L’eau, sur mon corps, est tiède, tendre, douce, parfumée. Fleur d’oranger douillette, cotonneuse, toute de suavité et de douceur. Elle glisse sur mes cheveux, emporte avec elle les restes de mon shampoings. Avec un soupir, je coupe le flux d’eau et tords doucement mes cheveux entre mes doigts. La serviette, sous mes doigts, est épaisse et douce. La brosse dans mes cheveux humides, apaisante. La vapeur sur le miroir, rassurante. Je passe un short de coton souple, un t-shirt trop large, doux, agréable et, le tissu éponge sur les épaules, je passe une main sur la vitre, pour dégager un coin où je pourrai me voir. De la pulpe des doigts, j’étale une couche épaisse de masque à l’argile sur mes traits. Mon reflet flou et vert me regarde dans la glace, alors que je me lave les mains. J’attrape, en quittant la salle de bain, le livre que j’avais abandonné sur la commode et vais me nicher dans un fauteuil.
Moon palace. Un classique que je n’ai encore jamais lu en entier, dont les pages me berces, dont l’orgueil absurde du héros me rassure. Les jambes repliées sous mes fesses, je laisse le roman m’engloutir et…
La sonnerie de la porte retentit. M’arrache au livre. Aux mots et à leurs enfilades joyeuses. Au silence. A la paix. C’est brutal, strident, sans délicatesse, sans gentillesse… Je le déteste, ce son, quand il me tire à mes rêveries. Avec un soupir, je m’extirpe au confort du fauteuil, aux pages et à leurs volutes d’images. Alice, sans doute, qui aura oublié ses clés… Un jour, personne ne sera là pour lui ouvrir…
Mais, à la porte, ce n’est pas ma colocataire. Ni même Grace, notre autre cohabitante…Non. Je me sens rougir, sous mon masque. Je reste un moment figée sur place.
« B…Brynn ? Euh… »
J’aurais du vérifier, avant d’ouvrir à toute volée dans cette tenue, avec cette tête… avec ce masque…
« Tu… viens voir Alice ? »
Entre alphas, ça serait normal… Et nous ne nous somme splus parlé depuis quelques mois déjà, à peine saluées... Je ne pense pas qu'elle vienne me saluer, simplement. Elle semble sortir d’une gravure de mode, dans une robe verte sublime, maquillée, coiffée, souriante bien qu’un peu désarçonnée…
« Elle n’est pas là… Je suis toute seule, en fait. »
Même mon cou et mes oreilles sont brûlants de l’afflux de sang provoqué par l’embarras. Je remarque les pivoines qu’elle a à la main, me demandant vaguement pourquoi elle s’est munie de si jolies fleurs… Elle et Alice … ?
« Tu veux entrer un moment ? Je peux mettre tes fleurs dans un vase puis tu pourras l’appeler et… j’irai me débarbouiller. »
Moon palace. Un classique que je n’ai encore jamais lu en entier, dont les pages me berces, dont l’orgueil absurde du héros me rassure. Les jambes repliées sous mes fesses, je laisse le roman m’engloutir et…
La sonnerie de la porte retentit. M’arrache au livre. Aux mots et à leurs enfilades joyeuses. Au silence. A la paix. C’est brutal, strident, sans délicatesse, sans gentillesse… Je le déteste, ce son, quand il me tire à mes rêveries. Avec un soupir, je m’extirpe au confort du fauteuil, aux pages et à leurs volutes d’images. Alice, sans doute, qui aura oublié ses clés… Un jour, personne ne sera là pour lui ouvrir…
Mais, à la porte, ce n’est pas ma colocataire. Ni même Grace, notre autre cohabitante…Non. Je me sens rougir, sous mon masque. Je reste un moment figée sur place.
« B…Brynn ? Euh… »
J’aurais du vérifier, avant d’ouvrir à toute volée dans cette tenue, avec cette tête… avec ce masque…
« Tu… viens voir Alice ? »
Entre alphas, ça serait normal… Et nous ne nous somme splus parlé depuis quelques mois déjà, à peine saluées... Je ne pense pas qu'elle vienne me saluer, simplement. Elle semble sortir d’une gravure de mode, dans une robe verte sublime, maquillée, coiffée, souriante bien qu’un peu désarçonnée…
« Elle n’est pas là… Je suis toute seule, en fait. »
Même mon cou et mes oreilles sont brûlants de l’afflux de sang provoqué par l’embarras. Je remarque les pivoines qu’elle a à la main, me demandant vaguement pourquoi elle s’est munie de si jolies fleurs… Elle et Alice … ?
« Tu veux entrer un moment ? Je peux mettre tes fleurs dans un vase puis tu pourras l’appeler et… j’irai me débarbouiller. »
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