[TG ouvert à TOUS] Avant première de Virus 65.

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VIRUS 65, AVANT PREMIERE.

Enfin le Jour J. Celui que j'attends depuis bien longtemps déjà. L'avant première du film VIRUS 65. Depuis que j'ai ouvert les yeux ce matin, je jubile. Rien ne pourra tuer ma bonne humeur. J'ai passé la journée à me préparer, malgré les nombreux appels professionnels auxquels j'ai du répondre. Pour l'occasion, j'ai commandé une magnifique robe blanche et moderne de chez Zuhair Murad, affreusement sexy. Dans l'espoir de rayonner sur le tapis rouge.
Mon agent m'a tout dit : Joshua et moi prenons une limousine vers 19h30 direction Hollywood où la foule se presse déjà depuis le début de la journée, et après la projection suivront les interviews, puis une soirée privée, dans une salle immense. Une ambiance chic bien que sombre, histoire de refléter un peu l'atmosphère du film, avec un grand buffet triomphant au milieu de la pièce avec du bon champagne et des toasts pour nous régaler, de grandes tables rondes installées dans un coin, tandis que dans un autre, un espace réservés à ceux qui voudront se déhancher jusqu'au bout de la nuit. Il faut fêter ça bien !
Comme ça l'était prévu, cette soirée est ouverte à tous, car un bon pourcentage de sa recette sera récolté pour la grande et heureuse confrérie des Alphas de l'UCLA, puis reversé à l'association Care, qui lutte contre la pauvreté . Car ces filles sont belles, intelligentes et généreuses, on l'oublie trop souvent.

Dans la limousine, assise à côté de Joshua, j'angoisse un peu, malgré mon excitation.  « Ca va être chaud, merci d'être venu. » Au fond, j'ai hâte. J'entends déjà les cris et aperçois les flashs éblouissants à travers les vitres teintés. Excitée bien que un tantinet nerveuse, je regarde Joshua avec de grands yeux ébahis, telle une gamine. Lui a surement dû déjà vivre ça, il sait ce que ça fait. La boule dans le ventre, les étoiles dans les yeux, le coeur qui s'emballe... Je souffle et dis en souriant  « C'est parti ! » quand la limousine se stoppe.  Comme dans un rêve, je le sais, cette soirée sera parfaite !

Informations supplémentaires :

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

C’est le fameux soir n’est-ce pas ? Entre nous, je maudis grandement mon agent d’avoir manigancé ça ! Je me pensais à l’abri du star-système, des mensonges, de tous ces trucs de faux-culs et me voilà en plein dedans. Aller à l’avant-première du film, oui, pourquoi pas ! J’aurai pu y aller au bras de Riley ou Chloé, mais là, carrément avec LA star du film ? Aish… en plus, selon lui, je dois juste me sentir honoré. Ça fera une bonne chose pour ma carrière et tout le blabla à la con. Bien entendu, ça m’avait octroyé le droit d’avoir quelques places. Alors Teru en a hérité d’une, Andy, Riley et Alice avec.

Bref, me voilà sur mon 31 avec un costume fait sur mesure et pour l’occasion de chez Armani. Il a été approuvé par pas mal de monde au moins. J’aurai aimé que Riley se charge de ma tenue, mais avec le peu de temps que j’ai eu pour me préparer à cette soirée, c’était mission impossible. Coiffure et maquillage léger pour être présentable.

La limousine arrive à l’heure et je dois bien avouer que Zoé est absolument délicieuse dans sa tenue. Un baiser sur sa main et je m’installe à ses côtés pendant qu’on nous amène au bon endroit. Sa tension est palpable, de mon côté, je reste calme. Etre exposé devant des milliers de personnes ne me gêne pas, mais j’ai peur de la suite des évènements. Je lui souris tendrement pour la rassurer. Après tout, sa carrière est aussi en jeu avec ce film. « Ça sera une bonne soirée, tu verras ! » Il faut agir comme si on se connait alors que nous sommes des étrangers… Mais les sourires sont beaux malgré tout. La voiture s’arrête, je sors en premier à l’étonnement général avant de fermer un des boutons dorés de ma veste, puis de lui tendre la main afin de l’aider sous la rafale de flashs qui nous éblouit. Je souris, lui offre mon bras et avance à ses côtés, comme si le monde nous appartient.

Zoé est l’une de nos plus grandes fiertés, dans la confrérie Alpha. Beaucoup de filles ont énormément de potentiel – après tout, nous n’entrons pas dans cette confrérie uniquement grâce à nos atouts physiques – mais reconnaissons tout de même que la célébrité naissante de la belle Barovitch est un gros, gros plus. Que ce film ait notre appréciation ou non, ce n’est pas réellement le plus important en l’occurrence. Certes, de mon point de vue d’étudiante en théâtre, je viens à cette avant première avec une hâte toute particulière, d’enfin pouvoir regarder ce film dont elle nous a tant parlé, mais c’est aussi et surtout l’occasion de nous afficher sur le devant de la scène, nous les brillantes Alpha Bêta de l’université.

Ainsi, j’ai revêtu l’une des plus séduisantes robes qu’il m’ait été donné de porter. De couleur rouge passion et parfaitement taillée de sorte que mes épaules, mon décolleté et mes jambes soient mis en valeur. Rien n’est fait au hasard, tout comme mon maquillage pour lequel je suis restée presque une demi-heure dans ma salle de bain, et je compte bien sur Yannick ce soir – lui le premier – pour me rassurer sur mon apparence.

Lorsque la limousine s’arrête à son tour devant la centaine de flashs photographiques, je jette un dernier coup d’oeil malicieux à mon partenaire (Yannick), plus beau que jamais. « J’espère que tu aimes toujours autant faire parler de toi, parce que je compte sur les photographes pour nous inventer une love story. » Ou comment lui rappeler que je suis une joueuse, et séductrice en plus. Sur ces derniers mots, je lui adresse un clin d’oeil complice en attendant qu’il nous entraîne dehors.

Tenue de la soirée :

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Avec une insupportable vanité, elle s'était imaginé pouvoir sonder le cœur de tout le monde. Les évènements avaient montré qu'elle s'était complètement trompée. Austen

 

Virus 65

Zoé Barovitch et ses comparses

 

Zoé Barovitch entre dans la liste des personnes qui sont la fierté d’UCLA. Récemment, il avait pu ajouter à cette fameuse liste un chanteur. Certes, ils n’ont pas vraiment réalisés leur cursus dans les domaines où ils ont fini par briller mais Tristan reste fier de posséder des talents au sein de l’Université. Ils rejoignent bien évidemment les célébrités telles que James Franco, Beau Bridges, Ben Stiller et biens d’autres qui ont étudiés ici.

Pour l’occasion, il se pare de sa plus belle tenue. Enfin, l’une d’entre elles. Tristan possède un dressing plus que convenable pour un homme de sa position. Bien que ce ne soit pas lui qui décide de la plupart des modèles, il foule les premiers pas de l’avant-première avec une certaine classe. Et malheureusement bien seul. Ça ne le choque pas et il semble que ça ne choque personne non plus. Ça ne change pas de ses habitudes.

Ses yeux blonds font le tour des personnalités déjà présentes. Il reconnait évidemment la jeune Zoé en compagnie de son cavalier, Joshua, que le doyen a eu l’occasion de connaitre. Puis son regard bifurque sur une silhouette encore plus familière. Il sent les muscles de sa cage thoracique se comprimer à sa vue. Alice Collins illumine la soirée en charmante compagnie.

Il délaisse cette vision pour un journaliste qui l’approche pour connaitre son avis quant à l’avant-première, ses impressions sur la star… Tout le blabla auquel il accepte de répondre pour continuer à paraitre le plus merveilleusement du monde.

[ Sa tenue ]

 

AVENGEDINCHAINS

L'avant-première de Virus 65, un film d'horreur vu l'affiche. Je l'avoue j'ai mis pas mal de temps à me décider avant d'y aller. Tous le monde en a parler de ce film, mais ce genre de film je n'aime pas trop, trop, en fait pas du tout, mais pour une fois, une seule et unique fois j'ai envie de faire une exception. En fait pour vous avouez la vérité. Quelques jours auparavant, Pyper m'a proposé d'y aller avec elle, j'avoue que même si cette dernière est ma meilleure amie, j'ai tout de même hésité, mais finalement je lui ai dit que je viendrais il y a trois jours... Je ne pouvais pas faire autrement, je ne voulais pas que ma meilleure amie se retrouve toute seule. J'avoue que j'ai pris mon temps pour me préparer, je voulais être parfaite, je voulais qu'on ne voit qu'une fille parmi tant d'autre, mais aussi je ne voulais pas faire tâche à côté de Pyper avec mes tenues habituels qui sont il faut l'avouer assez provoquant... Avec Pyp' on a décidé de se retrouver sur place, en même temps je ne pourrais pas la manquer, elle est aussi petite que moi. J'ai tout de même loué une limousine pour m'y emmener et surtout pour me ramener chez moi, on ne peut pas débarquer à ce genre de soirée dans une voiture normal, c'est impensable même... Lorsque je suis sortie de la limousine, je me suis fait aveuglé par les flashs des photographe qui pensait sans doute que j'étais une célébrité, bon d'accord ce n'était peut-être pas une bonne idée de venir en limousine. Je me suis mise à l'écart du tapis rouge, j'ai parcouru la foule du regard pour constater que ma meilleure amie n'était toujours pas là. En revanche j'ai aperçu rapidement le doyen discuter avec un journaliste. Je suis perché sur mes hauts talons attendant l'arrivé de Pyper.

La tenue de Max :

Avoir un père riche passionné de vieilles voitures de luxe, ça avait tout de même ses avantages. Non seulement elle n'avait pas besoin de louer une voiture mais en plus le chauffeur venait naturellement avec. Une aubaine pour Adélaïde qui, dans la Karmann Ghia bleue nuit de 1969, commençait bêtement à stresser. Elle n'avait pas spécialement eu l'envie de louer une limousine, sincèrement, pour venir toute seule, cela était-il vraiment nécessaire? Elle préférait une voiture plus simple, moins grande mais tout aussi classe... peut-être même plus au fond, elle n'en savait rien. Elle savait juste que vu le nombre de limousines qui prenaient le même chemin qu'elle vers Hollywood, sa voiture allait sortir du lot. Elle s'imaginait les passagers à l'intérieur, une personne, deux ou peut-être trois... tout ce qu'elle savait c'est qu'ils n'avaient pas fait les choses à moitié et qu'il promettait d'y avoir pas mal de monde sur ce tapis rouge. Allait-elle être la seule à ne pas avoir de cavalier ce soir? Une question qu'elle se posait alors que la voiture approchait du lieu de rendez-vous. Sincèrement, elle s'en fichait, elle ne venait que pour Zoé et uniquement pour elle, pour la féliciter. Elle méritait bien une Adélaïde tristement seule.

Vêtue d'une robe noire dont une grande partie laissait voir sa peau tandis que l'autre brillait de mille feux, c'est après un bref regard à son chauffeur personnel ainsi que quelques paroles échangées qu'elle ouvrait enfin la porte du véhicule pour fouler le fameux tapis rouge sous les flashs des photographes. Dire qu'elle avait l'habitude au quotidien de cela serait probablement mentir, mais elle n'en restait pas moins la fille d'Emrys Sullivan, propriétaire des hôtels Ritz-Carlton et donc, un visage connu du grand public. Il lui arrivait donc d'avoir le droit à ce genre d'entrée dans les galas où elle accompagnait son père et, comme ce soir, d'entendre son prénom dans la bouche des photographes pour qu'elle se retourne ici et là. Un jeu qui, avouons-le, faisait un bien fou à l'ego quoi qu'on en dise.

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Let your arms be a place she feels safe in

Je me demande si ce que je fais est bien vu. Ouais. Enfin. Au début je ne voulais pas venir pour éviter les histoires. Je le savais, si un seul des journalistes était au courant de mon ancienne relation avec Zoé –la star du jour- ce sera terminé pour la magnifique soirée. Par respect pour la Russe je veux éviter cela à tout prix. Pourtant, elle n’avait pas l’air si embêter que ça, alors, je ne sais pas, je fais un effort. Mais pas tout seul. Je me suis tâté à proposer à Tim’, mais Monsieur était prit. Oui, le mec Weaver est occupé avec quelqu’un d’autre, pas la peine de jouer aux devinettes, on sait tous de qui il s’agit. Alors j’ai demandé à Gia, naturellement, sans même me poser la question. Sur le coup je n’avais pas mesuré l’amplitude que cet acte pouvait prendre, maintenant oui, mais d’un second point de vue, il n’y a rien à craindre. En tout cas, une chose est sûre, ce n’est pas Zoé qui va râler ou dire quoi que ce soit. Mais la vérité, c’est que ce sera la première vraie fois où nous allons nous exposer en couple … Officiellement. C’est étrange. On a souvent été ensemble, mais là, notre histoire est lancée. Ou en tout cas, un mini chapitre sur une probable vie à deux. Qui plus est, nous sommes plus proches que jamais. Ouais. Je tourne la tête vers l’italienne à mes côtés dans la voiture, lui souriant en annonçant à voix blasée. « Reste plus qu’à trouver une place. » Hollywood c’est bien, mais pour se garer, c’est la misère !

[…] Sortant de la voiture, je remets en place ma veste et passe une main dans mes cheveux tout en fermant la porte de la Mustang dans un même mouvement. « C’est bien là tu croies ? » Je demande à Gia en la fixant dans les yeux. Un peu stressé par l’amplitude de l’évènement. Aucun cheveu ne peut être mis de côté. Je fais le tour de la voiture et la rejoint. Mon inquiétude s’envole quand je la voie de haut en bas, j’ai du oublier cette robe dans la voiture. « Tu es … » Je ne trouve pas de mot. « Magnifique. » Époustouflante. Je dépose un baiser sur ces lèvres rapidement. En fait, c’est trop court, alors je l’embrasse de nouveau en faisant durer le baiser cette fois, juste le temps d’apprécier le moment. Je m’écarte d’elle et machinalement, je remets le col de ma veste, au moins pour la cinquantième fois depuis que nous sommes partis. Soit. Passant un bras autour de la taille de Gia, nous nous dirigeons vers le tapis rouge. « Te la pètes pas trop. » Dis-je, le sourire aux lèvres tout en déposant un baiser sur le front de l’italienne, l’air totalement innocent.

La tenue de Monsieur Norton :

Spoiler :

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Se rendre ensemble à l’avant-première d’un film. Oh, bien sûr que ça me plait de faire une soirée avec Kai mais il ne faut pas oublier que là, tout le monde me verra en SA compagnie. Ce n’est plus Solveig à mes côtés. Et en parlant de compagnie, ce ne sera pas Thea, mais moi. Alors je me dis que ça va me faire tout drôle d’avoir les flashes des photographes alors que je me tiens contre lui. On verra bien à notre arrivée…

Kai peine à trouver une place mais nous y arrivons enfin. Il semble pas sûr mais j’acquiesce de façon certaine : « Oui, c’est là. On peut descendre… » Je sors de la voiture avec lenteur pour ne pas déchirer ma robe. Si je n’avais pas mis de rouge à lèvres, j’aurais certainement mordillé mes lèvres en écoutant le compliment plein d’émotions de Kai : « Merci… »

Je ferme les yeux et profite de ses lèvres. C’est trop rapide. Nous avons la même réflexion car il revient près de moi, m’embrasse langoureusement. J’y réponds avec la même intensité. J’adore ça, cette attention…

J’en oublie presque de le retenir quand je vois la trace de rouge à lèvres sur ses lèvres. Je me tourne en rigolant un peu : « Je ne risque pas si tu fais sensation avec mon rouge à lèvres sur la bouche. Ca sautera encore plus aux yeux des gens notre relation. » Car après tout, on peut se défendre d’accompagner un(e) ami(e)… Même si j’espère que ce ne sera pas le cas. J’aime cette idée de fouler le tapis rouge avec l’homme qui rend folle mon pauvre petit cœur…

J’essuie la bouche de Kai et l’embrasse aussi après le sien sur mon front puis je l’attire en direction de la foule. Nous passons bien évidemment la sécurité avec notre invitation. Et voilà… les flashes commencent à crépiter et les questions se posent dans la tête des gens. Je me penche, amusée, à l’oreille de Kai : « Je te laisse parler, je fais l’idiote ce soir ! »

La Tenue de Gia :

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Ce soir, c’est l’avant-première d’un film dont l’actrice principale est une étudiante connue d’UCLA. Malheureusement, ce n’est pas une Gamma Psi mais une Alpha Beta. Mais ça reste une étudiante et je me dois de faire mon apparition à cet endroit. Je n’avais pas envie d’y aller seule mais je ne savais pas qui inviter pour cette soirée. Il se trouve que j’ai revu un ami il y a quelques temps, il m’a fait part de son invitation par la même actrice à s’y rendre. Alors pourquoi pas faire notre apparition ensemble ? Ce serait l’occasion de passer un moment ensemble en se moquant bien de ce que pourraient dire les paparazzis.

Je lève mon regard sur Aaron et lui offre un sourire alors que nous approchons du tapis rouge où de nombreuses personnes sont déjà arrivées, tenant avec classe le bras musclé du photographe. Je reconnais bien évidemment Zoé et oh ! Non ?? Elle est en compagnie de Joshua, si je m’attendais à ça !  Ils sortent ensemble ou ça se passe comment ? Je remarque aussi Alice, elle est tellement magnifique. Je vois le Doyen, seul le pauvre… Il est plutôt séduisante et à mon goût… Mais ce soir, c’est pour Aaron que je garde mes forces – bien que c’est surtout pour parler. Je me penche vers lui pour lui dire : « Que de beau monde ! Tu crois qu’on arrivera à se trouver de bonnes places dans la salle ? » Je demande en toute curiosité. J’aime être au milieu de la salle, bien centrée pour profiter du film !

La tenue de Madison :

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Avant première de Virus 65

Une avant-première, ça ne se refuse pas, du moins, c'était les paroles que son agent lui avait répéter toute la semaine.  Donc Saul allait à l'avant-première d'un film dont il avait vaguement lu le synopsis, pas que ça ne l'intéressait pas mais simplement que son emploi du temps ne lui avait pas permis de plus en prendre connaissance. Il était donc dans la longue limousine, prêtée par la compagnie de cinéma, en direction de cette séance ouverte visiblement à tous et pour une fois, il troquait sa casquette de présentateur pour reprendre celle d'acteur, un métier qu'il avait un peu délaissé ces moments – ou alors, c'était les réalisateurs et producteurs qui l'avaient oublié ? La voiture ralenti à l'approche de l'évènement où une horde de fans était déjà présente pour avoir la chance de récupérer un autographe, voir au mieux d'avoir une photo. La porte s'ouvrit et l'ancien boxeur pointa le bout de son nez, saluant la foule qui semblait apprécier l'arrivée de l'une des vedettes de la ville. Il salua l'assemblée devant lui, à peine éblouit par les flashs des appareils photos, tellement habitué à les recevoir depuis plus de 20 ans avant d'aller serer quelques mains dans le public comme il en avait l'habitude. Et comme dit plus haut, il donnait volontiers autographes et photos à qui le voulait. La coutume voulait d'être accompagnée pour l'évènement mais Saul n'avait pas de cavalière comme c'était souvent son habitude. Après tout, il était reconnu comme étant un célibataire endurci qui collectionnait les aventures. Pour la première partie s'était vrai, pour la seconde, pas tout à fait exacte. Il foula ensuite le tapis rouge, toujours sous les cris de la foule et surtout fut accoster par les journalistes, de l'autre côté du cordage pour une interview express, à laquelle il ne manqua pas de répondre et principalement à la question de ce qu'il attendait du film. "J'attends ce que l'on attend de tout bon film, un grand moment de divertissement avec du rire, des larmes et de la romance. Je connais certaines personnes présentent au casting et ça ne présage que du bon." Commença-t-il comme réponse. "Et surtout, pour tous ceux qui n'ont pas pu venir aujourd'hui, ne vous en faîte pas, il sera bientôt en salle alors n'hésité pas." Et voilà que Ace reprenait ses vieilles habitudes de de promouvoir le film comme dans son émission. Qui sait, peut-être que les acteurs feront partie des invites dans les prochaines semaines. Il continua alors, après avoir été remercier par le journaliste, son chemin vers le cinéma.

Tenue de Ace :

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Le coeur battant, je sors enfin de cette limousine où la pression m'étouffait, pour respirer le plein air de la célébrité. Evidemment les flashs me harcèlent et je leur sers mon plus beau sourire, bras dessus dessous avec Joshua à mes côtés. Je vois que le monde autour de nous semble étonné ; c'est vrai qu'être accompagné d'une star montante de la chanson est assez imprévisible, même moi je n'y avais pas pensé avant que mon agent ne m'en parle. Je ne porte pas de jugement sur cette décision, je suis juste contente d'être accompagnée d'une personne qui me comprend, un minimum. Je l'écoute quand il m'assure que ce sera une bonne soirée, et j'y crois. « Zoé ! Joshua ! Une photo », « Un sourire s'il vous plait », ... Tout le monde nous demande et je ne sais plus où donner de la tête. Comme si la réalité tournait à la fiction. Je vois au loin le réalisateur du film, Joseph Bartwood, que je viens immédiatement saluer et avec qui je suis rapidement prise en photo. De toute évidence, ce soir, c'est la soirée des flashs.

J'aperçois bientôt de nouveaux arrivants sortants de belles voitures les unes plus belles que les autres. Directement, je m'approche de Alice, ma chef de confrérire qui est rayonnante dans sa robe rouge. A son bras, un grand brun (Yannick) que je ne connais pas mais que je ne vais pas aller m'empêcher de saluer. J'embarque Josh avec moi, je sais qu'elle et lui sont de grands amis et que ça lui fera plaisir de la voir. « Alice t'es splendide ! » je m'écris en la prenant dans mes bras. « Merci d'être venue. » Maintenant, je sais que les Alphas pourront dignement être mises à l'honneur. Deux trois clichés de nous toutes sourires, avant que je ne découvre au loin toutes ces personnes qui me tiennent vraiment à coeur, être là ce soir. Je ne dis rien, je reste digne, mais ça fait chaud au coeur. Même le doyen de l'UCLA (Tristan) est là pour me soutenir, dans un costard trois pièces des plus chic ! Souriante, je le salue de la tête, me promettant d'aller lui parler un peu plus tard dans la soirée. Dans sa magnifique robe beige, Max me fait briller les yeux. Après notre dernière entrevue, j'hésite à aller la voir, de peur de me prendre un nouveau vent. En public, je ne saurai le tolérer. Alors, laissant Josh avec Alice, en pleine discussion (on saura se retrouver plus tard), je vais saluer Adélaïde, si sexy dans sa tenue transparente. Je n'en reviens pas, cette nana n'en finira jamais de me faire tourner la tête. Je ne suis pas étonnée que les photographes l'assaillissent. Je pourrai presque être jalouse qu'elle ait autant de succès que moi. « Je te déteste d'être si sexy ce soir. » soufflai-je à son oreille avant d'arborer un immense sourire devant les caméras. Elle sait pourquoi, mais au fond je suis juste ravie de la voir, mon amie. Je la remercie elle aussi d'être là, comme avec tous les autres que j'ai pu croiser avant elle. La photo qu'on prend ensemble sera un souvenir merveilleux de nous deux. D'autres têtes plus ou moins familières défilent à côté de nous, et...Quoi ? Kai, ici ? Lui qui m'avait dit ne pas venir. Dès qu'il croise mon regard, je souris malignement et fronçant les sourcils. Menteur ! Mais avec tout ce monde, je me dis qu'au moins, cette soirée sera grandiose, et elle remplira la cagnotte pour notre association.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Aaron connaît le monde impitoyable et superficiel qu’est celui du show-business. Il a côtoyé et côtoie encore certaines de ces personnalités publiques dans le cadre de son travail, à savoir la photographie de mode. Cela lui a permis de se créer un réseau relationnel comptant quelques gros voire très gros comptes en banque, à moins que ce ne soit seulement des personnalités dotées d’un talent spécifique… Toujours est–il que, pour lui qui a réussi à se tisser des fils dans cette toile hollywodienne, les événements en grandes pompes et les exhibitions qu’ils impliquent s’enchaînent et se ressemblent pour la plupart, bien que celui-ci ait une saveur légèrement différente. Zoé fait partie de ses modèles favoris. Il ne l’a jamais nié et cela doit d’ailleurs se sentir à la fibre artistique toute particulière qu’il a toujours en sa compagnie.

Aujourd’hui, Aaron n’est pas venu assister à cette avant-première armé de son appareil photo mais bel et bien en invité, au bras de la divine Madison. Cette dernière est toute en beauté et cela ne manque pas de stimuler allègrement la fierté masculine du trentenaire. D'ailleurs, il lui est pour l'instant difficile de regarder ailleurs. Quand elle lui fait part de son inquiétude au sujet de leurs places, il esquisse un sourire confiant. « Ne t’en fais donc pas pour ça. Tu es au bras du photographe attitré de la star de la soirée. » Il entraîne la jeune femme sur le fameux tapis rouge et ses yeux se posent aussitôt sur Zoé, absolument magnifique dans sa robe blanche. Une fois la constatation faite, il s’arrête face à une horde de flashs demandeurs avec une sérénité prouvant qu’il ne s’agit pas d’une première fois pour lui. Passant son bras derrière Madison, il sourit d’abord faiblement, avant de paraître plus enjoué en abaissant son regard vers celui de la blondinette. « Tu es sublime ce soir. Je n’avais pas un souvenir si... charmant des Gamma, à l’époque où j’y étais encore. » Il se doute probablement que cela engendrera un sourire convaincu chez la jeune femme, et c’est bien pour cette raison qu’il lui a dit cela à ce moment précis. Technique de photographe, à coup sûr.

Tenue de la soirée :

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Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

C'était le grand jour Celui ou Zoé allait avoir son moment de gloire. Qu'est-ce que j'étais contente pour elle. Après tout elle le méritait, avec tout le travail qu'elle avait fourni. Elle avait bossé longtemps sur le film et il était temps pour elle de se faire j'espère, féliciter par tout le gratin d'Hollywood. Virus 65 c'était son bébé. Bon, certes c'était la reine des capricieuses et la reine des chiantes aussi, mais ça n'empêche que c'était une fille géniale et qu'elle ne méritait que ce qui lui arrivait. Mon dieu, ce qu'elle devait être stressée. Personnellement j'avais demandé à Max de venir pour lui faire fouler le tapis rouge. Ce serait un bon moment à passer ensemble et puis, on croiserait sûrement des gens qu'on connaissait. J'avais mis un temps fou à me préparer, changeant de tenues toutes les cinq minutes. Finalement, j'avais opté pour une robe noire moulante sous un grand manteau en jean. Aux pieds, une paire de talons assez hauts pour me grandir un peu. Faut bien le dire, je n'étais pas la plus grande des filles sur Terre, je faisais partie de celles qui trouvaient un réel avantage à mettre des talons. Ca me servait d'échelle ouais.

Après avoir fait mon mini trajet en limousine, je descendis de la voiture pour y découvrir toute l'effervescence autour du film. Il y avait de tout : des photographes qui ne cessaient de mitrailler le tapis rouges, du personnel pour assurer la sécurité et bien évidemment des personnes comme moi qui foulaient le tapis rouge. Je fis mon plus grand sourire et commençai à marcher, cherchant Max du regard. Je la vis à l'écart du tapis rouge et lui fis un signe pour qu'elle vienne. «Max, viens !» J'étais contente qu'elle soit venue parce que ce n'était pas gagné. Je tournai la tête en attendant qu'elle arrive et vit Kai. Je lui mimai un « salut » de loin, je n'allais quand même pas le déranger , il était bien accompagné d'ailleurs. Je fis un pas en arrière pour voir si Max arrivait mais je me cognai dans quelqu'un (Adé). « Oh pardon. » J'espère que je ne lui ait pas tué le pied avec mon talon au moins.

Tenue de Pyper :

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I've got thick skin and an elastic heart

But your blade it might be too sharp, I'm like a rubber band until you pull too hard. I may snap and I move fast, but you won't see me fall apart, cos I've got an elastic heart

J'ai accepté de venir pour Pyper, sinon je serais bien rester au chaud sous ma couette où alors mieux, j'aurais été travaillé... Enfin c'est mon soir de congé, mais je suis sûr que j'aurais demander, j'aurais pu faire la serveuse ce soir. Mais non j'ai voulu faire plaisir à ma meilleure amie, alors j'ai enfilé l'une de mes plus belle robe, mais à peine sorti de la limousine que je me suis fait aveuglé par les flashs. Je sais que si je continue mes études, je vais devoir y être habitué et puis fut un temps je voulais être danseuse étoile, alors j'aurais forcément été célèbre à un moment où à un autre. Mais est-ce un bien pour un mal finalement ? Alors après avoir "échappé" aux photographes, je me suis mise un peu à l'écart observant le monde qui arrive, les personnes déjà présentes. Et je l'avoue, j'ai beau être une fille très sociable, très intelligente, il y a beaucoup de monde que je ne connais pas, des personnes à qui je n'ai jamais parlé... Enfin je connais quelques personnes, mais elles sont accompagnés et j'ai pas envie de m'interposé, même pour quelques minutes. Bon tous le monde connaît le doyen, c'est la base après tout. Mais après quelques minutes, en fait je ne sais pas au bout de combien de temps parce que je l'avoue je me suis plongé dans mes pensées, j'ai entendu la voix de Pyper. Je suis alors aller à sa rencontre, bon avec le monde ce n'était pas évident, mais généralement on me laissait passer sans trop de soucis, il m'a fallu quelques secondes, voir une minute pour arriver jusqu'à elle, je me suis aperçu que Pyper aller heurter quelqu'un, mais je n'ai pas eu le temps de la prévenir... « Est-ce que ça va ? » Demandais-je à Adé, bon je ne connaissais pas cette fille, enfin j'ai du l’apercevoir à quelques reprise, mais je ne lui avait jamais parler jusqu'à présent et comme Pyper ne lui a pas posé la question, j'ai voulu savoir.

Il y a du monde ce soir, c’est affolant de voir à quel point les gens se ruent juste pour voir des personnes à peine plus célèbres qu’eux. Pour ma part, je sais qu’on me connait que très peu dans le monde des célébrités, seulement parce que je suis l’assistante d’un présentateur ou parce que je suis la chef d’une confrérie Elite à UCLA, mais sinon, pas grand-chose… Quelques noms ou numéros que j’ai pu avoir grâce à mon travail, c’est ce que je voulais, du contact… Pouvoir me faire un nom dans mon domaine et pour mon avenir. Même si mon choix ce soir, de cavalier, ne s’est pas porté par rapport aux ambitions mais à l’amitié. Je suis contente de passer ce moment aux côtés d’Aaron, nous n’avons pas vraiment profité de nous voir depuis mon accident. Je ne sais pas trop ce qu’il en est en dehors de sa rupture amoureuse et de sa fille Valentina. Ce soir, elle espérait pouvoir lui parler un peu sans le déprimer, elle voulait lui offrir un bon moment…

Et à la vue du sourire qu’il arbore, elle se doute que c’est bien le cas. Elle lui sourit à son tour quand il avance sa relation avec la star principale. « Que tu es fiiiiier, Aaron ! » dis-je pour le taquiner alors que nous avançons un peu plus sur le tapis rouge. On s’arrête pour quelques photographies et je lui souris quand il se rapproche de moi. Je sens que ces mots caressent mon corps comme l’eau fraiche sur ma peau lors d’un été caniculaire. Ça fait du bien… Mon sourire dit longuement sur les pensées qui foulent mon esprit, sans parler de mon regard bleuté qui se plante dans celui du photographe. Je pose ma main sur son torse pour me pencher un peu plus à son oreille : « Je pensais avoir laissé des souvenirs encore plus charmant dans ton esprit. Se pourrait-il que je doive te les remémorer ? » dis-je avec une pointe d’amusement et de charme.

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