Re: L'art et la manière de le percevoir.

L'art et la manière de le percevoir.

Gabriel & Liam

fiche par ©century sex  

Un véritable passionné, wow. C’est rare les personnes comme lui et j’étais franchement heureux de voir cet aspect dans la personnalité de Gabriel Hartt. Quand je l’écoute, j’ai l’impression de me retrouver en lui, d’être à sa place à son travail quand il lit un livre. Je laisse échapper un sourire, toujours admiratif de l’homme que j’ai en face de moi : « Je vois. Vous avez redéfini la vie professionnelle d’un libraire à mes yeux. J’espère que vous pourrez continuer à en profiter, vous avez l’air épanoui ! » dis-je sans détour, ni faux semblant.

La discussion tourne à un autre sujet mais je retiens ce détail de Gabriel. J’en apprends un peu plus sur lui, ce qui me fait foncièrement plaisir. Ce n’est pas tous les jours que je peux faire connaissance avec quelqu’un d’aussi passionné, c’est une chose rare de nos jours. Même si le côté famille semble moins l’enchanter, il semblerait que ce ne soit pas tout beau, tout rose avec son plus jeune frère dont je devine être la personne qu’il observe de loin. Je tilt un détail qui me surprend, et me fait rire à la fois : « C’est… bizarre… ! » Je ris, c’est juste… un hasard quoi ! Mais je ne termine pas car Gabriel enchaine sur mes parents.

Ah, les parents. J’aimerais tellement pouvoir les renier en ce moment, j’aimerais surtout continuer ma vie sans qu’ils viennent à demander à ce que je sois présent alors que je sais que mon père ne supporte qu’à moitié ma présence. « Non, en effet… je suis quelqu’un de simple et j’apprécie l’art plus que tout… Eux… ce ne sont que des … ils sont avocats, et ils sont très superflus dans leur façon de vivre. Quand ils achètent une toile, c’est le prix qui les surprend, pas le talent… »

Puis finalement, je me dis que nous devrions en finir. Pas que Gabriel, non, franchement, je suis bien heureux de l’avoir rencontré et j’espère une suite à notre rencontre. Mais je sens que j’ai réellement besoin d’aller me reposer. La présence de mes parents m’a fatigué. Et de toute manière, je serais de retour demain ici. Un petit sourire aux lèvres, Gabriel m’amuse parce qu’il ne me connait pas : « Je reviens ici tous les jours, cinq fois par semaine, je pense que j’aurais le temps d’acheter ce que je veux ! Je travaille ici – en tant que thésard … Je n’ai pas été là durant quelques jours, et mon chef m’a fait la surprise de l’exposition, il l’a dit à mes parents et voilà… je n’ai pas vu l’arrivage des œuvres, et tout ça… j’étais tout excité à l’idée de venir ici quand j’ai su que c’était votre mère qui exposait ! D’ailleurs, je suis désolé si je n’ai pas tout dit, je pars bêtement du principe que c’est évident mais non… tout n’est pas évident… »
Puis nous avançons dans l’immense salle d’exposition, mes yeux contemplent les œuvres. Je prends mon temps à observer celles-ci et Gabriel est d’une bonne aide même si je me doute que les livres sont plus son domaine, je sens qu’il est à l’aise. Nous arrivons finalement à la fin, je me tourne vers Gabriel, le sourire radieux accroché aux lèvres, je lui tend ma main : « Je vous remercie pour cette soirée… c’était très agréable de discuter avec vous… » Une fois que la poignée de main est faite, je sors une petite carte de ma veste : « Voici mes coordonées, j’aimerais qu’on se revoit. Je passerais certainement à la librairie. »

(hj: je suis parti du fait qu'en début de sujet, j'ai dit qu'il était thésard en art visuel et droit en restant vague, vu mon changement durant notre sujet.)

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Liam & Gabriel
L'art et la manière de le percevoir.

Lorsqu’il parla de ses parents, il perçut une nouvelle fois l’amertume qui caractérisait leur relation. Il était attristé pour lui. Il n’avait jamais connu cela. Il n’irait pas jusqu’à dire que la relation qu’il entretenait avec ses parents était fusionnelle. Non. Il est ravi de voler de ses propres ailes, de ne plus dépendre d’eux, même si au début ce fut difficile avec Eléonore et l’arrivée du bébé. Ses parents le soutinrent autant qu’il purent. Dans la joie. Dans le drame. Il ne put rien leur reprocher. Ils furent, ils sont, ils seront encore des parents exemplaires. Certes, comme aîné, ils verrouillèrent plus facilement sa vie que celle de son cadet, lui interdisant bien des choses, pour son bien. Injuste beaucoup dirait. C’est leur éducation. Il est ce qu’il est, grâce à eux. Après cette digression mentale, il s’interrogea sur les raisons de la présence des parents du jeune Winterbell ici. S’il était incapable de reconnaître l’art à sa juste valeur, se contentant de la valeur pécuniaire. C’était bien dommage, pour le jeune homme d’avoir des parents pareils. On ne choisit pas sa famille.

Puis il lui expliqua que, travaillant ici, il aurait tout à fait le temps et le loisir de choisir les œuvres qui habilleront l’intérieur de chez ses parents. Il pourrait peser le pour et le contre de chaque œuvre et jeter son dévolu sur celles qui le touchent vraiment. Ils marchèrent quelques instants au milieu des œuvres d’art de la mère de Gabriel puis, le jeune Winterbell remercia Gabriel pour cette agréable soirée, leur discussion. « Plaisir partagé ». Ils serrèrent la main. Et, sans qu’il s’y attende Gabriel se retrouva avec une carte de visite du jeune homme. Il la saisit sans rechigner. C’était une agréable rencontre. Et ce jeune Winterbell avait quelque chose qui titillait la curiosité de Gabriel. « Pour ma part je viendrais admirer vos œuvre à l’Université ! Je vous souhaite une agréable fin de soirée ! Couvrez-vous bien ! Il fait froid dehors ! ». Dernier conseil, un brin paternaliste.

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