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    drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Lun 4 Mai 2015 - 1:20
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    Oscar Luccheti
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    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice] ZQb8iUT
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    Sapphire

    Ta tête se balance de gauche à droite, comme ça. Sans que tu n'aies à réfléchir, sans que tu n'aies à faire quoi que ce soit, à part la laisser flotter librement dans les airs, se penchant d'un côté à l'autre, tel un métronome, fidèle gardien du rythme. Ta tête suit le mouvement, celui des vagues, les ondes du son. Elle danse, se balance ... Vibre avec ferveur, vibre avec cadence. Tu es envoûté. Complètement envoûté. L'expérience en direct a souvent cet effet sur toi : elle t'absorbe, t'immerge entièrement dans un univers nouveau et différent. Un univers dans lequel tu baignes allègrement, libre comme l'air, léger comme le vent. Un univers dans lequel tu nages comme un poisson dans l'eau, calme, apaisé, insouciant. La guitare électrique et la batterie n'ont jamais figurées sur ta liste d'instruments musicaux préférés, mais cela ne t'empêche pas d'apprécier l'expérience dans laquelle tu t'es plongé lorsque tu y es entré, dans ce bar. Non, rien ne pourrait t'en empêcher, et t'en es conscient, quelque part au fond de toi. Pourquoi ? Parce que tant qu'il y aura une rythme et une mélodie, tu les sentiras battre en toi, vibrer dans tes veines, résonner dans ton coeur et électrifier chacun des neurones de ton cerveau. Tu es un avec la musique. Tu es la musique ... Et la musique est toi. C'est comme ta relation avec les quatre éléments : tu es en phase totale avec ton environnement. Une exquise fusion, un cocktail aromatisé, coloré et vibrant de sensations et d'émotions toutes synthétisées en des sons que tu ne parviendrais pas à expliquer, même si les mots pour les décrire existaient réellement. Le Nirvana. C'est l'état dans lequel tu te trouves actuellement, et tu adores ça. Tu adores tellement ça que tu ne pourrais pas le nier, même si tu le voulais réellement. Heureusement que tu ne le veux pas. Tout ce que tu veux, c'est apprécier la musique. Tu es venu pour ça, à la base, et tu es venu seul pour minimiser les distractions. Maintenant, tu as chaud. Tu entends mal, le bruit assourdissant ayant anesthésié tes tympans - mais tu es heureux. Cela faisait longtemps que tu ne t'étais pas senti aussi en paix avec toi même. Tu aimerais d'ailleurs que cela ne se termine jamais.
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Mar 26 Mai 2015 - 20:08
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    Alice Collins
    Alice Collins
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    Métier/occupation : Professeur de danse dans une école prestigieuse.
    Études & fraternité/sororité : A étudié la danse et le théâtre. Ancienne Alpha Beta.
    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    Son corps longiligne ondule d'un côté à un autre, d'une note à une autre. C'est plus fort qu'elle, il faut suivre la mélodie, ne surtout pas manquer un battement en court de chemin. Cette manie, ce n'est pas tant lié au fait qu'elle soit danseuse, c'est plutôt qu'elle a le rythme dans la peau, Alice. Elle ne peut pas s'empêcher de tout vivre comme s'il s'agissait à chaque fois d'une dernière fois. Les bras en l'air, les doigts qui claquent, elle mêle sa bonne humeur à celle de la foule qui l'entoure, parce que ça aussi, c'est digne d'elle, l'abondance, la fougue. C'est sa façon bien à elle de répondre au monde et évidemment, de se fondre dedans. Oubliant même le verre qu'elle tient, la belle Alpha Bêta accroche son regard à celui du chanteur, juste devant elle, quand il relève ses paupières, quand il vient chercher un contact visuel avec son public. Dans cet instant de pure osmose, elle est le public. Son égocentrisme l'amène à croire qu'elle est seule, là, face à cet artiste qu'elle ne connaît ni d'Adam ni d’Ève mais dont, pourtant, elle s'imagine faire l'entière connaissance dès la fin de sa prestation. Elle ne peut freiner ces divagations, fantaisies démesurées qui la caractérisent si bien au quotidien. « On va en fumer une dehors ! Tu nous retrouves ? » Crie Jessie, une autre brunette déjantée dont la seule substance alcoolisée ne lui suffit plus. Ses mots interrompent un instant presque magique et sont en plus de cela bientôt accompagnés d'une bousculade. Ses mains viennent agripper le bras d'Alice qui manque, de peu, renverser le contenu de son verre sur son amie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il leur en faudrait beaucoup plus à ces deux-là pour prendre peur. Elles se mettent même à rire, comme deux insouciantes qu'elles sont, tandis qu'Alice rapproche ses lèvres de Jessie. « Vas-y, je vous rejoins dans quelques minutes ! » Et les deux amies se décalent, prenant deux directions opposées.

    Si la plus jeune part retrouver la fraîcheur de la terrasse au niveau supérieur, l'aînée se faufile au travers de la petite foule dans l'intention de rejoindre le comptoir du bar, au fond de la salle … Mais elle s'arrête sur le chemin, quand son regard se pose sur un visage. Un qui soit susceptible de l'arrêter, oui, sans pour autant qu'elle puisse mettre un prénom dessus. Sentiment particulièrement étrange, et perturbant aussi. Elle est si proche de lui que le bout de ses doigts viennent se poser sur lui, ou plutôt sur son torse, sans la moindre gêne. De toute façon, Alice n'en a pas vraiment … Alors avec ne serait-ce qu'une goutte d'alcool en plus, imaginez donc. « Hey, on se connait, non ? » Demande-t-elle à l'homme, les sourcils froncés. « Je … Je suis presque sûre de t'avoir déjà rencontré quelque part. Peut-être même que … Enfin non, quand même pas. Je m'en souviendrais … » Et là, après un bref instant de doute, c'est le plus beau de ses sourires qu'elle lui sert, sans même le faire volontairement. D'une manière spontanée, amusée et sincère, qui plus est. Alice n'a pas trop bu ce soir, malgré ce que l'on pourrait penser en la voyant débarquer auprès de lui aussi facilement. Mais de toute façon, peu lui importe ce qu'il pourrait vraiment en penser. Là, sur l'instant, c'est sa curiosité qui la démange.
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    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Sam 30 Mai 2015 - 2:30
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    Oscar Luccheti
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    Tu es bien, ici, là, maintenant. Seul, avec cette musique, et le vent ... Le vent ... Le vent qui vient de nulle part et de partout en même temps. Le vent que tu as probablement rêvé, inventé, imaginé. Tu es bien parce que tu te plais à vivre la musique, suivant le rythme des notes et les arpèges de la symphonie. Seul ... S e u l. Tu es bien, tu n'as besoin de rien. Tes yeux, habituellement occupés à sonder les lieux pour trouver un beau mâle susceptible de satisfaire tes ardeurs, se reposent, ce soir ; clos, fermés, ils oublient tout, le futur, le présent et, finalement, le passé. Isolé, rien ne pourrait te tirer de tes songes, te traîner hors de ce sentiment d'euphorie et d'apaisement que tu ressens, à l'instant présent ...

    Du moins, c'est ce que tu croyais.

    Puis, une main. Des doigts. Un contact ; effleurement, frôlement, doux, timide, léger. Est-ce que ça aussi, tu l'as rêvé ? Elle est si proche de toi que le bout de ses doigts viennent se poser sur toi, ou plutôt, sur ton torse, sans la moindre gêne ... Et toi, est-ce que cela te gêne ? Non, pas vraiment. Pour tout dire, tu ne le remarques pas réellement, entièrement perdu et absorbé par cette expérience des plus transcendantes et uniques. La musique te met si bien, si à l'aise ... Et c'est un sentiment tel de bonheur et d'euphorie que tu as même envie de le partager. Ce n'est pas très étonnant, en même temps. Tu as toujours été une âme douce, sensible et généreuse. Le partage, ça te connaît, et pas qu'un peu.

    Sa voix t'adresse, t'interpelle, t'invite à lui répondre. Le partage ... Peut-il y avoir du partage sans échange ? Non. Pas vraiment. Pas du tout, même. Alors, prêt à faire un pas, prêt à échanger, tu ouvres les yeux ... Et Oscar ... C'est alors que tout se met réellement à changer.

    - Je ...

    Tes yeux la détaillent, délicatement. Elle et ses yeux bleus, elle et ses cheveux bruns, elle et son sourire radieux, rayonnant. Tes yeux la détaillent, elle, cette fille qui, étrangement, te semble si spéciale ... Et une étrange et douce impression de déjà-vu s'éprend de toi comme rarement auparavant.

    - Je ... Je crois bien que ... Je crois bien, oui.

    Tu aimerais murmurer, mais la musique t'empêche de faire autre chose que de crier afin de t'assurer que chaque mot que tu lui adresseras, elle le comprendra. Elle continue alors de parler, mais tu ne parviens pas à l'entendre par dessus le vacarme et le brouhaha. Tu as cependant l'impression que tu n'as pas crié assez fort la première fois, alors tu te rapproches d'elle afin de lui parler dans l'oreille, aussi audiblement qu'il t'es possible de parler par cette soirée égayée.

    - Oui, je crois bien ! Mais je ne me souviens pas de grand chose !

    Te reculant alors afin de lui laisser un peu d'espace, tu te retrouves frappé, étourdi, même, par l'énergie de son sourire. Ce sourire ... On dirait réellement qu'il a été tissé dans la même toile que les astres et le soleil, en fait. Son sourire, radieux, rayonnant est ... Contagieux, en fait. Si contagieux, d'ailleurs, que tu te retrouves contraint de le lui rendre, bêtement. Niaisement. Naïvement. Puis, tu te rapproches d'elle, à nouveau.

    - I'm Oscar ! And you ?

    Son visage te parle mais tu ne te souviens pas d'un prénom pour autant. C'est fort fâcheux, d'ailleurs, parce que tu aimerais bien savoir comment elle s'appelle, cette jeune fille aux dents de perle.
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Lun 1 Juin 2015 - 21:41
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    Alice Collins
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    Et quand ce contact visuel s’intensifie entre elle et lui, quand ses lèvres s’étirent de chaque côté en un sourire des plus spontanés, Alice retire enfin sa main de l’homme qui lui fait face ou plutôt, auquel elle a décidé de faire face. Légère et joyeuse, elle laisse la curiosité s’agrandir de seconde après seconde, le temps au moins que cet homme reprenne conscience avec le concret. Ce n’est pas difficile à voir, cet état de symbiose avec la musique dans lequel il était, et d’ailleurs, peut-être est-ce cela qui la fit sourire aussitôt. Elle l’a perturbé dans son ravissement, sans aucun doute, mais ce n’est pas ça qu’elle retient. Tout ce qui s’impose à ses yeux et à son coeur, à ce moment-là, c’est l’ambiance festive, elle-même qui rend chaque expérience attenante presque euphorique. La musique est magie et ce soir, la magie opère.

    Finalement, il ne lui aura fallu que peu de temps pour reprendre ses esprits, à cet homme. Et très vite, quelque chose de très spécial chez lui réussit à captiver la jeune femme. De fait, elle déloge difficilement son regard de ces deux yeux couleur océan qui semblent briller comme aucun autres ce soir – peut-être même serait-ce la source de sa fascination, d’ailleurs … Quoi qu’il en soit, c’est la satisfaction qui se lit bientôt sur le visage fripon d’Alice lorsqu’il lui indique également se souvenir de quelque chose, ou en tout cas qu’il a un souvenir, aussi vague soit-il. Leurs visages se rapprochent, luttant ensemble contre cette délicieuse cacophonie qui vient recouvrir leurs paroles … Et Alice continue de sourire, inlassablement, sans jamais en ressentir l’effort. A vrai dire, il s’agit rarement d’effort en ce qui la concerne.

    Elle l’écoute, difficilement, mais elle l’écoute. Elle dénote un accent étranger dans tout ce brouhaha et c’est à cet instant qu’elle se rappelle. Coachella. C’était lui, ce garçon en apparence discret, qui s’était dévoué pour travailler alors que tout le monde s’amusait. C’était lui, qui s’était approché malgré tout, pour discuter quelques petites minutes. Alice le revoit, le réentend, un instant … Puis elle revient dans le présent, où une alchimie prend lieu, là, entre eux deux. Son verre toujours dans les mains, elle se rapproche de lui pour écouter à nouveau ses propos, une question cette fois. « Enchantée Oscar ! Moi c’est Alice ! » Répond-elle en criant, apposant une nouvelle fois sa main sur lui au niveau de son bras – involontairement cette fois – quand quelqu’un la bouscule légèrement en voulant passer. Puis elle s’écarte un minimum par politesse, tout du moins avec celle qui lui reste et qui n’est pas annihilée par l’alcool, et recréé ce contact visuel, précieux, qui les lie désormais. Elle aurait pu lui dévoiler cet endroit où ils se sont rencontrés pour la première fois, mais ayant goût pour entretenir le mystère quand il est utile, Alice se retient. « Alors, ça te plait ? » Demande-t-elle avec une voix plus modérée, grâce à leur proximité. Ça avait l’air de te plaire, se dit-elle, avec un sourire malin sur le faciès. Et sur cette réflexion, elle enchaîne déjà, sans lui laisser le temps de répondre. Ses lèvres se rapprochent alors une nouvelle fois de son oreille. « Tu es venu seul ? » Est-ce utile de le dire ? Que cette question n’est pas totalement innocente, comme toutes celles qui suivront désormais ? Parce qu’Alice, on la connaît, quand elle est charmée par une paire d’yeux, elle a du mal à en découdre. Cet homme possède déjà et possédera pendant un moment toute son attention, celle qu’elle ne réserve qu’à ceux qui, littéralement, lui ont tapé dans l’oeil. Alice, c'est celle vit dans l'instant, celle qui profite du présent en s'imaginant parfois qu'il n'y aura pas de demain. Cela a toujours été ainsi et cela ne changera qu'à un prix cher, trop cher pour l'envisager dès ce soir …
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Lun 22 Juin 2015 - 19:23
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    Elle te répond, vantant à nouveau les perles nacrées qui lui servent de dents. Sa voix, étouffée, aprvient cependant à se faire une place parmi le vacarme environnant, épousant et embrassant la mélodie ... Tout en navigant à contre-courant. Il y a une étincelle de vie dans cette voix. Tu l'entends et tu le perçois. Elle se présente à toi.

    Alice.

    Tu te dis que Lewis Carol doit probablement être content qu'une créature aussi ensorcelante que cette Alice porte le même nom que l'héroïne de son roman mondialement réputé. À sa place, en tous les cas, tu en aurais été enchanté. Sa main s'arrête sur ton avant bras et cette fois-ci, tu le ressens et tu le perçois, clairement. Ces picotements qui longent ton bras et remontent, lentement, de ton avant-bras à ton biceps, avant de gagner ton épaule, puis le reste de ton corps ...

    Electrifiant.

    Tu as l'impression d'avoir été heurté avec un taser, et pourtant, tu ne bouges pas, comme pétrifié par ce qu'il vient de t'arriver. Wow. Ça, c'était quoi, exactement ? ...

    ... Tu n'en as strictement aucune idée.
    Tu ne sais même pas si ça te plaît.

    Puis, ses yeux se redressent à nouveau et se relèvent vers les tiens. Tu es confus, ne sachant pas trop ce que tu regardes, laissant tes iris se perdre dans la complexité envoûtante des siens. Te demandant si cela te plaît, elle touche une corde sensible, t'adressant une interrogation qui, plutôt que de te renfermer dans ta timidité, te pousse à t'exprimer avec ouverture et honnêteté. Malheureusement, tu ne parviens pas à aligner deux mots que déjà, voilà qu'elle te parle à nouveau. Peut être qu'il vaut mieux que les choses se déroulent ainsi, cela dit ... Tu as toujours été un "jusqu'au-boutiste", quelqu'un qui ne fait jamais les choses à moitié. Soit tu ne fais rien, soit tu fais tout. Soit tu ne dis rien, soit tu dis tout. C'est comme ça que ton âme a appris à vivre, a voyager et à rêver ... Et tu ne saurais être autrement. Aurais-tu eu le temps de répondre, tu aurais probablement monopolisé la parole pendant des heures ... Et ce n'est pas quelque chose dont tu as particulièrement envie. Cette fois-ci, elle te demande si tu es venu seul et tu n'es pas sûr de comprendre le sens de cette question. Dans le doute, tu lui réponds donc en toute simplicité :

    - Yes. And you ?

    Là encore, tu n'es pas sûr du sens de tes mots et encore moins de l'interprétation qu'elle pourrait en faire. Avant même qu'elle n'ait le temps de répondre, cela dit, voilà que la foule agitée se met à bousculer à nouveau et qu'un coude un peu trop enthousiaste la heurte par derrière. La jeune fille te tombe dessus, les contenus de son verre se dispersant dans l'air en gouttelettes tandis que sans réfléchir, tu la rattrapes, presque instinctivement.

    - Are you okay ? Tu lui demandes alors avec douceur, même si tu te doutes qu'elle n'aurait pas été blessée par si peu.
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Mer 24 Juin 2015 - 18:24
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    Alice Collins
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    Résidence : Appartement dans le Northeast avec son fils Tom et Riley, sa meilleure amie.
    La voix du chanteur est toujours aussi suave et sensuelle ; le tempo de la basse sur lequel elle flirte doucement, quant à lui, reste régulier, charmeur, voisin d’une perfection musicale qui plonge la salle entière dans une osmose remarquable. Pourtant, Alice ne le regarde plus, ne l’écoute plus, ce chanteur qui l’a absorbée quelques minutes auparavant par son talent autant que par son aura. Son attention est désormais captivée par cet Italien portant un prénom si doux, presque trop doux d’ailleurs, en comparaison avec l’éclat de ses yeux, si intense. Il la fascine, et une Alice fascinée ne passe jamais inaperçue.

    Elle s’étonne de sa réponse, du fait qu’il soit venu seul à une telle soirée, si légère et conviviale. Il faut dire que la jeune Collins ne vient jamais seule à un tel événement. Cela serait impensable pour elle qui aime tant la compagnie de ses amis et des gens de façon plus générale. Son côté chaleureux et avenant lui suffirait pourtant à se sentir à l’aise en soirée, même en venant seule, mais il y a des principes et des habitudes qui ne changent parfois jamais. Ceux qui connaissent Alice savent qu’elle ne supporterait pas l’idée de venir seule, non pas par peur de s’ennuyer ou de ne pas réussir à aborder les gens, oh non évidemment, mais bien parce que cela ne serait pas l’image qu’elle souhaiterait véhiculer, tout simplement. Après avoir donc exprimé sans vraiment le vouloir sa surprise, la jeune femme s’apprête déjà à répondre. « Non, je suis v… » Mais elle n’a guère le temps de s’étaler davantage car l’anatomie d’un individu lambda vient la bousculer et la jeter malencontreusement vers Oscar. C’est sur son verre que son attention se porte en premier, tandis que ses mains s’accrochent aux bras du jeune homme par nécessité plus que par envie. « Oh, merde ! » S’écrie-t-elle en constatant que son gobelet est désormais vide. Mais Alice ne cherche même pas à regarder qui est l’auteur de cette bousculade, elle en rit un peu d’ailleurs, plus décontractée que jamais. Elle sait très bien que ce type d’agitation, c’est le lot de tous les concerts et à l’évidence, même les concerts privés semblent concernés. Se débarrassant de son verre sur le comptoir d’à côté, la brunette se concentre à nouveau sur l’Italien qui s’inquiète de son sort. C’est avec un sourire qu’elle lui répond. « Il semblerait que ce ne soit plus l’heure pour moi de boire, mais hormis ça, ça va très bien ! » Ses mains restent un petit moment sur lui, d’autant plus quand leurs regards se croisent à nouveau. Alice voit cette proximité inopinée comme une espèce de signe. Un signe qui la conforte dans l’idée qu’elle et lui, cela doit avoir du sens. Plus de sens en tout cas que là, dans ce bar, à discuter de choses banales. « Merci, heureusement que tu m’as rattrapée sinon j’aurais peut-être frisé le ridicule. » Ne peut-elle s’empêcher de rajouter pour lui décrocher un sourire, tout du moins elle l’espère. Redressée face à lui, son regard expressif se plante à nouveau sur lui, d’une façon pour le moins suggestive. Sur son visage, sur ses boucles de cheveux et puis plus bas, sur tout ce qui fait de lui un homme décidément trop séduisant à ses yeux. Elle se pince les lèvres, plus ou moins discrètement, avec une malice qui lui a toujours été si familière et elle réfléchit à la procédure à suivre, puisqu’il en faut bien une, dans cette situation. Quoi qu’il en soit, c’est inconsciemment qu’elle se met, à nouveau, dans cette position de séductrice. Une séductrice légèrement alcoolisée … « Pour te remercier, je peux te faire la promesse que le restant de ta soirée sera génial. » Lui confie-t-elle alors en se rapprochant de lui et en adoptant une attitude aux aspirations désormais plus que claires. « Est-ce que ça te tente, monsieur Jolis-Yeux ? » Inutile de préciser qu’elle se sent à l’aise, Alice. En toutes circonstances, ou presque, mais ce soir, c’est le indéniablement le cas.
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    Lun 20 Juil 2015 - 12:50
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    Il y a un peu d'alcool sur ta chemise mais ce n'est pas vraiment important parce qu'au moins, elle va bien. Vos yeux se rencontrent, s'apprivoisent, se domptent. Ses regards à elle nourrissent les tiens, leur déclarant des choses qui te feraient rougir si tu les avais entendues prononcées de vive voix. Mais il n'y a rien de vive voix, ce soir. Tout est dans le regard. Tu entends le son de son regard, tu perçois les caresses de ses yeux. Tu vis par tes cinq sens, ils vivent à travers elle, te font ressentir ces choses qui te forcent à te remettre en question.

    Et si...?

    Il faut l'avouer: tu avais toujours été assez curieux, comme garçon.
    Et si, cette fois-ci, tu devrais essayer?
    Avec une fille, avec une femme... Essayer d'aimer?
    Et si c'était le moment, la bonne opportunité?
    Celle qui te permettrait de découvrir le coït avec le sexe opposé?

    Elle dépose son verre tandis que tu retiens sa main. Tu ne saurais expliquer pourquoi mais ce contact, ce regard... Il y a quelque chose. Tu as faim, tu as soif. Soif de connaissances. Faim des richesses qu'elle pourrait te faire découvrir. Les richesses de son âme, les reliefs de son corps... Tu t'y vois déjà, en réalité. Au dessus d'elle, en train de l'embrasser. Noyer son corps de caresses, mettre tes mains bien là où il faut, pour obtenir des soupirs, des gémissements. Le même scénario se peint devant toi que celui déjà vécu nombreuses fois par le passé. La seule différence, cependant, c'est que cette fois-ci, c'est une elle que tes lèvres brûlent de rencontrer. Tu ne sais pas trop comment ça marche, les seins, le vagin, le corps de la femme. Mais tu as envie de t'y essayer, de découvrir tout ça. Peut être que tu es bisexuel. Peut être que tu es juste curieux. Peut être que tu es hétérosexuel, aussi, en fait... Mais tout ça, tu ne pourras jamais le savoir tant que tu ne te seras pas lancé.

    La bouche en coeur, tu l'observes, la dévisage. Tu te demandes si elle aussi l'a ressentie et vécue, cette connexion complice entre vos regards. Tu te demandes si elle aussi, curieuse, aurait envie de tenter. Elle te déclare qu'elle ne devrait peut être plus boire, te destinant un sourire charmeur qui fait fondre ton coeur en un millier de petits papillons bariolés. Tu commences un peu à saliver, tu as du mal à te concentrer, à focaliser tes idées. Elle est tellement belle... Comme les poupées avec lesquelles tu jouais lorsque tu étais petit. Tu les coiffais, tu les habillais. Les déshabillais. Les rhabillait à nouveau. Tu les adorais, tes poupées. Elle aussi, tu as envie de la déshabiller. Voir le corps nu, qui, inévitablement, sera différent de celui des poupées. Ton rire cristallin essaie de chanter à ses oreilles, de les charmer, de les séduire avec les échos de ton île, la Sicile. Ton regard, tendre, attendri, attendrissant, dans ses yeux, se dépose, s'ancre, se noie... Et tu lui réponds, dans un sourire.

    – Si tu vas bien, alors tout va bien.

    Elle est vraiment belle, cette fille du Coachella. Tu te demandes pourquoi tu ne l'avais jamais remarquée avant. Lorsqu'elle te remercie de l'avoir rattrapée, tes joues virent un peu au rouge. Oui, tu es timide, mais ça, ce n'est pas elle qui l'aurait inventé. Tu avais toujours été timide avec les gens qui t'impressionnaient. Et dire qu'elle t'impressionne relèverait de l'absurde tant il s'agit d'une évidence à tes yeux.

    – Je... Ce n'est rien. Tu es timide. Excité. Tu as l'impression qu'elle s'intéresse à toi et cela te fait rougir un peu, davantage. Tu aimes cette attention qu'elle te prête. Tu aimes ce regard qu'elle pose sur toi, impunément. Tu aimes sa candeur, sa fugacité. Tu as envie de les rattraper, les papillons de ton coeur, afin d'en faire un collier et de le lui offrir. En bas, dans ton pantalon, tu le sens, ce feu qui commence, le feu de l'excitation, le feu de tes ardeurs, le feu qui commence chaleureusement à brûler, d'un éclat neuf, renouvelé, impatient. Tu... Wow. Tu n'avais jamais ressenti ça avant, jamais comme ça, pour une elle. Habituellement, c'était les ils qui retiraient ton attention, valaient des regards de ta part et réclamaient l'intégralité de ton désir et de ton affection. Et désir et affection, tu leur distribuais, allègrement et généreusement. Aujourd'hui, cependant... C'est une elle que tu as envie de séduire. Tu ne sais ni pourquoi, ni comment, et c'est bien ce qui te laisse autant sans voix. Tu as l'impression d'avoir cinq ans à nouveau. Le petit garçon pâteux qui zozote et qui offre une fleur à la première fille qu'il voit dans la cour de récréation. "Tu veux être mon amoureuse?" Le refus rieur de cette petite fille, tu ne l'oublieras jamais.

    Mais tu n'as plus cinq ans et elle, ce n'est pas une petite fille. Tu as envie de faire des choses. Tester des choses. Des expériences. Tu as envie... D'autre chose. Tu es conscient de ce que cela veut dire. Que les choses se feront différemment. Qu'elle ne pourra pas te satisfaire comme un homme te satisfait. Mais l'espace d'une nuit, tu tentes d'oublier, le plaisir carnassier éprouvé entre leurs mains... L'espace d'une nuit, tu tentes d'être autre chose. Quelqu'un d'autre. Le preux chevalier, à l'opposé de la demoiselle en détresse que tu adores pourtant si souvent incarner. Elle te promet alors un "restant de soirée génial". Ton sourcil s'arque, enjoué, remarquant au passage le léger changement comportemental dont elle semble être victime. Ou plutôt, l'instigatrice. C'est une Alice plus séduisante que toutes femmes ayant jamais vécu qui se présente à présent à toi. Tu réponds timidement, mais enjoué malgré tout.

    – Oh... J'accepte cette récompense avec plaisir.

    Tes doigts descendent alors le long de son bras, de façon timide mais osée malgré tout. Ton regard suit le tracé de ta main alors que ceux-si se mêlent à ceux de sa main, aux siens. Puis, ton regard se relève, légèrement aguiché, légèrement aguicheur. Ta bouche s'entrouvre et tu lui lances ce regard interrogateur. Tu aimerais qu'elle t'emmène ailleurs. Loin d'ici, loin de tout. Loin de la musique enivrante et de la symphonie entêtante. Tu aimerais pouvoir te perdre, avec elle, ailleurs. Tu aimerais lui faire l'amour. De tout coeur, de tout bonheur.

    – Would you like to go elsewhere? Tu lui demandes alors, entre deux chansons. Tes doigts, tu ne les lâche pas. Ta main chaude et chaleureuse s'y accrochant comme une promesse ensoleillée.
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    Ven 28 Aoû 2015 - 17:06
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    Souhaite-t-elle réellement le remercier, pour l’avoir empêchée de tourner au ridicule ? Alice a parfois de grandes manières, mais elles ne sont pas forcément les plus respectables. Nombreuses d’entre elles la placent au centre de tout, et de tout le monde. À la façon d’une humaine trop gourmande et peu réfléchie, elle cherche avant tout à satisfaire ses propres besoins, à combler ses  propres envies. Pour le reste, cela devrait suivre. En toute logique. Sa logique à elle. Celle qui surprend, qui coupe le souffle et qui déplaît, pourtant si peu imprégnée de sadisme.



    Elle fait un monde de ces deux yeux qui l’observent, avec tant d’intérêt et d’ardeur. Un monde cousu de mille lumières, si fécond, si prometteur.

    Ces regards-là, elle les a connus par centaines, sachant si bien les provoquer. Les nuances, néanmoins, sont toujours des trésors qu’elle se régale à contempler.



    Ne souhaite-t-elle pas plutôt encenser ces retrouvailles inattendues, ayant eu lieu sur le rythme d’une mélodie décidément fort trop sensuelle pour en faire fi ? Il y a des choses qui ne trompent pas, sur la silhouette d’une femme envieuse. Cette courbe de séduction, présente au creux de sa hanche, qui s’imagine déjà être effleurée. Ce menton, si légèrement relevé que seuls des yeux experts pourraient voir, ces lèvres entrouvertes et incontrôlées, ces yeux qui cessent de cligner parce qu’ils sont tant captivés, tous ces signes ne sauraient symboliser autre chose qu’une attente et d’un désir certains.

    Et tandis qu’elle rêve de caresses, la main du Sicilien progresse doucement vers la sienne, éveillant comme par magie des parties d’elle qui se reposaient encore. Les doigts de la jeune femme se laissent ainsi charmer par tant de douceur, et c’est avec une délicieuse docilité que ses doigts s’entremêlent à ceux d’Oscar.

    Elle se surprend à aimer l’élégante candeur dont il fait preuve. Peut-être a-t-elle de la chance, d’être tombée sur lui. Lui et non un autre, qui n’aurait pas eu cette grâce olympienne au fond des iris, ô combien hypnotisante.

    Tout à coup, elle se rend compte que la musique s’est tue et qu’il n’y a plus qu’eux. Eux, mais surtout leurs échanges plein de promesses. L’ombre du doute est à peine née entre eux et la voici déjà disparue, évanouie par tant de synergie humaine. Sa main resserrant celle de l’homme, Alice rapproche ses lèvres de l’oreille concernée et murmure, avec une avidité perceptible : « Je crois que oui. » Il n’y a pas que sa bouche qui le dit. Tout son corps dit oui. Convaincu autant qu’il peut l’être par les forces de l’attraction.



    Pourtant, elle ne sait pas où aller. Où l’emmener. Mais est-ce si important, de savoir ? La tentation est là, ardente, affamée. Ne demandant qu’à s’exprimer en bonne et due forme. Alice regarde une seconde de plus Oscar et se déclenche en elle, en bas de son ventre, cette urgence si forte et si évidente. Sa main tire celle de l’étranger désiré plus loin, hors de cette foule désintéressée de leur bouillonnement grandissant, hors de ce bar qui leur a pourtant été propice, et quand l’air frais de la nuit les frappent à coups de fouets galvanisants, l’Américaine attire l’Italien contre elle, contre ce mur soumis qui n’a rien demandé. Elle l’attrape par les pans de sa chemise et se décide enfin à capturer ses lèvres qui l’ont tant appelée.
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Mer 2 Sep 2015 - 19:35
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    Sa taille chrysanthème et ses yeux ailes-de-libellule t’appelent avec l’insistance du nourisson que tu étais encore, il y a vingt-huit ans. Ta main découvre la peau douceur fraicheur et le mariage de vos doigts. Cette union sacrée et céleste n’a pour but que d’accentuer l’effervescence de tes pensées. Tu es éparpillé de partout comme un troupeau de gazelles perdu dans une savane aride. À la recherche de l’eau, du sanctuaire, des autres ou de soi-même, justement.

    D’ailleurs, tu ne sais pas si tu la cherches ou si tu te cherches toi.
    Si ces regards qui cherchent les siens ne sont pas uniquement lancés comme un appel de phares.
    Dis-moi qui tu es.
    Dis-moi qui je suis.

    Et ces mots brûlent d’envie de faire la sauterelle sur tes lèvres mais tu les retiens avec des chaînes et de la patience. Tu te dis que tout ce qui pourra jaillir le fera lorsqu’il sera temps de le faire. Pour le moment, le temps est encore au silence.
    Et il te berce, ce silence, avec sa douce mélodie rassurante qui ronronne comme un moteur et te fait balancer de la tête dans une euphorie d’acceptation. Oui, oui, oui! crient tes songes, intimes beautés pensives que tu ne veux pas oublier. Dont tu ne saurais te débarasser. Ils crient tous oui, comme sur l’autel. Tu veux prendre le risque mais tu as peur. Que cela soit perçu comme un engagement. Une promesse silencieuse et inviolable, le serment de ton coeur et de ton bonheur. Tu ne veux pas. Avoir à y penser, avoir à te projeter. Que sera, sera. Whatever will be, will be. Résonne la belle voix de Doris Day dans le film d’Hitchcock. Celle dont les gestes étaient simulés dans ta chambre tous les soirs avant de te coucher. Tu fredonnais l’air lorsque tu ne te souvenais pas des paroles. Petit ange de sensibilité, la beauté des sonorités te transportait déjà.

    When I was just a little girl, I asked my mother, what will I be...

    Et c’est ta mère, qui chantait aussi ces mots. Tu t’en souviens à présent dans le flou nacré-perlé de ton passé. En faisant la cuisine, en coupant les tomates. Gaspacho. Soupe froide à la tomate pour la chaleur de sa voix. Et elle aussi, elle fredonnait, lorsqu’elle oubliait. Tu te demandes encore si tu ne te forçais pas d’oublier les mêmes mots qu’elle pour fredonner de la même façon.

    La-da-da-da-da, la-da-da-da-da, da-da-da-da, lala.
    Ton coeur se contracte et s’épanche sur ces désirs étrangers que tu éprouves et que tu ressens. La pression qu’elle fait sur ta main ne fait que de confirmer ce que tu savais déjà: oui, tu la désires. Oui, tu la veux. De toute évidence, elle aussi te veut, si elle te propose également de partir. Et ailleurs, vous irez, transportés par la douceur de vos caresse et la beauté de vos murmures. Tu n’es pas une femme mais tes sentiments ne leurs sont pas étrangers. Ta sensibilité leur a même été volée. Plus jeune, lorsque ton frère allait à la pêche avec ton père, l’aversion des poissons morts te mettait dans une telle frayeur que tu restais à la maison à couper des poivrons dans la cuisine. Ta mère, ta tante et toutes leurs amies cuisinaient un festin, systématiquement. Parce que lorsque leurs maris revenaient, avec leurs trésors maritimes, il y avait toujours de quoi nourir tout un régiment. Et elles chantaient, et elles dansaient, et elles parlaient, et elles pleuraient, et elles spéculaient, et elles se chamaillaient, et... Et toi, observateur... Et toi, jeune espion, jeune espoir... Tu voyais tout, entendais tout, devenais tout. C’était la seule chose que tu connaissais.
    Maintenant tu veux tout connaître. Ses caresses. Ses baisers. La sensation étroite et élastique de son corps autour du tien. Tu ne peux qu’imaginer, mais ton imagination, t’aimerais la laisser se reposer. Tu veux savoir. Tu estimes le mériter, à présent. Elle te guide dehors et tu suis le rythme et le mouvement, silencieusement, bercé par les vagues de ses courbes et la sensibilité de sa taille-fine-féminine. La foule essaie de te rattraper par le biais de bras abandonnés sur le chemin, de pieds qui manquent de te faire trébucher. Tu t’en sors, tu survis. Tu sors. Tu les oublies.
    Il n’y a plus qu’elle.

    Et la fraîcheur fiévreuse de ce désir dont elle s’était enduite avant de venir te trouver. Plus de doute là-dessus, elle t’a glacé le sang en faisant fondre ton coeur. Et la nuit n’aide pas à te réchauffer non plus. Alors, quand elle te tire vers elle sans que tu ne lui aies rien demandé, tu prends cela comme un signe et tu l’acceptes avec obéissance. Elle t’embrasse et tu constates qu’il y a un arôme fruité-sucré qui était différent du goût croquant-éclatant de tes hommes passés. Et tu aimes ça, le fruité-sucré. C’est doux, frais, et léger, comme ta main qui caresse son dos en frôlant l’étoffe fine et légère. Et tu te rapproches d’elle et de ce mur qui vous veut ensemble, tous les deux. Et tu l’embrasses, encore et encore, tes mains glissant sous les pans de sa robe, malgré les réprimandes du vent. Tu remontes la cuisse, ça te vient comme ça, presque instinctivement. Tu te demandes si c’est censé venir aussi facilement, “aimer une femme”. Avec les hommes, tu avais toujours eu du mal à savoir quand mener la danse. Ici, ce sont tes pas et tes pas uniquement qui la portent et la transportent. Tu le sais, et cela te comble d’une immense fierté.

    Elle te fait confiance. Et pour toi, il n’y a que ça de vrai.
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    Re: drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice]

    Ven 13 Nov 2015 - 15:56
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    Il y avait la fraîcheur de l’air nocturne… Et il y a désormais sa chaleur, à lui. Celle qui se dégage de ce corps dont la moindre parcelle semble enchanter Alice et ses désirs. Elle n’avait pas prévu ça ; elle ne le prévoit jamais. Ça arrive, comme ça, sans prévenir. Des jeux de regards, des contacts ou une simple alchimie, pouvant mener à l’explosion des sens. Prévoir ne fait pas partie du fonctionnement d’Alice, mais vivre et profiter sans se mettre de barrières, voilà qui la représente bien.

    Ce soir, derrière ce bar, l’un et l’autre semblent se ficher de ce qui pourrait être bien, ou mal vu. L’osmose a été trop soudaine, trop violente pour qu’ils se soucient de cela. Il y a plus important… Il y a plus viscéral. Lui, ses promesses et ce que son épiderme a à offrir. Ainsi, les seules choses qui préoccupent l’esprit de la jeune femme sont les lèvres du Sicilien, fiévreuses, et ses mains, conquérantes. Elles sont à son image, chaudes, douces et tentatrices. Plus que bienvenues, ici et là, mais surtout pas là-bas. Elles galvanisent Alice avec ce message qu’elles transportent, ô combien exquis. Un message qu’elle n’aura pas besoin d’approuver de vive voix, car son corps entier parle pour elle.

    D’ici quelques minutes, elle tentera de goûter et de dévorer les mystères d’Oscar. Ses mains feront ce qu’elles aiment tant faire durant l’acte. Embrasser et caresser une dignité. S’approprier une virilité, se démarquer d’un passé. Exister aux yeux d’un homme pour ne plus jamais disparaître de son esprit. Elle mêlera sensualité et séduction avec une maîtrise qui pourrait choquer les âmes les plus puritaines. Mais à ses yeux, il n’y a rien de plus puissant et pour cette seule raison, cela mérite d’être mis sur un piédestal. Il faut vivre pour les moments puissants, pour leur intensité et leur caractère éphémère.

    … Alors se met en route une course poursuite. Inévitable et fougueuse. Derrière le plaisir sournois qu’elle rattrape, qui s’éloigne à nouveau, et qu’elle touche à nouveau du bois du doigts… Mais ce n’est pas assez, pour Alice. Ce bassin masculin qu’elle attire contre elle et qui semble tout aussi curieux que le sien se trouve être bientôt plus frustrant qu’autre chose. Ces larges mains qu’elle aimerait ressentir - littéralement - partout semblent freinées par un contexte qui n’a rien, tout compte fait, de charmant. Elle doit d’abord reprendre son souffle, admirer à nouveau les prunelles qui la regardent et la rendent plus impatiente.

    ─ Je sais que c’est fou, mais… Elle n’ira pas jusqu’à s’excuser, son infime sourire malicieux la trahirait certainement. Toi et moi, il y a quelque chose… Quelque chose qu’elle ne saurait nommer, qui fait chavirer son corps et sa lucidité. On ne peut s’arrêter là. Certainement pas.

    Mais elle lui donnerait presque le choix, pourtant, en lui laissant ces quelques secondes de silence se profiler entre eux. De silence ou de concupiscence… ?

    La lèvre pincée, Alice réussit enfin à ôter son regard de celui d’Oscar et le pose de l’autre côté de la rue, sur une enseigne rattachée au mur. Toujours contre le jeune homme, elle l’incite à suivre son regard sans pour autant déloger ses mains de son torse. Là encore, le message est clair. Un hôtel, une chambre, un confort. Encore faudrait-il que l’urgence soit partagée.
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    drunk monkeys, lost idiots, fucking dreamers. [/w. alice] 04b70b68dce47dea7bafc7533182d3637d9f0fe0
    Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen
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