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    let it snow, let it snow, let it snow...

    Dim 20 Déc 2015 - 18:41
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    Peter L. Michaels
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    Orientation & situation : Toujours bisexuel, toujours refoulé, toujours célibataire. Divorcé de Debbie Michaels, plaqué en 2020 par Lysander E. Foster.
    Métier/occupation : Romancier de renom et consultant sur le plateau de tournage de BLACK wives.
    Études & fraternité/sororité : Anciennement: critique littéraire & musicale à Entertainment Today (LA), peintre amateur. Pas d'études supérieures.
    Résidence : Luxueux penthouse (Downtown), où il réside actuellement avec sa fille, Kimberley Michaels
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    La valise s'arrête brusquement à quelques pas de la porte d'entrée. Je la lâche subitement. Je lâche la poignée. Sans me retourner, je regarde autour de moi. Du bois, à l'odeur fraîche et craquante. Des tapis, au sol, pour réchauffer l'atmosphère, tant physiquement que psychologiquement. Dehors, là bas ... La montagne et ses neiges. C'est beau à en couper le souffle. Mes yeux balaient distraitement le manteau blanc de la roche. Je continue d'avancer d'un pas doux et hésitant. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais j'ai encore du mal à m'y faire.

    Cinq jours. Cinq jours d'escapade, cinq jours d'aventure. Cinq jours de congés, loin du travail, loin de tout...

    Cinq jours ici, avec lui.

    Le voyage n'avait pas été longuement planifié. Il avait à peine été suggéré, un soir en rentrant. Ça m'avait pris par surprise, tant et si bien que je m'y attendais presque encore moins que lui. Et pourtant, c'est moi qui ai lancé la proposition. "[color:7d94=#c98400 ]Partons loin et partons bien." Je voulais partir, mais je voulais partir avec lui. M'évader, oui: m'évader avec lui. M'en aller pour vivre... Vivre pleinement cette... Ce chapitre de ma... (Notre?) vie.

    Enfin, après plusieurs heures de vol qui me semblèrent interminables et cruelles, après des heures d'attente, de voitures, de taxis, de transports, après des heures passés à des receptions, à attendre des billets ou des clés ... Après toutes ces longues procédures barbantes et monotones, nous voilà, tous les deux, ici. Seuls. Enfin seuls. Il n'y a que lorsque je suis seul avec lui que je peux réellement profiter de sa présence en toute liberté.

    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Lun 28 Déc 2015 - 17:54
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    Lysander Foster
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    all the way home I'll be warm

    Putain de merde. Lysander Foster n’était plus sur le sol américain. La période de  Noël avait déjà commencé et le fils Foster n’avait pas rejoint l’Angleterre pour des fêtes de fin d’année familiales terriblement mélancoliques. Lukah ne serait certainement pas là et l’autre avait catégoriquement refusé de mettre les pieds dans un endroit aussi chargé de souvenirs. Alors, quand Peter avait lancé la proposition, il s’était jeté sur l’occasion. Partir loin, ailleurs, connaître l’inconnu, être avec lui. C’était tout ce qui semblait compter en cette fin 2015 qu’il espérait plus excitante que son début. Malheureusement ça n’était que cinq petits jours qui allaient passer trop vite et déjà, Lys savait quelle tronche il allait tirer lors du retour sur Los Angeles. Pour l’instant, l’exaltation faisait son œuvre dans l’être survolté qu’il était et lorsque Peter ouvrit enfin la porte de ce qui allait être leur havre de paix, il explosa enfin. « Putain c’est trop classe. » Il ne fallait pas oublier que la famille Foster n’avait jamais connu tel faste. Derrière Peter, il enroula brutalement ses bras autour de son cou et s’exclama, près de son oreille : « Je veux que tu me montres tout. » Lysander ne connaissait rien à l’Europe, rien à l’Italie, rien aux week-ends à deux. Il n’était juste pas pantouflard et Peter avait intérêt à assurer. La pression, toujours la pression même dans le plaisir. Il le serra un instant contre lui, laissant ses lèvres vagabonder dans son cou avant de se détacher à contrecœur de lui pour s’avancer dans la pièce. « Il fait trop chaud. » Sans réfléchir, il laissa tomber son manteau et déboutonna quelques boutons de sa chemise. « Qu’est-ce qu’on va faire ? Où on va ? Qu’est-ce qu’il y a à voir ? » Lys finit par se taire juste le temps d’admirer l’homme face à lui. Peter lui appartenait. Tout entier.
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    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Lun 28 Déc 2015 - 21:18
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    Lysander semble impressionné et cela m'amuse. Je ne me souviens même plus du moment à partir duquel j'ai commencé à m'habituer à ce genre d'escapades impromptues et coûteuses. À défaut de pouvoir m'émerveiller moi-même devant tant de luxe, son émerveillement à lui peut me rappeler le mien, depuis longtemps oublié dans le passé. Je ressens son souffle contre ma nuque ; la texture à la fois douce et rugueuse de sa peau contre la mienne. Le chant rauque et tendre de ses murmures, celui qui m'invite à tout lui montrer. Il me serre tellement fort que c'en est presque déroutant. J'ai l'impression d'être à sa merci, le maître dépassé par le disciple, et je ne sais pas si cette sensation m'est agréable ou hautement inquiétante. N'en as-tu donc pas déjà assez vu? Je le taquine alors. Je m'apprête à rétorquer autre chose mais le fourbe ne m'en laisse pas le temps. Mon coeur accélère d'un pas le temps qu'il effleure ma nuque de ses lèvres.

    Puis, le voilà reparti. Je souris. Sa fougue et sa jeunesse inébranlables font partie de ses plus puissants attraits. Le voir, ainsi... J'ai l'impression de voir... Je ne sais pas. Quelqu'un à qui rien ne doit être refusé, au risque de s'attirer ses foudres. En lui se trouve une force et une vitalité si fortes qu'elles pourraient mettre à terre Cerbère, lui-même, si tel était son désir, j'en suis persuadé. Ma muse continue d'imprégner la pièce avec son existence, si farouche et sereine à la fois. Une étincelle d'énergie qui ne demande qu'à sortir de sa cage. Je le vois, d'ici, en train de se déshabiller, un petit peu. Il fait trop chaud, d'après lui. Une gorge nouée au fond de la gorge, une verge rigide dans le pantalon. Il fait trop chaud. Avec lui, la chaleur finit toujours par grimper. Il m'assène de questions qui m'assomment successivement. Je m'avance vers lui en reprenant mes esprits, tentant tant bien que mal de trouver un équilibre entre mes désirs et ma raison. Du calme, Lysander. Tu as vu beaucoup de stations de ski où il y avait autre chose à faire qu'un tour au village local et la descente des pentes? Je le charrie du regard en m'approchant davantage. Mes yeux se plantent dans les siens sans la moindre trace d'hésitation, à présent. Ce n'est plus comme le premier jour. Lui et moi, nous nous sommes apprivoisés.

    Spoiler :

    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Sam 2 Jan 2016 - 19:20
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    Lysander Foster
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    Lysander savait toujours quand Peter l’observait. A chaque instant, régulièrement, il sentait son regard mûr se poser sur lui, sa personnalité raisonnable et son passé d’homme teinter le jugement qu’il lui portait. Il était capable de distinguer les regards désapprobateurs des œillades plus détendues. Et celles-ci étaient plus fréquentes. Depuis ces dernières semaines, depuis qu’ils s’étaient enfin parlé à cœur ouvert, Peter semblait l’accepter tel qu’il était. Les soupirs qui s’échappaient de sa bouche lorsque l’Anglais s’emportait une fois de plus, une fois de trop, n’exprimaient plus la lassitude mais une résignation attendrie. Il aimait penser qu’il avait réussi à réchauffer le cœur de l’homme. Il aimait croire qu’il le touchait dans chacune de ses réactions exagérées qui ne résultaient finalement que son être trop débordant. Si Peter avait de la conscience pour deux, Lysander avait de l’enthousiasme pour mille. En même temps, l’homme qu’il définissait aujourd’hui comme son amant, à défaut d’employer des mots encore trop fébriles, l’emmenait dans un endroit jamais exploré. Il l’avait choisi, lui, pour ça. « J’ai jamais vu de station de ski, figure-toi. » répliqua-t-il, un sourire au bout des lèvres. Il redoutait déjà l’éventuel moment de monter sur les pistes où il se ridiculiserait certainement. « De toute façon, tu m’as emmené en Italie pour qu’on voit autre chose, non ? » A son tour, il s’approcha, glissa ses mains nerveuses sur le col du pull de Peter. « Parce que rester ici, au chaud, à te rendre fou, j’ai déjà pas mal d’entrainement. » Tantôt le charmeur, tantôt le feu, tantôt l’enfant. C’était cette capacité de passer d’une attitude à l’autre en l’espace d’une seconde qui lui avait permis de n’être jamais compris de personne. Ses mains glissèrent jusqu’à l’arrière de sa nuque avant que son corps ne se colle au sien et que ses lèvres ne taquinent les siennes. L’embrasser était une initiative maintenant débarrassée de tout embarras et c’était d’autant plus délicieux. « Quand est-ce que tu te dérides, mon roi, on a passé les frontières, plus rien ne nous atteint ici. » Référence à la foule qu’ils évitaient, à la discrétion de leur histoire naissante, à la honte que lui-même ressentait encore parfois à l’idée d’eux deux, à l’éternelle retenue de Peter. Lys l'abandonna brusquement et délaissa ses chaussures pour aller traîner les pieds sur le tapis de poil blanc installé devant la cheminée. « Y’a des bulles à boire, ici ? » Il fallait fêter ça, il fallait qu’il récupère son Peter.

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    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Mar 12 Jan 2016 - 1:27
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    Sa fougue, sa jeunesse, son énergie... Et cette étincelle dans ses yeux, à chaque parole prononcée, à chaque rire, à chaque murmure... Bordel, ce que j'adore ça ! A chaque seconde passée avec lui, je me sens renaître un peu plus. Un feu s'était ravivé lorsqu'il avait réveillé les passions de la colère en moi. Cette passion destructrice s'était transformée en quelque chose de plus destructeur encore... Et... Nous voilà, à présent. Ici. Lui et moi. L'Italie. Tous les deux. Loin des autres, loin des regards. Près d'une station de ski. Il me répète qu'il n'avait jamais vu de stations de ski. Je souris.

    – Je sais. Il ne s'en rend peut être pas compte, mais lorsqu'il me parle, je l'écoute. Que je sois en train de me raser, occupé à lire le journal ou plongé au fond d'un placard, je m'arrête systématiquement dès que j'entends sa voix. Il vaut autant que ça, à mes yeux. Je me rapproche toujours de lui. Pour être plus près. Encore plus près. Dangereusement plus près de lui. Peut être. Égoïstement, je reste délibérément évasif en répondant à sa question. Désormais, je ne suis plus qu'à quelques pas. C'est toutefois lui qui décide de combler le vide entre nous par sa présence. Je le regarde dans les yeux, trop enivré pour m'intéresser à autre chose. Les iris de Debbie sont magnifiques... Mais celles de Lysander possèdent une intensité que je n'aurais jamais pu imaginer avant de le rencontrer.

    Passer une journée de plus sans cette intensité à mes côtés m'est non-envisageable. Dans ses regards, je lis quarante-deux mille romans différents. Je lui rends son regard, avec autant de langueur et d'affection qu'il m'est réellement possible d'exprimer. Certes, pas (plus?) autant que lui... Mais suffisamment malgré tout, je l'espère. Tandis que ses bras s'enlacent autour de mon cou, mes mains glissent le long de ses côtés avant de s'arrêter sur chacune de ses hanches, tendrement. Puis, je le tire vers moi. Il avance, lui aussi, sans hésiter. Il m'embrasse. Ce n'est ni inattendu, ni désagréable. Au contraire. C'est... Je ne saurais l'expliquer. C'était étrange, les premières fois ; ça, c'est sûr et certain. Tellement longtemps convoité, et pourtant, si distant et interdit. Lorsque nous nous sommes embrassés pour la première fois, avec lucidité et sobriété... C'était étrange. J'avais l'impression de rêver et de ne pas rêver en même temps. Il y avait la culpabilité, aussi. Celle qu'on acquiert souvent en réalisant des fantasmes secrets. La culpabilité du fourbe, du vile tentateur. Je l'avais dans mes filets.

    Maintenant, l'embrasser relève de l'habitude. Toujours aussi tendre. Toujours aussi sucré. Mais bien moins effrayant et déroutant.

    – Tu sais aussi bien que moi qu'il m'est impossible de te résister... Je lui affirme alors avant d'enterrer mes lèvres dans le creux de son cou. Puis, il s'en va. Je reste là, les mains ouvertes, bouche-bée, occupé à le regarder marcher à sa convenance, ici et là. Ça, c'est quelque chose auquel je ne m'habituerais sans doute jamais. Euh... Tu fais quoi, là? Je lui demande, confus, tandis qu'il s'avance vers la cheminée. On a une ville à découvrir, des restaurants à essayer, des pentes à descendre... Tu ne croyais quand même pas qu'on allait rester enfermés ici? Je le provoque un peu. C'est plus fort que moi. Croisant des bras sur mon torse, je lui envoie un sourire amusé. Dans cinq minutes, je sors, moi... Que tu sois chaussé ou non. Je le porterais jusqu'en ville s'il le fallait. Même s'il était nu comme un ver.

    Nous sommes ici. Et pas là bas.

    Libres.

    ...

    ... Je suis heureux.

    Spoiler :

    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Sam 23 Jan 2016 - 12:50
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    Lysander Foster
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    all the way home I'll be warm

    Les deux hommes avaient beau essayer de construire quelque chose de nouveau, encore maladroit, des habitudes qui tâtonnaient encore parfois, Lys ne réprimait plus l’envie de bousculer Peter chaque fois que ça le chantait. Il aimait lire l’agacement dans ses yeux bleus, l’incompréhension, la perdition, l’abandon. Tant d’émotions que beaucoup de gens s’efforçaient de ne jamais ressentir et de nier parce qu’elles avaient été l’étendard de la faiblesse durant les siècles de l’existence de l’être humain. Pour Lys, c’était le moyen d’avoir le pouvoir sur lui, de savoir qu’il avait encore un peu d’influence. Parce que l’inverse était si véridique, si visible : il pourrait ramper à ses pieds si Peter le lui demandait à plusieurs reprises. Son orgueil avait trouvé plus fort que lui et c’était réconfortant de se prouver chaque jour qu’il n’était pas le seul à avoir complètement basculé dans la faille de leur mutuelle attirance. La palme de ses pieds jouissant de la douceur du tapis, Lys finit par relever les yeux vers le visage béat de son amant avant d’éclater de rire. Cette bouchée bée, ses yeux perdus, ses traits tendus, son corps délaissé. Peter n’était jamais aussi séduisant que lorsqu’il semblait en manque de lui. Il lui adressa un regard faussement joueur, une lueur de luxure dans ses prunelles tandis qu’il répondait à sa question par de la provocation. Il continuait de trainer des pieds sur les poils synthétiques qui, en plus de la chaleur de l’âtre, engendraient de légers frissons le long de son échine. Putain qu’il était bien. Il se mordilla volontairement la lèvre, une moue d’enfant sur le visage, laissant Peter lui expliquer qu’ils avaient tant à explorer là-dehors. Mais qu’est-ce qu’il en avait à faire du monde lorsque son univers tout entier se tenait dans cette pièce ? Il avait trop laissé la fatalité lui arracher des morceaux de son univers, de son équilibre – l’image de Lukah flasha brutalement devant lui remplaçant brièvement la silhouette de Peter – pour qu’il se laisse encore tenter par les risques du monde extérieur. Mais Peter n’avait pas tort. Ils étaient loin des autres, en Italie, en Europe du Sud, si loin de son Angleterre natale. Il fallait qu’il découvre ce qu’il y avait ailleurs, là-bas, puis l’Italie n’était-elle pas le pays de l’Art avec sa majuscule prestigieuse ?

    Peter le réprimanda à nouveau, essayant de briser ses espoirs et de lui faire croire qu’il allait le laisser planté là, mais Lys n’était pas décidé à se laisser entrainer de la sorte si facilement. « Ah bah oui je croyais moi. » s’exclama-t-il, d’une voix naïve. Ses bras croisés lui donnaient un air si autoritaire. Il avait presque envie qu’il le punisse d’autant d’incivilité. « Et si je suis à poil, tu m’emmènes aussi ? » reprit-il, tout en soulevant légèrement son pull de laine bleu marine pour laisser entrevoir son nombril et un début de buste qui commençait tout juste à connaître la pilosité. Il attendit brièvement une sensible réaction de l’homme avant de rabattre brusquement son pull sur ses hanches. « Bon d’accord. » Il enfila ses épaisses chaussettes puis ses bottines de suédine. « Je te préviens, si je me tape la honte devant tout le monde ou si je me fais mal, t’as intérêt à te rattraper. » En se redressant, il vola un baiser à Peter avant de courir vers l’entrée où il attrapa son caban qu’il enfila à la volée et son bonnet qu’il enfonça sur sa tête, où s’échappaient tout de même une masse de boucle indociles. « Bon alors Monsieur Michaels, vous pensiez quand même pas qu’on allait rester enfermés ici ? » Il lui adressa son plus beau sourire, le plus sincère, le plus libre de toute crainte.

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    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

    Lun 14 Mar 2016 - 22:57
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    Je le regarde, souriant, un air de défi dans le regard. Je te tiens. Cela fait longtemps que sa liberté, je la serre dans ma main. Je ne l'écrase pas, je ne la détruis pas. Mais je la tiens, d'une poigne assurée, bien que tendre et légère. Sa liberté. Ma liberté. Et le désir de les accoupler. Les unir, les consolider ... Créer une réelle force sur la base de nos faiblesses.

    Ensemble, nous sommes une force.
    Quelque part, au fond de moi, j'ai peur.

    Il se libère de mon emprise et s'en va vagabonder comme une âme sauvage, un esprit farouche. Dans les recoins de mes pensées, je le vois, lui, sa corpulence, sa silhouette ... Qui s'efface, avant de disparaître, complètement. De ma vie ou de mon champ de vision ? Je ... Ne sais pas. Je repense au passé, à ma vie, à mes succès et mes regrets. Je revois l'époque où j'avais encore le beau métier. Et ma famille. Ma femme, ma fille. Deborah. Kimmie. Je repense à tout ce que j'ai déjà eu, ce que j'ai pu accomplir, dans ma longue, si longue, et pourtant, si courte vie ...

    Puis, je revois tout ce que j'ai perdu, un à un. La carrière. Le succès. Ma santé mentale. Et elles. Mes femmes, mes raisons d'être, mes raisons de vivre.

    Et maintenant, je l'ai lui. La peur de le perdre me ronge, malgré moi. Dès que je ne l'ai pas là, sous les yeux, ou que mon écran ne s'illumine pas pour m'afficher son nom au dessus d'un nouveau message ... Je prends peur. J'ai trop perdu. Je ne peux pas le perdre, lui aussi. Et je sais que c'est idiot, et je sais que c'est futile ... Mais qu'y puis-je ? Je ne suis qu'un homme. Et parfois, je suis même moins que ça.

    Il feint le désir de vouloir rester, reclu ici, enfermé avec moi, éternellement, sans issue ... Et si l'idée ne me déplaît pas, tout au contraire ... Je le connais, également. Et c'est pour ça que je sais ce qu'il désire, réellement. Il ne veut pas rester ici. Sa soif gargantuesque pour les couleurs du monde ne peut être rassassiée à coups de bassins. Chaque soupir, chaque gémissement, ne serait qu'une distraction qui lui rappellerait ses regrets – ceux de ne pas avoir vu le monde. Ceux de ne pas l'avoir changé. Je le connais, malgré ce qu'il pourrait bien vouloir penser. Il ne l'admettrait probablement pas, mais je sais qu'une personne ne lui suffirait jamais.

    Lysander, c'est le force de l'impulsion et la témérité de l'insubordination. Il erre, il gambade, il disparaît, toujours loin devant ... Et moi, je ne peux que m'efforcer à essayer de suivre le pas.

    Et pourtant ... Peut être que je me suis trompé ? Peut être que tout ce qu'il veut, réellement, c'est rester ici ? Peut être qu'il n'a pas besoin d'autre chose, de l'extérieur ? Serait-ce possible ? Mon coeur saute un battement, puis ralentit un nouveau. Et si ... ? Ma gorge se désêche, son pull s'enlève, je le regarde, les yeux fixés sur cette flèche naissante qui suit le long de son corps afin de m'indiquer le chemin vers ...

    « Bon d’accord. »

    Et juste comme ça, c'est terminé. Mon questionnement, mes interrogations, mon changement de refrain ... Tout. Nous sortirons. J'avais eu raison depuis le départ. J'ai toujours raison. Il me balaie une menace que je chasse d'une simple pensée, conscient qu'il ne s'agit là que de paroles dans le vent, à ne pas écouter. Lysander se relève ensuite, fièrement, et je prends un moment pour l'admirer. Lui, et sa stature si jeune et, pourtant, si prometteuse ...

    Un jour, quelqu'un d'autre te remarquera, comme moi j'ai pu le faire.
    Un jour, tu m'abandonneras.
    Un jour, tu disparaîtras.

    Ses lèvres glissent contre les miennes dans un bref murmure et je prends un instant pour apprécier la transaction. Un jour ... Mais pas maintenant. Le suivant discrètement vers la sortie, j'attrape au passage mon manteau avant de l'enfiler dans un mouvement bref mais précis. Puis, je tire l'écharpe cachée au fond de ma poche afin de l'enrouler autour de mon cou, à défaut de pouvoir me réchauffer entre ses bras brûlants et fins comme des allumettes. Je rale d'agacement à sa dernière réplique avant de le pousser dehors, sans cérémonie.

    – Allons, allons, ne perdons pas de temps.

    Malgré tout, dès qu'il ne me regarde pas, en coin, je souris.

    Re: let it snow, let it snow, let it snow...

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