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JAMES L. WHEELER
39 ans, 40 en Juillet
Américain, né à New York
Lieutenant de police
Hétéro, ah les femmes !
En couple
FEAT. JAKE GYLLENHAAL
PARTIE I - INFORMATIONS À SAVOIR SUR MOI ...
...Tu te sens vieux, ouais t'as ce foutu coup de blues, coup de barre de la vie. Sur tes papiers tu vois ta date de naissance, ce 14 Juillet 1983, putain ! T'es un dinosaure et t'as pas fais grand chose sur cette planète. Tes 40 ans. Ouah ! T'as réussi à atteindre cet âge-là, toi. T'y crois à peine avec toutes tes conneries et ta vie de chien. T'es pas bien glorieux avec toi-même non plus. Tu te balades aux States, d'abord New Yorkais tu fais croire que L-A t'as adopté, t'es un Américain qui se la pète avec des termes que t'aimes pas tellement. Et malgré tout, la terre, que dis-je, ce monde ! Et ouais mec cette planète accueille une femme qui te supportes, t'es plus le célibataire qui ne faisait qu'apprécier la vue des femmes, non, t'as elle maintenant. Vas-y, tu peux le faire, dis-le. T'es en couple. Ah c'est bizarre hein, mais elle existe. Malgré tes coups de fatigue, tes coups de gueule, tes enquêtes passionnantes qui te prennent ton énergie et ton temps, elle est là, elle te voit, tu la vois. Il y a elle et ce métier qui te bouffe, lieutenant de police, à voir des choses morbides à tout bout-de-champ. T'en vois tellement que t'es presque complètement insensible dorénavant. Tu te trouves banale, pas riche, ça non. Mais pas pauvre non plus. T'es presque un gars normal, trop normal peut-être.
T'es qu'un pauvre con. Tu le sais, mais t'arrives pas à être différent, t'es pas le bon voisin que tout le monde adore, t'es pas non plus le modèle à suivre, t'es pas le mec le plus aimable, mais t'es vrai. Le cap de la quarantaine te fait dire une chose : pourquoi ? Tu râles beaucoup, tu jures souvent, oui t'es vulgaire comme mec. Mais. Car il y a toujours un mais. Tu es toi. Entier, droit et juste, bon en même temps avec un père flic et une mère politique tu as eu le droit à des valeurs fortes. Tu peux paraître froid, tu l'es même assez souvent quand tu rencontres les gens, mais au fond t'es pas si dégueu. T'arrives à aimer, à apprécier. Ouais t'aimes avoir le contrôle sur à peu près tous les aspects de ta vie, mais tu apprends, encore. Ouais avec ce cap des 40 ans tu sais que t'es pas parfait, tu sais que tu peux mieux faire alors t'essaies. D'être meilleur. Et de ne pas rester ce pauvre con que les gens regardent d'un mauvais œil.
PARTIE II - MON HISTOIRE
Clés❧ 14 Juillet 1983 : T'es arrivé dans leur vie, ils avaient du mal à avoir un enfant et finalement ils t'ont eu. Toi. Tu te dis quelques fois qu'ils n'auraient pas dû, que cette planète ce serait mieux portée sans toi, mais tu ne peux pas nier une chose, ils t'ont couvert d'amour ! Toi, le seul enfant qu'ils ont réussi à avoir.
Pas de frère. Pas de sœur. Tu es l'unique enfant des Wheeler. Et t'as été gâté on peut le dire. Petit garnement, t'as eu cette enfance que tes proches connaissent, à sécher les cours pour fumer en cachette, trainer dans des soirées sans jamais t'arrêter. La hiérarchie ? Tu t'en foutais ! Comme si tu mettais au défi ton père, le bon flic, le bon mec, le modèle. Mais toi, est-ce que tu représentais suffisamment à ses yeux alors qu'il rentrait tard en prétextant avoir du travail ? Tu lui as fais la vie dure, passant plus de temps en punition qu'en liberté. Pour que la finalité soit la même. Toi aussi, t'es devenu flic. Et tes mots d'enfant résonnent souvent quand tu y repenses " Faire comme papa pour arrêter les méchants ". Il a toujours eu raison ton vieux.
❧ 2007 : Mystère. Tu faisais tout pour avoir l'intention de tes parents, toutes les conneries du monde et malgré ça. Tes notes brillaient. Car t'es pas si con. Juste, t'as pas envie. Et quand t'es qu'un ado mal léché tu ne comprends pas l'importance de ce que tu fais alors au moment de choisir ton orientation scolaire, t'as choisi la facilité. En tout cas, c'est ce que tu pensais. Le droit. A Harvard. L'argent des parents, l'influence de ta mère dans la politique, tu avais vu la facilité, mais tu as découvert bien autre chose. Tes meilleurs amis. Et tout a changé.
Tu as vécu tes meilleures années, tu as trouvé ta voie et tu l'a décroché ce diplôme ! Diplômé de droit à Harvard, qui l'aurait cru ? Pas toi quelques années auparavant, mais tu as réussi ! Ce n'était pas la facilité que tu espérais mais les deux compères que tu as trouvé sur le chemin t'ont aidé, épaulé et tu as réussi, grâce à eux. Pour quitter tes études en premier, t'éloigner d'un trio et boucler la boucle des Wheeler. C'est ainsi que tu l'as nommée, ta destinée.
❧ 2008 : Sans regrets. Ce n'est finalement pas la politique qui t'a convaincu. Non. Toi le fils qui ne cessait de dire à ton père que son métier ne faisait qu'empiéter dans sa vie, tu as fais comme lui. Le diplôme en poche, tu as quitté les bancs de l'université pour rejoindre l'école de police. Un choix de vie qui t'a transformé. Aucune embûche, élève parfait, tu as fais la fierté de ton paternel et tu te dis aujourd'hui que c'était le seul choix possible. Tu n'aurais jamais pu devenir médecin comme tes amis, tu n'aurais jamais pu supporter les conneries des politiques comme ta mère, oh t'avais bien d'autres possibilités, mais rappelles-toi. Tu voulais arrêter les méchants.
❧ 2010 : Première fois. New-York, ses buildings, son ambiance, son odeur, ses bruits, tout de cette ville est particulier. Surtout, les malfrats. Mais toi, t'as passé deux ans en bas de l'échelle, même si t'as terminé ton école de la plus belle des manières, ici, chez les flics, on commence toujours par le bas, même quand on est le fils d'un mec du coin. Le bizutage c'est important. Alors après deux ans à patrouiller, à filer des amendes et surtout à t'emmerder. Tu as eu, ta première affaire. Une affaire impossible à résoudre, dans la ville que tu espérais ne jamais devoir rejoindre : Los Angeles.
Tu ne connaissais personne, rien de cet endroit alors tu t'es investi et tu as découvert cette adrénaline, ce truc qui te prend à l'estomac et te passionne dans la résolution d'un mystère qui plane. Ouais, tu l'a su, tu veux être inspecteur. Ce gamin disparu, tu ne l'as jamais retrouvé. Cette affaire, jamais résolue. Après presque un an, l'échec est cuisant. Mais tu dois rentrer à New York en gardant ce goût d'inachevé.
❧ 2011 : Bonheur. On a tous le droit de le ressentir. Que ce soit une vie remplie. Ou un simple instant. Et tu l'a ressenti toi aussi lorsque tes yeux observaient ton meilleur ami dire ce mot magique à celle qui allait s'unir à ses côtés. T'es le témoin. D'une nouvelle vie. D'une peur d'être mis de côté, toi le troisième membre d'un groupe de potes. Ce mot magique qui t'évince, t'expulse, te laisse seul sur le côté. Mais ce jour-là tu n'as pas le droit de penser à ça, tu apprécies simplement le bonheur de l'instant.
Un jour, peut-être, ton mariage te le donnera, ce bonheur. Tu vas te marier un jour n'est-ce pas ? Que ta mère te demandait. Et tu ne lui as jamais répondu, bon instinct, la preuve. Tu es seul. Alors que tes deux meilleurs amis joignent leurs cœurs et leurs avenirs ensemble. T'as jamais eu envie de te poser, toi, l'éternel célibataire. Parce que tu n'y vois pas l'intérêt, car aucune femme n'a réussie à te prendre dans ses filets de manière indéfinie, tu as simplement laissé le temps passer en te consacrant à ce que toi tu aimes, ton nouveau métier, ton statut de flic. Ouah, mais qui es-tu James Wheeler à penser ainsi ?
❧ 2016 : L'horreur. Lorsqu'il t'a trouvé chez lui, dans son lit, dans ses bras. Tu pouvais séduire n'importe quelle femme. Et tu as terminé ici. Au milieu d'un binôme que tu connaissais que trop bien. Une relation ambiguë avec elle, tu as fini par craquer une première fois, une seconde et d'autres. Tellement. Que tu ne comptais plus. Allez, dites-le. James, t'es le roi des enfoirés. C'est ce que tu as entendu de sa bouche. Ethan, ton meilleur ami. Lui qui avait confiance en toi. Lui qui te considérait comme son propre frère. Tu as tout foiré. Tu t'en mords les doigts. Mais tu n'as jamais réussi à résister. A lui résister. Alors que la réalité, c'est qu'il n'y a pas de passion, pas d'amour. Elle te connait juste par cœur et toi tu avais besoin de quelqu'un qui t'écoute, te comprend, te rejoigne dans ces moments de faiblesse. Pour partager. Tu t'en veux. Mais l'erreur est trop grande. La blessure trop importante.
❧ 2017 : Tu voyais cela comme une punition à l'époque, mais maintenant, après ces quelques années, cette ville de Los Angeles n'est pas si dégueulasse. Ta mutation dans cette cité t'as permis de partir, de te barrer loin des problèmes pour te consacrer à ton adaptation dans cette ville renommée des States et surtout à t'investir corps et âme dans ton travail, comme toujours. Presque comme un échappatoire tu as fuis les problèmes d'un mariage qui bat de l'aile, peut-être par ta faute James. Quelle idée de coucher avec la femme de ton meilleur ami ? Alors la ville des anges, quel meilleur endroit pour un démon comme toi ? Tu as tout perdu. Tu as recommencé du début. Ton travail comme seul salut. Tu as fini par être promu. A force de t'investir, de travailler jour et nuit, tes efforts ont été récompensés par une belle carrière, de belles affaires. Finis les regrets. Tu es donc maintenant un membre à part entière de cette ville et tu n'as plus le droit à la marche arrière.
❧ 2021 : Quelques affaires de boulot et des histoires familiales t'ont poussé cette année-là à voyager entre tes deux villes. Les ancres de ton bateau de vie. Bien souvent à voguer entre Los Angeles le Lundi et New York le Vendredi, l'improbable est arrivé. Tu t'es échoué. Jordan. Ce mirage. Elle a ses cicatrices. Tu as les tiennes. Deux âmes blessées, éventrées. Souffrantes d'un passé bien lourd, d'un cœur qui cherche le tambour. Un rapprochement inaudible, intangible. Par le biais d'une distance souhaitée, d'un écran fissuré. T'as fini par lui proposer de te rejoindre à LA. Une année durant vous êtes restés éloignés, mais elle est un mirage qui te sauve du naufrage.
❧ 2023 : Tu te sens bien. Et cela fait bien longtemps que tu n'avais pas réussi à le dire. T'es là, à Los Angeles. Dans une petite baraque. Avec elle. Bordel qu'est-ce que tu aurais fais sans elle ? T'enchaines les enquêtes, t'investis toujours autant dans un taff qui te prend les trippes et qui te déchires. T'as tes valises, tes plaies et tes pensées sordides. Et pourtant t'es là. Et tu te sens bien.
PARTIE III - PARLONS RP ...
Dispo pour tout ! Liens, RP, faites votre marché !
CRÉATEUR
Sherlock ou Watson ? 
