Another night?
Les moments difficiles de notre vie forgent notre caractère et nous laisse suivre des chemins diffèrent de ceux que l’on avait pensé parcourir. Des moments délicat j’en ai vécu dans ma vie sans doute un peu trop, vu la carapace que je m’étais forgé pendant toutes ces années. Méfiant et arrogant, je pouvais être le pire des idiots quand je le désirais, je ne voulais pas qu’on me prenne en pitié ou encore qu’on veule m’aider, cela peut paraître idiot pourtant je m’étais toujours conduit de cette manière depuis la mort de ma mère. Dix ans que mon ange avait quitté ma vie, une vie qui n’avait plus vraiment le même goût sans elle. Ma mère m’avait donné l’envie d’être un homme bien et sa mort m’avait rendu haineux quand je n’allais pas bien, j’avais oublié les projets de gosse et de famille heureux, à quoi bon si c’était pour souffrir par la suite ? Non, merci. Je voulais m’amuser et profiter de la vie, sans doute qu’elle n’aurait pas toujours apprécié certains de mes comportements , mais après tout elle n’était plus là pour dire quoi que ce soit. Le besoin d’oublier la réalité pour m’enfermer dans un monde que je me créais de toutes pièces me rendais heureux, je pouvais ressentir le bonheur parcourir mon être, même si cela n’était qu’un pur mensonge que j’avais fabriqué de mes propres mains. M’écouter ne pouvait être qu’une mauvaise chose, car je serais plongé dans mon lit chaque soir à penser à celle qui avait rendu ma vie inoubliable alors que mon père était un inconnu, un héros aux dires de ma mère, mais je n’avais pas du rencontrer le bon homme vu ce que j’avais pu voir de lui : violent et ivre avec ses proches. Je ne supportais plus cet homme aux bouts d’une semaine, je me réjouissais à présent de ne pas l’avoir eu au cours de ma vie, j’avais été chanceux contrairement à mon demi-frère qui avait eu beaucoup moins de chance , vu l’enfance affreuse qu’il m’avait décrit. J’en pouvais plus, ce soir je ne faisais que penser à tout ce passé qui me rendais fou, je ne savais quoi penser sur moi et celui que j’étais devenu. Des regrets ? J’étais loin d’en avoir pourtant cela me bouffait quand j’avais l’impression qu’elle ne serait pas fière de moi, j’avais tout fait pendant mes dix-huit première année pour la rendre fière et la soutenir de toutes mes forces. Oublier , voilà ce qui ne faisait que se répéter dans ma tête, je devais trouver une meilleure occupation qu’être dans mon appartement devant un programme pourri, je quittais mon salon laissant la télé allumé pour le chien, il ne vaut mieux pas me poser de question sur ce point-là. Je lui laissais une sorte de compagnie, sans doute idiot , mais j’avais la conscience tranquille , car ce chien restait plus souvent seul dans l’appartement qu’en ma compagnie.
Je quittais mon appartement en survêtement avec qu’une idée me défouler. Je marchais dans la rue parmi les passants qui n’étaient plus trop présent. Les travailleurs acharnés étaient sans doute les seuls à fouler le béton avec quelques âme paumés dont je faisais malheureusement partie. Je sentis quelques gouttes tomber sur ma tête, je devais vraiment avoir la poisse pour qu’il se mette à pleuvoir pile le soir où j’avais besoin de me défouler au grand air. Mes plans venaient encore de changer, j’en avais marre de devoir sans cesse changer d’idée. Je laissais la direction du parc pour rejoindre l’université où le gymnase était très certainement encore ouvert. Je courais vite pour parvenir à ne pas trop être trempé. J’étais arrivé depuis maintenant une bonne heure et cette dernière ne m’avait pas encore suffit pour combler mon envie de penser au passé et à tous ces souvenirs qui me rongeaient depuis quelques temps. L’envie d’être de nouveau un enfant et de pouvoir sentir ses bras m’entourer encore une fois, me frustrait encore, elle me manquait , mais certains jours je me laissais avoir par la noirceur de mes pensées et j’en oubliais que je devais vivre et avancer. Je shootais le panier de basket en dribblant seul quand j’entendis des pas derrière moi, je me retournais pour apercevoir la personne qui venait d’arriver et je pu voir : Nathanaël. Je le regardai , lui : mon frère de cœur avec qui tout avait fini par dérapé en laissant nos pulsions être plus fortes que notre amitié, je l’avais évité enfin, je le pensais, mais je me demandais si lui avait fait la même chose que moi. " Salut .." Je le regardai sans grande conviction d'avoir une réponse.
Je quittais mon appartement en survêtement avec qu’une idée me défouler. Je marchais dans la rue parmi les passants qui n’étaient plus trop présent. Les travailleurs acharnés étaient sans doute les seuls à fouler le béton avec quelques âme paumés dont je faisais malheureusement partie. Je sentis quelques gouttes tomber sur ma tête, je devais vraiment avoir la poisse pour qu’il se mette à pleuvoir pile le soir où j’avais besoin de me défouler au grand air. Mes plans venaient encore de changer, j’en avais marre de devoir sans cesse changer d’idée. Je laissais la direction du parc pour rejoindre l’université où le gymnase était très certainement encore ouvert. Je courais vite pour parvenir à ne pas trop être trempé. J’étais arrivé depuis maintenant une bonne heure et cette dernière ne m’avait pas encore suffit pour combler mon envie de penser au passé et à tous ces souvenirs qui me rongeaient depuis quelques temps. L’envie d’être de nouveau un enfant et de pouvoir sentir ses bras m’entourer encore une fois, me frustrait encore, elle me manquait , mais certains jours je me laissais avoir par la noirceur de mes pensées et j’en oubliais que je devais vivre et avancer. Je shootais le panier de basket en dribblant seul quand j’entendis des pas derrière moi, je me retournais pour apercevoir la personne qui venait d’arriver et je pu voir : Nathanaël. Je le regardai , lui : mon frère de cœur avec qui tout avait fini par dérapé en laissant nos pulsions être plus fortes que notre amitié, je l’avais évité enfin, je le pensais, mais je me demandais si lui avait fait la même chose que moi. " Salut .." Je le regardai sans grande conviction d'avoir une réponse.
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