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    how we meet again

    2 participants

    how we meet again

    Sam 17 Oct 2015 - 21:43
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    Brooklyn Wayne
    Brooklyn Wayne
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    Pas grand chose à faire aujourd'hui. Flâner parmi les silhouettes, mhhh, majoritairement se confondre avec la foule. Chercher les visages familiers qui font sourire, et s'asseoir pour célébrer en fumant. La première journée difficile ; lendemain de cuite et rendez-vous des commérages de l'été. Du moins, en mon souvenir, ça ne dérogeait pas.

    La dernière rentrée avant la vie active, ou plutôt dire la prison sociétale. Ca se savoure comme un bon cru, non? Merde. Non? Un petit moment figé dans le temps ; le début de la fin écrit dans le paysage, les bâtiments et le parc qui se perd dans l'horizon. Tout ça laisse un goût si sucré dans la bouche ; la victoire dans un enrobé caramel.

    Il fait toujours beau à Los Angeles ; New York semble un périple glacier à côté du soleil qui réchauffe mes joues. Se trimbaler dans les plus beaux t-shirts des collections tous les jours de l'année, quel pied! Ah! Brooke. Quelle idée d'être venue te cacher dans cette ville, si loin des yeux curieux que tu connais?

    Je souris. Mes yeux se posent sur des formes familières. Elles sont assises sur un banc. L'une lit, l'autre fume, et la troisième semble accrochée à son téléphone. Mes copines quoi. M'attendraient-elles pour commencer à jaser? Ou est-ce tout simplement l'ennui qui les a conduites à se disperser?
    Elles me donnent envie d'écrire. De raconter le vide sidéral de l'ivresse, et le mal de crâne impérial ; raconter qui a baisé qui, au final, c'est tout ce qui intéresse.

    Je souris, m'avance vers elles d'un pas déterminé, prête à finir cette journée sur une note plus légère. Le parc semble infini lorsqu'on sait où se rendre ; des minutes de silence insupportable avant de finalement atteindre notre but. Briser l'ennui. Rire un peu.
    Mais plus j'y pense, plus le temps semble se dissiper et j'y suis presque, au banc, aux copines qui lèvent les yeux vers moi-

    J'y suis presque au banc. Merde, j'y suis presque, mais alors dites-moi pourquoi ; pourquoi lorsque je lève les yeux, je me sens obligée, éprise d'un sentiment absurde de confiance, de le voir.
    Ou alors, la ressemblance, trop frappante, m'avait arrêtée dans ma course. Mais sois pragmatique, Brooke. Quelles sont les probabilités?

    Freinée, entre le point A et le point B, la destination, entre un quart de destin étrange, un espèce de choix. Je le vois ; me voit-il? Lui, là, avec son air complètement... si peu... si peu familier, mais qui éveille un souvenir particulier, quelque chose de précis.

    Quelles seraient les probabilités? Si grandes, au final.

    Tant pis. Je ne sais pas, j'hésite ; alors je m'en vais. Je détourne les yeux de cette silhouette ambiguë ; je continue mon chemin jusqu'au banc et me fraie une place parmi les visages que je connais, à défaut d'avoir compris quelle part de mon cerveau-complètement défoncée-avait pu imaginer un fantôme pareil du passé, revenu me hanter.

    Je souffle...

    Que
    tu es
    dramatique.


    Une tendance à trop en faire, peut-être?

    "C'est la gueule de bois qui vous rend si calmes?" Elles se regardent, hésitent un peu ; je suis bizarre peut-être, un peu stressée? Elles allaient parler ; mais c'était trop tard.

    Rien de ce qu'elles auraient pu dire n'aurait compté, pas tant que j'avais remarqué sa silhouette avançant jusqu'à moi, comme un tableau qui se dévoile dans l'arrière plan- il m'avait vue, au final. De loin, hésiter, comme une idiote, à se débattre avec soi même au milieu d'un regard.

    Et c'était lui.

    Je levais les yeux ;
    moi aussi je t'ai vu.

    Re: how we meet again

    Sam 31 Oct 2015 - 15:25
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    Lukah T. Foster
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    Une foule s’agglutine devant les immenses portes du bâtiment universitaire. Une foule à l’atmosphère particulière puisqu’il ne s’agit pas de corps qui se suivent, errant sur le même chemin dans un rythme aliénant … Il s’agit d’effusions, de rires et parfois de tensions. De groupes qui se forment et se déforment dans un ballet social que mes rétines curieuses et envieuses observent avec attention.

    Moi, je n’ai personne à retrouver. Aucune bouée humaine à laquelle me raccrocher pour ne pas sombrer dans la masse. Juste les regards à affronter. Les intriguées, les méfiants, les moqueurs … Juste ces regards qui me donnent l’impression d’être un foutu animal de zoo.

    J’avais oublié, ce que c’était d’être le nouveau. Lorsque l’on passe vingt-quatre ans dans la même ville, on a des repères, des groupes qu’on pense acquis.

    Mais rien n’est jamais acquis.

    C’est ce que semble vouloir me démontrer le destin quand mon regard s’attache à cette fille. Fière et apprêtée qui se fraye un chemin vers sa meute.

    Rien n’est acquis.

    Mes prunelles claires la suivent, la détaillent elle et tout ce qu’elle était. Elle et tout ce qu’elle n’est plus.

    Elle n’est plus ma petite amie. Elle n’est plus cette fille discrète parfois trop peu sûre d’elle. Elle et si différente et pourtant si fidèle à elle-même, la même qui me fuit, moi et mon regard.

    Au final, tu perds beaucoup plus que moi. Ses derniers mots résonnent encore dans mon esprit. Formant un rictus sur le coin de mes lèvres. Il est temps de me le prouver Wayne.

    Je dévie de mon chemin pour la rejoindre elle et sa cour. J’aurais presque envie d’une courbette mais je me contente d’un regard circulaire sur chacune avant de reporter mon attention sur la seule qui la captive réellement. « Brooke ». Et non pas Brooklyn qui serait bien trop impersonnel pour la relation qu’on a partagé et que je ne peux m’empêcher de lui rappeler par cette familiarité.

    Je te connais.

    « J’ai cru ne pas te reconnaître … »

    Je sais qui tu es.

    Mais elles, tes … amies. Savent-elles qui tu es ? Te connaissent-elles comme moi je te connais ?

    Re: how we meet again

    Sam 7 Nov 2015 - 15:22
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    Brooklyn Wayne
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    Mon regard ne détourne pas de son visage, si familier et pourtant si différent de celui dont je me souviens. J'avais fui, ce jour-là, quand il m'avait laissée tomber ; j'avais fui pour ne pas pleurer, pour ne pas donner une raison au destin de m'achever. J'avais fui pour recommencer, pour repartir de zéro : pour oublier. Mais son visage à jamais encré dans l'espace infini de ma mémoire se multiplie encore et encore sous toutes les formes que je lui ai connues. Il remonte à la surface des souvenirs d'amour et de haine qui s'entremêlent et que je ne saurais départager.

    Ses yeux à lui se posent sur mes amies, l'une puis l'autre, comme un jugement sévère mais inaudible, avant de revenir hanter les miens. "Brooke." dit-il ; Brooke! - il n'a pas changé ; il ne lui ai pas survenu de pic de décence ultime pendant les quatre ans où il avait disparu de ma tête, de mon coeur... ou presque pas.
    Cette boule dans mon ventre s'intensifie à chaque moment où ses lèvres bougent. "J'ai cru pas te reconnaître..." J'aurais préféré. Que tu ne me reconnaisses pas, j'aurais préféré - que la part infime de chance qui existait pour que tu passes ton chemin sans faire attention à moi s'immisce dans l'ordre établi des choses, et qu'à jamais je n'ai de toi qu'un souvenir flou, perdu au fond de mon âme, flottant comme un fantôme.
    Il était toujours aussi beau. Même à l'époque mes goûts étaient sans défaut. Je le vois à présent, maintenant, avec son air arrogant et ses fringues de marque ; je le vois comme j'aurais dû le voir à New York. Je le vois comme il est: magnifique et intriguant. Mais toute cette couche de remords et de mépris n'avait pas disparue. Et elle coulait sur lui, se dégageait de chacun de ses mouvements comme pour me rappeler le coeur brisé et la courte mais inoubliable dépression.


    "Ayden..." Mon ton semble surpris, comme si je ne l'avais pas vu ; comme si je ne l'avais pas attendu, sur le qui-vive.  "Intéressant." J'essayais malgré mes doigts tremblants dans mes poches et ma voix presque vacillante de faire bonne figure. Il n'avait jamais su remarquer mes mensonges - peut-être qu'à l'époque il n'en avait rien à foutre, pas plus qu'aujourd'hui, au final. Sinon pourquoi revenir - pourquoi me faire face, ici, comme ça, out of the blue, sans l'once d'un avertissement, sans l'once d'un répis?

    Mais que pensait-il? Que l'amour s'effacerait aussi rapidement qu'il m'avait effacée, lui, de sa vie, dans ce café minable de New York? Quatre ans de refonte - quatre ans de liberté et de bonheur, et pourquoi aujourd'hui... Aujourd'hui seulement après la gueule de bois et l'idée étrange que tout allait bien - pourquoi aujourd'hui fallait-il que tu reviennes?

    Quelles étaient les probabilités, Brooke? Infimes, mais putain...

    "Je vois que t'as enfin décidé de t'éduquer proprement." Je me lève. Il ne me prendra pas de haut ; pas cette fois. Cette fois, je ne me perdrai pas à compter ses silences, cette fois, il comptera les miens. Je lui avais bien dit, avant de partir en pensant que c'était à jamais - je lui avais bien dit. Que c'était lui qui manquerait la chance de sa vie, et pas moi. Moi je m'en remettrais - j'avais pensé si fort, dans ma tête, comme pour me convaincre moi-même. Et je m'en suis remise. Magnifiquement bien, regardez-moi! - et aujourd'hui, pourquoi... pourquoi aujourd'hui?
    Alors je me suis levée. Il ne me prendra pas de haut, non!. Je le regarde. Cette fois je le regarde dans les yeux et je n'ai plus peur. Je ne suis plus celle qui dépendait de son approbation, celle qui patientait pour son amour et son attention en flanchant. La petite Brooke de dix-sept ans qui pensait que l'amour était un repère et non une blague amère ; qu'il était un repère et non pas un mirage à l'horizon.
    Aujourd'hui je suis Brooke - comme il l'avait prononcé avec sa voix profonde et suave, qui n'avait pas changé, qui était comme gravéz quelque part en moi, attendant de vibrer à nouveau ; Brooke.  

    "A moins que tu sois ici pour mater le cul des cheerleaders, ça me semble assez vain pour te correspondre."

    Re: how we meet again

    Mer 11 Nov 2015 - 11:55
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    Lukah T. Foster
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    Ayden.

    Me revenait en tête toutes ces fois où je l’avais entendu prononcer mon nom au cours de notre relation. De bien des façons. Allié à une certaine timidité, à de la tendresse et parfois dans des râles de sensualité. Pigmenté de colère ou animé de rage ou de rancœur. Mais c’était la première fois que de sa bouche, mon nom sonnait aussi creux. Dénué de tout sentiment. Des sentiments que j’avais pris l’habitude de provoquer chez elle si facilement.

    Intéressant.

    Elle m’ôtait les mots de la bouche. Ou peut-être traduisait-elle trop bien le fond de mes pensées. Il était intéressant de constater à quel point l’humain était changeant. Qu’il possédait une panoplie de masques forgés dans le fer de son histoire. Ce qui m’amenait à me demander si moi-même j’avais changé ? Et quel masque je portais à présent ? Que voyait-elle lorsqu’elle me regardait ? N’étais-je que le pâle reflet de ses souvenirs ? Ou le miroir laissait-il entrevoir les fêlures que la vie m’avait causées ?

    Verrait-elle en moi quand elle n’avait réussi qu’à m’apprivoiser ?

    Mais les mots qu’elle prononçait étaient amers, piquants et orgueilleux. Ils révélaient ce qu’elle ne disait pas réellement : la rancœur. Et elle se levait. Comme pour me prouver que je ne l’avais pas mis à terre, du moins qu’elle s’était relevée et qu’elle pouvait m’affronter à présent.

    Non loin de m’impressionner, la nouvelle Brooklyn m’intriguait. Son aplomb, son arrogance nouvelle ne me touchait pas, à peine et le sourire accroché à mes lèvres ne faisait que s’allonger sous ses remarques acides.

    Je n’avais pas bougé d’un centimètre. Les mains enfouies dans mes poches, je n’avais pas fait un geste. Fier, droit et arrogant devant elle. Je savais déjà que j’allais dire une connerie, quelque chose qui ne lui plairait pas. Mais ne venait-elle pas de lancer les hostilités ? « Je n’y ai pas encore réfléchi. » L’air faussement songeur, j’encrais mes deux yeux rieurs dans les siens. « Tu en fais partie ? Ça pourrait peut-être me motiver … »

    Des gloussements étouffés juste derrière elle, empoisonnait un peu plus mes propos et me rappelait qu’en dehors d’elle et moi, tout un monde nous entourait. La foule continuait d’affluer, avalée par l’université insatiable.

    « Je viens démarrer une année de commerce, on va être amené à se croiser souvent … » Un avertissement, tu es prévenu Wayne. Tu ne pourras pas dire le contraire. « Si tu viens étudier toi aussi et non seulement défiler dans les couloirs. » Tu vois, moi aussi je suis peux être un connard.

    Re: how we meet again

    Dim 6 Déc 2015 - 14:14
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    Brooklyn Wayne
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    Il balance, les mains dans les poches, avec une arrogance renouvelée : "Je n’y ai pas encore réfléchi. Tu en fais partie ? Ça pourrait peut-être me motiver..." Des gloussements derrière moi ; je me retourne et lance un regard noir aux filles. Heureusement qu'elles n'ont aucune idée de qui il est. Je soupire, plus lassée qu'exaspérée ; sa répartie ne me surprend pas, à quoi m'attendais-je, à ce qu'il s'excuse? Ah!! J'esquisse un sourire en coin. Alors quoi, Ayden? Tu crois pouvoir m'impressionner ou me faire taire? Mais tu ne sais pas à qui tu as à faire, mon grand.

    Alors que la foule s'entasse dans les bâtiments et que le reste du monde continue de tourner, je fixe ses iris azur, mais je ne sais plus les lire — il est comme une ancienne connaissance, dont j'ignore toute l'histoire et l'étendue.

    Je fixe ses iris azur, et je m'y perdrais presque, si je n'étais pas si entêtée. Entêtée à ne pas lui laisser la place de retourner mon coeur une nouvelle fois. Je ne dis rien, pour l'emphase ; j'attends, pour le déstabiliser, je ne sourcille pas, je ne pipe mot. "Je viens démarrer une année de commerce, on va être amené à se croiser souvent … Si tu viens étudier toi aussi et non seulement défiler dans les couloirs."

    Tiens, bien ; maintenant tu doutes de mon intelligence, comme si j'avais encore besoin de faire mes preuves. Si tu ne les avais pas choisies, elles, à l'époque, les autres — les belles, celles qui ne vont en cours que pour montrer leurs nouvelles fringues de marque, c'est parce qu'elles ne m'arrivaient pas à la cheville. En rien. Jamais. Je souris, avec une malice dans le regard qu'il détectera sûrement, elle est faite exprès.
    Comme si presque j'avais dans l'idée de le séduire: "Il s'avère que c'est ma dernière année." Il avait annoncé la couleur ; aujourd'hui — ça, là, quoique ce soit, ces retrouvailles — ce n'est pas la fin. Mais il n'avait pas besoin de le dire, je continuerai à y penser, sans même en faire l'effort... Je me noierai dans les souvenirs de son visage, sans jamais qu'il ne le sache, sans jamais qu'il ne le comprenne. Le monde ne s'effondrera pas, en apparence.

    Je m'approche de lui ; il ne bouge pas. Les mains dans les poches, lui aussi stoïque et têtu, lui aussi dans l'attente de prendre le dessus. Je m'approche de lui, d'un pas, puis deux — je n'avais pas réalisé qu'il était si loin, tant il englobait mon espace, tant il satisfaisait ma vue. Puis je m'étends sur la pointe des pieds, pour que mes lèvres soient presque contre son oreille. "Tu n'auras pas le plaisir de me voir aussi souvent que tu le penses." Ou que tu le souhaites ; j'aurais presque lancé un clin d'oeil, mais son parfum était un délice, et je devais reprendre mes distances pour ne pas flancher.

    Re: how we meet again

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