Brynja & Landry
Hard to breath in this stifling world.
Landry chavire. Il est comme un funambule sur un fil devenu élastique en plein milieu de son avancement, lentement, il se rapproche du sol en continuant d'essayer d'avancer. La difficulté, chaque fois plus croissante, remplis ses journées d'angoisses. C'est par ailleurs avec une cruel déception qu'il remarque que les tremblements post-addiction sont de plus en plus présent. Comme des fantômes qui le poursuive méchamment, avide de lui rappeler que son passé ne cessera jamais de le poursuivre, que ces erreurs resteront là, comme des obstacles qui, pour l'heure, lui semblent totalement insurmontable. Alors il rode, comme une petite âme en peine qui ne trouverait pas de havre de paix. Les couloirs sont passablement désert. Tant mieux. Il ne désir pas que tout UCLA puisse voir son état des plus lamentables. Ses pas le font finalement parvenir jusqu'au parc, vide par ce temps et ces heures-ci. Le soleil grisonnant ne donne pas réellement envie de venir s'asseoir sur un banc. Alors Landry déambule, à la recherche de la détente qu'il ne trouve pas, du calme qu'il perd chaque fois un peu plus longtemps.
Au loin, il repère une ombre, une personne vaguement dessinée sur le banc de pierre. C'est la craint d'abords, d'avoir été vu. Puis le soulagement, de constater que les traits qu'il associe à cette femme au loin semble ceux de la jolie Brynja. Son air angélique, sa douce innocence, sa triste cécité. Égoïstement, Landry apprécie cette petite aveugle. Elle ne peut pas le juger. Elle ne peut pas voir l'état lamentable de cet épave – anciennement homme – qu'il est. Elle ne discerne pas le vide désespéré de son regard. Elle est juste là. Silencieuse. A l'apprécier. A l'apaiser. Dans le fond, il n'a jamais eut besoin de la pitié des gens. Ni de leurs paroles creuses. Juste d'une présence chaleureuse avec qui partager sa douleur muette.
Il piétine le gazon fraîchement tondu, ses grandes enjambés pour rejoindre Bryna sont aussi désespéré que ses battements de cœur qui rêve d'aimer à nouveau. Pourtant, lorsqu'il arrive à quelques mètres d'elle, il ralentit la cadence, comme pour respecter la solennité du silence qui est imposé. Même sa respiration se fait plus légère malgré l'excitation de ses mains tremblantes. Il s'approche d'elle, s'abaisse avec lenteur et embrasse la joue de Brynja avec une douceur qui n'est devenu que trop rare chez lui avant de rester assise à son côté. « Aide-moi. » C'est un murmure. Un souffle de vent qui transmet des paroles qu'il a pensé trop fort. Des mots légers, pas assez fort pour briser l'accord tacite du silence entre eux. Une supplication à la douce Brynja, pour ne pas sombrer de nouveau.
Au loin, il repère une ombre, une personne vaguement dessinée sur le banc de pierre. C'est la craint d'abords, d'avoir été vu. Puis le soulagement, de constater que les traits qu'il associe à cette femme au loin semble ceux de la jolie Brynja. Son air angélique, sa douce innocence, sa triste cécité. Égoïstement, Landry apprécie cette petite aveugle. Elle ne peut pas le juger. Elle ne peut pas voir l'état lamentable de cet épave – anciennement homme – qu'il est. Elle ne discerne pas le vide désespéré de son regard. Elle est juste là. Silencieuse. A l'apprécier. A l'apaiser. Dans le fond, il n'a jamais eut besoin de la pitié des gens. Ni de leurs paroles creuses. Juste d'une présence chaleureuse avec qui partager sa douleur muette.
Il piétine le gazon fraîchement tondu, ses grandes enjambés pour rejoindre Bryna sont aussi désespéré que ses battements de cœur qui rêve d'aimer à nouveau. Pourtant, lorsqu'il arrive à quelques mètres d'elle, il ralentit la cadence, comme pour respecter la solennité du silence qui est imposé. Même sa respiration se fait plus légère malgré l'excitation de ses mains tremblantes. Il s'approche d'elle, s'abaisse avec lenteur et embrasse la joue de Brynja avec une douceur qui n'est devenu que trop rare chez lui avant de rester assise à son côté. « Aide-moi. » C'est un murmure. Un souffle de vent qui transmet des paroles qu'il a pensé trop fort. Des mots légers, pas assez fort pour briser l'accord tacite du silence entre eux. Une supplication à la douce Brynja, pour ne pas sombrer de nouveau.