Seven Years Later.
Aaron & Ren
Nobody sees, nobody knows. We are a secret. Can't be exposed. That's how it is, that's how it goes. Far from the others. Close to each other. ▬ ZARA LARSSON (UNCOVER)
Les vacances permettent de faire des activités assez variés à Los Angeles. J’en ai fait des choses en passant de la rave party, de la soirée des nudistes et bien d’autres choses encore. J’ai envie de faire des choses utiles cet été pour palier à ma vie sociale qui est plus que désastreuse. Je me remets à peine de ma « pseudo » réconciliation avec Joshua qui compense à peine la déception que me fait vivre un certain Allemand. Un véritable crève-cœur quand on espère pouvoir tourner la page du passé pour avancer en aillant de l’espoir.
Aujourd’hui, l’espoir est mort.
C’est ainsi que je le crois.
Que je le pense.
A force de côtoyer les associations à l’hôpital et la pauvreté dans mon quartier, je suis venue à connaitre ce centre. Mon petit frère, Ken, y a passé beaucoup de temps étant donné qu’il ne pouvait pas faire de sport comme les autres adolescents de son âge. Aujourd’hui, ils ont prévus d’encadrer de jeunes enfants, pas plus de six ans autour d’activités artistiques. Un photographe devait venir passer une heure ou deux pour immortaliser ce moment convivial entre les enfants. Il y avait aussi un anniversaire de prévu, alors Ren n’était pas de trop pour aider.
J’enfile la blouse que portent toutes les animatrices bénévoles et accueille les enfants qui viennent au compte-goutte. D’autres animatrices préparent la salle en déposant des feuilles blanches sur les tables avec des stylos de peintures pour les enfants. « Ren, tu peux venir m’aider s’il te plait ? » me demande une collègue. Je quitte l’entrée de centre communautaire pour la rejoindre afin de porter le carton de feuille. J’entends des petits soupirs d’admiration de la part de certaines personnes, des adultes femmes surtout mais je n’y prête pas attention.
Je pose le carton au milieu de la salle et termine de fournir les tables en feuille. Mais quand je me relève et me tourne pour regarder l’entrée, c’est un tsunami qui s’offre à moi. « Le photographe est arrivé » dit-elle d’une voix mielleuse. Je n’arrive pas vraiment à trouver le même engouement que les autres. Mon regard capte le sien et je me sens totalement mise à nue. Je le reconnais, il y a seulement sept années de plus, de la barbe et surtout une plus grande carrure.
M-a-t-il reconnue ? Je rêve que non. Plus je le fixe effrontément, plus mon rêve d’inconnu s’éloigne. La réalité est obligée de nous frapper tous les deux. Je ne sais plus du tout où me mettre.
Aujourd’hui, l’espoir est mort.
C’est ainsi que je le crois.
Que je le pense.
A force de côtoyer les associations à l’hôpital et la pauvreté dans mon quartier, je suis venue à connaitre ce centre. Mon petit frère, Ken, y a passé beaucoup de temps étant donné qu’il ne pouvait pas faire de sport comme les autres adolescents de son âge. Aujourd’hui, ils ont prévus d’encadrer de jeunes enfants, pas plus de six ans autour d’activités artistiques. Un photographe devait venir passer une heure ou deux pour immortaliser ce moment convivial entre les enfants. Il y avait aussi un anniversaire de prévu, alors Ren n’était pas de trop pour aider.
J’enfile la blouse que portent toutes les animatrices bénévoles et accueille les enfants qui viennent au compte-goutte. D’autres animatrices préparent la salle en déposant des feuilles blanches sur les tables avec des stylos de peintures pour les enfants. « Ren, tu peux venir m’aider s’il te plait ? » me demande une collègue. Je quitte l’entrée de centre communautaire pour la rejoindre afin de porter le carton de feuille. J’entends des petits soupirs d’admiration de la part de certaines personnes, des adultes femmes surtout mais je n’y prête pas attention.
Je pose le carton au milieu de la salle et termine de fournir les tables en feuille. Mais quand je me relève et me tourne pour regarder l’entrée, c’est un tsunami qui s’offre à moi. « Le photographe est arrivé » dit-elle d’une voix mielleuse. Je n’arrive pas vraiment à trouver le même engouement que les autres. Mon regard capte le sien et je me sens totalement mise à nue. Je le reconnais, il y a seulement sept années de plus, de la barbe et surtout une plus grande carrure.
M-a-t-il reconnue ? Je rêve que non. Plus je le fixe effrontément, plus mon rêve d’inconnu s’éloigne. La réalité est obligée de nous frapper tous les deux. Je ne sais plus du tout où me mettre.
© Gasmask
i'm stronger than these criminals
⋆ Born to be your fantasy, your addiction.