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Lorena & Anthony
Comme à son habitude, la jolie sage-femme avait pour habitude d’aller se chercher un bon café lorsqu’elle avait terminé sa journée de boulot. Elle détestait rentrer chez elle sans avoir pris sa dose de caféine. D’une part parce qu’elle en avait besoin pour tenir et ne pas s’endormir au volant et d’autre part, parce que c’était son petit rituel pour terminer la journée. C’était d’ailleurs le même rituel pour commencer la journée. Lorena s’était donc dirigée vers cette grande enseigne qui faisait des cafés bien célèbres. Elle savait déjà ce qu’elle prendrait. Une bon capuccino à la vanille. Une douceur dans ce monde de brute.
Une fois devant, elle ne mit pas longtemps avant de s’engouffrer dans l’échoppe tout en faisant claquer ses talons sur le carrelage. Elle était connue comme le loup blanc. D’ailleurs, lorsqu’elle arriva devant le comptoir, elle n’eut même pas besoin de dire ce qu’elle souhaitait. La serveuse se retourna rapidement pour prendre un gobelet, faire son capuccino pour ensuite écrire son prénom sur le gobelet. Finalement, ça ne prenait pas énormément de temps de venir prendre ce café dans ce genre d’endroit. Il fallait dire qu’elle avait eu de la chance, ce n’était pas bondé pour une fois. Pour une fois, elle prit une petite douceur, un muffin et une fois le tout en main, elle reprit le chemin inverse pour sortir et se diriger vers sa voiture.
Mais sans trop savoir comment ni pourquoi, elle sentit le sol se dérober sous son pied droit et elle n’eut d’autre choix que de se retenir à la première chose qui passait par-là. Et finalement, ce n’était pas une chose mais un homme qui eut le droit de recevoir son café chaud, bien chaud même sur le torse et de finir avec la jeune sage-femme dans les bras. Encore une situation embarrassante pour Lorena. Elle les collectionnait en ce moment. Et encore, elle n’avait pas à se plaindre, elle n’avait pas fini en sous-vêtements devant ce jeune homme des plus charmants.
« - Oh je suis vraiment désolé… Je sais pas ce qu’il s’est passé. Ah bah si ! Mon talon est foutu. Je voulais vraiment pas ruiner votre chemise et peut-être même votre peau… Je vous offre un café ou quelque chose pour me faire pardonner. Dites-moi ! »
Lorena était vraiment gênée, d’ailleurs, elle sentait bien le rose qu’elle avait sur les joues. Mais bon, l’accident était fait, donc elle ne pouvait rien faire d’autre que de se faire pardonner…
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