La poudreuse se tasse sous mes skis, m’ouvrant la voie. L’air frais et vivifiant de la montagne glisse contre les tissus de ma combinaison grise et contre la peau découverte de mon visage légèrement rougi. Je respire l’air dépollué à plein poumons, prenant encore et encore de la vitesse dans la descente, me délectant d’une bonne dose d’adrénaline.
Je ne suis pas mauvaise. En fait, je suis loin d’être mauvaise à ce sport et c’est avec une bonne maîtrise que je slalome, m’oriente à droite, à gauche. Sans jamais vaciller, sans jamais manquer de tomber.
C’est debout et fière que j’arrive enfin en bas de la piste, plantant mes bâtons dans la neige et remontant mes lunettes aux teints colorés pour admirer l’endroit enneigé surplombé d’un soleil de mi-journée. Un endroit que je connais bien pour l’avoir fréquenté une fois par an depuis que je tiens debout.
Des voyages durant lesquels Joshua avait l’habitude de m’accompagner avec sa planche de snowboard. Durant lesquels j’avais l’habitude de tricher pour arriver la première et lui hurler que j’avais gagné.
Mais cette fois-ci, Joshua a décidé de ne pas respecter la tradition et c’est seule, empreinte d’une légère nostalgie, que j’avais atteint le bas de la piste. Seule ou presque, parce qu’une masse avait décidé de me rattraper dans ma course folle et de se servir de moi comme d’un amortisseur à sa chute.
En une fraction de seconde je me retrouvais plaquée au sol, mordant la neige fraîche un peu sonnée et incapable de bouger. La masse m’écrasait encore.
Je ne suis pas mauvaise. En fait, je suis loin d’être mauvaise à ce sport et c’est avec une bonne maîtrise que je slalome, m’oriente à droite, à gauche. Sans jamais vaciller, sans jamais manquer de tomber.
C’est debout et fière que j’arrive enfin en bas de la piste, plantant mes bâtons dans la neige et remontant mes lunettes aux teints colorés pour admirer l’endroit enneigé surplombé d’un soleil de mi-journée. Un endroit que je connais bien pour l’avoir fréquenté une fois par an depuis que je tiens debout.
Des voyages durant lesquels Joshua avait l’habitude de m’accompagner avec sa planche de snowboard. Durant lesquels j’avais l’habitude de tricher pour arriver la première et lui hurler que j’avais gagné.
Mais cette fois-ci, Joshua a décidé de ne pas respecter la tradition et c’est seule, empreinte d’une légère nostalgie, que j’avais atteint le bas de la piste. Seule ou presque, parce qu’une masse avait décidé de me rattraper dans ma course folle et de se servir de moi comme d’un amortisseur à sa chute.
En une fraction de seconde je me retrouvais plaquée au sol, mordant la neige fraîche un peu sonnée et incapable de bouger. La masse m’écrasait encore.
. . Shine on you crazy diamond |