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    ARWEED ∴ We need to talk!

    Lun 3 Nov 2014 - 5:46
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    WE NEED TO TALK!
    Feat. REED GALLAGHER
    Arwen était lassée de tout ça. Faire des allées et venues à la photocopieuse, ça allait bien deux minutes à un moment donné. De par son âge, son expérience et sa force de persuasion, elle avait réussi à obtenir de la fac de ne pas commencer en première année pour éviter d'avoir tout un parcours à refaire et surtout pour lui éviter de passer encore des années assises sur une chaise sans avoir de chance de réels revenus, ce dont elle avait forcément besoin étant adulte pour pouvoir manger, avoir un toit au dessus de sa tête et se chauffer sans avoir recourt à des aides exclusivement données aux jeunes étudiants. On lui avait donné cette chance d'être directement en sixième année, et cela voulait dire que comme tous les élèves, elle devait se plier aux joies et malheurs des stages. C'est pour se perfectionner et avoir une expérience du terrain. Voilà ce que disait exactement l'administration et les professeurs de la faculté mais sérieusement, où était l'expérience du terrain quand on passe ses journées à faire des cafés, des photocopies et éventuellement à lire quelques articles pour corriger les fautes - on lui faisait au moins confiance pour cela et encore, elle n'était pas sûre qu'ils n'étaient pas relu derrière elle. Son stage n'était absolument pas le stage qu'elle espérait dans une entreprise comme celle-ci. Los Angeles Times! Ça fait rêver n'est-ce pas? Et bien autant vous dire qu'Arwen était rapidement descendu de son nuage après quelques jours. Mais là, clairement, elle n'en pouvait plus. Ça ne pouvait pas continuer comme cela, pas durant les semaines qu'il lui restait à faire ici. Alors, déterminée, elle frappait à la porte de celui que tout le monde craignait à la fois pour son autorité mais aussi et surtout à cause de son perfectionnisme qui poussait chacun des employés à ne frapper à son bureau que lorsqu'ils sont sûrs d'avoir fait le papier parfait. Arwen n'avait pas de papier à rendre mais elle avait besoin de parler, de percer un abcès qui semblait grossir au fil des jours. Elle était certes stagiaire mais elle était surtout adulte, et ça, elle comptait bien le faire savoir à son maître de stage. Lorsqu'on l'autorisait enfin à entrer, elle pénétrait dans le bureau à petits pas à cause de sa jupe relativement serrée sans être vulgaire, de quoi faire un bon habit professionnel lorsqu'on l'associe à un chemisier sans un énorme décolleté. Son regard se plantait alors directement dans celui de monsieur Gallagher, rédacteur en chef du journal. « Je peux vous parler? Sérieusement. » Malgré qu'elle était en colère, elle restait polie, un minimum.
    codage par Nutty sur apple-spring

    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Lun 3 Nov 2014 - 9:30
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    Reed Gallagher
    Reed Gallagher
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    Orientation & situation : (a) Razowski (s) Solosand
    Métier/occupation : Rédacteur en chef du Los Angeles Times depuis fin 2014.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en journalisme et en sciences politiques à l'UCLA.
    Résidence : Maison à Santa Monica.



    Arwen and the villain



    Cette matinée avait mal commencé pour Reed. Pour comprendre, il fallait remonter dans le temps et revenir à la veille, au soir. Comme tous les weekends, sa fille Amelia était venue chez lui pour les deux jours entiers, à partir du vendredi soir. Si c'était Sarah qui s'occupait de l'amener chez lui, c'était en revanche lui qui devait la ramener chez sa mère, dans le Northeast. Cette fois-là néanmoins, la trentenaire l'avait appelé pour le prévenir qu'elle ne pourrait pas rentrer de son voyage de San Francisco avant le lundi au soir. Bien sûr, là n'était pas le problème. Reed ne cracherait ô jamais sur des minutes, des heures même passées en plus en la compagnie de sa fille. Dans cet état d'esprit allègre, le père et sa fille avaient davantage profité de cette ultime soirée ensemble, sachant bien que pour une fois, l'aller à l'école se ferait main dans la main avec le papa. Amelia avait tardé devant un dessin animé, puis dans le lit de Reed, petit caprice qu'il lui avait autorisé exceptionnellement. Il lui avait raconté une énième histoire, ils avaient discuté, elle avait joué avec son téléphone... et pour ne pas embêter l'homme dans sa lecture d'un livre, elle avait désactivé le son. Cela n'aurait pas été bien gênant si et si seulement il n'avait pas oublié de le réactiver ensuite, tout en sachant que ce téléphone faisait chaque matin office de réveil. Bref, vous voyez le topo, il s'était réveillé en retard, et Amelia par la même occasion. Tous deux s'étaient donc lancés dans une préparation orchestrée par un homme habitué à gérer les choses à la va-vite et la fillette était finalement arrivée à l'école avec seulement cinq minutes de retard. Il avait ensuite filé jusqu'à son bureau au Los Angeles Times, pour une journée de réunion comme tous les lundis, et d'autres choses plus rébarbatives. Il n'y avait que les sujets qui changeaient, mais c'était bien là ce qui empêchait la monotonie de son travail, ce qui le rendait lui si passionné, outre le fait d'encadrer toute une équipe motivée.

    Malheureusement, dans cette équipe l'on devait aussi compter les stagiaires et ça, c'est un peu comme les chocolats divers et variés d'une boite, on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber. Arwen Blackburn était celle dont s'occupait Reed cette année et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle était loin de posséder toutes ses faveurs. Pour plusieurs raisons, plus ou moins explicables. Notamment sa façon d'écrire, détail plutôt important pour un rédacteur en chef, non ? Quand elle entra dans son bureau, le regard de Reed se releva sur elle et il ne manqua pas l'effort d'élégance fait par la trentenaire, si tout du moins cela se limitait à de l'élégance... Il ne se risqua pas à plus d'impolitesse et releva son regard plus haut, jusqu'au sien. Une pointe d'agacement sur le visage, il se résigna à ne pas la renvoyer de son bureau, comprenant bien vite qu'elle n'en repartirait pas tant qu'elle n'aurait pas ce qu'elle désirait. Il commençait en effet à cerner sa personnalité mais détrompez-vous, il était loin, très loin de céder à toutes ses demandes. Cela se saurait. « Parlez donc. » Lâcha-t-il avec lassitude à son adresse tout en s'enfonçant dans son fauteuil puis en jetant un coup d'oeil à sa montre. « Faites vite, j'ai une réunion dans une demi-heure et tout n'est pas prêt. D'ailleurs, vous aviez des photocopies à me faire du rapport que je vais ai envoyé tout à l'heure. » Cela lui revint sur le moment. Voyez donc qu'il ne craignait pas le moins du monde les yeux noirs de la dame Arwen.
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    Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Mer 5 Nov 2014 - 2:45
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    WE NEED TO TALK!
    Feat. REED GALLAGHER
    Ne serait-ce que son regard sur elle insupportait Arwen. Pour dire vrai, elle ne le supportait pas tout court. Pourtant son équipe ne disait que du bien de Reed. Certes il n'est pas tendre, il est intransigeant parfois démotivant mais c'est ce qui fait de lui une personne qui vous pousse à donner le meilleur, à vous dépasser continuellement, qui vous donne la pulsion cachée en vous pour faire encore mieux. Arwen voulait bien le croire si seulement on lui laissait une petite chance de le constater. A l'heure actuelle, cet homme, "son patron", ce maître de stage, celui qui était censé lui apprendre le métier lui ressortait par les yeux plus qu'autre chose et elle doutait sincèrement qu'elle puisse l'apprécier un jour. Elle n'avait pas eu l'occasion de le voir à l'oeuvre concrètement. Elle était tout le temps mise au second plan. Elle n'était qu'une stagiaire, elle arrivait même à comprendre qu'elle puisse être dérangeante par moment à cause de son inexpérience plus qu'autre chose mais était-ce vraiment une raison pour lui faire faire ce que tous les autres ne veulent pas parce que ça n'apporte rien et cela fait perdre du temps? Arwen n'était pas d'accord sur ce point et elle comptait bien en faire entendre raison à Mr Gallagher. Elle n'avait pas eu la chance de voir les bons côtés de ce rédacteur de chef, ses fameux côtés motivants, qui vous oblige à donner le meilleur. Non, elle, elle n'avait eu le droit qu'à des reproches qui l'avaient enfoncée encore plus. Peut-être cherchait-il à entrevoir sa motivation, en l'enfonçant pour constater jusqu'où elle était prête à se donner pour y arriver même face aux critiques les plus virulentes. C'était possible après tout... Quoi qu'il en soit, tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était assez motivée pour lui faire face à cet instant dans son bureau, droite comme un piquet, et ce n'était certainement pas pour parler amicalement. Bien qu'elle restait polie, elle allait clairement à la confrontation, là était le bout de sa motivation alors que d'autres avaient préféré lâcher le stage considéré trop difficilement supportable pour s'en aller vers des herbes plus vertes. « Elles sont déjà dans la salle de réunion mais je ne suis pas là pour parler de ça. » Oh oui, en quelques jours elle avait appris et assimilé le fait qu'il valait mieux avoir un coup ou deux d'avance sur lui pour ne pas se laisser démonter aussi facilement. « Ça ne peut pas continuer de cette manière. Si je dois faire des photocopies, j'en ferais. Si je dois vous servir un café, un thé ou une boisson trouvable qu'à l'autre bout de la ville, j'irais la chercher. Mais il est hors de question que je me contente de ça parce que je ne suis "qu'une stagiaire incompétente." Je crois savoir que personne ne devient rédacteur en chef en claquant des doigts, vous avez sûrement dut galérer, vous prendre des murs et probablement surmonter des obstacles. Bien, vous avez toute mon estime pour ça, mais si vous avez un minimum de considération pour vos stagiaires, apprenez-leur quelque chose d'utile et non quelque chose qu'ils savent déjà faire comme de stupides photocopies. Apprenez-moi, d'adulte à adulte. Faite-moi passer de stagiaire incompétente à une personne qui peut être plus utile que ce que je suis déjà. » Si seulement elle l'était un minimum d'utile. Elle acceptait de cumuler les tâches ingrates et les délicates si c'est ce qu'il voulait vraiment. Elle ne lâcherait pas le morceau et sa place devant la porte le laissait savoir. Elle ne le laisserait pas passer tant qu'elle n'aurait pas une réponse satisfaisante à ses oreilles. Arwen avait un fort caractère, c'était une battante et s'il fallait avoir un rapport de force avec lui, elle l'aurait.
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    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Mer 5 Nov 2014 - 15:24
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    Reed Gallagher
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    Arwen and the villain


    L'on pouvait lire la fatigue sur le visage de Reed. Il n'avait pas beaucoup dormi ces derniers jours et à cela nous pouvions rajouter la pression qui lui était incombée de par son travail. Il aimait ça, pourtant. Travailler dans la précipitation, ne jamais être dans l'inactivité, surveiller et gérer l'équipe. Il avait accepté qu'Arwen s'ajoute à l'équation, néanmoins l'on ne pouvait pas le forcer à aimer quelque chose dont les caractéristiques ne lui plaisaient pas, et faisons ici mention du travail rédactionnel de la jeune femme. Peut-être que d'autres facteurs intervenaient dans cette dépreciation, mais ceux-là, par la force des choses, étaient moins facilement avouables. D'ailleurs, il était fort possible que Reed ne se les avoue même pas à lui-même.

    La trentenaire sembla prendre une bonne inspiration avant de prendre la parole à nouveau, démontrant ainsi à Reed qu'elle n'avait décidément pas peur de l'affront. Et ça, s'il eut été moins rigide, sans doute l'aurait-il apprécié à sa juste valeur. Il s'apprêta à lui soupirer que ces photocopies auraient été bien mieux dans ses mains avant que la réunion ne commence mais déjà la voix assurée de la brunette reprit, rajoutant alors une pincée d'agacement sur le visage du rédacteur. Cela dura bien une minute. Une minute dont Reed sentit chaque seconde passer et pourtant il écouta, enregistra chaque propos tenus par Arwen. Sa main soutenant négligemment sa mâchoire, son regard ancré à celui de la stagiaire, une mine à la fois intéressée et lassée. Il ne se cachait jamais derrière un sourire ou une énergie positive s'il n'était pas réellement satisfait ou motivé. Non, Reed Gallagher ne faisait jamais semblant d'être quelqu'un qu'il n'était pas, de penser quelque chose qu'il ne pensait pas.

    Quand enfin elle en eut terminé avec ce discours incriminant, Reed resta d'abord immobile un moment, ne quittant son regard qu'après quelques secondes ainsi. « Vous avez raison. Je ne suis pas arrivé à ce poste en claquant des doigts. » Sa main quitta son visage et vint rejoindre sa soeur, sur le sous-main en cuir de son bureau. « J'ai aussi été stagiaire ici, et figurez-vous que j'ai commencé comme tout le monde, en faisant tout ce que les autres ne voulaient pas faire. Les supérieurs hiérarchiques ne sont pas tous des anges bienveillants. » Un fin sourire apparut l'espace d'un instant sur le coin de ses lèvres tandis qu'il disait ces derniers mots. Certes, il espérait qu'elle comprenne où il voulait en venir par là mais Reed n'était pas idiot, cette explication ne pouvait pas être exhaustive. C'est pour cela qu'il se leva alors et contourna son bureau avant de s'appuyer dessus, face à Arwen. Il n'esquissa pas un sourire, néanmoins il se força à se détendre. « La vérité, madame Blackburn, c'est que je doute pouvoir réellement vous rendre plus compétente, dans le sens où je l'entends. » Allait-elle comprendre ? Rien n'était moins sûr, d'autant plus qu'il était doué pour laisser place au mystère avec son air énigmatique. Le grand brun quitta son regard et se pencha quelque peu en arrière pour rechercher un tas de feuilles dans son tiroir. Ces feuilles, c'était celles rédigées par Arwen. Il ne les avait pas jetées, non il les avait même lues et relues. Lorsqu'il lâcha le paquet de feuilles sur son bureau, il alla à nouveau chercher le regard de son « apprentie ». « La question qui m'est venue en vous lisant, sur toutes ces ébauches d'articles, c'est "Que fait-elle dans une maison de presse ?" » Il la fixa quelques secondes de plus, plissant légèrement ses yeux. Le bout de ses doigts étaient toujours sur la feuille du dessus. « Je n'ai rien contre les romanciers Arwen, mais ils n'ont rien à faire dans mon bureau. » Et il n'était nul besoin d'en expliquer les raisons, n'est-ce pas ?
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    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Jeu 6 Nov 2014 - 3:54
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    WE NEED TO TALK!
    Feat. REED GALLAGHER
    Elle pouvait entrevoir que ça ne lui plaisait pas. Elle pouvait le comprendre. Non seulement il avait autre chose à faire selon ses dires et son emploi du temps tout court mais en plus, et bien qu'Arwen semblait maîtriser son langage et qu'elle gardait un ton poli, il n'était jamais agréable de recevoir une personne dans son bureau surtout lorsque celle-ci vient pour se plaindre. C'est exactement ce que la jeune femme était en train de faire. Elle ne se plaignait pas des conditions de travail mais du travail tout court. Elle qui avait dut gérer des étudiants en droit en stage dans son propre cabinet, elle savait très bien ce que c'était. Ce n'est pas toujours facile de donner un travail à faire à une personne qui n'en a pas la capacité, mais comme elle lorsqu'elle était étudiante en droit et comme elle lorsqu'elle était maître de stage à son tour, elle savait que les étudiants ne cherchaient qu'une chose: apprendre pour s'améliorer. Et Arwen, de retour à la case stagiaire, avait de nouveau envie de ça, d'apprendre, de comprendre, de s'améliorer, d'enregistrer et de progresser. C'était ça le processus d'un stage. Prendre en confiance dans un travail bien fait, digne d'un salarié de l'entreprise mais pour cela, il fallait passer par l'apprentissage. Et ici, elle n'en avait pas. On la laissait s'entraîner certes, on lui donnait un avis, aussi. Mais on la conseillait pas. C'est trop romancé pour être un article. Oui et après? Comment était-elle cesser s'y prendre? Elle devait faire moins romancer, c'était une évidence mais comment? Elle avait besoin des clés pour y arriver, ce qu'on refusait visiblement de lui donner. « Je n'en attends pas moins de vous. » De ne pas être un ange, de ne pas la caresser dans le sens du poil. Elle avait appris au fil des jours qu'il n'était pas comme cela et elle n'était pas en droit de lui demander de changer sa façon de faire. Au contraire, la fermeté ne serait que bénéfique, mais quitte à être ferme, elle en attendait un peu plus de la part d'un maître de stage envers son stagiaire, que ce soit elle ou un autre d'ailleurs. Comme par exemple de l'aide ajoutée à une explication mais ils n'avaient visiblement pas la même façon de penser et c'était probablement là tout le cœur du problème.

    Ne le lâchant pas du regard elle observait ses faits et gestes mais surtout elle l'écoutait. Attendez, il était sérieux là? Le léger froncement de sourcils d'Arwen laissait savoir que ce qu'il venait de dire ne la satisfaisait pas. Il doutait pouvoir la rendre plus compétente dans le sens où il l'entend. Mais que faisait-elle là alors au juste? Il lui semblait pourtant qu'un maître de stage est là pour former plus ou moins les stagiaires, pour leur apprendre à se plier aux bases du métier et il était en train de dire qu'il doutait être capable de cela avec elle? Alors pourquoi l'avoir acceptée? Elle ne disait rien, peut-être qu'elle devinerait où il voulait en venir une fois qu'il aurait fini de parler, elle l'espérait en tout cas. Toujours positionnée en face de la porte, elle écoutait le moindre de ses mots tandis qu'il posait ses ébauches sur le bureau. Tiens, ils étaient encore en vie eux, étonnant... Elle imaginait plutôt Reed comme une personne quasiment sans pitié qui, le soir venu, se défoulait en brûlant les papiers insatisfaisant, mais visiblement ce n'était pas le cas. Le regard d'Arwen allait et venait entre ses ébauches et le regard de monsieur Gallagher. « Dans ce cas je vous retourne la question. Pourquoi m'avoir acceptée dans votre équipe si je n'ai rien à y faire? Il me semble avoir passé un entretien et l'avoir obtenu, c'est que vous aviez un minimum de confiance aussi bien en moi qu'en vous pour faire de moi autre chose qu'une romancière. » Son regard fixait soudainement les ébauches qu'il avait toujours sous la main. « Et si je peux me permettre vous l'avez dit vous-même. Ce sont des ébauches. Des ébauches qui peuvent se travailler, s'améliorer un tant soit peu si on me donne les clés pour le faire. C'est tout ce que je demande. » Qu'on lui explique ce qui ne va pas c'était fait. Ce qu'elle voulait c'était des explications ou peut-être même des exemples pour qu'elle puisse régler ce problème et l'éradiquer de ses écrits. Finalement elle tentait le tout pour le tout. S'approchant du bureau, elle attrapait la première ébauche du tas, celle qui concernait la psychose des américains face à Ebola avançant chaque jour et faisant de plus en plus de décès dans son pays de propagation. « Pour répondre à votre question, je suis ici pour apprendre. Un bon romancier ne doit pas être seulement ça. Il doit être capable de maîtriser tous les styles, même les plus courts, les plus concis et précis qu'il peut y avoir. Voilà ce que je fais ici. » Et parce qu'il fallait l'avouer, être romancier à succès c'était un coup de chance et de buzz et si elle n'avait pas cette chance, elle comptait se rabattre sur un métier d'écriture comme le journalisme. Attrapant un crayon rouge sur le bureau de Reed, elle lui tentait d'une main tandis que l'autre abattait son ébauche sur le bureau. « Vous êtes un professionnel, vous savez ce que vous voulez. Je suis sûre que dans la vingtaine de minutes qui vous restent vous êtes capable de me dire ce qui pose problème mais surtout comment régler ça. C'est bien beau de lire et relire, de dire ce qui va pas, mais si vous voulez mieux, va falloir m'expliquer quoi faire et comment. Je peux rien faire ni m'améliorer si on me donne pas les clés en disant ce qui est nécessaire et ce qui ne l'est pas pour avoir un bon article. » La proximité entre les deux protagonistes, le ton calme mais motivé qu'elle empruntait, ne laissaient aucun doute. C'était à prendre ou à laisser mais il pouvait être convaincu qu'elle ne lâcherait pas le morceau.
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    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Lun 10 Nov 2014 - 23:58
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    Reed Gallagher
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    Arwen and the villain


    Reed était prêt à défendre son point de vue, qu'il soit apprécié ou non de la trentenaire. Il avait son avis sur la question, ou plutôt sur ses compétences, et il n'en démordait pour l'instant pas : Arwen n'avait pas sa place dans ce genre d'entreprise. Se posait alors une question évidente qu'elle ne se fit pas prier pour poser. A savoir, pourquoi avait-elle été prise par Gallagher en tant que stagiaire. Les sourcils du rédacteur se froncèrent un peu, non pas par ennui, quoique cela puisse être le cas, mais plus par lassitude face à l'énergie déployée par Arwen dans un moment où, à l'évidence, il avait d'autres choses à faire. Il la laissa parler néanmoins, jusqu'à ce qu'elle termine sa demande. « Un entretien dans lequel vous m'avez vendu, et d'une façon tout à fait convaincante, votre grand intérêt pour l'écriture, votre fidélité au Los Angeles Times et votre capacité à vous intégrer parfaitement dans une entreprise. Votre curriculum m'avait également tapé dans l'oeil. Le moins que l'on puisse dire, c'est que vous n'êtes pas étrangère au monde du travail et j'ai pu le voir déjà, vous êtes débrouillarde. Peut-être aurais-je dû voir que cela ne faisait pas tout. » Il établit là une liste, pour autant pas exhaustive, de ces qualités qui l'avaient poussé à accepter Arwen en tant que stagiaire. Remarquez qu'il ne fit pas mention d'une qualité journalistique à proprement parler mais ça, justement, c'est parce qu'il n'avait pas pu le vérifier durant cet entretien. Un entretien fait sans doute trop à la va vite... Il faut dire qu'elle était la première stagiaire qu'il acceptait. Son âge encore relativement jeune pour un rédacteur en chef avait son lot de conséquences. La femme s'avança ensuite vers lui, ou plutôt vers le bureau, et attrapa ces articles qu'elle avait elle-même rédigé avant de défendre à nouveau son cas de stagiaire incomprise. Le regard clair du professionnel s'adoucit au fil des secondes quand elle fit mention du « bon romancier », une notion assez subjective qu'elle généralisa pourtant presque trop facilement. Reed ne l'interrompit pas et l'écouta calmement, ses bras croisés contre sa poitrine. Il pensa à son ex-femme, cette romancière passionnée qui n'aurait pas tenu exactement le même discours. Finalement, il observa la brunette un moment avant de lui répondre. « Arwen, avez-vous envie de développer les compétences du journaliste ou celles du "bon" romancier que vous m'avez décrit il y a une minute à peine ? » La toisant du regard pendant deux secondes, il finit par sourire vaguement. Ce qu'il s'apprêtait à dire, il prit le temps de le réfléchir un peu, n'étant pas le genre de personne très spontanée. « Je n'attends pas d'un journaliste qu'il soit fantaisiste ou pire, qu'il brode sur les faits. Ici, notre imagination n'est pas la reine, et étaler toutes nos connaissances en matière de figures de style littéraires ou d'autres choses dans ce genre, on s'en fiche, on n'est pas là pour ça. Comme je dis à mes rédacteurs débutants, si les lecteurs voulaient de la fantaisie, ils n'iraient pas dans le rayon de presse, ils iraient dans celui d'en face là où se trouvent tous les romans. Nos lecteurs veulent de l'information, concise, sur différents thèmes qui les intéresseront souvent au préalable. Une information bien construite, argumentée et agréable à lire, certes. Mais ça, c'est la base. » Quelques secondes s'écoulèrent à nouveau avant qu'il ne poursuive. « Ce qui pose problème chez vous, c'est votre style, votre manie persistante à laisser place à l'imagination dans vos écrits. Vous divaguez trop facilement. Le genre à donner trop d'hypothèses, laissant de côté les réels arguments mais ce n'est pas ça qu'on vous demande. On n'est pas là pour philosopher, pour rentrer dans la psychologie des différents acteurs, vous comprenez ? Rédiger pour la presse, c'est aller droit au but. Ecrire un roman, c'est autre chose, c'est la liberté. Peut-être que cela vous conviendrait mieux... Vous ne serez pas libre dans une entreprise comme celle-ci, j'espère que vous vous en rendez compte. » Reed abaissa son regard un moment avant de retourner s'asseoir sur son fauteuil. Il regarda le tas de feuilles, celles rédigées par Arwen, avec un air songeur. « Cela prendrait du temps de vous apprendre à rédiger des articles construits et complets... » Murmura-t-il en prenant conscience de l'amont de travail en plus que cela pouvait représenter pour lui s'il prenait vraiment à coeur ce rôle de tuteur. Lui qui avait cru choisir la facilité avec une personne déjà sur le marché du travail, il réalisa l'ampleur de ce qui l'attendait avec cette femme, officiellement et avant tout étudiante.
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    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Lun 17 Nov 2014 - 3:10
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    WE NEED TO TALK!
    Feat. REED GALLAGHER
    Deux adultes, deux points de vue différents et pourtant Arwen n'attendait qu'une chose: trouver un terrain d'entente sur lequel évoluer. Autant dire que c'était plutôt mal parti à l'heure qu'il est. Ne serait-ce qu'à cet instant où elle se sentait démontée par la théorie de Reed. Il lui avait fait des compliments, c'est ce qu'elle croyait en tout cas, avant de laisser tomber le couperet en lui mettant en pleine face que ce qu'il y avait de bon en elle ne suffisait pas pour être ici. Finalement elle pouvait avoir toutes les qualités du monde, il lui manquerait toujours ce petit quelque chose pour qu'elle ait sa place et c'était douloureux à admettre. Son ancien métier lui avait appris à rester stoïque, à ne pas se laisser démonter facilement par les émotions et toujours faire face. Malgré son air totalement neutre, ne laissant rien transparaître, à l'intérieur elle avait juste envie de s'enfuir ou de lui en coller une... elle était prise le cul entre deux chaises comme on le dit si bien. Dans un sens elle trouvait son discours légitime et dans l'autre elle se demandait de quel droit il se permettait de dire ce genre de choses et surtout de cette façon là. C'était quoi son but au juste? Détruire les espoirs des moins expérimentés pour être sûr de ne jamais être remplacé et dépassé ou bien cherchait-il tellement la perfection que son point de vue finissait par en être utopique? Elle était adulte oui, mais elle était ici une stagiaire, sous entendu une élève en apprentissage, elle ne pouvait donc pas lui pondre la perfection sinon elle serait déjà journaliste, tout simplement. Mais elle ne préférait pas lui répondre, se concentrant plutôt sur ce qui suivait, sur ses envies. Elle avait clairement énoncé son point de vue sur le pourquoi de sa présence entre ses murs. Elle avait beau vouloir être romancière, elle avait à cœur de développer au maximum ses capacités d'écriture, pour absolument tous les styles et tous les besoins, et le journalisme en faisait obligatoirement partie. « Les deux, Monsieur. » Oui elle voulait aussi bien développer ses capacités de romancière que de journaliste. « L'un ne va pas sans l'autre même si j'ai bien conscience qu'ici c'est uniquement le journalisme. » Le journalisme fonctionne très bien sans le roman (et encore tout dépend du type, si l'on vise les journaux people, les histoires inventées sont nombreuses) mais le roman, lui, devait s'adapter à toutes les formes d'écriture possible et surtout Arwen pensait au manuscrit des livres. La première chose qu'on envoie à un éditeur est un manuscrit, celui qui retrace le contenu du futur livre. Il ne devait pas spécialement être court, mais il devait être précis, direct sur l'objectif. La femme devait faire la même chose avec les articles du journal et se limiter dans le nombre de caractères. Là était visiblement son problème selon les dires de Reed. Elle ne savait pas synthétiser et c'est ce qu'elle allait devoir apprendre. Elle buvait ses paroles, non pas comme un messie ou une connerie de ce genre mais comme un professeur qui savait de quoi il parlait. Elle enregistrait le moindre de ses mots, elle essayait en tout cas, acquiesçant de la tête avant d'ajouter quelques mots. « Plus que quiconque mais si je dois changer pour y avoir ma place, je changerais. Je n'ai pas ma place mais seulement pour un temps. » Elle savait qu'il avait raison. Elle n'était pas libre ici mais elle comptait bien finir son stage, qu'il le veuille ou non et en ressortir avec de nouvelles connaissances et de nouvelles capacités d'écriture, quitte à y passer des nuits entières à s'entraîner. « Cela dit sachez que vous avez tort sur un point, on est pas totalement libre pour autant en faisant un roman. » Et oui, contrairement à ce que l'on pourrait croire les manuscrits sont évalués et des devis des éditeurs envoyés qui spécifient le travail à fournir pour avoir le livre à notre souhait, certes, mais surtout de qualité comme peut l'entendre l'éditeur et les lecteurs et ce n'était pas aussi simple que cela que de satisfaire tout le monde. « Je suis prête à le prendre ce temps, je n'attends que ça. » Son regard dans le sien, c'était presque un combat de coq invisible qui se jouait là. Elle voulait réussir, il hésitait à la prendre au sérieux. Elle voulait le convaincre, il semblait réticent face à la masse de travail qu'ils allaient devoir fournir. « Vous savez très bien au vu de mes antécédents que je ne suis pas du genre à abandonner. » Parce qu'elle avait gagné des procès, parce qu'elle avait fait de longues études pour ça à UCLA, faculté où la difficulté vous rentre dedans tous les jours, parce qu'elle s'était réengagée sur les mêmes bancs de cette université. Tout cela prouvait bien qu'elle n'avait pas peur de la difficulté, qu'elle s'y confrontait volontiers et qu'elle réussissait surtout à passer les obstacles se dressant devant elle sans lâcher prise et en se battant jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait.
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    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Sam 22 Nov 2014 - 17:25
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    Reed Gallagher
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    Études & fraternité/sororité : Diplômé en journalisme et en sciences politiques à l'UCLA.
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    Arwen and the villain


    Quand elle l'informa avoir envie d'améliorer autant ses aptitudes journalistes que son talent de romancière, Reed ne retint pas un nouveau soupir. La mâchoire serrée, il soutint son regard pendant quelques secondes avant d'abaisser le sien, pour réfléchir. Selon lui, ce n'est véritablement pas la même chose. Bien sûr, savoir écrire est essentiel dans les deux cas, et des études d'hypokhagne serait une excellente formation pour l'un autant que pour l'autre, le problème n'est pas là. Il savait qu'Arwen était bonne rédactrice, qu'elle maniait la langue habilement, en tout cas pour ce en quoi elle se passionnait. L'exercice de l'article de presse et la rédaction d'un roman, d'un scénario, c'est foncièrement différent, pas seulement dans la forme. Et ça, il le savait pour avoir fait des années d'études, pour avoir été confronté à tant d'autres cas que cette brunette en face de lui. Les professeurs eux, n'étaient certainement pas tendres à l'époque où il apprenait. Ils sanctionnaient la moindre des erreurs, aussi. La moindre des confusions. Arwen était face à un professionnel qui premièrement, n'était pas formateur et deuxièmement, qui avait un emploi du temps chargé. Il tenta de lui expliquer ce qu'il attendait de ses collègues, et ce qui n'allait pas chez elle. Sans prendre de pincettes, certes, mais en modérant son agacement. Après tout, elle avait bien raison sur ce point : il l'avait acceptée en tant que stagiaire dans cette agence, le minimum était bien de la guider ou, en tout cas, de la conseiller. Elle se montra ambitieuse à nouveau, s'avoua prête à changer pour rentrer dans le moule. C'était bien de le dire, au moins. Et quand elle s'opposa à une chose qu'il venait de dire, il esquissa un petit sourire las. « Je parle ici d'une certaine liberté, celle de votre esprit, de votre imagination. Après tout, vous écrivez pour vous avant tout, en règle générale. » Bien sûr qu'il y a des codes à respecter, des indications à suivre de la part de l'éditeur, mais il ne s'agit là que d'une adaptation aux attentes éventuelles du public intéressé. « Vous savez, pour avoir cohabité avec une écrivaine pendant plusieurs années, je ne suis pas un étranger à la profession. » S'il fallait qu'il évoque un peu de sa vie privée pour qu'elle lui trouve une légitimité dans ses propos, alors cela ne le dérangeait pas de s'étaler un peu. La trentenaire semblait elle aussi prête à tout pour le convaincre de sa volonté - il le reconnaissait - fort imposante. C'était une chose qu'il appréciait chez les gens et ce jour-là, dans son bureau, elle ne dérogeait pas à la règle. C'est bien pour cette raison qu'il s'apaisa, au fil des minutes, et qu'il envisagea concrètement de répondre à sa demande. « Oui, je le sais. C'est encore une des raisons qui m'a fait vous accepter parmi nous. » La jambe croisée sur sa cuisse à la façon d'un homme d'affaires détendu, il fit pivoter légèrement son fauteuil et accrocha son regard à celui d'Arwen. « Très bien. Je vous propose de rester ici et de vous entraîner sur un article, du sujet actuel de votre choix, pendant que je vais tenir ma réunion et quand je reviendrai, je vous accorderai une petite heure pour voir ce qui va et ce qui ne va pas. Est-ce que cela vous convient ? » Son regard voyagea du sien jusqu'à ce dossier sur son bureau, contenant ses affaires nécessaires pour la réunion. Reed se releva pour laisser la place à Arwen, son dossier sous le bras, et se rapprocha d'elle pour avoir sa réponse.
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    Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

    Sam 6 Déc 2014 - 3:21
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    WE NEED TO TALK!
    Feat. REED GALLAGHER
    Reed énervait Arwen tout autant qu'il forçait son admiration et son respect. Ils avaient des points de vue différents et pourtant ils semblaient se comprendre malgré tout. Elle n'avait pas envie de le juger, elle n'était pas de ce genre-là et pourtant, ô oui pourtant, lorsqu'il lui disait qu'il avait connu une écrivaine, elle ne put s'empêcher de se dire: c'est donc ça. Il parlait de cohabitation, les filles à la machine à café parlaient de lui comme un bel homme de nouveau sur le marché des célibataires et pourtant si insaisissable. Aucun doute, il parlait de son ex-femme et malgré elle, elle ne put s'empêcher de le juger en faisant un rapprochement. Est-ce qu'il était réellement sévère avec elle parce qu'elle ne correspondait pas au journalisme ou parce qu'elle lui rappelait trop son ex-femme dont elle ignorait s'il était toujours en bon ou mauvais terme avec elle? Après tout, s'il était en mauvais terme avec son ex conjointe, cela pouvait plus ou moins se comprendre qu'il puisse ne pas avoir Arwen dans le collimateur. Quoi que... elle voyait Reed tel qu'il était, un professionnel, et elle souhaitait qu'il sache faire la part des choses entre le professionnel et le privé. Alors elle se taisait, une fois de plus, parce qu'elle savait qu'il avait une réunion et qu'ils ne pourraient jamais finir en si peu de temps si elle osait l'ouvrir et surtout parce qu'elle n'était pas en mesure de dire quelque chose. Elle n'était qu'une stagiaire ici, rien de plus, loin d'être un élément indispensable, elle pouvait se faire virer en quelques secondes si jamais elle le gênait dans son travail et le retardait. Reed donnait une image d'un Monsieur je-sais-tout qu'on ne pouvait pas contredire et pour cause, il était dans son domaine et son statut de rédacteur en chef lui donnait une légitimité sans faille. Alors oui, forcément elle avait voulu lui clouer le bec en lui parlant de roman, du métier d'écrivain... manque de bol, il avait connu cela de près également. Elle se taisait, mais mon dieu elle avait presque envie de lui dire qu'une femme mariée à un plombier ne sait pas faire de la tuyauterie pour autant, une bonne façon de dire que ce n'était pas parce qu'on côtoyait quelqu'un au quotidien et ce pendant des années qu'on était capable de comprendre réellement ce que c'est d'être dans un corps de métier. Arwen ravalait sa fierté et son envie de répliquer, rares étaient ces moments. Elle laissait couler les choses et sa colère. Une colère qui descendait d'elle-même, lentement, tandis qu'il affirmait enfin quelque chose de positif chez elle sans le démonter juste après. Une petite victoire en sommes, qu'elle ne montrait toujours pas. Hochant doucement la tête, son regard quittait le sien en direction du bureau et notamment cette place vide qui l'attendait. « Parfait. » Elle savait qu'il en avait pour une heure au minimum tandis que son futur article traçait son chemin elle se déplaçait vers le siège de bureau. « Merci. » lançait-elle simplement avant qu'il ne quitte la pièce et qu'elle s'installe, prête à se battre contre elle-même.
    FIN DU SUJET
    codage par Nutty sur apple-spring

    Re: ARWEED ∴ We need to talk!

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