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    The city's yours - Oscar

    Jeu 27 Avr 2023 - 17:33
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    Adriel Cole Snow
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    « - Bon et bien… bonne nuit, Oscar. À demain matin »

    Je lui souris, et le laisse dans ma chambre. Qui aurait cru qu’il serait dans ma chambre ? Après tant d’années ? Fut un temps, c’était exactement ce que j’aurai aimé. Fut un temps. Là, j’espère juste qu’il ira mieux. C’est bien le pourquoi de ce voyage, non ? L’envie de changer d’air…

    Du coup, je débarrasse les restes du repas de ce soir, c’est aussi ce qui est pratique dans le fait de commander.. Pas de vaisselles, les emballages à la poubelle et hop, c’est prêt. Un coup d’oeil sur mon téléphone… il n’est pas tard, mais je suis crevé… Faut dire que ces dernières vingt quatre heures n’ont pas été de tout repos. D’abord cet appel d’Oscar, qui semblait vraiment avoir besoin d’aide. Ces quelques mots échangés, et ces billets achetés en quelques minutes… Ce rendez vous à l’aéroport, et ce vol, passé l’un à côté de l’autre.

    Comment est-ce qu’on en est arrivé là ? Étonnamment, c’est en me brossant les dents que je réalise que ça fait bien des années que je n’ai pas fait quelque chose d’aussi fou. Partir, du jour au lendemain, certes dans un endroit que je connais, mais.. avec Oscar. C’est dingue. Je termine par une douche, rapide, avant d’aller dans la chambre d’ami, et de me glisser sous les draps. Dans ce lit froid, inconnu, où personne n'a encore dormi, au final. Mais il va de soit d'offrir la meilleure chambre à son invité, non ?
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    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Lun 12 Juin 2023 - 2:46
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    Oscar Luccheti
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    « Buona notte, Adriele. »

    La porte se referme.

    Le sentiment de mal-être étouffe.

    Silences assourdissants.

    Les draps sont bleu marine. Soyeux et satinés, d'une douceur indéniable. C'est ta chambre, apparemment. Tu as insisté pour que je reste ici, mais je ne voulais pas. La cameretta d'invité me souffit, Adriele. Veramente. Tu n'as rien voulu entendre. Personne ne veut jamais rien entendre ...

    C'est la meilleure chambre, apparemment. Le confort y est optimal. La température, ambiante. Mais moi, cette chambre ... Je la trouve froide et stérile. C'est ta chambre, Adriele. Pas la mienne. Je n'ai pas mes repères, mes objets, mes habitudes. Pire que ça: j'ai l'impression d'envahir ton espace. Moi qui déteste pourtant déranger ... Pourquoi ne vois-tu pas la situation inconfortable dans laquelle tu me mets?

    Mes doigts effleurent les rideaux translucides avec timide hésitation. Pendant ce qui semble être des heures, je laisse mon regard se perdre de l'autre côté de la vitre.

    New York.

    La grande pomme.

    C'était idiot de penser que l'évasion serait la solution. J'ai l'impression de suffoquer plus fort que jamais. Les gratte-ciels illuminés inondent cette chambre qui n'est pas mienne de lumière, dessinant des ombres aux reliefs tranchants contre le mur blanc immaculé.

    Mais le mal-être de la confusion n'est qu'accentué dans cet environnement si étranger.

    La routine nocturne commence. Le passage obligatoire à la salle de bain. Le quart d'heure passé à décortiquer ce reflet qui semble toujours manquer de quelque chose. Le lait corporel soigneusement appliqué sur le front, les joues et le nez pour garder l'illusion d'une plastique soignée. Je refuse de vieillir.

    Je sens la jeunesse me glisser entre les doigts. Les secondes coulent comme les grains d'un sablier. Impossible de les rattraper.

    Je ne réalise même pas que mes dents sont brossées lorsque je désactive l'Oral-B Braun électrique et que je la repose sur le rebord du lavabo. Du coin de l'oeil, j'aperçois la douche, qui semble étrangement invitante. L'eau chaude martèle mon dos, enveloppant mon corps dans des vapes de fumée brumeuse alors que je me débarrasse vigoureusement des « délicats parfums » du voyage en avion.

    Trente minutes passent. Mes doigts sont fripés par la chaleur et l'humidité. C'est soigneusement que je me sèche, avant de revêtir le peignoir.

    Et maintenant?

    Dormir, je suppose.

    C'est étrange, Adriele.

    Je ne sais pas à quoi je m'attendais, en te demandant de m'emmener ici. Je sais simplement que je ne m'attendais pas à ça.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Lun 12 Juin 2023 - 8:20
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    @Oscar Luccheti

    J'ai froid.

    Je ne sais pas si c'est la situation ou la fatigue mais j'ai froid. Pourtant il fait bon chez moi, mon régulateur s'occupe de gérer la température des pièces à ma place... Mais non. Peut être parce que je suis nu dans le lit ? Non, habituellement ça ne me gène absolument pas. Mais la... En plus Oscar n'est pas loin, si je me lève dans la nuit et que je le croise, il faut que je sois un minimum couvert. Alors je me lève, et prend le pyjama que j'ai acheté pour les invités, au cas où. Il ne me va même pas, mais c'est mieux que rien..

    J'ai chaud.

    C'est quoi cette matière ? C'est pour ça que je n'arrive pas à dormir ? J'ai l'impression d'étouffer, et les draps semblent me peser. Au final, je retire les vêtements, restant en boxer, une jambe hors des draps. La, ça devrait aller.

    Pourtant je ne trouve pas le sommeil.

    J'essaye de me forcer à fermer les yeux, j'essaye même de compter les moutons, en me disant que ça n'a jamais marché mais que peut être, cette fois... Non. Je tente de prendre mon téléphone, et de me perdre dessus. Ça marche, parfois je me réveille le lendemain avec le téléphone à la main. Je passe les recettes de gâteaux, les photos du quotidien de mes amis, les bouts de vie de mes proches qu'ils prennent le temps de bien mettre en scène, au lieu de me les raconter directement.

    C'est devenu ça, ma vie. Être passif de tout, et faire semblant de sourire.

    Je pose le téléphone, je n'y arrive pas de toute façon, et attrape la télécommande pour allumer la télé fixée au mur face à moi, m'efforçant à mettre le son au plus bas afin de ne pas réveiller mon invité.

    Sauf si, comme moi, il n'y arrive pas.
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    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Dim 18 Juin 2023 - 6:21
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    tw: sexualité



    Je soulève la couverture. Je me pose dans le lit. Mais j'ai trop chaud, alors je la retire. Et maintenant, j'ai trop froid. Deux oreillers, c'est trop. Un, c'est trop peu. Sur le côté, je m'enfonce trop dans ton matelas moelleux. Sur le dos, je ne m'enfonce pas assez. Le silence m'oppresse. Mettre de la musique me tiendrait trop éveillé. Je fixe le plafond. Il ne me parle pas. Alors je fixe le mur. Lui semble me juger.

    Finalement, je ramasse le livre que j'avais posé sur la table basse. Je lis deux pages. Trois. Ça ne me parle pas plus que cela non plus. Je reste là, comme un idiot, face à mes pensées. Elles, elles me parlent trop.

    Je ne me sens pas à ma place, ici. Pas au milieu de tes objets, plongé parmi tes souvenirs. Certainement pas seul face à ta chambre. On dit souvent que les yeux sont le miroir de l'âme. En quelque sorte, une chambre en est le reflet. La mienne est aussi chaotique et animée que moi. Il y a des livres partout, sauf sur les étagères où ils devraient être. Le panier à linge sale est (presque) toujours rempli. Même dans ma cuisine, la vaisselle est toujours lavée, mais jamais rangée. C'est un miracle que l'égouttoir tienne encore, d'ailleurs, je devrais probablement songer à le remplacer.

    Et pourquoi est-ce que tu m'as enfermé ici, pour commencer, Adriele? Toi et moi, dans deux chambres séparées? Je me surprends à me poser cette question. Oscar, la tua vita è già abbastanza complicata così com'è. Ma vie est déjà assez compliquée comme ça. C'est probablement la fatigue qui parle, voilà tout. C'est parce que je commence à devenir dingue dde cette terrible insomnie. D'ailleurs, combien de temps s'est écoulé depuis que je suis ressorti de ma douche? Une heure? Deux? Je regarde mon téléphone.

    « Venti minuti ?!!! »

    Oh que non, ça ne va pas le faire.

    Impossible de dormir comme ça. Tout simplement impossible. Et si je passe la nuit à contempler la vitre comme un coglione, autant que je la traverse. Non non non non non.

    Je me lève dans mon pyjama en soie vert émeraude. Je ne réfléchis même plus. Je longe le corridor, je traverse l'appartement, je me dirige vers la fameuse chambre que je désirais mais qui m'était refusée.

    Et je toque.

    Toc, toc, toc.

    Je n'attends pas une réponse, car j'entends quelque chose. Une ... télévision? Mais peut être qu'il s'est endormi devant, finalement ...

    Trop tard.

    J'ai déjà timidement entrouvert la porte, et je constate qu'il semble être encore éveillé. Je m'avance en silence, les mains moites, la gorge nouée.

    Ma che diavolo stai facendo, cazzo?

    « Ja ... »

    Je me tais. Je quoi, exactement?

    Je réalise enfin mon erreur, celle que je regrette déjà avant même de l'avoir commise.

    Toutes ces raisons que j'avais pour justifier mon inconfort étaient simplement de fausses rationalisations générées par mon cerveau pour tenter d'effacer la vérité.

    Mais le corps ne trompe pas, et l'érection qui éveille mon sexe est impossible à nier.

    Je n'arrive pas à dormir parce que je n'arrive pas à ignorer ce désir qui brûle pour toi.

    Timidement, je te regarde. Nos yeux se croisent. J'attends un signe, une invitation. Tes yeux sont silencieux. Je ne comprends pas le sens de leurs intonations.

    Un, deux, trois, quatre ...

    Les boutons sont dégrafés sur cette chemise manche-courtes verte.
    Un froissement de tissus. Le short en soie tombe au sol.
    L'élastique claque et glisse alors que mon caleçon les rejoint.

    En silence, je soulève le drap pour venir m'asseoir au dessus de ton bassin.

    Tu n'as toujours pas bougé.

    Je te regarde, pour de vrai cette fois. Pour que tu comprennes mes intentions, et cette envie que j'ai de me faire aimer, par toi.

    Juste pour une nuit?

    Peut être bien.

    Me refuseras-tu donc cette faveur?

    Je caresse ta joue. Je ferme les yeux. Je me rapproche.

    Embrasse moi.
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    2023

    Re: The city's yours - Oscar

    Dim 18 Juin 2023 - 11:06
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    tw: sexualité



    J'appuie sur les touches, zappant d'une chaine à l'autre sans réellement regarder les programmes qui me sont proposés. J'ai cru apercevoir des animaux, un débat plutôt houleux, une femme qui lit… Rien qui me fait rêver, là. Puis le fait de ne pas avoir réellement envie de me poser devant la télé n'aide pas. Au final, le simple fait d'appuyer sur les boutons m'empêche de m'endormir. Je finis par la poser elle aussi, la laissant à côté de ma cuisse, tout en me forçant à regarder l'écran, et le programme choisit aléatoirement.

    De ce que je comprends, ce sont des personnes cherchant à survivre sur une île, par leur propre moyen, avec seulement un kit de survie... Mouais, il y a mieux mais bon, je vais quand même essayer de m'intéresser. Mais ça me gave vite de les entendre se plaindre. Oui, la vie est dure. Oui, c'est compliqué la pêche sans matériel. Mais quand vous voulez, on échange nos vies, les mecs. Je passe mes mains dans mes cheveux, les mettant en arrière, et frottant mon visage par la même occasion. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à dormir ?

    Je suis sûr que c'est parce qu'il est là. Oscar est là. Il a franchi une barrière qu'il n'avait jamais approchée auparavant : mon intimité. Là, il était rentré à pied joint dedans, dans cet appartement désert, sans vie depuis le divorce. Il faudrait que je déménage, trop de souvenir ici mais... J'aime trop cet appartement. Je sais qu'il a une âme, à moi juste de la lui rendre. Quand j'aurai le temps.

    Bref, j'en suis sûr, c'est à cause de lui que je ne trouve pas le sommeil.

    Et comme pour illustrer mes pensées, j'entends toquer, trois fois. Je vois Oscar à la porte, avancer doucement, puis commencer une phrase. J'attrape la télécommande, coupe le son, laissant l'écran en guise de lumière, vacillante au gré des scènes.

    Oui ?

    Parle, Oscar. Qu'est-ce qu'il y a ? Je sais que tu ne vas pas bien, en ce moment. Est-ce que tu as aussi un problème ici ?

    J'attends, en le regardant, essayant de lire dans ses yeux le sujet de sa venue. Est-ce qu'il a besoin de quelque chose ? Est-ce qu'il souhaite simplement de la compagnie ? Tes yeux sont difficiles à analyser, Oscar. Exprime toi, tout seul je n'y arriverai pas.

    Et pourtant, ce n'est pas avec des mots qu'il me répond, mais bien un geste. Je suis hypnotisé par ces boutons qui sautent, un par un. J'ai déjà vu son torse, à l'époque, quand nous nous baignions ensemble… J'ai l'ai déjà vu sans short, également, toujours dans ce même contexte, mais… Il retire également son caleçon. J'aurais aimé avoir la force de ne pas regarder, mais c'est plus fort que moi. Je te vois.

    Mes joues deviennent rouges, j'en suis sûr. Mon seul espoir que tu ne le vois pas, c'est la faible lumière de cette chambre. Que fais-tu, Oscar ? Qu'est-ce qui t'as décidé, après toutes ses années ? Au moment où moi, je n'ai plus d'espoir ?

    En vérité… J'ai toujours eu un minuscule espoir, jamais mort, au plus profond de moi.

    Il doit ressentir qu'il me fait de l'effet, quand il vient s'asseoir sur moi. Mon boxer est là pour nous séparer, mais malgré le bout de tissu, je sens tout d'Oscar, et aucun doute , il doit également sentir que là, il m'a fait de l'effet. Je me sens prisonnier, d'une cage en coton, mais c'est clairement la seule chose qui me reste avant de ne plus répondre de rien.

    Un regard, toujours le même, posé sur moi. Par contre, le mien a changé. J'ai compris, maintenant. Je lis dans tes yeux ce que tu souhaites, et même si je ne comprend pas pourquoi maintenant, pourquoi ici, et pourquoi moi, je sais qu'il ne faut pas que je pose de question. Ce n'est pas ce que tu attends, n'est-ce pas ?

    Cette caresse, sur ma joue… c'est sûrement ce qui fait tomber les dernières barrières mentales que je pouvais avoir. Resté passif durant ton arrivée, je bouge, pour la première fois, passant ma main sur l'arrière de ta tête, saisissant quelques unes de tes boucles, afin de parcourir avec toi les derniers centimètres qui séparent nos lèvres. J'aurais aimé que le baiser soit tendre, doux, mais loin de là. Ce baiser, je n'y réfléchis pas, et laisse mon corps parler. Mon coeur, mon désir, tout ce qui en ce moment, brûle totalement pour toi.

    Ma deuxième main parcours ton corps, caresse tes courbes, me laissant te découvrir totalement, dans ton plus simple appareil. J'ai l'impression de vivre un fantasme, c'est étrange, non ? Alors que la réalité me frappe, lors d'un nouveau baiser, où ma langue rencontre la tienne, augmentant d'un cran la température de la pièce.

    Ma main continue sa route, après avoir apprécié son dos, ses fesses, sa cuisse, le rapprochant un peu plus de moi, si c'est encore possible. Ma main passe entre nous, touchant ton sexe du bout des doigts, quelques secondes, avant de véritablement le saisir. L'envie est là. Même si je l'ai vu dans ses yeux, le toucher m'aide à réaliser.

    Je réalise.

    Je lâche tout, et le repousse légèrement en arrière. Non, je ne fuis pas, Oscar, c'est pour mieux revenir… Je te fais basculer sur le côté, sur le dos, retirant à la hâte mon boxer devenu bien trop serré, avant de revenir vers toi. Sur toi, me faisant une place entre tes jambes, reprenant nos baisers où nous nous étions arrêtés. Un, deux, puis mes lèvres sur ta joue, puis ta mâchoire, descendant dans ton cou. Ma langue se perd, parfois, dans la volonté de gouter à cette peau qui m'attire tant. Je continue ma descente, embrassant ton torse, ton abdomen, jusqu'à ton aine. Ce n'est que lorsque j'atteins ton pubis que je relève la tête, te regardant. Je veux être certain de ne pas voir une once de regret ou d'hésitation sur tes traits.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Ven 23 Juin 2023 - 3:04
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    Meet me at midnight.


    Lumière tamisée, qui baigne et berce de ses bras rassurants.

    Une teinte bleue. Une teinte violette. Une teinte indigo. C'est la douceur de la fraicheur, la nuit qui fait son oeuvre.

    Oui?

    Yeux pétillants, poings fermés. L'esprit tourmenté, le corps affamé.

    Un à un, les vêtements tombent, tel des remparts fortifiés, anéantis par des années de séduction.

    Je te sens contre moi. Ma langue humidifie mes lèvres alors que je laisse stratégiquement mon corps se marier au relief du tien. Deux sensations contraires se combattent en moi. L'impression de commettre une faute grave est en conflit constant avec cette sensation étrange que tout fait subitement sens.

    Des années.

    Des années auparavant, nos corps se sont fait des promesses que je ne leur ai jamais laissé l'occasion de concrétiser.

    Est-ce donc simplement ... Un juste retour des choses?

    Un plaisir partagé, religieusement mérité par la force de la patience et de la compréhension?

    Un simple tissus nous sépare.

    Après des années passées à te repousser et à renoncer à notre histoire, après des centaines de remparts intellectuels dressés et des milliers de murailles psychiques érigées pour t'entraver le chemin vers mon coeur ...

    Après tout ça ...

    Il n'y a qu'un morceau de tissus qui nous sépare.

    Je sens ta virilité qui menace dangereusement de percer la douce sensibilité de mon existence.

    Mon regard, ferme, ne te quitte pas une seconde. Je ne cille pas. Je ne cligne pas des yeux. Pas une seule fois.

    Voglio te.

    Comme la terre ferme voglio la pluie et comme les flammes vogliono l'eau.

    Bonjour, bonsoir.
    C'est moi, c'est Oscar.

    Avec toute la douceur. Avec toute la tendresse. Je ne sais pas être autrement. Pas ici. Pas avec toi. Il y a une pureté étrange à notre histoire. Toutes ces années de fuite et d'évasion ... La pudeur romantique de notre relation est impossible à effacer. Je te désire, mais pas avec la férocité violente que j'ai pu en désirer d'autres.

    Le comprends-tu?

    Il y a trop de sentiments pour qu'il puisse en être autrement.

    Je tiens à toi.

    Et je sais que tu tiens à moi. Que tes pensées s'accrochent à moi comme on s'accrocherait à la terre ferme. Que ton coeur s'est amarré comme un navire au pied d'un phare. Il n'y a pas de mots pour décrire cet étrange et nébuleux lien qui nous unit. Mais je sais que tu as toujours été . La potentialité d'une histoire stable et aimante. Une potentialité que j'ai toujours fui.

    Il n'est pas question d'amour.

    Peut-il réellement être question d'amour, entre deux êtres si différents que toi et moi?

    Cette flamme brûlante de « je ne peux pas vivre sans toi » ne s'est jamais réellement embrasée, en moi. Mais est-ce que l'obsession est réellement saine, Adriele?

    Tu ne m'as jamais obsédé. Pas comme Silas, pas comme Mike. Je n'ai jamais eu ce besoin viscéral de t'avoir près de moi. Cette douleur brûlante qui dévorait de l'intérieur dans chacune de tes absences. Je n'ai jamais à subir la souffrance de ton indifférence. Tu m'as toujours voulu. Il n'y a jamais eu l'ombre d'un doute à ce sujet.

    Est-ce pour cela que je suis incapable de t'aimer?
    Car c'est trop simple, trop facile?
    Et que je ne désire pas réellement ça, l'amour, le bonheur?

    Pas réellement?

    Pas au niveau conscient, bien évidemment.

    On parle bien là de l'inconscient. Du subconscient. De ces petites voix mystérieuses qui susurrent dans mon oreille la nuit, lorsque je dors. Ces voix qui me chuchotent de terrifiants mots féroces d'une douceur inégalée. Tu ne mérites pa le bonheur. Tu ne mérites rien. Tu n'es rien.

    J'entends les mots lointain de papà. Ils s'ancrent dans mes pensées comme mes ongles s'acrent dans ta chair.

    Miserabile buono a nulla.

    C'est le drame que je recherche. Un homme marié. L'autre indisponible. Le troisième sous les ponts. Le quatrième absent. Le cinquième aveugle, du moins, sur le plan émotionnel. Dans tous les cas, je reste le même: indésirable, indésiré. Perdu.

    Peut être est-ce pour cela que tu me mets tant mal à l'aise?

    Je ne comprends pas ce que tu vois en moi.

    Ça me rend mal à l'aise. Ça me rend misérable.

    Et je fuis.

    Mais dans un moment de faiblesse, le coeur cède.

    Et je sens ton sexe contre moi. Et la concrétisation du désir que tu ressens pour moi. Et l'espace d'un instant, les doutes se soulèvent. Un sentiment de légèreté s'empare de moi. J'ai l'impression de renaître.

    Féroce.

    Le contact est initié et brutal. D'une violence à laquelle je ne m'attendais pas, mais à laquelle je ne résiste pas. Tu dévores mon visage et je me laisse faire. L'espace de quelques secondes, je me sens cruellement en vie.

    Je te sens, timidement à découvrir chaque recoin interdit de mon anatomie. Tes doigts glissent le long de fessier, se perdant dans le doux velours ondulé de ma pilosité.

    Le moment est bref. Trop bref. Tu disparais, me laissant seul face au doute, à la honte, à la culpabilité.

    J'ai tout gâché.

    Comme à chaque fois.

    Mais ton retour contredit mes idées noires, et tu me rends tien de nouveau. Tu me rejoins dans les territoires incertains de la mise à nu, là où le corps est exposé, presque autant que l'âme.

    Que tu es beau.

    « Adriele ... »

    Un soupir. Une plainte.

    Prends moi.

    « Scopami, Adriele. Per favore. »

    Soupirs, gémissements. Doigts cramponnés aux draps. Orteils recroquevillés. Je t'attends. Tes lèvres dévorent chaque parcelle de mon corps, mais ce n'est jamais assez, insuffisant. Tes regards hésitants manquent de détruire toute la magie du moment. Ne vois-tu donc pas qu'il n'y a pas de place à l'hésitation?

    À trop réfléchir, on finit par ne jamais prendre les devants.

    Et je veux que tu prennes les devants, Adriele. Car je veux que tu me prennes.

    Je te rattrape, je te ramène à moi. Tu méprends mes intentions. Me remets en contrôle. Non, Adriele. Ce n'est pas ce que je veux, bordel.

    J'en ai marre que tu me respectes, j'en ai marre que tu me valorises. Je ne suis pas une poupée de cire. Je ne veux pas que tu me regardes avant tant de considération.

    J'ai besoin que tu me prennes, sans questions, sans permission. J'ai besoin que tu ne me donnes pas l'opportunité de changer d'avis. Je te désire bien trop fiévreusement pour pouvoir accepter que ma raison l'emporte sur ma passion.

    S'il te plaît, Adriele.

    Aide moi.

    Je me pose de nouveau sur le dos, te trainant vers moi une deuxième fois.

    Cette fois-ci, ne me laisse pas m'échapper.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Sam 24 Juin 2023 - 22:23
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    Tout s’est accéléré.

    Comment est-ce qu'en deux jours, on est passé d'une entente cordiale, à nos deux corps nus, face à face ? Quelques heures auparavant, j'étais seul dans mon lit, avec pour seule compagnie un film en streaming et un verre de whisky, et là... La compagnie d'un bel italien, dans le plus simple appareil, dans mon appartement de New York.

    Improbable.

    Le fantasme universitaire par excellence. Bien sûr que j'ai déjà imaginé cette scène, et plus d'une fois. Je me rappelle comme si c'était hier de la première fois que j'ai ressenti de l'attirance physique pour Oscar.

    De simples crayons de couleurs, apporté à ces enfants, qui avait tout perdu. Une catastrophe naturelle qui leur avait tout enlevé, que ce soit le mobilier de leur chambre, ou bien leurs parents, ayant lutté au péril de leur vie pour sauver un maximum de choses. Nous, membres de l'association, nous n'avions qu'une seule mission : les aider à reconstruire, et tenter d'être là pour eux. C'était bien pour ça que pendant ma pause, je me suis retrouvé avec les enfants, à leur apporter un petit instant où ils pouvaient penser par autre chose.

    Et c'est là que je l'ai vu, plus loin, et où j'ai pour la première fois ressenti cette attirance pour lui. Le soir même, je l'imaginais déjà dans mes bras, nu, les lèvres entrouvertes par le plaisir que je lui offrait. Mon premier rêve humide, le concernant.


    Fin du rêve, claque de la réalité.

    J'aurai pu m'attendre à ce qu'il prenne la fuite, comme à son habitude. Qu'il me laisse, là, dans la nuit, seul. Mais non, pas cette fois. Peut-être que c'est l'air de cette ville… Je suis prêt à croire pour une fois que tout est possible, à New York. Je ne me prendrais pas de mur, cette fois, du moins je n’en ai pas l’impression.

    Oscar, c’est une montagne russe, bien qu’Italien. Le Oscar’s Coaster. Les sensations sont incroyables, le tour enchaine les loopings, les vrilles, avoir parfois des freins brutaux. On y est pas forcement bien installé, et de temps en temps, ça donne la gerbe, mais.. Cette adrénaline et ce mélange de sensations sont ce qui nous donne envie d’y retourner, non ? L’endorphine…

    Entendre mon prénom me ramène à la réalité. Adriele. Avec son accent là, qui déforme joliment la prononciation. Puis ces mots, exprimés dans sa langue natale, que je ne comprend pas, mais qui sonne si bien à mes oreilles. Scopami. J’ai aucune idée de ce que ça veut réellement dire, mais tant de choses à mes oreilles.

    Embrasse moi.
    Touche moi.
    Désire moi.
    Sens moi.
    Goûte moi.
    Lèche moi.
    Aime moi.

    Le s’il te plait, je l’ai compris, c’est déjà ça. Et pourtant oui, je le regarde, juste avant de lui montrer à quel point je le veux. Pour être sûr. Mais là, il se redresse, et m’attrape, me regardant. Merde, j’ai fais une connerie ? Il me regarde, me redressant, avant de se rallonger. Pas besoin de mots, je reprend un baiser quand il m’attire à lui, troquant les caresses légères contre un doigt beaucoup plus… intrusif.

    Je ne pense plus à rien, je ne veux que lui.

    Mon but premier est de le détendre, bien que j’avoue que j’aurai bien aimé venir directement en lui, et laisser place à quelque chose de plus charnel. Le préservatif ? Franchement, j’y pense même pas. Là on est loin de penser à autre chose qu’à nous.

    Un doigt.

    Deux doigts.

    En crochet, pour mieux pouvoir jouer, l’étirant avec hâte.

    Une hâte terriblement longue, bien que ça ne dure pas longtemps, au final. Mais rapidement, j’abandonne tout, pour attraper sa cuisse, la lever pour me faire correctement entre, et nous lier, enfin.

    Nous. Lier.

    Nous ne faisons plus qu’un. Et dans la nuit, éclairée par juste la lumière de la télévision, nous ne faisons qu’un.

    Toi et moi, Oscar.

    Et crois moi, je donnerai tout pour t’entendre prendre du plaisir. Je veux être celui qui te fait oublier tous tes problèmes.

    Des vas et viens, encore et encore. Je change parfois de position, t’emportant dans mes mouvements, t’embrassant encore et encore, entre deux soupirs. Une fine pellicule de sueur recouvre mon corps. Nos corps. Les draps nous ont quittés il y a bien longtemps. J’accelère, pour le coup je me donne à fond, pour toi. Pour moi. Pour ce moment. Et je continuerai, Oscar. Jusqu’au bout.
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    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Sam 1 Juil 2023 - 8:13
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    L'effervescence du moment tait tout. Les froissements des draps. Les soupirs haletés entre deux caresses ou deux baisers. Les battements de nos coeurs.

    Et la voix.

    La voix qui réprimande et sermonne en permanence. Celle qui me dit de ne pas agir, de ne pas errer. Celle qui me maintient sur le droit chemin.

    Tout se tait. Tout s'arrête.

    Il n'y a que le silence.

    Nos yeux se croisent.

    Qui es-tu, Adriele?

    Dix ans, bientôt.

    Dix ans depuis notre première rencontre. Tu restes aussi inconnu qu'au premier jour. Contacts sporadiques, échanges effacés ... Je me suis bien arrangé pour ne jamais rien apprendre à ton sujet. Pourtant, nous avons parlé. Et plus d'une fois. Et longuement. Et toute la nuit.

    Mais toujours de tout. Et en conséquence, toujours de rien. On parlait du monde. De nos idées. De nos pensées. De ce qu'on aimerait pouvoir changer. Des problèmes. Des solutions. On idéalisait sur des utopies, on créait des plans sur la comète.

    Mais l'existence, à son état le plus pur?

    Ça, on en parlait jamais.

    Qui tu étais. Qui j'étais.

    En quelque sorte, cela m'arrange: je ne suis plus le même aujourd'hui que celui que j'étais, à l'époque. Une énigme, oui, oui, je sais. Oscar, l'énigme perpétuelle. Mais tu ne peux pas comprendre, et je ne peux pas t'expliquer.

    L'hôpital a tout changé.

    Pourtant, sous ton corps, j'ai l'impression de retrouver ce jeunet innocent et rêveur que j'étais, jadis. L'évasion me fait du bien.

    J'ai oublié tant ... Tellement de choses, Adriele.

    Mais je me souviens encore de toi.

    Et toi?

    Toi, tu ne m'as jamais oublié.

    Je crois que, finalement, c'est bien ça qui m'a fait céder.

    Dans ton regard, je lis des années d'attentes et d'espoirs.

    Et je dois bien admettre que cela me fait un bien fou que de me sentir désiré, pour une fois. Et apprécié, à ma juste valeur. Et tout simplement vu.

    Tu m'aimes, non? D'une certaine façon? Pas dans le sens traditionnel du terme, ce serait insensé. Mais je sens bien qu'une part de moi vit au fond de toi, et que tu ne parviens pas à t'en débarrasser, malgré le temps et les années.

    Est-ce cette part infime qui m'attire tant à toi? Ou simplement ta chaleur et tes qualités? Ou plus simplement encore, ton humanité?

    Je sens l'intrusion timide entre mes cuisses, ton doigt qui cherche à me découvrir comme j'aimerais être découvert par ton sexe.

    Mon corps se tend légèrement, mes orteils se crispant alors que j'emprisonne ton index, à l'intérieur, là où il fait chaud et où l'amour coule de source.

    « Scopami, Adriele ... »

    Une supplication délicieuse et délicate, tout mon désir exprimé dans l'art de ma langue natale. Tu réponds à mes appels désespérés par une deuxième intrusion, mes muscles se resserrant davantage autour de toi.

    Mais ce n'est pas assez, Adriele. Ce n'est pas ça ce que je veux, pas ce que je désire, ni ce que j'attends.

    Je veux que tu me prennes, que tu me détiennes. Que tu fasses de moi le réceptacle de tes ardeurs, pour une nuit, tout du moins. Ou deux. Ou plus.

    Je veux brûler sous les flammes de ta passion furieuse et sentir ton corps parcourir le mien de ta férocité vorace.

    Je ne réfléchis pas, je ne réponds de rien. Je ne considère pas les risques, les enjeux, les dangers. Dévoré, rongé de l'intérieur par ce besoin viscéralement charnel que j'ai de me faire fanculo par toi ...

    J'en oublie mes mots, j'en oublie les autres, ces hommes qui me fascinent, ces hommes qui m'obsèdent, ces hommes qui me tourmentent, ces hommes qui me malmènent.

    Il n'y a que la chaleur réparatrice de ton corps contre le mien et la tendresse de tes draps moelleux.

    Ta verge me transperce avec toute la précision d'un désir suffoqué par une presque-décennie. Directe, droite et pressée, je la sens explorer le berceau de mon désir, celui qui brûle à l'idée de recueillir les fruits de ton attirance en moi.

    « Mh. »

    Yeux clos, dents serrées, nez plissé, orteils repliés, doigts cramponnés.

    Inspirare espirare.

    « Mh. »

    Grimace légère alors que je sens mon corps se tendre puis se détendre autour de ton glaive aussi brûlant qu'il est rigide.

    « Uuuh. »

    Soupir délicat s'échappe de lèvres rougies et entrouvertes alors que gland caresse de l'intérieur.

    Une rose, qui éclot à l'aube, toujours recouverte de perles de rosée.

    Ton corps se mouve à la cadence des danses de ma jeunesse, des mélodies dont tu ignores l'existence mais dont les notes existent entre les rythmes de tes va-et-vient.

    Mes yeux, avides, ne se décrochent des tiens que lorsque tu m'assènes des coups trop intenses pour que je puisse maintenir le contact. Ma tête bascule en arrière, mes cuisses t'emprisonnent dans leur poigne ferme, mon corps s'habituant à toute l'immensité de ton être.

    « Tou es si ... g-g-grande ... Adriele ... » Je peine à gémir ces mots entre tes coups de reins, coups de bassin, coups de queue, coups de tout. Mon corps oscille sur le matelas, suivant les ordres que lui intiment chacun de tes gestes et mouvements.

    Tu me prends dans tous les sens, à toutes les vitesses, toute la nuit.

    Nos corps, collés, nos sueurs mêlées, j'ai l'impression de ne former qu'un avec toi et ça fait si longtemps que je n'ai pas été pris comme ça que j'en pleurerais presque.

    Mes gémissements se font plus stridents, plus intenses. Sens-tu toute la dévotion qui s'accumule en moi? J'ai besoin que tu me montres à quel point tu me désires. J'ai besoin de sentir ta passion exploser en moi.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Dim 2 Juil 2023 - 2:18
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    Ce soir, dans cette chambre, il y a quelques minutes, j’étais seul à regarder les minutes défiler sur mon téléphone, les trouvant de plus en plus longues au fur et à mesure du temps. Les secondes s’étiraient, les minutes me donnait le ressenti d’une heure, et pourtant… Peut-être était-ce la solitude qui me donnait cet effet là, car là, avec Oscar, le temps prenait une tout autre forme. Je savais très bien que les minutes défilaient vitesse grand V, me repérant aux lumières de la télévision se reflétant sur la peau de l’Italien pendant l’acte, et pourtant… Cette impression que le temps est figé.

    Tu es magnifique, Oscar. Là, allongé, les lumières sur ta peau, et me regardant. Je ne crois pas t’avoir déjà trouvé plus beau que là. Je ne te le dis pas assez souvent. En même temps, pourquoi le dirais-je ? Ce serait comme passer la troisième vitesse dans une impasse une fois qu’on aperçoit le mur au fond. Je ne suis pas suicidaire, quoi que sûrement un peu masochiste, dans le fond.

    Après quelques vas et viens et mes doigts explorateurs, voilà qu’enfin, nous nous lions. De la plus brut des façons, bien que sans brutalité. Mais à chaque centimètre qui entre en toi, je sombre un peu plus. Je te regarde, je t’entends. Les soupirs poussés me confortent dans le fait qu’on est capable de se faire du bien, Oscar. C’est rare, certes, mais on en est capable.

    En tout cas, là, je me sens bien.

    Au plus profond de toi, je me sens bien. Vivant, fougueux, débordant d’énergie. Moi qui pourtant enchaine les insomnies, et les soirées beaucoup trop arrosées pour être en forme le lendemain. Là, je pourrais continuer jusqu’à demain. J’y compte bien. Je suis conscient que ce genre d’opportunité pourrait ne plus se présenter. Je sais que demain matin, je peux m’attendre au fameux « c’était une erreur, Adriele ». Je connais la chanson, mais à l’instant T, ça ne m’empêche pas de chanter.

    L’entendre gémir sous mon assaut, et me dire à quel point il me sent, ça me donne un petit coup de confiance. Non pas que je n’en ai pas habituellement, mais ça fait toujours plaisir. Je n’ai pas pour habitude de parler pendant l’acte, Pourtant, j’ai presque envie de lui dire tout ce que je ressens, en cet instant.

    Ce n’est que le début…

    J’ai ralenti, pour qu’il entende, et aussi pour augmenter le désir. Qu’il me sente bien. T’as encore rien vu, Oscar.

    J’attrape ses jambes, le laissant allonger sous moi. J’veux juste modifier un peu la position, qu’il me sente encore mieux. Et je sais comment. Certains appelleraient ça l’union de l’huitre, ou un nom qui ne donne pas du tout envie. Je préfère penser à notre union. Toi et moi, Oscar. Et cette union va atteindre son paroxysme là, dans quelques instants… J’enchaine, j’entre et sors de son antre à un rythme encore plus rapide, mon bassin heurtant ses fesses à chaque fois que je me perd en lui.

    Le sprint final. C’est maintenant. Ma main se pose sur son érection, que je saisis, pour lier le plaisir interne et celui de la masturbation.

    Je veux te voir jouir…

    Quelques mots de Français, qui s’échappent. Moi aussi je viens, Oscar. Putain, qu’est-ce que c’est bon ! Une explosion, mes lèvres se pincent, étouffant un gémissement plutôt sonores par rapport aux autres. Mon sperme vient se loger au plus profond de toi. J’ai actuellement la place la plus privée de ton corps..

    J’attends un peu avant de nous séparer. J’en ai pas envie, mais ça se saurait si on pouvait vivre que de baise… Je prend quelques secondes pour aller en cuisine, prendre deux petites bouteilles d’eau, et les ramener dans la chambre. Une pour toi, une pour moi. J’en bois quelques gorgées avant de revenir dans le lit, contre toi… Venant adopter une position cuillère, déposant des baisers dans le creux de ta nuque, alors que ma main se balade sur ta cuisse, ton ventre… Tout ce que je peux toucher.. Et forcement, ton pénis, que je stimule doucement, de nouveau.

    Encore et encore.
    Erections. Caresses. Baisers. Regards. Gémissements. Et un cri de plaisir qui m’échappe lors de mon ultime explosion.

    Je retombe sur le matelas, en sueur, les cheveux totalement défaits, montrant clairement le genre de nuit qu’on vient de passer. Mais il n’y a que nous, alors je m’en fiche. La télévision est éteinte, j’ai aucune idée de quand elle s’est mise en veille, j’ai pas fais attention… Mais pourtant, la lumière est là. Un coup d’oeil dehors… Bordel, c’est le matin ? Je prend le temps de me poser un peu, de fermer les yeux un instant. Une sieste de vingt minutes, vous voyez le genre ? Je caresse ton dos, distraitement, avant de me lever, non sans déposer un baiser sur ta tempe, douce conclusion de ces dernières heures, allant mettre la machine à café en route. J’vais en avoir besoin… Mais j’ai un petit sourire aux lèvres. La fatigue a t elle vraiment de l’importance, là ?
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    Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
    J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.
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    Re: The city's yours - Oscar

    Mer 23 Aoû 2023 - 5:43
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    Oscar Luccheti
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    PROFIL
    Messages : 1744
    Date d'inscription : 12/02/2014
    Identité HRP : Ferdi (rashomon#2268)
    Gameplay : Personnes et longueurs variables – plume déstructurée et parfois un peu abstraite.
    Disponibilité RP : Disponibilité Limitée
    Avatar (+ crédits) : Thom Morell © FA
    Nationalité/origines : Sicilien (Italien)
    Avertissements contenu : Sexualité, homophobie, infidélité, vie sans-abri, amnésie, meurtre, coma, hospitalisation
    Orientation & situation : homosexuel, en relation sérieuse avec Silas Caldwell, hésitant à rompre pour se mettre avec Gabriel Hartt
    Métier/occupation : Conseiller légal au centre LGBT de Los Angeles
    Études & fraternité/sororité : Doctorat partiel en exercice du droit. ("juris doctor" ; 7ème et dernière année jamais achevée suite à son agression)
    Résidence : Actuellement: Downtown, dans l'appartement luxueux de Silas. Anciennement: Eastside, avec son grand frère, Fabio
    Autres comptes : The city's yours - Oscar  ZQb8iUT
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    Sapphire

    Désire moi.
    Prends moi.

    Aime moi.

    Aime moi, comme on ne m'a jamais aimé.
    Aime moi, comme je souffre de ne pas être aimé.

    Avec passion. Avec fureur. Ravageuse. Destructrice.

    Un de ces amours qui dévore tout, dans des flammes incandescentes. Une de ces histoires folles qui recouvrent des livres entiers de lettres en encre noire.

    Juste le temps d'une nuit. D'un soir. D'une heure. D'une minute.

    Un souffle.

    Ton souffle chaud, contre ma peau, alors que ton bassin claque contre mes fesses.

    « Adriele ... »

    La voix plaintive, le corps crispé, dans l'attente de ton amour. Montre moi. Montre moi l'homme auquel j'ai renoncé, tant d'années plus tôt.

    Et cet amour que j'ai renié, car il ne me correspondait pas, à priori, ou pas assez.

    Parcours mon corps de tes mains pour révéler mes erreurs passées. Découvre moi. Recouvre moi. Possède moi.

    Tu vibres en moi, ton sexe s'étendant et se crispant au rythme de tes mouvements, mes cuisses s'enlaçant autour de ta taille, et je t'aime, à cet instant. J'aime cette bienveillance avec laquelle tu t'offres à moi, et l'empressement avec lequel tu m'as délivré de ma prison quotidienne. J'aime cette passion que tu déchaines sur mon corps, en mon corps, et ce désir que tu ne nies pas. J'aime ces regards désespérés que tu m'offres alors que tu me pénètres avec entrain. Et moi? Qu'aimes-tu chez moi?

    Lis tu le désespoir au fond de mes iris verts? Le désir plaintif et lascif qui n'attend qu'à être assouvi?

    « Oh si, Adriele... Fottimi forte... »

    La passion enivre autant qu'elle galvanise. Je sens la fièvre monter et mes orteils se crisper. Mes doigts se cramponnent à toi, s'ancrant dans ta peau. Marée haute, marée basse. Tu glisses en moi, toujours plus profondément, et je perds mes repères.

    Mes jambes se replient un peu, et tu heurtes tous les bons endroits. Ça me coupe le souffle, ça me donne le vertige. Je me perds dans les pulsions de tes ardeurs.

    « Oh poutain, oui, c'est si bon... » Des larmes de désir éclosent aux coins de mes paupières alors que ma tête bascule vers l'arrière. Un instant, le temps se fige, et tout s'arrête. Je sens le désir monter, monter, monter.

    Une explosion.
    Le Vésuve.
    La crème jaillit, tâchant mon corps nu et tes draps immaculés. J'en ai partout. Dans les cheveux. Sur le torse. Sur le ventre. Et je continue de me toucher. J'ai besoin que tu continues aussi. Je veux sentir ton soulagement au creux de mes reins.

    Deuxième explosion.

    Tu te tens. Je te sens mourir, un instant. Puis renaître. Et c'est beau, ce moment d'harmonie. Cette union sacrée. Tu restes en moi. Mes jambes se resserrent contre toi.

    Je ne veux pas que ça s'arrête. Car ça doit bien s'arrêter un jour.

    Mais une fois que tout se termine...

    Que reste-t-il, après?

    Qu'en est-il, de « l'après »?

    Et qu'adviendra-t-il de toi, de moi... De nous?

    Tu te dérobes, enfin.

    Je sombre.

    Et la magie s'évapore.

    Et tu te lèves, et tu disparais.

    Et la magie file avec toi, te suivant dans le corridor, loin de la chambre et de moi.

    Je me recroqueville dans les draps, soudainement glaciaux.

    Je me cramponne à la couette, gelé jusqu'à l'os.

    Mon coeur bat à deux cent à l'heure. Je sens ta semence couler le long de ma cuisse. Et je réalise les enjeux de ce que nous venons de faire.

    Et je pense à Silas.

    Et toutes ces éventualités, ces possibilités, ces probabilités incertaines, hypothétiques...

    En un instant, tout cela disparait, remplacé par la réalité très concrète.

    J'ai trompé Silas.

    Et mon estomac se retourne lorsque je réalise que tout a changé, et que rien ne sera plus jamais comme avant.

    Et c'est de ta faute, Adriele. Car je ne peux pas accepter mes propres torts, tu devrais le savoir.

    Alors c'est toi que je blâme.

    Il ne fallait pas me laisser seul, ici. Elle était là, ton erreur. Il ne fallait pas me donner une seule seconde pour revenir à la réalité, et réaliser l'ampleur du péché que nous venons de commettre.

    Tu reviens, mais je ne suis plus vraiment là. Plus vraiment. Mais un peu quand même.

    Mon corps est encore là.
    Il accepte l'eau que tu lui donnes. Il le boit.
    Il répond à tes caresses, ma verge s'étendant sous l'appel de tes doigts habiles. Oh, ce qu'ils sont habiles...

    Mes épaules se soumettent à tes lèvres mitrailleuses, mes lèvres s'entrouvrent pour gémir sous tes caresses. Je culpabilise douloureusement de tant renaître sous ton toucher. Mais le mal est déjà fait. J'ai déshonoré mon amour pour Silas. Il est impossible de revenir en arrière. Et mon corps, vorace, continue de faire appel au tien. Je te laisse jouer de moi. Je réponds au jeu de séduction. Nous nous aimons, à nouveau. Plus férocement. Plus désespérément. Comme si nous allions mourir demain. C'est ce que je ressens, en tout cas: que demain, nous serons morts. Foudroyés sur place pour le crime que nous venons de commettre. La culpabilité est un étrange aphrodisiaque. Les larmes perlent de nouveau, moins heureuses, au coin des yeux. Un sentiment aigre-doux, un plaisir mélancolique. Un désir teinté. Et alors que tu me pénètres de nouveau, cette fois, je pense à Silas.

    Et je me mords la lèvre pour me retenir de hurler. De crier. De pleurer.

    Tu vas et tu viens, et moi je suis déjà parti. Je suis de retour à Los Angeles, dans mes pensées. Je continue de l'attendre. Je n'aurais jamais dû venir. Mais mes cuisses s'enlacent encore autour de ta taille, et je t'invite de nouveau à te vider en moi. Et je couine, et je gémis. Et je jouis. Et c'est terrible. Et terrifiant. Et lorsque tu t'es bien vidé, une deuxième fois ...

    C'est là où le vide s'installe, véritablement, en moi. Et que je me sens absent. Le monde se dérobe, autour de moi, et je disparais.

    Qu'a-t-on fait?

    Qu'a-t-on fait à Silas?

    Le doux Silas.
    Le beau Silas.
    Le gentil Silas.

    Je suis un monstre.

    J'imagine ma sentence. Une damnation éternelle. L'enfer de Dante. Imaginer une éternité de châtiment me rassure, étrangement. Je me stabilise en imaginant qu'il reste de l'ordre, de la justice, des conventions. Que mon acte ne sera pas impuni. Qu'il y aura des conséquences. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais ça me rassure.

    Et je m'endors.

    Et tu ne me réveilles pas.

    À mon éveil, je suis à moitié là. Me vois-tu distrait? L'entends-tu dans ma voix?

    Le séjour a à peine commencé qu'il est déjà terminé. Mais on continue, pour la forme. On visite la ville. On se tient la main. Ça reste étrange, et surréel. Je partage tout avec toi. Mes pensées, mes désirs, mon corps. Mais je ne suis pas réellement là.

    Le jour, on se découvre. Et la nuit, on se découvre profondément. Et tu m'encules tous les soirs, et je jouis délicieusement, tout en culpabilisant douloureusement face à ma cruauté envers Silas. Mais tu es là. Et en ta présence, je l'oublie, un peu. Et dans les rares moments volés où tu m'abandonnes, je culpabilise plus fort.

    Ce n'est pas tant qu'il me manque.
    C'est plutôt qu'il ne me manque pas.

    Pas lorsque tu es là, en tous les cas.
    Pas lorsque que tes doigts me caressent et que ta verge me pénètre.
    Pas lorsque tu te soulages en moi.

    Il me manque lorsque tu te relèves pour aller chercher de l'eau.
    Il me manque lorsque tu pars te doucher.
    Il me manque lorsque tu es au téléphone, avec ta soeur, ton père, ton médecin.
    Il me manque, lorsque tu dors à mes côtés et que ta respiration n'est pas la sienne.

    C'est généralement dans ces moments là que je pleure. Et que je prie. Et que je demande le pardon.

    Finalement, il est temps de repartir.

    Le voyage était merveilleux. Et ça me fend d'autant plus le coeur en deux.

    Pourquoi ne pouvais-tu pas m'aimer ainsi, Silas?

    Je ne voulais pas te trahir de la sorte.

    Mais il y avait Adriele. Et Adriele m'aime, lui. Ou du moins, Adriele m'a aimé. Avec son corps. Toute la nuit. Et tout le jour, aussi, parfois. Et j'en avais besoin, Silas. D'être vu. D'être valorisé. D'être aimé.

    On se tient encore la main dans l'avion, lui et moi.

    C'est à l'atterrissage que la réalité reprend le dessus, et que nos doigts se délient.

    « Je t'appellerai. » Une promesse vague, évasive. Un sourire qui n'est pas plus rassurant. À demi convaincu, à demi convainquant. Un léger baiser, furtivement volé au coin des lèvres. Un salut de la main, envoyé au loin.

    Et c'est fini.

    Retour à la réalité.

    Bordel, qu'ai-je fait?
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    Re: The city's yours - Oscar

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