naturellement certes, mais aussi pour masquer cette réserve à laquelle je ne suis pas habitué.

    Tu le mérites. Et tant d'autres choses.


    Fin du sujet
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    Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger

    Re: never let you go (adelaïde)

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