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    I love the way you lie. - Charly & Ren

    Dim 9 Nov 2014 - 20:38
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    Heather Edwards
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    Charly & Ren.
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    Je ne me souviens pas vraiment ce qu’il s’est passé au soir d’Halloween, certaines choses restent encore flou. Je me suis réveillée chez moi, avec la tête dans le coaltar. C’était vraiment un moment puissant, j’ai sûrement vomi énormément, et sous le regard attristé de mes parents. Je les ai entendus dire qu’ils avaient honte de me voir comme ça mais dans un sens, mon père lui disait que je m’amusais, comme tout le monde, comme tous les jeunes de mon âge. Et c’est aussi mon dernier souvenir avec Charly. La dernière fois que je l’ai vu. Alors quand je lui envoie ce message, je suis tellement heureuse que je ne le questionne pas sur ce qu’il s’est passé. Seulement, je lui exprime ma joie qu’il m’invite à fêter chez lui. La demeure des Von Bodman. Je n’y avais pas encore mis les pieds. Je me demande comment c’était à l’intérieur. Sûrement très luxueux, je me suis imaginé une grande piscine intérieure et chauffée, de grandes chambres aux draps de soie. Je me prends à imaginer chez lui durant tout le trajet. Le taxi m’arrête devant l’immense bâtisse. Je la regarde avec émerveillement. On pourrait y faire au moins 100 fois l’appartement de mes parents. C’est aussi grand qu’un quartier à mes yeux. Je me décide enfin à sonner au niveau du portail, je dis que j’ai rendez-vous avec Charles « Charly » Von Bodman et on me laisse entrer. Je marche le long de la grande allée, m’extasiant devant tout ce que je pouvais observer en cette fin de soirée. Finalement, on m’ouvre une fois que j’approchais de la grande porte. Une dame me fait patienter, le « jeune maître » va arriver. J’ai hâte de voir Charly. Je me sens si petite dans ces lieux. Et si seule. C’est tellement calme. Je me demande comment fait Charly pour vivre ici, moi qui suit habitué à vivre dans un trois pièces miteux. Lorsque je l’aperçois, c’est un fin sourire qui se dessine sur mon visage. Radieuse, illuminée. C’est un plaisir de le voir, comme à chaque fois. « Salut Charly. » Je marche jusqu’à lui et va pour le serrer dans mes bras.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Ven 21 Nov 2014 - 23:43
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    Sa récente entrée chez les Deltas ne l’avait pas laissé indifférent. Les gens ne le regardaient pas comme avant. Evidemment il n’était pas le jeune homme que l’on regardait « simplement ». Porter le nom noble et précieux de Von Bodman avait quelques avantages. Vous n’êtes pas n’importe qui et on ne vous traitera jamais comme tel. Bien-sûr, il y aurait toujours des exceptions comme ce moins que rien de Kai Norton mais Charly avait rapidement su se trouver une place bien à lui au sein de l’UCLA, celle d’un riche héritier que tout le monde envie secrètement. Ça, il en restait persuadé.
    En rejoignant les Deltas, l’Allemand savait qu’il côtoyait l’élite. On ne pouvait pas faire mieux pour un homme de son rang et puis pour une fois que papa Von Bodman était fier de son fils il fallait en profiter… Discutant des dernières directives avec son majordome, Charly restait intransigeant sur la discrétion qu’aurait à avoir son personnel au sujet de sa prochaine hôte qu’il s’apprêtait à recevoir. Ren Osbourn ne serait pas assez bien pour son père, il ne l’avait su que récemment quand elle l’invita à passer la nuit chez elle. Sans doute était-elle trop ivre pour se rendre compte qu’elle trahissait l’identité qu’elle avait probablement durement construite. Charly la connaissait depuis cinq ans et depuis tout ce temps, elle lui mentait. Ren n’était pas celle qu’elle se disait être. Elle n’était pas du même monde que lui et cette entrevue d’aujourd’hui permettrait d’éclaircir certains points.
    « Pas un de mot à papa, vous savez ce que vous risquez sinon. » dit Charly d’un ton ferme à M. Barrow, le majordome de la famille depuis plus de quinze ans. Le jeune homme n’était pas sans ignorer tous les ragots qui circuleraient chez le personnel de la demeure, il espérait simplement que ces commérages ne dépasseraient pas la cuisine et n’arriveraient pas aux oreilles de sa seigneurie Von Bodman. Une femme chargée du personnel vint prévenir de l’arrivée de Ren alors qu’on venait de sonner. Laissant cette même femme ouvrir à son invitée, Charly se dirigea vers la porte, un sourire en coin. «  Elle est vivante ! L’alcool de cette soirée n’aura pas eu raison de toi et c’est tant mieux. » Il enlaça Ren lorsque celle-ci vint fondre dans ses bras. Il avait beaucoup de questions, pas forcément très agréables mais il ne voulait pas l’effrayer tout de suite non… « Je te fais visiter ? J’imagine que tu es habituée à ce genre de maison mais… Comme c’est la première fois que tu viens ici... » Commencer par quelques allusions, observer sa réaction, voilà par quoi il allait débuter. Comprendra-t-elle ou pas ? Charly le saurait très rapidement.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Sam 22 Nov 2014 - 18:18
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    La maison de Charly est tout bonnement inimaginable. Je me sens impressionnée par l’empire qui se dévoilait sous mes yeux. J’enviais un peu Charly à chaque fois de vivre aussi facilement. Il a l’argent, la réussite, un avenir serein, j’aurais tellement pu avoir ça. Même si je sais qu’il ne s’entendait pas vraiment avec son père. Lui, il aurait eu l’argent pour soigner son petit frère s’il en avait un. Je me refuse de me faire envieuse, je me dis qu’un jour, je pourrais arriver à ce train de vie comme celui-ci en étant médecin, un très bon médecin. Alors je pose directement mes yeux sur le plus bel homme de Los Angeles. Charly Von Bodman. Je me sens contente de le voir, loin de tous les soupçons possibles de ce qu’il s’est passé durant la soirée d’Halloween il y a bien des jours de cela. Je le saluais et tout de suite, il me faisait rire : «  Elle est vivante ! L’alcool de cette soirée n’aura pas eu raison de toi et c’est tant mieux. » C’est vrai que j’ai poussé le bouchon un peu loin, je ne me souviens même pas comment j’ai fini la soirée. Je serre l’allemand contre moi, appréciant de retrouver la chaleur de ses bras. Il a cette capacité à me rendre bien une fois que je suis dans ses bras, à l’abri de tous mes soucis, de tous mes tracas. « Je te fais visiter ? J’imagine que tu es habituée à ce genre de maison mais… Comme c’est la première fois que tu viens ici... » Oh ça… si seulement c’était vrai. S’il seulement il savait qui j’étais. Je sais que je dois modérer les impressions que j’aurais. Je suis sensée être une fille de « riche » à ses yeux, de parents chirurgiens prestigieux. « Je veux bien visiter, on ne va déranger personne, j’espère ? » demandais-je. Je restais contre Charly, j’avais envie de le câliner, l'avoir contre moi. « Par contre, on ne boit pas autant que la dernière fois, s’il-te-plait. Je ne me souviens pas la soirée d’Halloween, du moins, j’ai des trous énormes, la fin de soirée est une énigme pour moi. Donc, je veux me rappeler de tout ça. D’ailleurs, j’espère que tu n’en as pas trop profiter hein ? » Je n’en ai même pas parlé à mes parents, je leur ai demandé de s’abstenir de tous les commentaires possibles sur mon état ce soir-là quand je suis rentrée. J’espère seulement ne pas avoir fait trop de bêtises.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Dim 23 Nov 2014 - 21:36
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    Charly observait Ren dans cet environnement qu’elle ne connaissait pas. Les yeux grands ouverts, elle semblait ne pas perdre une miette du spectacle qu’elle avait autour d’elle. Et c’était ce comportement qui la trahissait à nouveau. Des personnes du même milieu que Charly complimenteraient la déco, un tableau voire même la couleur des rideaux, sans oublier de garder un air suffisant car dans le monde des personnes aisées, il s’agit souvent de laisser apparaître une certaine compétition.  Ren elle, se contentait de regarder, sans doute admirative et pourquoi pas envieuse. L’Allemand félicitait secrètement les goûts de sa mère. La femme au foyer qu’elle était disposait de tout le temps qui lui fallait pour aménager sa demeure comme bon lui semblait. Elle avait le don d’accorder vieilleries et nouveautés c’est pourquoi un vieux tableau germanique trouvait parfaitement sa place sur un meuble d’un grand designer. « Déranger ? On est seuls ici. Sans compter le personnel bien-sûr mais si tu veux tout savoir, mes parents sont sortis. » Il lui sourit tandis qu’elle s’inquiétait de ses faits et gestes lors de la soirée. Le regard de Charly se fit alors beaucoup plus malicieux, lui se rappelait de tout. « Non je n’ai pas profité, tu me connais. Les soirées alcoolisées c’est toujours utile pour voir les gens sous leur vrai jour tu ne trouves pas ? » La seconde qui suivit il l’attrapa par les épaules la guidant jusqu’au salon principal ou bon nombres de miroirs et de peintures couvraient les murs. La plupart représentaient des hommes, des femmes, des familles. Leurs cadres imposants recouverts de doré laissaient un espace où l’on pouvait y écrire quelque chose, n’importe quoi. Tous les tableaux avaient alors une inscription commune écrite de façon calligraphique et soignée : Von Bodman. Charly n’était pas certain que l’histoire bodmanienne intéresserait Ren, il décida donc de traverser la pièce jusqu’à arriver dans un autre salon, beaucoup plus petit et chaleureux. « Après la galerie des glaces, le salon familiale ou plutôt celui de ma mère et moi, mon père y vient jamais vu qu’il n'est pratiquement jamais là. L’autre salon est trop grand et avoue que t’as l’impression d’être observée par tous ces petits yeux peints à la perfection… » Charly contourna Ren et se rendit jusqu’à une fenêtre imposante qui partait du sol jusqu’au plafond. Une vue panoramique était offerte sur d’un côté la ville de Los Angeles et de l’autre les plages. « J’ai jamais été fan des Etats-Unis, mais ça, c’est vraiment quelque chose dont je pourrai plus me lasser. » dit-il doucement, les yeux rivés sur le paysage californien.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Mer 26 Nov 2014 - 12:20
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    C’est trop immense pour que je puisse vivre dans ce genre de maison un jour. Et puis, j’ai peur de croiser les parents de Charly, même les domestiques. Même si officiellement, j’ai le statut qu’il faut, je sais pertinemment que s’ils s’intéressent trop à moi, ils pourront découvrir le pot au rose un jour. Heureusement, Charly me rassure en m’assurant que ses parents ne sont pas là. Je ne risque pas de les croiser et c’est ce qu’il me fallait pour me détendre. Enfin, presque. Je me remémore la soirée et aillant oublier la fin, je me demande, je me questionne et Charly réponds enfin : « Non je n’ai pas profité, tu me connais. Les soirées alcoolisées c’est toujours utile pour voir les gens sous leur vrai jour tu ne trouves pas ? » Mes lèvres tremblent soudainement. Son regard, je le connais que trop bien. Le ton qu’il a employé, j’ai l’impression qu’il sait des choses. Il m’emmène dans une sorte de grande pièce avec pleins de tableaux mais je ne suis pas en état psychologique pour véritablement les contempler. Je suis perturbée par les mots qu’il a eus. J’ai l’impression que j’ai parlée, que ma langue s’est déliée durant la soirée. Nous arrivons dans un salon plus petit, je m’y sens largement plus à mon aise. Charly me fait éloge de ces lieux, c’est vraiment… tape à l’œil. Je suivais le jeune homme du regard, il observait le paysage qui s’offrait à lui. Los Angeles à ses pieds. Ça lui va tellement bien. Il commente le paysage, et je tente de suivre la conversation : « Hm, sûrement. Je suis née ici alors tu sais… Je suis sûre que je penserais pareil de l’Allemagne. » Je fais quelques pas en direction de Charly et malgré mon hésitation, je pose ma main sur son dos au niveau de l’omoplate. « Charly ? » Je l’appelais timidement, parce que j’ai peur. Peur qu’il sache, peur qu’il ait profité de ce moment pour me rejeter en se moquant de moi et cette vérité tellement douloureuse. Je me demandais laquelle d’ailleurs, je lui ai tellement mentis et sur tellement de choses. Je ne suis pas une sainte, au contraire, je me sens sale et incapable d’être celle que je voulais être. Mais je me dis que je me suis donné une chance grâce à Joshua. Ne plus faire « ça », être plus sage sur mes choix. J’ai seulement peur que tout ça puisse remonter et faire fuir Charly. Je sais que je ne me remettrais pas si je ne le revoyais jamais. Il remplit un vide tellement immense… « De quoi parlais-tu, avant ? A propos de… la soirée d’Halloween… Ai-je dis des choses qui ne t’ont pas plu ? Ou… ai-je voulu des choses ? » L’idée que j’ai pu essayer de coucher avec lui me rend mal à l’aise. Pas que ça me dérangerait de le faire, parce qu’il est beau, parce que je le connais par cœur, mais parce que ce ne serait pas la fille que je suis qui a demandé ça. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » conclus-je avec espoir que je n’ai pas trahis mes secrets.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Lun 22 Déc 2014 - 0:36
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    C’est le regard perdu sur l’étendue de Los Angeles que Charly se remémorait sa soirée d’Halloween qui, au début, semblait idyllique. Ren était là, magnifique, Lysander jouait les bellâtres avec Maggie comme à son habitude, le déguisement de Charly en avait effrayé plus d’un, bref tout se passait comme prévu. La chute de l’histoire ou plutôt de la soirée aura été de raccompagner Ren chez elle. Avant cette nuit-là, il est vrai que Charly n’avait jamais remis la confiance qu’il avait pour la jeune femme en doute. Il n’était pas curieux de savoir où son amie habitait, qui étaient ses parents, ce qu’ils faisaient dans le monde du travail puisqu’elle lui avait assuré que tout comme lui, sa famille roulait sur l’or, ou presque. Même si ses souvenirs restaient faussés par l’alcool qu’il avait ingurgité, Charly avait tout de même su faire une différence entre une demeure sur un terrain de plusieurs hectares et un simple trois pièces où l’on vit les uns sur les autres. Pourtant il était resté silencieux, il avait même pensé que Ren s’était trompée de domicile… Mais les photos sur les murs ne mentaient pas elles, elles ne dissimulaient pas la réalité, bien au contraire, elles l’exposaient. Ren lui avait menti, depuis toujours. Leur adolescence, leurs promesses, leurs souvenirs, leur amitié, plus rien n’avait de sens, tout était faussé et cousu de mensonges aussi dévastateurs les uns que les autres. L’Allemand avait été lâche, il n’avait pas souhaité affronter Ren à son réveil et c’est pourquoi il était parti en douce, comme un voleur. Pourtant ce n’était pas lui le coupable de l’histoire, il avait été manipulé, il avait voué une confiance aveugle à cette fille qui n’avait jamais tenu compte d’une seule sincérité. L’héritier avait été berné.
    « Faut que tu m’expliques pourquoi tu vis dans un taudis, pourquoi j’ai l’impression d’avoir été pris pour un con. Qu’est-ce que t’attendais de moi au juste ? Des dollars ? De la pitié ? » Il criait plus qu’il ne s’exprimait normalement. Charly s’était dégagé de Ren, avait reculé de quelques pas sans la quitter du regard, ce regard qu’il avait cru connaître, un regard qu’il pensait loyal. « Ich vertraute dir, ich dachte zu können alles mit dir teilen* ! T’es comme tous les autres, tu profites des plus offrants sans penser aux conséquences. Je te souhaite de rester telle que tu es Ren, jusqu’à ce que tu puisses t’en mordre les doigts si fort que tu regretteras, mais alors tu seras toute seule. Je te souhaite que ça, finir seule. » Charly serrait ses poings, sa mâchoire. Sans doute que la brune ne l’avait jamais connu comme tel, comme ce garçon ignoble qu’il était devenu en son absence. Elle aurait pu le faire changer, mais elle avait préféré la facilité, elle avait préféré se fourvoyer, avait-elle été une seule fois sincère ? L’allemand ne savait pas quoi penser, aveuglé par la haine, la déception, la tristesse. Partagé entre l’envie de la voir partir et celle d’entendre ses explications, Charly resta à la fixer, la fusillant du regard, prêt à exploser. Ren, Ren, Ren, puissent tes explications être favorables.

    *"Je te faisais confiance, je pensais pouvoir tout partager avec toi."
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Lun 22 Déc 2014 - 1:19
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    La peur envahit mon âme, secoue ma chair. Je ne sais pas ce qu’il a pu se passer il y a quelques jours pour qu’il change d’avis sur moi. Parce que je sens sa distance, je sens son détachement de moi. Et ça me fait bien plus mal que je ne l’aurais cru. Alors, j’attends cette réponse avec angoisse. Il annonce la chose : mon secret, ma pauvreté, ma famille. Il pense que j’en veux à sa richesse, à son statut… « Non… » murmurais-je presque de façon inaudible. Il était là ? Cette nuit-là, il était avec moi. Je me suis réveillée après lui. Je plaque mes bras contre ma poitrine, de peur… Je ne m’attendais pas à ce qu’il le sache un jour mais au fond, ce n’est pas plus mal… j’aurais tellement voulu lui dire plus tôt. Il s’éloigne de moi, à présent, physiquement. Je suis tellement surprise que j’ai besoin d’un peu de temps… Mais il enchaine les mots autant qu’il enchaine les coups de couteau dans mon pauvre cœur. Ça fait mal. Tellement mal parce que… ce n’est pas moi dont il parle. Je n’ai jamais à chercher à profiter de lui, et jamais depuis notre rencontre jusqu’à maintenant, je n’ai profité de lui. Les mots sortent finalement tout seul, du fond de mon cœur… « C’est parce que je t’aimais que je t’ai menti, par crainte de te perdre si tu voyais la fille pauvre, et pas une personne à ton égale. Je voulais que tu m’apprécies pour ma personnalité, que ma pauvreté ne t’empêche pas de m’apprécier. » J’espérais capter son regard mais en vain. Je trouve le courage de lui parler. « Je venais de vivre d’énormes soucis familiaux, ma famille se reconstruisait à peine et tu étais comme le prince sur son cheval blanc qui arrive au loin. Je ne voulais que ton amour… rien de plus. » Dit comme ça, je me sentais niaise. Mais je l’ai été, si niaise, si amoureuse. « Je m’en fou de ton argent, je me moques que tu aies pitié de ce que je vis avec ma famille, que tu aies pu voir mon frère et son handicap, parce que j’ai fait tellement de choses pour eux que je suis fière de ce qu’ils sont maintenant. Parce qu’on est une famille, liée et remplie d’amour. Certes, j’ai menti… à toi, à eux… mais c’était au nom de mes sentiments. »  Une larme coule sur ma joue. Finalement, elle est tombée. Les yeux humides, je ne démords pas. J’ai toujours été forte et je voulais le rester : « Ce que je voulais… c’était seulement être avec toi, et encore aujourd’hui, c’est ce que je veux. » Je baisse mon visage. Dire la vérité, rien que la vérité. C’est une sorte de thérapie. Je me rends compte que j’apprécie encore Charly et bien plus que je ne voulais me l’accorder. Alors, si l’aimer devait être la vérité et le perdre à tout jamais, au moins, il saura ce qu’il a perdu. « En fait, je ne voulais pas t’en parler. Par peur que tu en parles, par peur que sous ta rage, tu le dises à tout le monde. Mais en fait, j’en ai assez. Je n’ai pas envie de passer pour un monstre. » Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens comme réveillée. Je pleure mais je suis forte. Mes faiblesses s’écoulent sur mes joues. Je prends toutes mes forces en moi pour pousser Charly sur ce fauteuil : « Mon frère était malade quand j’avais à peine 15 ans ! Mes parents se sont endettés et nos créanciers nous menaçaient, les services sociaux voulaient nous séparer de nos parents. Alors tu sais ce que j’ai fait ? » Je pose mes mains sur les accoudoirs et regarde Charly droit dans les yeux : « Chaque nuit, chaque week-end, j’ai vendu mon corps à des hommes. Pendant plus de six ans, j’étais qu’une pute qui faisait tout pour sauver sa famille et quand cette « pute » a comprit qu’elle pouvait obtenir les choses avec l’argent qu’elle gagnait, elle a voulu plaire à l’homme dont elle était amoureuse, elle a pu faire des études, elle a pu solidifier sa vie de famille et les mettre à l’abri du besoin ! J’ai écrasé ma dignité pour eux et devant toi, je la réduis à néant ! Mais au moins, je me suis battu pour être ce que je suis maintenant, contrairement à toi qui a toujours tout eu depuis sa naissance, qui me reproche d’avoir voulu être la princesse d’un conte de fée, c’est moi qui devrait t’en vouloir de ne voir que l’argent et le statut dans ta vie alors qu’il y a des choses bien plus importantes dans ta vie et que tu es incapable de saisir ! » Au fond, je parlais d’une certaine « chose », mais je ne voulais pas me l’avouer. Je me recule sèchement, mes mains tremblent… Je jauge l’Allemand : « "..." das du gern gehabt hast, dieselbe hast du unter den Augen. Nur trägt sie die Kleidung der Schäferin und nicht denjenigen der Fürstin. Ich habe auf dem Menschen niemals belogen, der ich bin.* » En réalité, j’ai tellement peur de sa réaction que je préfère tourner les talons et faire les premiers pas vers la sortie du salon. Cependant, en ouvrant la porte, je me rends compte que j’ai besoin de lui pour partir. Tout est trop grand pour moi ici. Ce qui prouve que je ne suis pas à ma place dans ce monde…

    * Celle que tu as aimé, c'est la même que tu as sous les yeux. Seulement, elle porte l'habit de la bergère et non celui de la princesse. Je n'ai jamais menti sur l'être humain que je suis.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Dim 18 Jan 2015 - 23:19
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    Il ne l’écoutait presque plus car chaque mot qu’elle prononçait était pour lui synonyme de mensonge. Même son regard, il n’osait plus le croiser. Charly bouillonnait et tentait de se maîtriser. Il voulait lui dire le fond de sa pensée, lui montrer ce Charly dont il lui avait déjà parlé. Ce Charly qu’elle ne connaissait pas totalement, ce garçon à forte impulsivité, à la méchanceté gratuite et aux propos blessants et agressifs. Est-ce qu’il avait déjà regretté son comportement ? Jamais. Car pour lui, chacun de ses mots, chacun de ses gestes étaient justifiés. Il était désormais cet adolescent qui avait grandi, qui avait pris de l’assurance et de la répartie. Il était cet héritier dompté par un paternel tyrannique. Alors il ne laissait rien passer, comme on lui avait enseigné. Il se montrait intransigeant, comme on le lui dictait depuis toujours. Bientôt il serait un loup de plus dans le monde du business et du commerce, un chef d’entreprise au poing de fer et à la tête froide. Il serait intouchable. Le fils Von Bodman saura être cet homme de marbre, cet homme qui ne laissera jamais ses sentiments s’exposer au grand jour. Un futur chef, un futur roi. Aucun obstacle ne sera mis en travers de son chemin et aujourd’hui, cela commençait avec Ren. Chez les Von Bodman, les chances que l’on attribuait aux gens étaient très chères et la jeune femme n’avait pas su l’utiliser à bon escient. « Tu ne sais pas qui je suis n’est-ce pas ? Tu ne sais pas ce que je représente pour ma famille, pour mes parents, c’est clair. Tu penses franchement que désormais, maintenant que je sais la vérité à ton sujet, je pourrais passer mes journées avec toi ? Tu pourras t’excuser Ren, tu pourras me supplier, jamais je ne pardonnerai. Je vais te dire franchement, tu me dégoûtes et tu dégoûtais déjà mon père bien avant qu’il te connaisse. Et tu sais quoi ? Je t’ai toujours défendu alors que depuis le début c’est lui qui avait raison. Qui aurait pu le croire hein ? » En l’espace de trente secondes, le jeune homme avait appris que son amie de toujours vendait son âme au diable. Il avait appris tous ses malheurs, toutes ses peines et tous ses problèmes. Il fut un temps où il aurait pu comprendre et la soutenir, mais cette époque était révolue et c’est pourquoi il restait insensible à chacune de ses explications. Ca n’était pas son problème. Qu’en avait-il à faire du malheur des autres ?

    Assis dans un fauteuil, il la fixait, le regard noir et les poings serrés. Elle était proche, un contact qu’il aurait probablement apprécié il y a encore quelques jours. Mais Ren s’était prostituée, Ren était souillée et pour la première fois, il la trouvait repoussante. « Et maintenant qu’est-ce que tu comptes faire ? » lança-t-il avec toute l’amertume qu’il était capable d’exprimer. « Je suis sur ce fauteuil et toi tu me domines presque. Alors quoi, on va s’envoyer en l’air comme t’as l’habitude de le faire avec tes clients ? T’es une pute de luxe pas vrai ? » Les mots de l’Allemand visaient à lui faire de la peine. Lui aussi, il voulait la repousser, la chasser de sa vie puisque après tout, elle ne méritait rien d’autre. Alors il se déshabilla, retirant sa veste puis sa chemise, sans rompre le regard qu’il avait ancré dans le sien. « C’est le moment où tu dois de dessaper devant moi non ? » L’Allemand mima un geste impatient en faisant tapoter ses doigts contre l’accoudoir du fauteuil. Il s’amusait presque tant la situation était ridicule et cherchait à la ridiculiser elle. « Je te parie que je peux te payer plus cher que n’importe qui si tu me montre de quoi t’es capable. J’ai bien envie de jouer les clients difficiles ça te dérange pas ? J’imagine qu’avec tes années d’expériences, tu as bien dû tomber sur des connards. Je vais me rajouter à la liste de tes trophées. » Son regard et son sourire devenus plus que malsains, Charly se releva, toujours aussi proche d’elle, toujours aussi furieux. Il laissa alors sa main se balader sur les hanches de la jeune femme jusqu’à ce que ses doigts prennent la relève en glissant le long de sa colonne vertébrale. Puis il se rapprocha à nouveau d’un simple pas, son visage touchant presque celui de la brune le temps d’un murmure plus que glacial: « Dégage vite de chez moi. »  
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Jeu 22 Jan 2015 - 21:44
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    Je ne sais plus quoi m’attendre avec l’Allemand. J’ai toujours su qu’il avait changé, il m’avait toujours prévenu qu’il était différent mais jusqu’à lors, je ne voyais que celui que j’ai connu quand j’étais adolescente. Et ce soir, je découvrais la face horrible et odieuse dont tout le monde pouvait redouter chez lui. Je comprenais qu’il était blessé, mais me dire ça alors que j’ai fait ces choses en sacrifice et non pas pour le plaisir, je trouve cela injuste. Je sentais qu’il ne comprenait pas mes choix, qu’il n’arrive pas à pardonner ce que j’ai pu faire même si les causes étaient « justes », dans le fond. J’ai mis toute ma force dans ce monologue dans l’espoir d’animer la bonne personne que je savais en lui, que même après ce qu’il a dit, il était encore là, mais plus loin, plus en profondeur, il faut juste creuser un peu plus… Mais je n’ai pas la force de creuser, ces mots sont durs. Mon corps ne réagit pas à ses mots mais j’ai l’impression de mourir quand il me sort que j’allais « coucher avec lui comme j’ai l’habitude avec mes clients », une « Pute de luxe »… C’est ainsi qu’il me voit, il ne voit pas la fille brisée, apeurée, en mal de présence, il voit la femme qui s’est donné, qui s’est salis. Ma respiration se fait plus forte alors qu’il enlevait ses vêtements. Du moins, ce qu’il y avait en haut. L’aperçu de son torse me faisait du mal tant parce que je le trouvais beau, tant parce que je rêvais de le frapper chair contre chair pour lui faire regretter ses mots. Me dessaper ? « N’y comptes pas, arrêtes tes conneries ! » Pourquoi est-il devenu ainsi ? Son père ? J’en suis même certaine. Il a toujours été nocif dans la vie de l’Allemand, même encore à notre époque. J’ai toujours senti l’animosité qu’il animait à mon égard, même fille de chirurgiens à ses yeux, je ne valais pas assez à ses yeux, il avait peur de ma proximité avec Charly. S’il voyait la scène, je suis sûre qu’il serait satisfait de ce qu’il verrait. Je décède à l’instant où la proximité de nos deux corps est plus tendancieuse… et contradictoire. Il est proche de moi physique mais je le dégoute ? Ce n’est pas très sérieux… Je bouillonne depuis qu’il a parlé, je suis au bord de l’explosion. Alors, m’en aller ? Je n’en avais plus du tout envie. Mais alors, pas du tout. Je ruminais de rage, je ne voulais qu’une chose : me venger. M’incruster pour l’ennuyer. « Je ne coucherais pas avec toi, même pour un million de dollars. D’une parce que je m’ennuierais. De deux, on ne peut pas montrer ce dont on est capable avec toi parce que tu n’as pas ce qu’il faut entre les jambes. Et crois-moi que je parle en connaissance de cause ! Et puis, on ne jette pas dehors un invité… C’est mal poli, Monsieur Bodman ! » Je repousse l’Allemand pour qu’il retourne sur son fauteuil. Black Ren ? Of course. Pour une fois que je mentais sans gêne. Je retire mes chaussures, les prend en main avant de m’éloigner du jeune homme. « Vu que tu as rien dans le ventre, je ne te crains pas ! Mais je partirais avant que ton père arrive, promis ! En attendant, je vais aller jouer dans ta chambre ! » Prévenir montrait mon assurance. Je minaudais sous ses yeux, faussement. Je sautillais « joyeusement » dans la direction de sa chambre, à la limite d’y courir. Quittant le jeune homme, sa rage, son air de prince… non de roi, vu le cas. Je claquais la porte de sa chambre, espérant qu’il vienne. J’ouvrais le dressing de Charly, découvrant des tenues souvent hors de prix, à mon humble avis. Je glissais mes doigts dessus avant de les tirer pour les jeter sur le sol. Je ne prenais même pas la peine de les déchirer. Juste, les jeter parterre me procurait une sensation de bien-être !
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Mar 24 Fév 2015 - 18:17
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    Ren Osbourn pensait certainement que Charly aurait fait preuve de pitié, qu’il se serait montré compréhensif… Elle espérait sans doute que leur unique aventure et leurs quelques sourires échangés auraient pesé en sa faveur. Mais c’était mal connaître Charly, c’était mal connaître sa famille et toutes ces valeurs qu’ils respectent à la lettre. La pitié, la clémence et la compréhension se rapprochent des sentiments et les sentiments sont une faiblesse. C’était le discours que tenait sans cesse le père de Charly et ce dernier avait été élevé avec cet état d’esprit qui s’apparentait presque à un code moral. L’Allemand s’était montré faible pour elle, il avait accordé sa confiance à cette jeune femme, sachant très bien que la seule personne à qui l’on peut réellement faire confiance c’est soi-même. Il avait été idiot, bête, il avait été un adolescent, cherchant à se cacher derrière des ressentis, des frissons, des sentiments qui étaient pour lui inconnus et qui le resteraient encore longtemps.
    A nouveau projeté dans son fauteuil, le Delta regardait Ren se pavaner entre ses murs et longer le couloir qui menait jusqu’à sa chambre. Un peu plus tôt, elle lui avait à nouveau fait la morale, essayant de l’atteindre, mais elle n’avait récolté que ce sourire méprisant que le jeune homme maîtrisait à la perfection. A quelques mètres de sa chambre, il entendait chacun de ses tissus toucher violemment le sol. « Tu sais que j’ai des employés pour s’occuper mes affaires n’est-ce pas ? Tu ne pensais quand même pas que je prendrais la peine de me baisser pour ramasser mes chemises ? » Charly, debout dans l’ouverture de la porte et les mains dans les poches, fixait Ren. Son sourire avait disparu, laissant place à un visage froid et impassible. « Lola Sandstrom est là pour ça. Tu la connais ? Elle est étudiante. » D’un pas nonchalant, il pénétra dans sa chambre où les plafonds faisaient plusieurs mètres de hauteur, puis il se dirigea vers son dressing qui avait été ravagé par cette prostituée que Charly considérait désormais comme une étrangère.  « Tu veux une cravate ? » Il s’empara de l’accessoire qui se trouvait à portée de main et le tendit vers Ren. « Bien que tu n’aies pas souhaité me montrer de quoi tu étais capable, je tiens quand même à te payer. Tout travail, même le moins qualifié, mérite un salaire. »  L’allemand se rapprocha de Ren puis lui glissa la cravate autour du cou. « C’est une Hermès, avoue que je suis plutôt généreux pour une fille dans ton genre. D’autant que ce soir très chère, je suis loin d’avoir été comblé par tes services. » Le jeune homme s’éloigna à reculons avant de se retourner face à la baie vitrée qui servait d’énième fenêtre à sa chambre. « Je pense que tu ferais mieux de partir maintenant. Inutile de te rendre plus ridicule que tu ne l’es déjà. » Un rire presque malsain vint raisonner contre les murs alors que Charly se retournait à nouveau vers Ren. « J’ai couché avec une pute… Tu sais que tu viens de salir mon image ? Et j’ose espérer que tu n’es pas un nid à MST sinon faudra veiller à désinfecter toute la maison. » D’un geste brusque, il désigna la porte de sa chambre. « Maintenant barre toi. »
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

    Jeu 26 Fév 2015 - 20:26
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    J’ai envie de me défouler totalement sur Charly mais je n’ai pas envie de le frapper. Je n’ai pas envie de lui faire du mal physiquement même s’il le mériterait grandement. Je jette tout sur le sol, tout ce qui me passe sous la main et ne me gêne pas pour y poser mes pieds pour les froisser avec plaisir. J’ai envie de lui faire payer tout ce qu’il m’a dit. C’est tellement horrible de me dire ça après tout ce que j’ai fait, après la souffrance que j’ai enduré durant des années.

    Chaque jour, se sentir sale et être incapable de se regarder dans le miroir avant d’avoir pris une douche. Parfois ne pas pouvoir s’asseoir ou manger avec ses proches pour cacher la souffrance. Avoir peur de l’amour pour protéger sa famille.

    Je regrette encore plus d’avoir des sentiments pour cet enfant de riche, pourri gâté. Pourquoi est-ce ainsi ? Est-il devenu un monstre ? Le garçon de 16 ans qui m’a aimé a vraiment disparu ? Je n’y crois pas. Encore au Coachella, je sentais son attirance, son désir pour moi. Il a été plus que troublé quand mes lèvres et ma langue ont attisés sa peau.

    Je ne suis pas le genre de fille qui s’avance sur les sentiments d’un homme, qui y croit trop. Mais Charly… sérieusement ? Notre histoire est bien plus belle et forte que ça, non ?

    Plus forte que le garçon qui semble vouloir ne rien comprendre de la fille que je suis. Celle que j’ai toujours été avec lui. Il s’applique à voir une femme différente. Qu’est-ce qu’il cherche à prouver, honnêtement ?

    Il me parle, il continue et je ne l’arrête pas. Il me parle d’une fille. Je ne la connais pas et en réalité, je m’en moque d’elle. Puis il me parle d’une cravate, là je dois avouer que je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’il veut avec sa cravate ? Je ne suis pas Christian Grey au féminin.

    Je manque de m’étouffer. Un salaire ? Quel salaud. J’ai envie de le frapper. Je l’aime mais j’ai envie de lui rendre sa monstruosité en plein visage. Je ferme les yeux, baisse le visage. Ces mots me font tellement mal. J’ai beau essayé de le cacher, Charly est la personne la plus capable de me faire du mal. Il me demande de partir, j’en ai envie depuis l’instant où je lui ai tout dit. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’y arrive pas.

    J’ai mal à la poitrine quand je respire. Je rouvre les yeux, déterminée, le fixant sans ciller une seconde face à lui : « Parce que tu ne te sens pas ridicule ? A jouer les gosses de riches alors que tu ne vis que sur l’argent de ton père ? Tu n’es que le petit toutou de ton père, son jouet qu’il utilise pour des fins purement financière ! Contrairement à moi, il se joue réellement de toi ! T’es juste incapable de mûrir et prendre ton indépendance pour le comprendre ! »

    La respiration toujours plus douloureuse et saccadée, je le regarde. Il m’avait dit de m’en aller mais j’ai une dernière chose à faire. Une seule chose. Parce que je suis trop bête. J’agis comme si tous les mots qu’il avait pour moi n’étaient pas pensés. Simplement la réponse face à la vérité si éreintante.

    « Une dernière chose… »

    Je n’ai jamais eu beaucoup de forces. Le sport et moi, ça fait deux. Mais j’en trouve assez pour pousser Charly contre cette baie vitrée, plaquant sous l’impulsion mon corps contre le sien. Je ne peux nier que ça me provoque des sensations intenses dans mon corps mais jamais je ne l’avouerais à Charly. Ce que je veux, c’est lui faire payer ses mots. Et cette façon que je trouve de le faire, c’est en l’embrassant.

    Mes lèvres s’écrasent sur les lèvres charnues de l’Allemand. Je tiens sa nuque entre mes doigts pour l’obliger à ne pas bouger, à ne pas détourner son visage, de mes lèvres qui le dévorent. Et plus je l’embrasse, plus les sensations crispent mon corps d’un désir inassouvis. Tant d’années loin de lui et je ne compte pas les prochaines maintenant qu’il me renie totalement.

    J’aimerais tellement pouvoir intensifier ce baiser, glisser mes mains sur sa peau. Retrouver cette sensation de nos corps nus. Même si je suis surtout plus passionnée que sexuelle, je ne peux nier cette attirance que je ressens au plus profond de moi. Et ce, malgré que ce soit pour l’être qui se conduit le plus abominablement du monde.

    Je finis cependant à m’écarter de lui, le regarder toujours aussi franchement : « Voilà, Monsieur est satisfait ? Je suis bien plus saine que les vraies putes que tu te tapes. Je te rappelle qui fait Médecine ici. » Je lui jette sa cravate au visage. Puis je tourne les talons dans l’espoir de trouver la sortie. Je suis écœurée de la richesse, de l’argent, des mondanités.
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    Re: I love the way you lie. - Charly & Ren

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