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Groupe de soutien
Am I a disappointment? I'll blame it on the pain.
Ça faisait plusieurs semaines que je n’avais pas été au groupe de soutien. Je venais de passer du temps à l’hôpital en plus des projets finaux du semestre. En gros, j’y retournais aujourd’hui en espérant y croiser beaucoup de gens, mais j’avais toujours peur aussi de voir qui n’était pas assez en santé pour venir nous rejoindre. À quelque part, la partie triste de moi s’évacuait grâce à ces réunions et même si elles étaient parfois désagréable et qu’on aurait tous souhaité être à dix lieux de là. Ça nous aidait tous d’une certaine façon. Puis, je devais avouer que j’avais hâte de voir Madi et de décompresser de toute la pression que la vie normale des gens nous mettait. À force d’essayer d’avoir une vie comme tous ceux qui étaient en santé, on finissait par être épuisé et c’était le bon moment pour avoir les trucs des autres, mais également d’évolué avec des gens qui à leur manière nous comprennent. Nous formions une petite communauté, certes elle peut paraitre triste, mais entre nous il y avait des liens que toute personne qui n’est pas confronté à la maladie ne peut pas comprendre. On savait que peu importe ce qui arrivait on pouvait compter les uns sur les autres. Parfois, c’était difficile de s’attacher en sachant que la plupart d’entre nous mourrons dans les ans, mois, semaines qui suivront et je crois que c’était là que je me rendais compte que malgré tout j’avais de la chance dans mon malheur, vu que je ne mourrai pas de ma maladie. Ce qui n’était pas le cas de beaucoup, même si la plupart arrivait à trouver un moyen de contrôler la maladie, cela restait imprévisible et n’importe lequel d’entre nous pouvait tomber.
Je crois que j’ai assisté à plus d’enterrement que la plupart des gens ne pourrait le concevoir pour quelqu’un de mon âge. J’ai vu tellement de gens mourir, que j’ai fini par comprendre la signification de la vie. J’en avais fait mon but sur terre, apprendre aux gens à apprécié la vie et à en profiter tant qu’elle est là. En fait, j’avais eu cette grande révélation un peu avant de rencontrer Madi et c’est pourquoi il m’avait semblé aussi important de faire en sorte qu’elle soit heureuse malgré son affliction. Puis, il faut se l’avouer Madi est plus que sympathique, c’est une personne en or. Et c’est pourquoi j’étais si enthousiaste d’aller à la réunion de ce soir. En rentrant je saluai tous ceux que je reconnaissais et j’allai me présenté aux nouveaux visages. Madi n’était pas encore arrivé, alors autant faire sourire quelques personnes avant que la réunion commence ou que je sois prise dans la joie de la voir. Je rencontrai Amélia qui souffrait de la maladie de Crohn. Elle semblait forte, mais totalement démoralisé. Alors, je l’invitai à s’asseoir à côté de moi. Lucie, l’éducatrice spécialisé qui menait nos réunions, était arrivée. Et c’est au moment où je m’assis que je vis Madi dans la pièce. Je lui fis donc signe pour qu’elle vienne plus prêt de nous et je la serrai dans mes bras quand elle fut assez proche. « Ça va bien?» Dis-je avec un grand sourire. Je me retenais pour ne pas sauter de joie, mais j’étais surexcitée.
Je crois que j’ai assisté à plus d’enterrement que la plupart des gens ne pourrait le concevoir pour quelqu’un de mon âge. J’ai vu tellement de gens mourir, que j’ai fini par comprendre la signification de la vie. J’en avais fait mon but sur terre, apprendre aux gens à apprécié la vie et à en profiter tant qu’elle est là. En fait, j’avais eu cette grande révélation un peu avant de rencontrer Madi et c’est pourquoi il m’avait semblé aussi important de faire en sorte qu’elle soit heureuse malgré son affliction. Puis, il faut se l’avouer Madi est plus que sympathique, c’est une personne en or. Et c’est pourquoi j’étais si enthousiaste d’aller à la réunion de ce soir. En rentrant je saluai tous ceux que je reconnaissais et j’allai me présenté aux nouveaux visages. Madi n’était pas encore arrivé, alors autant faire sourire quelques personnes avant que la réunion commence ou que je sois prise dans la joie de la voir. Je rencontrai Amélia qui souffrait de la maladie de Crohn. Elle semblait forte, mais totalement démoralisé. Alors, je l’invitai à s’asseoir à côté de moi. Lucie, l’éducatrice spécialisé qui menait nos réunions, était arrivée. Et c’est au moment où je m’assis que je vis Madi dans la pièce. Je lui fis donc signe pour qu’elle vienne plus prêt de nous et je la serrai dans mes bras quand elle fut assez proche. « Ça va bien?» Dis-je avec un grand sourire. Je me retenais pour ne pas sauter de joie, mais j’étais surexcitée.
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