« Ce n’est pas comme si je pensais recevoir un quelconque signe de ta part » dis-tu. Et je sais que tu mens. C’est écrit là, dans le silence froissé qui s’immisce entre les mots. C’est inscrit en petites lettres écrasées, en pattes de mouches maltraitées. Je sais lire ces caractères-là : c’est à force de trop souvent les employer, tu vois ? J’ai appris. Tu te redresse et je reste au sol : retour à la case départ, Oxanna.
Il y a toujours l’une de nous à genoux, l’autre debout.
Il y a toujours cette désynchronisation…
Avant… avant nous chancelions ensemble.
J’ai laissé un signe. Je l’ai envoyé… A toi. Juste à toi… Je pourrais te l’avouer, te le dire, voir si tu me crois. Tenter de te persuader, au besoin. Ce serait… normal, n’est-ce pas ? L’action logique à avoir. L’action normale. Protester. Tenter de te rassurer. Je ne suis pas un monstre. Tu comptais. J’ai voulu te joindre. J’ai…
Je te déteste.
Quand tu me pousses dans mes retranchements.
Quand il faudrait… avouer. Être faible. M’exposer… Encore.
Mais tu es débout et je suis à genoux. Tu es de la maison, je suis du personnel. Tu es riche, fiancée, bien sous tous rapports, alpha, piquante. Moi… je ne suis rien de tout cela. Je souris, un peu, à peine, lève les yeux, tords la serpillère au-dessus de son seau. L’eau sale glisse entre mes doigts… Puis, enfin, je me redresse. Je repousse une mèche humide collée à mon front de cette main-là qui, il y a cinq minutes se pressait dans ton dos.
Trop d’émotions m’ont laissées vides et fatiguée, triste et sale. ET soulagée. Un peu soulagée… Même si tu remets ton masque, même si tu t’abrites sous ta coquille, même si tu te dérobes, un peu, encore. A nouveau.
Tu es là. Sous le maquillage. Sous les bonnes manières. Sous la cruauté et l’orgueil. Tu es là, et tu referas surface, le contraire est impossible, le contraire serait trop triste. Un jour où j’aurai l’énergie et l’ennui nécessaire, je viendrai te piquer, te faire exploser, un jour je reviendrai t’obliger à exister. Mais pas aujourd’hui.. Plus maintenant. J’ai un travail à terminer, de la tristesse à ravaler, de la mélancolie à digérer…
« Tu ne l’épouseras pas. Tu n’es pas assez morte pour ça. »
Je souris un peu, je tords l’éponge, je ne te regarde déjà plus.
« Si tu restes là… je risque de te mettre un balai entre les mains, Oxanna. »
Entre plaisanterie et certitude, entre folie et raison. Entre prière et malédiction.
Quelque part entre ces extrêmes-là flottent mes mots…
Quelque part dans ces brumes-là navigue mon humeur.
Il y a toujours l’une de nous à genoux, l’autre debout.
Il y a toujours cette désynchronisation…
Avant… avant nous chancelions ensemble.
J’ai laissé un signe. Je l’ai envoyé… A toi. Juste à toi… Je pourrais te l’avouer, te le dire, voir si tu me crois. Tenter de te persuader, au besoin. Ce serait… normal, n’est-ce pas ? L’action logique à avoir. L’action normale. Protester. Tenter de te rassurer. Je ne suis pas un monstre. Tu comptais. J’ai voulu te joindre. J’ai…
Je te déteste.
Quand tu me pousses dans mes retranchements.
Quand il faudrait… avouer. Être faible. M’exposer… Encore.
Mais tu es débout et je suis à genoux. Tu es de la maison, je suis du personnel. Tu es riche, fiancée, bien sous tous rapports, alpha, piquante. Moi… je ne suis rien de tout cela. Je souris, un peu, à peine, lève les yeux, tords la serpillère au-dessus de son seau. L’eau sale glisse entre mes doigts… Puis, enfin, je me redresse. Je repousse une mèche humide collée à mon front de cette main-là qui, il y a cinq minutes se pressait dans ton dos.
Trop d’émotions m’ont laissées vides et fatiguée, triste et sale. ET soulagée. Un peu soulagée… Même si tu remets ton masque, même si tu t’abrites sous ta coquille, même si tu te dérobes, un peu, encore. A nouveau.
Tu es là. Sous le maquillage. Sous les bonnes manières. Sous la cruauté et l’orgueil. Tu es là, et tu referas surface, le contraire est impossible, le contraire serait trop triste. Un jour où j’aurai l’énergie et l’ennui nécessaire, je viendrai te piquer, te faire exploser, un jour je reviendrai t’obliger à exister. Mais pas aujourd’hui.. Plus maintenant. J’ai un travail à terminer, de la tristesse à ravaler, de la mélancolie à digérer…
« Tu ne l’épouseras pas. Tu n’es pas assez morte pour ça. »
Je souris un peu, je tords l’éponge, je ne te regarde déjà plus.
« Si tu restes là… je risque de te mettre un balai entre les mains, Oxanna. »
Entre plaisanterie et certitude, entre folie et raison. Entre prière et malédiction.
Quelque part entre ces extrêmes-là flottent mes mots…
Quelque part dans ces brumes-là navigue mon humeur.
Lola, quand elle voit une fille sexy