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    Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

    Sam 17 Oct 2015 - 22:28
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    Mia Summerfield
    Mia Summerfield
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    Tout s'est déroulé si vite.

    Le cri d'angoisse. L'appel désespéré. L'intervention à coup de sac à main...

    Honnêtement, Mia n'est même plus sure de la suite des événements. Elle tente seulement de les remettre dans l'ordre qui lui semble le plus logique. Le plus évident. Elle est certaine d'avoir vu ce visage tordu de désir malsain sur l'homme aux cheveux gras et des yeux au mascara coulé par les larmes chez la demoiselle en détresse. Héroïne qu'elle était, poussée par un essor suicidaire et généreux, elle était intervenue. Mais à quel prix ? Un hématome sur le bras à cause de la prise trop violente du taré et un séjour au commissariat grâce à l'appel de quelques personnes plus sensées qui avaient directement prévenu la police plutôt que se jeter bêtement dans le tas.

    Bref. Trop tard pour les regrets maintenant. Buvant lentement son verre d'eau pour faire un peu baisser son taux d'alcoolémie, Mia attend son tour patiemment. On va l'interroger. Le psychiatre apparemment. Ou quelque chose comme ça. Surement pas le psychopathe en tout cas. Elle l'a assez vu lui ! Naturellement, elle se masse le bras à cette pensée et grimace en appuyant sur son bleu. Ce que ça fait mal ce truc...

    Une voix la tire alors de ses pensées hautement intellectuelle. Elle lève le visage puis tout son corps. Elle sent alors la moitié droite de son corps tenter de s'abaisser plus bas. Elle fronce les sourcils lorsque son talon heurte le sol. Pourquoi sa jambe droite est-elle plus basse que la gauche ? Un discret regard sur ses pieds lui indique que son talon est cassé. Elle grimace alors et le remet, surveillant du coin de l’œil son guide qui est heureusement dos à elle. L'air de rien, Mia marche à sa suite. Sur la pointe d'un pied et le talon entier de l'autre, elle tente de conserver une démarche correcte et se rue sur la chaise une fois dans la salle d'interrogatoire. Un sourire forcé sur les lèvres, elle fixe son psy.

    "Bonjour. Enfin, bonsoir plutôt."

    Elle rit un peu. Aussi nerveuse qu'éméchée.

    Re: Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

    Mer 28 Oct 2015 - 10:27
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    Edgar C. Dobson
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    Les gens. C’est plein de fous, les gens. C’est merveilleux, les fous. Ça donne du boulot.
    Les gens donnent du boulot à Edgar. Y a des gens qui ne servent qu’à ça : faire bosser les autres.
    Parfois, Edgar est content : le boulot est intéressant.
    Parfois, Edgar est mécontent : le boulot est franchement chiant.

    Ce soir… Cette nuit, on l’a tiré du lit. C’était donc chiant.

    Vite, il a fallu se laver, s’habiller, sauter dans la voiture – la première venue, la Bentley – démarrer en trombe – même s’il a pris le temps de se laver les dents – se garer près du centre de détention spécialisé.

    On la briefé : un fou a attaqué des gens, le fou est un patient que le prof avait refusé de relâcher contre l’avis de ses confrères alors maintenant il est vu comme un héros. Le prof. Pas le fou.

    Great.

    Le prof va attraper la grosse tête. Edgar le connait. Ça va être encore plus chiant les mois à venir.

    En attendant… Il faut quelqu’un pour s’occuper de la jeune fille et vérifier son témoignage et vérifier si elle a vu des choses qui pourraient aider le prof et faire le boulot du policier parce que le policier vient de faire une crise cardiaque en se masturbant devant un magazine et essayer de faire semblant que tout est normal parce que la jeune fille est choquée, traumatisée, sûrement et en plus alcoolisée.
    Une seule merde, ça n’aurait pas été assez.

    Great.

    Elle est là-bas, qu’on lui dit. Soyez doux avec elle, qu’on lui précise.
    Oui bon ça va, il n’est pas un monstre, non plus.

    Il avance vers la jeune fille. Lui décoche un sourire le plus doux possible.


    - Bonsoir Mademoiselle Summerfield, suivez-moi.

    Elle sent un peu l’alcool ? Même pas. Mais il parait qu’elle a bu. Donc elle a bu. Elle va tituber ?

    Il se retourne pour la regarder.

    Elle ne marche pas droit. Ok, elle a bu.

    Il lui tient la porte grande ouverte – parce qu’elle pourrait mal viser et se prendre la porte.


    - Asseyez-vous je vous en prie.

    Ouiiiiiiiiii il peut être très affable quand il s’y met.

    - Vous voulez quelque chose à boire ?

    Genre un litre d’eau plate pour faire partir l’alcool ?

    - Je vais prendre quelque chose pour moi.

    Lui montrer l’exemple, peut-être pas… Mais une fois les boissons arrivées, c’est toujours plus facile de se mettre à boire… Au cas où on hésiterait à déranger. Quoique, avec le choc qu’elle a vécu, est-ce qu’elle pense encore à ne pas déranger ?

    Il se lève, hèle une… Une quoi ? Une assistance technico-administrative pour lui demander des boissons – sans alcool.

    Il revient vers elle.


    - Je m’appelle Edgar Dobson. Je travaille pour le psychiatre mis sur cette affaire. Je suis ici pour prendre votre témoignage – un policier écoute via les micros vissés dans le plafond.

    Il dépose son style sur une pile de papiers. Il a évité l’ordinateur – trop impersonnel – et tente de servir de psychologue – ce qu’il n’est pas – ainsi que d’ersatz de policier – ce qu’il n’est pas non plus.

    - D’abord, comment vous sentez-vous ? Vous sentez-vous prête pour me raconter comment ça s’est passé pour vous ?
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    Les humeurs du corps

    Re: Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

    Jeu 29 Oct 2015 - 15:52
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    Mia Summerfield
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    La brunette se sent très protégée ici. Le psy-pas-chopathe  lui fait apporter à boire et lui parle doucement. Elle se sent presque prise pour une idiote aussi. A moins qu'on la croit traumatisée ? L'idée traverse son cerveau embrumé par l'alcool à la vitesse de l'éclair. Comme un coup de jus envoyé par l'ampoule apparue au dessus de sa tête. De la main, elle repousse la source du courant. Faisant un mouvement dans le vide au dessus de sa crinière folle qui prend des angles plutôt originaux.

    Son regard se redresse ensuite et croise celui de son interlocuteur. Poliment, elle sourit, le prenant à son tour pour un idiot.

    "C'est pas moi qui me suis faite agressée tu sais ? Parce que tu as l'air de croire que je suis traumatisée et tout ça... C'est pas le cas, je te rassure."

    Parce qu'elle est tout à fait capable de juger de son état psychologique avec ce taux d'alcoolémie dans le sang. Elle réalise d'ailleurs soudainement son utilisation du "tu" peu appropriée et met sa main sur ses lèvres rougies par le maquillage.

    "Oups, c'est vous ! Pas tu. Enfin, je peux dire tu ? C'est pas si grave, non ?"

    Elle le regarde. Il n'a pas l'air hyper enthousiasmé par cette discussion. Ah oui, forcément : il attend les explications.

    "Désolée. Je divague."

    Mia grimace un peu. Vraiment désolée. Puis elle croise les jambes pour se mettre bien, tirant sur sa robe presque trop courte pour couvrir ses bas. Sa cicatrice au genou se retrouve aux premiers rangs. Mais elle n'y pense pas. Ou qu'inconsciemment en tout cas car elle la caresse un peu, à travers les collants.

    "Edgar. Je peux t'appeler Edgar ? Je vais être honnête avec toi. Je suis plus trop sure de ce qu'il s'est passée. Genre pas... dans l'ordre. Je sais que j'ai entendu la fille hurler. C'est ce qui m'a attiré là-bas mais après..."

    Elle fait une pause pour réfléchir. Ses yeux se lèvent vers la plafond, cherchant les fameuses vis avec des policiers dedans. La scène passe un peu devant ses yeux alors elle décrit.

    "Il y avait cet homme... Dans ma tête, il bavait de rage et de désir. Mais c'est surement moi qui délire pour cette partie. En tout cas, il tenait la fille et elle voulait pas de lui."

    Un mouvement de sourcils amplifia sa remarque. Ca, pour ne pas en vouloir, elle n'en voulait pas.

    "Mais qui peut lui en vouloir ? Il est vachement ignoble comme type !"

    Elle regarde Edgar. Elle se dit que c'est pas important comme information et enchaine.

    "Bref. Elle pleurait - à moins qu'elle se soit mise à pleurer après... Mais dans tous les cas, ça m'a énervé donc je me suis approchée. Je l'ai frappé. Dans le bras là. Y a un nerf par ici."

    Mia lui montre avec son propre bras, au niveau de son bleu justement, expliquant avec attention où frapper pour faire mal. Parce que c'est toujours utile de le savoir.

    "Il l'a lâché du coup mais il m'a attrapé à la place, énervé. Puis je crois que c'est là qu'elle s'est mise à pleurer en fait. Il m'a fait un bleu ce con, t'as vu ?"

    Elle fait la moue, tristounette et appuie sur le bleu quelques fois. Jusqu'à ce que ça fasse mal et qu'elle grimace. L'hématome est ensuite abandonné et l'histoire se termine par un haussement d'épaules.

    "La police est arrivée après et je me suis retrouvée ici."

    « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » se retient-elle d'ajouter, se contentant de regarder son psy avec des grands yeux de chaton attendant son bol de lait.

    Re: Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

    Mar 15 Déc 2015 - 12:08
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    Edgar C. Dobson
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    Pas traumatisée.
    Synonyme de… « Je vais bien, je gère, je suis fort. »
    Vanité moderne ou…
    Volonté de ne pas déranger ou…
    Inconscience de soi ou…

    Mais.

    Mia le croit.
    Vraiment.

    Comment est-elle quand elle est vraiment traumatisée ? Elle, un cas à étudier ?

    Arrêt de réflexion (les meilleurs cas psychiatriques sont trouvés par hasard)

    Trois secondes d’auto-questionnement.
    Le souvenir de l’alcool.
    L’arrêt du questionnement.


    Mh… Mh…

    Edgar muse un assentiment évasif. Pas la contrarier. Pas maintenant.

    "Désolée. Je divague."
    Mh… Mh…

    Il confirme sur le même ton – évasif, quasi contemplatif.
    Merde.
    Elle doit encore répondre à des questions.
    Il se reprend.


    Euh non, ça va, vous ne divaguez pas trop.

    Mia met une main sur une jambe, sous la table. S’il se souvient bien, elle a les jambes jolies moulées dans un bas de couleur.
    L’esprit de Mia semble amoché, son corps moins.
    Mais que fait-elle avec sa main sous la table ?





    Trois secondes d’auto-questionnement.
    Le souvenir de l’alcool.
    L’arrêt du questionnement.
    Et puis, Edgar doit rester concentré. Sait-on jamais.

    Son regard quitte le bras qui a disparu sous la table, revient sur le visage de Mia.


    "Edgar. Je peux t'appeler Edgar ?
    Bien sûr. Je t’appelle déjà Mia dans ma tête.

    Mimétisme de…
    Elle doit parler dans sa tête.
    Ou pas.
    Qu’importe, elle est alcoolisée. Demain, elle aura oublié. Et lui… Il aura ses notes.


    Je suis plus trop sure de ce qu'il s'est passée. Genre pas... dans l'ordre.
    C’est fréquent, pas de souci.

    Si elle avait dit qu’elle était certaine de ce qu’elle disait, il ne l’aurait pas crue.

    "Mais qui peut lui en vouloir ? Il est vachement ignoble comme type !"

    Neutralité du psychiatre. Neutralité du soigneur. Tant que faire se peut.
    Certes, Edgar a déjà biaisé le jugement de Mia.
    Certes, Edgar porte déjà un jugement sur Mia.
    Certes, cela risque de…
    Et donc…
    Inutile d’aggraver le biais de l’interprétation du témoignage.
    Que lui répondre ?


    Ah… ça…

    Y a un nerf par ici."

    Edgar hausse un sourcil. D’où tient-elle cette information ?

    Il m'a fait un bleu ce con, t'as vu ?"

    Dit Mia en appuyant sur son bleu.
    Appuyer sur un bleu récent ne lui fait pas mal ?





    Elle grimace.






    Je vois, je vois…


    Dit Edgar en regardant le bleu de Mia.

    Elle est…

    "La police est arrivée après et je me suis retrouvée ici."

    Edgar a envie de lui proposer du lait, il ne sait pas pourquoi.
    Cette fille est bizarre.
    Elle lui donne des sensations mentales bizarres.
    Elle excite peut-être sa production d’acétyl-choline dans le cortex pré-frontal.
    Ou la production de dopamine dans le pariétal.
    A voir.

    Il ne dit rien.
    Il note.
    Rapidement.
    Ecriture minuscule, étendue – il ne prend pas le temps de faire des lettres ramassées sur elles-mêmes.



    Comment vous sentez-vous ?
    On vous a déjà fait une prise de sang ?


    Il relève la tête.
    Essaie de prendre un air neutre.
    Se souvient soudain qu’il ne lui servira jamais de psy dans un cadre de soin privé.
    Se souvient qu’elle est peut-être perdue.
    Ou pas.
    Se souvient qu’elle ressemble à une sociopathe.
    De loin.
    De près, à un chaton en manque de lait.
    L’acétytl-choline ou la dopamine, de nouveau, probablement.



    Je peux vous donner un anti-douleur doux pour votre bras.


    Surtout si elle continue à appuyer dessus.


    Je ne pense pas que vous ayez besoin d’un calmant.


    Surtout avec de l’alcool dans le sang.
    Ah oui, l’alcool… Ces petites molécules de chimie organique perverses…



    Mh… Un post-trauma peut survenir dans les jours qui viennent.


    Surtout chez les sujets qui ne sont pas en pleine possession de leurs moyens au moment des faits.
    Pas besoin de lui dire ça. Pas maintenant.


    Ça va aller pour retourner chez vous ?


    Elle va devoir dormir au poste de police ?
    Avec des policiers qui se masturbent devant des magazines pornos ?
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    Les humeurs du corps

    Re: Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

    Mar 22 Déc 2015 - 16:33
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    Mia Summerfield
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    Mia l'observe. Il a l'air satisfait de son récit. A moins qu'il la pense complètement folle et préfère la garder calme en évitant de la froisser ? Elle hausse les épaules en réponse à sa question intérieure. Ce n'est pas très important. Et puis, la tête d'Edgar lui plait bien. Il a l'air détaché mais sympathique. Enfin, avec de l'alcool (même sans d'ailleurs), beaucoup de monde lui semble sympathique.

    Sauf quand il parle de prise de sang. Elle se touche l'intérieur du coude naturellement, comme pour vérifier. Elle réfléchit. Qu'a-t-elle fait depuis son arrivée ? A part attendre assise sur un siège inconfortable, pas grand chose. Rien même. C'était chiant à mourir. Mia affirme alors sans l'ombre d'un doute.

    "J'ai pas été piquée non. Il faut ?"

    Piquée oui. C'est le principe d'une prise de sang. Et ça montre à quel point elle aime ce genre de joyeusetés médicales.

    Heureusement, dans sa bonté, il lui propose un antidouleur ! Si c'est pas gentil ça ! Elle sourit presque joyeusement à la proposition pour pourtant la décliner.

    "Ça ira merci. C'est qu'un bleu, ça passera tout seul."

    Elle appuie encore dessus, comme pour confirmer ses propos. Mais non, ça fait encore mal là. Mais pas trop. C'est soutenable. Faut juste pas appuyer dessus.

    Puis elle a bu. Comme toujours. Alors ça atténue la sensation de douleur. En plus, n'est-il pas mauvais de mélanger alcool et médication ? Elle regarde à nouveau son psychologue -possiblement psychopathe aussi- en se demandant s'il n'a pas remarqué son état léger d'ébriété. Léger. Cela va de soi. Une grande habituée au vin ne pouvait se bourrer facilement ! Voyons. Pas alcoolique, loin de là - l'espoir fait vivre - mais une amatrice de jus de raison pour adultes. Rien de plus.

    Edgar parle de traumatisme. Elle rit un peu et fait un grand mouvement de bras comme s'il venait de raconter la meilleure des blagues. Elle ? Traumatisée ? Il lui en fallait plus que ça ! C'était pas un taré musclé qui l'empêcherait de dormir !

    Cependant...

    Ses sourcils soigneusement épilés se froncent ensuite. Lunatique dans ses pensées. Elle a frappé le gros moche mais c'était pour défendre héroïquement une autre femme. Ce n'est pas suffisant pour l'enfermer quand même. Hein ? Il ne manquerait plus que l'autre brute retourne l'histoire contre elle. Non, non. Il y avait d'autres témoins. C'est sûr. Qui a appelé la police sinon ?

    Un soupir de soulagement coule sur ses lèvres rougies à la mention du "chez vous". Elle pourra donc rentrer. Pas de panique. L'adorable Edgar a répondu à son tiraillement silencieux. Plus que psy, il est médium !

    "Je me demandais justement si je pouvais rentrer ! Ne lis pas dans mes pensées comme ça."

    Elle rit encore un peu. Décidément de bien meilleure humeur.

    Puis ses neurones s'activent à nouveau. Comment rentrer ?

    Réflexion.
    Réflexion intense.
    La fumée s'envole presque du sommet de son crâne.
    Les yeux se plissent, noyés dans le mascara. Les lèvres se pincent, échangeant leur rouge vif.

    Comment rentrer ...? Est-ce que ça sera faisable ? Le talon cassé lui revient en mémoire. Sa tenue courte aussi. Son bleu et l'agression. Mh. Elle ne sait pas si elle a vraiment envie de rentrer seule dans cet état. Ca n'augure rien de bon.

    Illumination.
    Une ampoule s'allume presque au-dessus de sa tignasse brune tellement c'est frappant.
    Ses iris vertes réapparaissent, dévoilées par ses yeux grand ouvert maintenant. Réjouis presque. Le sourire léger qui se dessine sur ses lèvres accompagne l'exaltation que son idée lui offre. Car c'est si bien trouvé !

    "Je sais pas si c'est une très bonne idée que je rentre toute seule à pied... Et je peux pas conduire."

    Elle avance sa chaise, faisant résonner les pieds métalliques contre le sol puis se penche pour murmurer à son psy.

    "J'ai un peu bu en fait tu vois... Et c'est vraiment pas une bonne idée que je conduise. J'ai pas trop trop bu mais quand même..."

    Elle commence à compter sur ses doigts les verres mais arrête vite lorsqu'elle dépasse quatre, se disant qu'il n'avait pas besoin du détail.

    "C'est pas top. Surtout que j'ai pas ma voiture ici et je suppose que les policiers ne prêtent pas leur voiture."

    Mia réfléchit à voix haute puis sourit à l'homme dont elle est proche maintenant. Physiquement du moins.

    "Mais je me disais que... si tu as fini ton travail ici, tu pourrais peut-être me raccompagner ? Ou au moins me rapprocher un peu de chez moi. J'habite dans le centre donc c'est pas super loin en voiture !"

    Et maintenant, la brunette attend le verdict. Impatiente. Trépignant presque sur sa chaise à l'instar d'un enfant la veille de Noël. Elle ne voit pas pourquoi il dirait non. Ni pourquoi elle devrait rester davantage dans ce commissariat aux odeurs nauséabondes.

    Une jeune femme innocente comme elle n'a pas sa place en ces lieux. Puis l'esprit embrumé par l'alcool aide à se montrer optimiste.

    Re: Folie, alcool, coup et psychiatrie [Edgar]

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