~ Ain't no grave ~
© [K]
Vraiment... kidnapper les gens, ce n'était de loin pas ce que j'aimais faire. Il y avait trop de paramètres à prendre en compte dans ce genre d'opérations, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de récupérer un appât pour l'emmener au beau milieu de nul part, soit, dans le cas présent, dans une salle du Ryokan de Santa Monica. Je n'étais même pas certain de la raison pour laquelle on m'avait demandé de piéger Giuliana Leonetti, mais poser des questions, ce n'était pas mon travail. Je devais me contenter d'exécuter, un point c'est tout. Pourtant... je vous assure que lorsque j'avais du faire mes recherches sur la jeune femme qu'on voulait voir disparaître, l'envie de refuser la mission m'avait traversé l'esprit. Mafia Italienne... je n'avais pas DU TOUT envie de me frotter à la mafia, moi, et je pense humblement que c'était compréhensible, non ? Bref... où en étions nous ? Ah, oui... le jeune homme endormi sur la banquette arrière. Morgan Vanderbilt. Aller le chercher dans sa chambre et l'assommer au chloroforme pendant son sommeil n'avait pas été trop compliqué, mais le sortir jusqu'à la voiture, un peu plus. Quoi qu'il en soit, je parlais de ça, mais c'était surtout la suite qui me faisait du souci. J'avais déjà bien étudié le système de sécurité du complexe hôtelier ainsi que l'architecture, m'étant d'ailleurs offert une après-midi sur place afin de pouvoir visiter librement les lieux, mais quand même... savoir que la propriétaire était dangereuse me poussait à redoubler de prudence. Mon seul avantage, dans tout ça, en fait, c'était l'effet de surprise. Effet de surprise pour parvenir à faire ce qu'on m'avait demandé dans les temps, ou alors pour fuir en sauvant ainsi ma propre peau jusqu'à ma prochaine tentative d'assassinat.
Arrêtant les phares de la voiture peu avant d'arriver près du domaine, je garais le 4x4 en marche arrière afin de pouvoir m'en aller rapidement tout à l'heure, puis attrapais mon sac d'affaires que je passais en bandoulière, avant de me donner un peu de courage et de soulever le garçon évanoui dans mes bras, même s'il pesait son poids. Prie un coup, Sunwoo, c'est pas ce soir que tu dois mourir. Non, pas ici. Je balayais la zone du regard rapidement, puis me mis en route avec ma charge, ceci pour la porter jusque dans une salle de réunion vide dont j'avais préalablement faussé les caméras dans la soirée en faisant s'afficher en boucle la même séquence d'images sur les écrans de sécurité. Donnant ainsi l'illusion qu'il n'y avait personne là-dedans. Porte refermée. J'assis le jeune homme sur une chaise, puis lui attachais les mains à l'arrière du dossier et les pieds ensemble, avant de finalement le bâillonner pour compléter le dispositif.
Deux heures et demi du matin. Il ne restait plus qu'à attendre son réveil qui ne devrait pas tarder, désormais.
Arrêtant les phares de la voiture peu avant d'arriver près du domaine, je garais le 4x4 en marche arrière afin de pouvoir m'en aller rapidement tout à l'heure, puis attrapais mon sac d'affaires que je passais en bandoulière, avant de me donner un peu de courage et de soulever le garçon évanoui dans mes bras, même s'il pesait son poids. Prie un coup, Sunwoo, c'est pas ce soir que tu dois mourir. Non, pas ici. Je balayais la zone du regard rapidement, puis me mis en route avec ma charge, ceci pour la porter jusque dans une salle de réunion vide dont j'avais préalablement faussé les caméras dans la soirée en faisant s'afficher en boucle la même séquence d'images sur les écrans de sécurité. Donnant ainsi l'illusion qu'il n'y avait personne là-dedans. Porte refermée. J'assis le jeune homme sur une chaise, puis lui attachais les mains à l'arrière du dossier et les pieds ensemble, avant de finalement le bâillonner pour compléter le dispositif.
Deux heures et demi du matin. Il ne restait plus qu'à attendre son réveil qui ne devrait pas tarder, désormais.
© [K]
When I grow up, I will be strong enough to carry all
the heavy things you have to haul around with you
when you're grown up
- Mathilda
the heavy things you have to haul around with you
when you're grown up
- Mathilda