Re: [TG ouvert à TOUS] Avant première de Virus 65.

Quelques photos, quelques sourires d'abord coincés avant d'être enfin francs et réguliers. Adélaïde se prêtait au jeu des photos sans difficulté, remarquant facilement que les photographes - les plus habitués en tout cas - étaient étonnés de la voir seule ce soir. Le stress avait disparu, presque totalement alors qu'elle faisait quelques pas vers le cinéma. Le monde qui s'accumulait promettait peu de place de libre à l'intérieur si on s'attardait un peu trop sur cette entrée en grande pompe. Néanmoins, elle fut vite coupée dans sa démarche par la grande star de la soirée, Zoé, son amie de longue date maintenant, qu'elle trouvait plus que ravissante ce soir. C'est qu'elles étaient presque accordées avec leurs robes transparentes mais de couleurs opposées. « Tu es magnifique. » Sincèrement alors qu'elle la prenait un instant dans ses bras pour une brève mais amicale accolade. « Vous avez fait les choses en grand, c'est un truc de dingue, on se croirait presque à Cannes. » Disait-elle avec un sourire sur le visage tandis qu'elle partageait quelques photos avec elle.

Quelques photos vite interrompues par une douleur qui la prenait soudainement au pied, courte mais surprenante plus que douloureuse pour le coup. Relevant forcément la tête vers la personne (Pyper) qui lui avait littéralement marché dessus, les photographes allaient avoir le droit à de belles grimaces certainement. « C'est pas grave. » Un fin sourire aux lèvres malgré tout, elle n'avait pas envie de s'énerver ce soir. La blonde était accompagnée d'une autre fille (Maxine) qui se souciait alors de sa santé, si on pouvait dire cela comme ça. « Oui ça va. Il y a pas mort d'homme, seulement de doigts de pieds. » Disait-elle pour plaisanter un peu de cette situation, vérifiant qu'elle n'avait en effet rien. C'est lorsqu'elle relevait son visage que son regard croisait celui d'une personne à qui elle n'avait pas encore parlé mais qu'elle s'autorisait à dire qu'elle connaissait un peu: Aaron Campbell, accompagné d'une grande blonde toute en beauté ce soir, comme lui d'ailleurs. Juste un regard, juste un sourire et un signe de tête, discret mais compréhensif. Peut-être auraient-il l'occasion de se parler ce soir, qui sait? Se retournant vers les filles (Zoé, Pyper et Maxine), elle désignait d'un signe de tête la salle de cinéma. « Il serait peut-être temps d'y aller. »

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Let your arms be a place she feels safe in

« Je trouve que ça me donne un certain style le rouge à lèvres comme ça. » J’essaye de rire, de blaguer, histoire de faire descendre le poids de l’événement. Vous savez quoi ? Ça marche super bien ! Les journalistes peuvent bien m’interroger, je suis bien accompagnée, sur le tapis rouge, aux côtés de stars et le cœur battant d’une situation que je n’aurai pas pût imaginer quelques temps auparavant. C’est Gia qui m’emmène vers la foule, je la suis, pas le choix, maintenant que je suis là ce serait stupide de faire marche arrière. L’invitation nous ouvre les portes de ce moment magique et nous foulons enfin le tapis immense, digne des plus grands pieds, sous l’harcèlement des flashs de photographes. Je tape la pause pour me la péter ou pas ? Soyons sérieux pour une fois. Même si l’envie me chatouille l’esprit un instant. J’entends Gia me glissais quelques mots et je sourie, amusé avant de tourner mon visage vers elle et d’arquer un sourcil d’étonnement. « Ce soir ? Comme d’habitude en fait ? » Je rigole, simple blague, on se détend ! « Je rigole. » J’ajoute ces derniers mots avant de me faire détruire devant des centaines de caméras et d’appareils photos, ce serait assez compromettant sinon.

« Monsieur Norton ! » Non de non, que personne ne m’appelle, vous faites erreur ! Je fais genre de ne pas avoir entendu et continu de marcher sur le tapis rouge en direction du cinéma, doucement, tenant toujours Gia par la taille. « Monsieur Norton, s’il vous plaît ! » Et merde. Je suis bien obligé de me diriger vers le journaliste qui ne cesse de scander mon nom. Tentant d’avoir l’air le plus serein possible je sourie en demandant, l’air cool, toujours l’air cool. « Vous voulez un autographe c’est pour ça ? » Le journaliste rigole avant de balancer ce qu’il avait à dire. « Cela fait longtemps qu’on ne vous avez pas vu, qu’est-ce que cela vous fait ? » Euh oui … Longtemps … Genre depuis que je ne suis plus avec la russe … Tais-toi, sale abruti ! « Je me prends pour une star, c’est cool. » Et je lui fais un clin d’œil avant de repartir calmement comme si de rien n’était. S’il y en a un seul qui ouvre sa bouche, je l’attends à la sortie, c’est simple. « Allons dans le cinéma, faut qu’on arrive à choper de bonnes places. » Et oh, pas folle la guêpe ! Je n’ai pas envie de me retrouver tout en bas et de me rompre le cou en voulant regarder le film. Je voie Zoé plus loin qui débarque au bras de Joshua, ben tiens, il est là oui ! Son arrivée est remarquée. Son sourire malicieux me fait comprendre qu’elle m’a vu, je lui souris en retour, l’air de rien. Non, non, je ne suis pas un petit malin.

La tenue de Monsieur Norton :

Spoiler :

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Fier, il l’est la plupart du temps et c’est un sentiment qu’il aime d’autant plus afficher quand il apparaît en public, dans de telles occasions. En ce sens, Aaron ressemble à tant d’autres hommes plus ou moins influents de Los Angeles – qui sont en tout cas très bien implantés et intégrés, chacun à leur façon, dans la ville star. Avec une allure et un style impeccables, il avance sur le tapis rouge au côté de la présidente des Gamma qui attire évidemment tous les flashs. Aaron joue le jeu ; il pose son regard sur elle, tente de la faire sourire par de bons procédés… quoiqu’un peu taquins, et c’est par des mots tout aussi mutins que Madison lui répond. Un sourire étire ses lèvres du photographe mais c’est bien les objectifs face à lui qu’il regarde. « A propos de ces souvenirs-là… je doute qu’il y ait besoin de me rafraîchir la mémoire. » Ce murmure au creux de son oreille, ce regard furtif teinté d’un sourire, Aaron les lui adresse avec une tendresse mêlée à une complicité indéniable. Il serait prétentieux de sa part de prétendre qu’il se rappelle absolument de tout, mais à l’évidence, il n’a pas tout oublié de ces moment intimes avec Madison. Et à cet instant précis, ses yeux qui balayent la foule sur le côté croisent ceux d’une jeune femme qu’il ne pensait pas voir ici ce soir. Pourtant, Adélaïde est la fille d’un homme puissant et cela ne serait pas surprenant qu’elle soit liée à la jeunesse dorée de Los Angeles, présente en partie à cet événement… Une fois passée la surprise, Aaron laisse son regard planer sur elle un moment avant qu’elle ne lui adresse un sourire des plus discrets. Il n’a pas vraiment le temps de lui répondre, car son attention s’en va aussi tôt ailleurs. Alors il reporte la sienne sur Madison et son bras autour de sa hanche l’entraîne vers l’entrée du cinéma prestigieux. « Après toi. » Il ne tarde pas à trouver les deux places qui leur sont réservées et ils s’y installent donc, non sans jeter un coup d’oeil autour d’eux, sur tous ces gens déjà impatients de voir le film commencer. Son visage se tourne vers Madison et il lui adresse un petit sourire. « Tu aimes les films d’horreur, au moins ? »

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Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

Au nom du LAT, il fallait une personne pour se rendre à l’avant-première de ce film. On en parle beaucoup à Los Angeles car l’actrice principale y est étudiante dans une confrérie Elite. Debbie n’a pas vraiment le coup de cœur pour cette confrérie mais elle est la seule plus ou moins courageuse pour regarder un film sur les zombies. Elle avait pris soin de prendre deux comprimés de plantes connues pour leur effet calmante sur l’organisme. Debbie n’avait aucunement envie de faire des cauchemars en rentrant chez elle.  

Pour sa robe, c’est Kimmie qui la pousse à ne pas prendre un vêtement trop fermé. Et elle n’arrive pas à trouver ce qui lui convient. Quand ça cache enfin sa poitrine, on ne voit que ses jambes. Et vice-versa. Debbie aillant une plus grande appréhension sur ses longues jambes, elle préfère accepter le choix du dos dénudé car on ne voit pas vraiment sa poitrine, ni ses jambes. Sa fille lui choisit sa petite pochette de soirée et ses talons. Pas très haut quand même, Debbie n’est pas si à l’aise que ça avec. La voilà prête pour rejoindre son ‘accompagnateur’ pour l’avant-première.

La trentenaire n’avait pas envie d’y aller seule et il était hors de question de venir avec Peter. Puis vint l’idée de venir avec un ami, après tout, ce n’est pas forcément des intérêts amoureux qui accompagnent, non, son intérêt tout amical sera de la partie. Adam Lewis, un ancien ‘ami’ qu’elle a connu à l’université. Elle a été surprise et contente qu’il accepte de l’accompagner à cette soirée. Ça la conforte dans l’idée de passer une bonne soirée, elle angoissait à l’idée de se retrouver seule dans la foule. Il sera son point d’encrage.

Ils foulent ensemble le tapis rouge et Debbie arrive à reconnaitre de nombreuses personnes. Notamment Aaron qui est en charmante compagnie, sans parler de Joshua au bras de l’actrice principale (Zoé). Ce sont les seules personnes qu’elle reconnait. Elle jette un petit regard à Adam : Prêt à traverser cette marée de gens ? dit-elle avec ironie en observant le nombre de personnes importantes sur ce tapis rouge. Debbie se trouve hésitante. Elle finit par le regarder nerveusement de la tête au pied : Et tu es franchement charmant, merci d’être venu… Il ne fallait pas oublier ces deux points. Il a fait des efforts pour l’accompagner.

Spoiler :

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A travers la fenêtre les flashes des appareils et la folie de la foule se prédit. Une limousine, putain. Gideon, ce fils de pute qui sans prévenir utilise ma carte de crédit pour payer le rêve de sa vie. Une? Non, deux limousines, lui a loué la sienne. Mais qui dit limousine dit alcool gratuit, et on ne peut décemment pas refuser de l'alcool gratuit.
Dallas à ma droite sourit avec une impatience et une malice que je lui ai rarement vues ; je la sens excitée d'être ici. Je souris, lui resserre du champagne, et boit directement à la bouteille le peu qu'il reste. Ce genre d'évènements catastrophiques me rendent clausto ; le malaise d'être obligé de passer à travers l'opinion de chaque habitant de la planète holywoo pour exister.

Dallas à ma droite, je la vois, elle me fait sourire, toujours, sur ses hauts talons. Elle sirote le champagne avec un rictus plein de malice, et je me réconforte de sa compagnie qui adoucit mes pensées. Puis je ne sens plus les sièges trembler et la porte s'ouvre.
Le monde est cruel, il est surtout massif ; des photographes qui s'entassent derrière des barrières et nous, au milieu, sur un tapis, qui défilons avec attitude. Lorsqu'on se connaît, on s'accoste, on se fait des clins d'oeil de loin, pour alerter la foule allechée.

J'attrape Dallas par la taille et sa silhouette m'accompagne fouler le tapis rouge. Elle sourit, elle est belle, sans fausseté, sans une trace de tout ce que je hais dans cette industrie. Je regarde autour de moi, cherche les yeux de Zoé dans la foule, mais elle ne m'apparaît pas, elle doit avoir avancé, ou s'être perdu.
Sous le bruit martelant des photos et des hurlements de la foule, en cette soirée presque divine rafraîchit par la brise qui fait voleter les robes et les mèches hasardeuses ; sous la lumière artificielle, je chuchote à l'oreille de Dallas. "Tu veux aller parler avec quelques journalistes?" Mon ton est presque ironique, je la taquine. Evasif et solitaire comme je suis, parler devant un micro à un mec qui tient à cinquante centimètres de mon visage une caméra, tu le crois ça?

J'espère du coin de mon esprit qu'elle ne le considère pas vraiment.

Bras dessus, bras dessous avec Adélaïde, les journalistes nous fusillent comme jamais pendant que nous sortons nos plus beaux sourires. Je renonce difficilement à loucher ouvertement sur les formes que sa robe laisse voir, et je ne me cache pas de lui dire à quel point elle est belle et à quel point ça me rend dingue. Le compliment m'est retourné et malgré le brouhaha et les sons de flashs constants, j'arrive à distinguer ses mots. Elle est flatteuse et je rougis discrètement, parce que je suis carrément fière de cette soirée. Malgré le stress, tout se passe comme je l'ai rêvé « Tu rigoles, si c'était Cannes, ça serait mille fois plus quand que ça. Mais un jour j'ir... » Je suis coupée dans mon élan par une bousculade involontaire sur ce tapis rouge. C'est Pyper et Maxine qui arrivent un peu... soudainement. En voyant ma grande amie photographe, je crie presque de joie et m'en vais lui faire une acoolade digne de ce nom. J'aurai aimé faire la même chose, voire même plus, à Max mais après notre dernière entrevue, j'évite. Moi qui comptais l'éviter ce soir, il faut croire que ce ne sera pour tout de suite. Néanmoins, je ne réprime pas ce sourire franc lorsque mes yeux croisent les siens, résistants à l'envie dévorante de la détailler de bas en haut dans cette splendide robe. Toutes les quatres prenons une nouvelle pause rapide devant les photographes avant que Adélaïde ne propose de rentrer. « Allez-y, je vous rejoins à l'intérieur. » Et j'aperçois de nouvelles têtes famillières en me retournant. Aaron. Wolf. Je m'apprête à les rejoindre avec entrain quand un journaliste m'arrête, désireux de m'inonder de questions. Après tout, c'est ma soirée, je suis là pour ça non ? Alors je me tourne vers lui, écoute et réponds à cette liste d'inombrables interrogations. Derrière moi, le tapis rouge se vide doucement et je décide enfin de rentrer à mon tour, rejoingnant mon cavalier, Josh, ainsi que les autres acteurs du casting du film. « Ca a été ? » je demande à Josh, pendant que nous allons prendre place sur les banquettes de cinéma. C'est Joseph, le réalisateur qui entame un discours de présentation avant que le film ne commence à se mettre en route. Et maintenant, voici le moment que je redoute tant. Voir cette production en entier, de A à Z, d'u bout à l'autre, monté comme il se doit, et projeté devant tant de personnes. Pour la première fois. Les lumières s'éteignent, la salle se tait et pendant un instant je n'entends plus que les battements de mon cœur.

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La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.

Avant première de Virus 65

Une fois les interviews passées, Saul se dirigea vers la salle où le film devait se retrouver projeté, non sans s'occuper de quelques derniers fans avant de quitter le tapis rouge. C'était une tradition pour l'ancien boxeur d'être assez proche de ces fans et il n'était pas rare qu'on soit obligé de le pousser aux fesses pour qu'il quitte les stylos et les jaquettes de DVDs qu'on lui passait devant ses mains. Et pour cette fois-ci, son agent n'était pas derrière lui pour prendre cette position et c'est après cet effort incroyable de s'en détacher qu'il entra dans le cinéma, après un dernier salut à la foule. Il suivit alors le petit groupe de retardataire qui se dirigeait vers la salle de l'avant-première sous les bruits de la rue qui s'estompait petit à petit. Ace avait remarqué ici et là quelques personnes qu'il avait lui-même interviewer mais au final très peu de personne qu'il connaissait au-delà, peut-être aurait-il dut demander à sa sœur de l'accompagner. Il avait juste cru voir dans la foule au loin, Madison, son assistante depuis peu, qui semblait être en charmante compagnie, mais c'était bien tout. Il avait aussi aperçu l'actrice principale qui avait bien vite disparu, il se contentera de la retrouver plus tard pour la féliciter de ce film. Oui sans même l'avoir vu, pour être dans le milieu, il savait comme c'était parfois un miracle d'avoir un projet mené à son terme et le bon nombre de film qui se casse la figure en plein milieu de production pour tel ou tel raison. Mais ça attendra la fin du film alors qui entrait dans la salle déjà plongé dans une pénombre. Doucement, il chercha après un siège libre avant d'en repérer un sur le côté de la salle, pas la meilleure place, mais celle des retardataires. Peut-importe, il s'y posa en attendant que le logo des producteurs s'affiche en grand sur l'écran

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Kai me cherche ce soir mais je me contente de quelques sourires discrets. Je me prépare mentalement à faire face aux flashs des photographes. Être belle, me faire photographier et aller voir le film, c’est tout ce que j’ai envie de faire. Répondre aux questions des journalistes, certainement pas. Ma disparition en début d’année est restée dans les esprits. Je n’ai pas envie de faire remonter les nombreux cauchemars dont j’ai mis des mois à m’en remettre pour avoir une nuit entière de sommeil. A coup de séances chez le psychologue. A coup d’arts martiaux. Et de travail et surtout, ma meilleure thérapie : ma relation avec Kai. Alors qu’il joue le jeu avec les journalistes, mon regard se pose sur le Delta qui semble à l’aise et me fait sourire. Quand je le vois, ça me rappelle à quel point mes nuits sont meilleures, à quel point j’ai pu changer… sans qu’il sache, il m’aide à aller mieux. Je suis incapable de lui dire, incapable d’être romantique. D’être comme les filles de son âge à parler de princes et princesses. Je n’ai pas cette vision de l’amour. Des sentiments mais ce n’est pas seulement ça maintenant. Même si j’aimerais une vie comme les autres. Kai me sort de mes pensées quand il me propose d’entrer dans la salle pour se trouver une bonne place. « Parfait ! » dis-je joyeusement alors que nous terminons les séances photos ou même ignorons certaines questions pour monter les marches. Quelques personnes ont eu la même idée que nous, de s’installer avant que la plupart des invités n’arrivent.

Enfin installés, je me cale dans mon siège et croise les jambes. « Kai, tu me caches ? » dis-je en sortant mon petit sachet de pop-corn caramélisés. J’en mange quelques-uns et regarde en lui faisant un petit clin d’œil complice. « Regarder un film sans pop-corn, ça ne serait pas humain ! »

La Tenue de Gia :

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Quoi ? La cacher ? Dans ma discrétion légendaire, je me retourne vers Gia dans un volte-face qui fit détourner quelques têtes. On repassera pour le petit mouvement en douceur. Mais d’où elle sort ça ? Une vraie maligne celle-là ! Des pop-corn ! C’est le paradis ça ! J’ai trouvé la copine idéale, celle qui pense même à ramener le petit encas pour les soirées sur le tapis rouge, elle est parfaite ! « T’as bien raison ! » Murmurais-je en lui en piquant deux avec discrétion, cette fois. Caramel, c’est bon cette connerie en plus ! Ça colle un peu, mais c’est délicieux ! « Hey ! » Je chuchote pour ne pas se faire attendre par trop de monde, même si pour le moment il n’y a que quelques personnes présentes dans la salle, je préfère rester discret. « J’ai le droit à un bisou ? » Un peu gourmand, je l’avoue. Un discours se fit, je l’écoutai à peine, observant quelques personnes que je connais. Fais-toi tout petit Kai, il est inutile de se faire remarquer ou même de faire connaître sa présence. Ce soir, je ne suis là que pour Zoé. Pour sa première. Et passer un moment avec Gia, se montrer en public, assumer notre couple, faire un pas en avant. Ah ben tout de suite, la petite sortie en amoureux ressemble davantage à un moment très important de notre vie. Ouh ! Ça fait flipper ! La lumière s’éteint et la salle se fait calme très rapidement. Machinalement, je pose ma main sur la cuisse de Gia et lui souffle tout bas. « Bon film ma chérie. Si t’as peur, soit tu te blottis contre moi, soit tu vas vomir aux toilettes, c’est là-bas » Dis-je en rigolant et en indiquant du doigt le panneau des toilettes le plus proche. Que je suis méchant ! J’ai tout de même hâte de voir ce que le film va donner, j’en connais une qui doit être stressée.

La tenue de Monsieur Norton :

Spoiler :

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Etre en retard était quelque chose que Lake détestait par dessus tout ; il détestait aussi bien ne pas arriver en temps et en heure, que les gens qui s'offraient le luxe insolent de ne pas respecter une heure précise. Après tout si on se fixe une heure c'est qu'on est capable de la respecter non ? Malheureusement ce jour-là fut une véritable folie pour le créateur qui, levé depuis l'aube, avait passé la journée dans les bureaux de NMHL avec les imbéciles censés s'occuper de l'expansion de sa marque en Europe - mais se croyaient-ils vraiment convaincants avec leurs plans qui ne le convainquaient même pas lui ? Les débats avaient fusé jusqu'à ce que Stellan ne vienne ne le chercher et lui rappelle l'existence même de l'avant première ... Virus 65 ! Il avait crée lui même tous les costumes de ce film sur un coup de tête et il était déjà tellement pris par d'autres projets qu'il avait oublié que lui-même devait en porter un, de costume. Mais tant pis. Soit.

Il ne prit que le temps de prendre une douche et d'attraper la première housse revenant du pressing avant de bondir dans la voiture que son double ; Stellan aurait sûrement plusieurs contraventions pour avoir roulé aussi vite ce soir mais peu importait. Premier miracle : Lake serait sur place à temps pour le lancement du film. Second miracle : ... bon il ne portait pas de costume mais il était au moins propre et parfumé. Et après tout même ce style négligé coûtait à lui seul plusieurs milliers de dollars. De toute façon il ne comptait pas laisser aux paparazzis le temps de le mitrailler et entra dans le cinéma presque en courant, si obsédé par le fait d'arriver avant la première image qu'il avait presque oublié que son frère était quelque part sur ses pas. Deux portiers engagés spécialement pour l'évènement mirent leurs mains sur la poignée et ... Désolé monsieur. Cette salle est reservée. Un vigile. Il ne manquait plus que ça. Lake arqua un sourcil et serra la mâchoire, outré. Avait-il vraiment encore du temps à perdre ? Je suis au courant. Merci. Maintenant exc ... Avez-vous l'invitation ? coupa le vigile d'un air autoritaire, sans même lui laisser le temps de finir sa phrase. L'in ... Elle est restée sur mon bureau. Sérieusement ? Il faut que j'entre, s'impatienta le créateur qui adressa à son jumeau un regard agacé et inquiet. Il ne pouvait pas ne pas être vu à son avant-première. Mais Stellan ne pouvait rien faire pour lui ... Je regrette, mes consignes sont claires : personne n'entre sans invitation formelle.  

Je suis gourmande, je l’avoue. Mais j’ai toujours eu besoin d’un petit mets sucré pendant que je regarde un film. Même si celui risque de beaucoup capter mon attention. Je ris quand il se sert lui aussi. Je savoure encore quelques popcorns avant de lécher le bout de mes doigts collant à cause du caramel. Je tourne mon visage vers Kai quand il m’interpelle. Mes lèvres se tordent quand il me demande un bisou… Je me sens presque rougir. Ici ? J’ai du mal à croire à sa demande mais après tout, je dois avouer que ça me plait… Rien à faire si on nous voit ! « Tu n’as qu’à tendre les lèvres, babe ! » dis-je d’un ton partagé entre la sensualité et l’amusement. Je penche mon visage et capture les lèvres de Kai. Doucement, mes doigts se glissent dans sa chevelure et je prolonge le baiser avec sensualité. Un frisson me parcourt et rompt le baiser. « Wow… » En même temps, les lumières s’éteignent. Je remets ma coiffure en état avant de répondre à la proposition de Kai. Je murmure à son oreille : « Si je vais aux toilettes, ce ne sera pas vomir. Et encore moins seule. » S’il comprend mon sous-entendu, tant mieux ! En tout cas, je n’hésite pas à me rapprocher de lui pour poser ma tête sur son épaule pour profiter de son étreinte. Je fais mine d’avoir besoin d’être protégée mais au fond, je sais que si les zombies existaient vraiment, je serais plus Rambo que la fille débile qui meurt au début du film.

HJ: Il nous faudrait un rp dérivé ou attendre un peu pour continuer je pense /OUT/

La Tenue de Gia :

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