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    how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Lun 16 Fév 2015 - 0:25
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    On m’a posé des tas de questions. Des questions et des questions jusqu’à ce qu’elles se confondent les unes aux autres. Jusqu’à ce que plus grand chose ne fasse de sens pour mon esprit vidé. Ils ont demandé, soupçonné, accusé. Je n’ai pas fait grand chose, si ça n’est d’avoir bu une bière en compagnie de Gia et d’avoir ingurgité une gorgée de cette affreuse téquila. Après, mes pas m’ont porté jusqu’à mon lit pour une nuit de sommeil bien méritée.

    Ça m’a pris plusieurs semaines avant de revoir Gia au travail. Portée disparue ont dit les autorités. Ce qui est certain, c’est que l’ambiance au travail était particulièrement morbide. Les gars n’osaient pas verbaliser la peur qu’elle soit retrouvée morte dans un fossé et qu’ils ne soient jamais payés. Mon patron a eu le front plissé de doute durant tout ce temps, créant une ride permanente dans sa peau. Je sais pas ce que j’en ai pensé. J’ai pas voulu penser le pire. Ce serait mentir que de dire que je l’apprécie, mais je ne lui ai jamais souhaité de malheur. J’aurais trouvé ça dommage que les dernières paroles échangées entre nous soient quelque chose comme : « T’es nul, franchement ! »

    Le rythme a repris, sa silhouette élancée critiquant comme toujours les travaux. Cette femme est exigeante, probablement autant envers nous qu’elle l’est avec elle-même. Je sais pas ce qui s’est passé, j’ai pas demandé, j’ai pas cherché à savoir. Je me dis que c’est pas de mes affaires tout ça.

    La journée tire à sa fin. Je suis crevé, comme toujours. Mes mains sont sales, mes vêtements aussi. Mes outils se balancent à ma ceinture, mes clés à mes doigts, cinq heures ont sonné. La salle de réception est le dernier gros morceau duquel on doit s’occuper, mais ça avance, beaucoup plus rapidement depuis le retour de Gia. Le hasard la pose sur mon chemin, alors que je traverse la réception pour me diriger vers le stationnement. « Hey. » Que je l’accoste, ne sachant pas vraiment comment entamer la conversation. Ma main repousse maladroitement mes cheveux vers l’arrière. « Les travaux avancent bien. » Quelle évidence, quelle platitude. Je sais pas quoi ajouter. Je vais pas lui demander si elle va bien, je suis certainement la dernière personne sur terre à qui elle a envie de conter ses états d’âme. Alors je me tais, ne sachant même pas pourquoi je lui ai parlé.

    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Lun 16 Fév 2015 - 1:23
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    Gia Leonetti
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    Orientation & situation : bisexuelle
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    how we survive is what makes us who we are
    Owen & Gia.
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    Ça servirait à quoi que je me morfonde dans mon coin ? A part donner du crédit à feu  mon crétin de cousin, ça ne sert à rien. Et autant se montrer la tête haute envers tout le monde pour cacher l’abominable vérité de Cuba. Tout doit rester crédible, j’ai perdu un proche, des familles ont perdu un membre, mais que très peu, ce sont pour la plupart des mercenaires. C’est ce qui me conforte du sang que j’ai sur les mains. Ils voulaient me tuer, ce n’était que pour ma survie. Ils connaissaient les risques de leur job, probablement.

    Tout comme les personnes qui travaillent à la construction et qui ont eu peur de ne pas être payer. De toute manière, il y a mon père ou ma sœur pour s’occuper de mes affaires au cas où. Mais ça, personne ne peut vraiment le deviner, mon père vit en Italie avec ma sœur. C’est à l’autre bout du monde. Bref, ma vie reprend son cours presque normalement. Ça ne peut pas être total, ça ne peut pas être comme avant. Les blessures, les douleurs physiques mais aussi morales m’ont fait comprendre que la vie est bien plus précieuse.

    Dans cette enveloppe, il y a des chèques pour payer les employés, le mois de janvier entier et une petite prime à cause du souci que ça a causé. Mon absence n’a pas été sans difficulté, les travaux n’ont pas avancés aussi bien. Même s’ils ont avancés. Je tente de lire les plans de constructions pour voir ce qu’il reste à faire, ce qu’on allait faire demain. Je manque de sursauter quand j’entends une voix derrière moi, je me pensais seule.

    Je n’ai pas besoin de le voir même si je me tourne quand même pour identifier la personne présente. Owen. La dernière personne que j’ai vue avant mon enlèvement. Je ne m’attendais pas non plus à le revoir, le dernier souvenir d’une entrevue fut particulièrement… désappointant. « Salut… et hum… oui, ça avance pas mal. Je dois faire le tour pour voir les détails mais j’espère d’ici fin mars, mi-avril ce soit terminé. » Je fais une petite moue, le regardant comme si je disais « ça va pas, mais je souris pour convaincre le monde que je vais bien ».

    Ce qui peut choquer aussi… et j’en ai parfaitement conscience : l’absence d’animosité ? C’est sûr que quand on passé des semaines dans une forêt, ne pas avoir pris de douche pendant des jours, être encore plus sale que lui à l’heure actuelle et se dire que j’ai passé mon temps à aboyer sans raison tout simplement parce que sa présence me perturbait, c’était bête, puéril. La vie est bien trop courte, ceux qui la nourrissent de leur présence aussi.

    Même si mon ancien moi roulerait des yeux d’y penser.

    Ne pas avoir d’esprit envers une personne qui en a eu, se dire qu’il y aurait pu y avoir plus intelligent. Bref, regretter bien des choses et comprendre ses erreurs furent mon quotidien. Je ne dis pas que je lui mange dans la main mais… j’ai 27 ans, pas 16, je suis adulte et il serait tant de me conduire ainsi. « Tu ne vas pas boire ton verre en discutant avec la jolie Stella ? » Je demande sans vraiment chercher à savoir.

    Ça montre que je n’ai pas oublié cette soirée. Et comment j’aurais pu ?!
    Simplement, je suis étonnée qu’il vienne à moi malgré le comportement que j’ai pu avoir.
    Remarque… il n’y avait que moi qui avais un souci… avant…  tout ça !
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    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Ven 20 Fév 2015 - 0:53
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    La journée a balancé mon corps dans les abysses de la fatigue physique alors que mon esprit cours en rond, fringant d’avoir été mis au deuxième plan. J’écrirai un petit mot, lirai un demi livre et ferai des châteaux de bouquins avant de rêver à des conneries pour quelques heures. Officiellement, je suis un adulte. Officieusement, j’ai un coeur d’enfant. Faut pas me proposer des aventures folles parce que je vais dire oui, parce que je vais tout laisser tomber pour partir au vent. Mais en attendant, il y a le boulot, la patronne, la vie. « Salut… et hum… oui, ça avance pas mal. Je dois faire le tour pour voir les détails mais j’espère d’ici fin mars, mi-avril ce soit terminé. » Son ton est sérieux, distrait, et ne peux m’empêcher de me demander la cause de cette attitude. Il y a quelque chose qui manque, comme si elle avait perdu une partie d’elle-même quand elle était absente, comme si elle avait oublié ses airs moqueurs dans un ailleurs au passé. « Ça sera plus classe sans une bande de travailleurs sans manières qui hante les lieux. » Je ne sais pas si je blague ou pas, mais ce qui est certain c’est que ça sera différent. Les choses peuvent parfois sembler mauvaises jusqu’au moment où elles sont terminées et où le passé prends un goût doux-amer.

    Peut-être qu’on s’est manquée, Gia et moi, qu’on étaient sur une fréquence différente, qu’elle était sur la défensive à cause de quelqu’un qui n’est pas moi. Qui sait, je lui ai pas donné le bénéfice du doute. J’ai décidé qu’elle me détestait et que je pouvais rien y faire. « Tu ne vas pas boire ton verre en discutant avec la jolie Stella ? » Son commentaire semble sortir des abysses. Ses mots semblent creuser un passé que j’avais depuis longtemps mis de côté. Elle a retenu ce genre de détails. Mes sourcils se froncent, ma main repousse mes cheveux, que je voie un peu, que je puisse penser. Et puis le naturel prends le dessus. « On parle pas vraiment elle et moi. Elle me sers de la bière, je la paie et cette relation nous conviens à tous les deux. » C’est la vérité. Je ne lui raconte pas mes problèmes, je ne la drague pas quand je bois trop. La seule chose qui me dérange, c’est quand un autre type pense qu’il peut lui toucher parce qu’il la paie. Ça, ça me mets hors de moi, sinon, on s’en tiens à ce simple échange de services. Il y a des relations qui n’ont pas besoin d’être fondées sur de grands sentiments. Des gens qu’on peut voir plusieurs fois par semaines sans que  ça devienne plus compliqué. « Je te paierai un verre, la prochaine fois. Pour me faire pardonner d’être parti tôt. » Que je lui propose, en signe de paix, sans savoir ce que l’avenir nous réserve. Les secondes se font lentes. Je devrais partir, il est l’heure de laisser de côté le travail pour toucher à la vie. Est-ce que Gia comptes rester là longtemps, à travailler, elle à qui je ne donnais définitivement pas assez de crédit.

    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Ven 20 Fév 2015 - 23:29
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    Gia Leonetti
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    Owen & Gia.
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    « Ça sera plus classe sans une bande de travailleurs sans manières qui hante les lieux. » Quand il dit ça, je repense aux mots que j’ai eus envers Owen. Cette conversation dans le pub m’a tellement marqué, que j’y repense à présent. Peut-être parce que la finalité fut mon enlèvement. Ou parce que j’ai exagéré, que j’ai porté un masque différent de celui que je porte actuellement ? Je souris à Owen parce que je prends ça avec de l’humour. « Disons que je ne gênerais pas, surtout. » Et oui… l’ancienne Gia aurait certainement dit qu’elle ne voudrait pas se salir encore plus pendant que les ouvriers travaillent, elle ferait sa diva alors qu’à une époque, elle était comme à eux, elle se salissait les mains, voir même les abimaient jusqu’au sang. Mais elle est partie… la Diva est partie.

    Et puis… je n’ai jamais eu de mauvais fond. M’en prendre à Owen durant ces mois fut une sorte de comportement d’enfant face à ce qu’elle ne pouvait dompter. Car il faut l’avouer, je n’ai jamais pu être à l’aise avec Owen. Même ce soir, je pense lui lancer une pique mais c’est encore plus inoffensif qu’un chiot comme question. « On parle pas vraiment elle et moi. Elle me sers de la bière, je la paie et cette relation nous conviens à tous les deux. » « Oh… »  Je suis… surprise ? Je m’attendais à une petite histoire, une relation pas forcément dans la durée mais quelque chose. Mais qui suis-je pour essayer de tout savoir, de le juger sans le connaitre ? J’ai presque été indiscrète. Il ne semble pas m’en tenir rigueur.

    « Je vois. C’est tout à ton honneur. » lançais-je en reposant mon regard sur mon travail. Contrairement à lui, je n’avais pas d’horaires. C’était un peu à la réussite que je gagnais mon salaire. Je tente de me concentrer, c’est impossible. Je décide alors de libérer mes cheveux compactés en un chignon bien travaillée. Ils tombent sur mon épaule qu’Owen reprend la parole. Je pensais qu’il s’en irait. Après tout, je comprendrais qu’il n’ait pas envie de rester après tout ce qu’il s’est passé  « avant ».

    Justement, il va de l’avant sans regarder le passé, lui…  

    « Je te paierai un verre, la prochaine fois. Pour me faire pardonner d’être parti tôt. » Je lève le regard sur l’ouvrier. Owen m’invite à boire un verre, non ? Il me propose de me payer un verre après… tout ça ? Mon attention est soudainement portée uniquement sur Owen et non plus le travail. « Un… un verre ? » Des fois que j’aurais mal entendu, hein. « A … A moi ? » Je bégaye parce que la surprise me semble plus qu’immense. A vrai dire, ce n’est pas logique. Absolument pas logique.

    « Mais… tu es au courant que si on tenait des comptes, je te devrais au moins une dizaine de bière pour … » En y repensant, je trouve ça plutôt ironique. Il se montre gentil envers moi, je dirais même cool alors que moi… même si celle qui lui fait face est différente, je lui ai fait des crasses. « pour… avoir essayer de te virer, pour tous les mots déplacés, voir même les insultes que j’ai pu faire… tout ça, gratuitement ? » Mon cerveau se tortille dans tous les sens. C’est alors que je repense à ce qu’il revient toujours sur le plat malgré moi, malgré tout…

    Parce qu’au fond, c’est un évènement qui m’a marqué. Le sourire sur mes lèvres qui s’était dessiné par la gêne disparait. Je me rends compte que je suis un peu trop naïve. « Tu sais… tu n’es pas obligé d’être sympa avec moi à cause de ce que j’ai vécu. » Je ramasse quelques papiers et les cale dans un petit dossier pour les transporter. « Je vais bien, je n’ai pas besoin de ta pitié, tu sais… » Méfiance, surestime de soi ? J’ai remplacé la bêtise par une autre bêtise. C’est désolant, non ?

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    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Dim 22 Fév 2015 - 22:33
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    Je ne sais pas trop ce qui m’a pris, de lui offrir un verre. Elle pourrait en rire à pleine gueule, c’est pas comme si elle avait besoin qu’on finance ses cuites. C’est pas comme si elle devait avoir envie de passer du temps avec moi. On s’aime pas vraiment tous les deux, vous diront tous ceux qui se sont déjà retrouvés dans la même pièce que nous deux. Pourtant, il semblerait que les choses aient basculées. Je dis pas qu’on va s’aimer de sitôt, mais il y a des moments où on sait être civilisés. « Un… un verre ? A … A moi ? » en bégaie Gia, à ma surprise. Je hausse un sourcil, amusé par la tournure des évènements, par sa réaction. Si elle m’avait répondu d’une remarque assassine ou d’un refus bien trempé, j’aurais compris, ça ne m’aurais même pas surpris.

    Elle va dire non, quand même. Prétexter devoir travailler tard, vouloir être seule, carrément ne pas vouloir de ma compagnie. « Mais… tu es au courant que si on tenait des comptes, je te devrais au moins une dizaine de bière pour … pour… avoir essayer de te virer, pour tous les mots déplacés, voir même les insultes que j’ai pu faire… tout ça, gratuitement ? » Je hausse les épaules, me disant qu’il y a des choses pires que ça. Gia doute de ses actions, du passé, de ces choses qu’on ne peut pas changer. C’est pas mon genre d’accumuler les rancunes, d’entretenir le mauvais sang. « Je suis le petit dernier d’une fraterie de trois enfants, et je peux te dire qu’on s’est fait tous les coups. Chaque insulte, on ne la pensait pas, chaque truc mesquin, c’était pour rigoler. Je vais pas commencer à en vouloir à quelqu’un maintenant. » J’ai pas de temps à perdre à détester quelqu’un. Je préfère garder mes énergies pour les gens que j’aime. Parce que ça, il y en a des tas.

    Je vois bien qu'il y a quelque chose sous ses mots, quelque chose qui la dérange. Je vais pas insister, c'était qu'une proposition, une poignée de main de la paix. « Tu sais… tu n’es pas obligé d’être sympa avec moi à cause de ce que j’ai vécu. Je vais bien, je n’ai pas besoin de ta pitié, tu sais… » Je fronce les sourcils, ne sachant pas d’où ça sort ces inquiétudes. Parce qu’an fond, je sais pas vraiment ce qu’elle a vécu. Pas que ça changerais quelque chose de savoir. Pour l’avoir vu quasiment tous les jours depuis un moment, je sais que Gia est forte, ça ne me viendrais pas en tête d’avoir pitié en pensant à elle. « J’ai pas pitié de toi, Gia. » Que je conclus, espérant que ça soit clair. « Fais-moi signe quand tu voudrais ce verre. Tu sais où me trouver. » Que je blague, mordant un sourire à mes lèvres. Qu’elle me trouve ici, cinq jours sur sept. Qu’elle me trouve au bar, un soir sur deux. Je suis jamais bien loin, je suis jamais bien compliqué.

    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Mar 24 Fév 2015 - 15:41
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    Gia Leonetti
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    Owen & Gia.
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    A vrai dire, je ne crois plus vraiment en la bonté humaine depuis mon retour. Quand une quarantaine d’hommes ne souhaitent que votre mort pour le simple appât de l’argent, je suis vraiment dégoutée du monde. Moi qui essayais de faire vivre un empire, qui donnait du travail à des centaines de personnes, je m’étais retrouvée seule à la merci de chacun. Oh, je ne suis pas pessimiste, j’ai bien vu à qui j’ai manqué ou non, à qui mon retour fait plaisir ou alors reste sans intérêt. Je suis cependant étonnée de tant de sympathie de la part d’Owen, notamment. Je suis surprise et j’ai du mal à y croire ; surtout après ce que je lui ai fait subir.

    « Je suis le petit dernier d’une fraterie de trois enfants, et je peux te dire qu’on s’est fait tous les coups. Chaque insulte, on ne la pensait pas, chaque truc mesquin, c’était pour rigoler. Je vais pas commencer à en vouloir à quelqu’un maintenant. »

    Je ris nerveusement. Il voit juste sans s’en rendre compte. Je n’ai rien pour appuyer les raisons qui m’ont poussée à être horrible avec lui. Pendant mon « séjour » à Cuba, j’ai repensé à lui et surtout à ce que j’ai pu lui faire. J’ai regretté d’avoir été méchante aussi gratuitement. Mais est-ce sincère ? Les cicatrices sont parfois visible, peut-être sur mes jambes ou sur ma nuque, il a eu un regard au bon moment et s’est imaginé des « horreurs ». Ce serait vrai mais je ne veux que personne ne le sache.

    « J’ai pas pitié de toi, Gia. » avoue-t-il face à mon changement de ton. Ces mots semblent sincères et me touchent alors. Il touche une nouvelle épaisseur de ma carapace que je m’étais forgée depuis mon retour. « Fais-moi signe quand tu voudrais ce verre. Tu sais où me trouver. ». Mes lèvres se tordent.

    Si j’allais à l’encontre de ce que j’allais avant Cuba, aller dans un sens plus mature et positif de la vie. Après tout, je ne vais pas me retrouver tous les ans dans une cave cubaine au milieu d’une île à me faire torturer. Soyons positif, avançons et comme des adultes. Il a 5 ans de moins que moi et il est plus mature, c’est ce qui est encore pire si je ne fais rien.

    « D’accord ! » lançais-je spontanément.

    Mes yeux papillonnent sur la surprise. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais mais je l’ai fait ! Dans un futur plus ou moins proche, je me retrouverais à la même table qu’Owen à boire un verre et à trouver un sujet de discussion. Chose qui est plutôt angoissante parce que je ne me suis jamais intéressée à lui auparavant sauf pour le pourrir dans le seul but de le pourrir. Sans raison, gratuitement, alors que peut-être, je faisais fausse route. Mais ça… je n’en sais rien. Peut-être que finalement, je fais face à un petit con, qui sait ?

    « Si je n’avais pas le tour du chantier à faire, je serais même venue ce soir avec toi mais… ça va être long. Les talons sont pas vraiment top pour marcher normalement ici. » Je me sens un peu guillerette présentement.

    Je ne me souviens pas la dernière fois que quelqu’un m’ait proposé de boire un verre ensemble. Je ne sais même pas s’il y en a vraiment eu de ce genre de moment-là. Parce qu’il y a gentillesse et respect de la part d’Owen. Cette notion de « respect » dans une relation étant souvent oubliée au profit du sexe et du dévergondage. Je suis bien placée pour avoir été une personne comme ça, bête et irrespectueuse.

    Un bref sourire radieux illumine mon visage en regardant Owen. Je n’ose pas parler plus, parce que je me sens un peu trop heureuse d’être pardonnée - sans vraiment l’être - de ce que j’ai fait. Ça me semble si facile et c’est tellement agréable.

    « Bon… eh bien… je suppose que tu vas retourner chez toi, non ? » Une petite moue façon ‘duckface’ se crée sur mon visage, image de ma gêne face à l’absence de discussion dont je fais preuve. Je ne sais pas quoi lui dire de plus, maintenant. Mon regard se fait alors insistant sur Owen, sans appuyer de trop, dans l’espoir qu’il puisse prendre la relève dans cet échange.

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    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Dim 1 Mar 2015 - 17:02
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       « D’accord ! » Qu’elle me réponds avec plus d’enthousiasme que je ne lui en ai vu depuis son retour. C’est qu’un verre, mais parfois, ça peux faire du bien de sortir un peu pour rien, sans attentes, sans obligations, sans rien d’autre que la promesse d’un simple verre pour bien terminer la journée. J’imagine que chaque humain est différent, mais moi, je me sens bien dans ce qui est simple.

       « Si je n’avais pas le tour du chantier à faire, je serais même venue ce soir avec toi mais… ça va être long. Les talons sont pas vraiment top pour marcher normalement ici. » Je rigole un peu, pas méchamment. Ça me surprend toujours de voir jusqu’où vont les femmes pour se sentir belles ou pour atteindre ce qu’elles croient qu’on attend d’elles. Je comprendrai jamais comment une femme peut préférer porter des talons hauts à des souliers confortables. On peut pas courir en talons, on peut pas sauter, par contre, j’avoue que ça doit être utile pour atteindre la tablette du haut dans la cuisine, ou pour danser avec quelqu’un de plus grand que soi. Maintenant que j’y pense, je suis mal placé pour juger, j’ai jamais porté de talons hauts, sauf la fois où j’ai essayé ceux de ma mère et où je suis tombé dans les escaliers. Ce fut tout un embarassement pour ma mère d’expliquer au docteur comment je me suis cassé la jambe.

      « Bon… eh bien… je suppose que tu vas retourner chez toi, non ? » Demande Gia. Au fond, c’est ce que je comptais faire, c’est ce que j’avais entamé  avant de la croiser. « Tu fais le tour du chantier, à cette heure ? » Que mes mots questionnent, dubitatif de la sécurité d’effectuer cette tâche à cette heure de la journée, tous les travailleurs ayant déjà quitté. Il y a un tas de trucs qui pourraient lui tomber sur la tête ou de débris sur le sol qui pourraient transpercer ses souliers. « Tu sais que c’est pas super prudent de te promener seule sur le chantier, surtout dans ces souliers. » Je prends alors ma voix de type qui sait de quoi il parle, pour avoir l’air un minimum convainquant. « Je te propose de rentrer chez-toi, de prendre une bonne nuit de sommeil, et on se donne rendez-vous ici, à 6 heures. Je te ferai faire une visite guidée, en évitant les coins dangereux. Quand les gars arriveront, tu sauras exactement où en sont les travaux. » Je me dis que c’est une bonne idée, mais je ne sais pas ce qu’elle en pensera, surtout que ça viens de moi. Surtout qu’elle ne m’a jamais porté dans son coeur. « Même que tu pourras apporter une paire de souliers plats dans ton sac et les porter uniquement pour la visite. Je promets de ne dire à personne que t’es moins grande que t’en as l’air. Allez, t’en dis quoi ? » Je hausse un sourcil, attendant une réponse. J’espère qu’elle sait que je serai pas vexé si elle dit non, c’est qu’une proposition, qu’une idée comme ça.

    Re: how we survive is what makes us who we are + OWENIA

    Jeu 19 Mar 2015 - 2:09
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    Gia Leonetti
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    Owen & Gia.
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    C’est rare les amis de nos jours, surtout quand on est riches, occupés et que longtemps, on a été la pire enflure de la planète que ce soit professionnelle ou personnelle. Je dois l’avouer, mon irrespect de l’être humain est allé loin. Plus le temps passe, plus j’ai essayé de faire des efforts pour me rendre plus « facile » à vivre. Au début, je n’y ai pas cru avec Morgan qui m’a en quelque sort brisé le cœur à Noël. Puis mon cousin, ma disparition. J’ai eu du temps pour réfléchir seule dans un coin où j’étais à l’abri. A chaque moment de tranquillité, j’ai pensé à quelqu’un. Mon père. Ma sœur. Ma famille (pas celle de mon cousin). Mes « amis » à L.A. Mes ennemis. Tout le monde, en fait. Je me rends compte du mal que j’ai fait. J’ai envie de le réparer mais je ne m’attendais pas à ce que ça marche, j’ai tellement pris de renvoi de balle à ce sujet. Alors, étonnement, je suis enthousiaste face à la situation : Owen en passe d’être un ami ? Je ne sais pas encore. Celui-ci semble passer outre mon enthousiasme quand il s’agissait de faire le tour du chantier, en talon : « Tu fais le tour du chantier, à cette heure ? » Bien sûr, je ne vois pas où est le souci pour ma part. « Hm, oui pourquoi ? » demandais-je spontanément. A vrai dire, ce n’est pas la première fois que je le fais. Même si j’ai peut-être failli à plusieurs reprises me tordre la cheville, ce n’était pas à cause des talons mais de mon incapacité à faire attention à mon corps. « Tu sais que c’est pas super prudent de te promener seule sur le chantier, surtout dans ces souliers. » Je souris, je rougis. God, c’est gentil, ça, non ? Même si, à vrai dire, je le sais, mais je suis obligée de faire le tour. Je n’aime pas reporter les choses au lendemain sinon je risque de ne jamais le faire. « Je te propose de rentrer chez-toi, de prendre une bonne nuit de sommeil, et on se donne rendez-vous ici, à 6 heures. Je te ferai faire une visite guidée, en évitant les coins dangereux. Quand les gars arriveront, tu sauras exactement où en sont les travaux. » Mes yeux se voilent… ou pas. « six heures ? » dis-je, telle une Diva qui n’a pas envie de ça. J’ai beau être férue de mon travail mais là… Je grimace légèrement. Je me levais souvent à huit heures, parfois sept quand j’étais vraiment motivée. Une larve à l’état pure. « A vrai dire, c’est l’heure à laquelle mes employés se lèvent et préparent tout le temps que je me lève, MOI. Comment dire… à huit heures ? » Je passe ma main dans mes cheveux, un peu décontenancée. Il doit se lever tôt je paris, pour bosser. Alors que moi je dors encore. Après, je bosse plus tard même si c’est moins fatiguant que son job à lui. « Ne t’en fais pas pour moi. Ce n’est pas la première fois que je fais le tour, je ferais attention et il ne fait pas encore nuit. » Je me rapproche de lui et tapote le haut de son bras pour le rassurer. « Je suis bien plus solide qu’il n’y parait. Les talons ou des chaussures plates, ne t’en fais pas ! » Je retire ma main, je n’ai pas vraiment la force de me montrer tactile. « Je t’appellerais ce soir pour qu’on se revoit ? J’ai un emploi du temps chargé, n’attends pas à ce mois-ci en fait mais ça me fait vraiment plaisir ce que tu me proposes. Et que tu sois attentionné pour « là ». A bientôt, Owen. » Je retourne vers la table pour prendre les dossiers, histoire de pouvoir faire le tour sans avoir à revenir à chaque fois pour en changer.
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