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    Suspendre le temps (Abel)

    Mar 20 Juin 2023 - 11:19
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    Ode Little
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    Avertissements contenu : Violences conjugales, vulgarité, scène de sexe explicite, harcèlement, addictions, drogue dure et joutes verbales.
    Orientation & situation : bisexuel assumé, célibataire depuis plusieurs années et incapable de s'engager.
    Métier/occupation : ancien mannequin et footballer professionnel, à cause d'une sombre histoire et d'un bad buzz involontaire, il est aujourd'hui commercial dans les assurances.
    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
    Résidence : Santa Monica, près de la jetée (en colocation)
    Que reste-t-il de leur histoire ? Deux ombres qui se séparent, coup classique. Je viendrai avec toi qu'il avait dit, Ode, avant de renoncer à l'idée même de s'en aller. Le matin du voyage, il s'était contenté d'un simple message qui disait ;
    Désolé, j'ai un empêchement.
    Je ne pourrai pas partir, pas maintenant.
    J'espère que tu auras du bon temps.

    Simple, efficace mais maladroit et hypocrite. Au fond, il n'espérait rien sinon qu'Abel se détache par lui-même. Qu'il prenne conscience du mal qu'il aurait pu occasionner à s'enliser dans cette histoire qui n'avait, pour Ode, aucun avenir. C'était certain, n'est-ce pas ? Alors pourquoi depuis, il venait presque tous les jours dans ce boui-boui situé à l'autre bout de la ville ? Northeast était à mille lieues des endroits qu'il fréquentait et pourtant, depuis qu'Abel avait quitté la ville pour son voyage, il venait ici, à l'Underground pour cuver sa peine et ses échecs.
    Crétin,
    imbécile.
    Et tout autant d'adjectifs plus ou moins sympathiques dont il s'affublait en laissant se noyer sa colère dans les verres qu'il sifflait par dizaine. Il rentrait tard tous les soirs, dans un état d'ébriété tellement avancé qu'il aurait été inconvenant de prétendre qu'il n'avait pas un problème. Mais son problème, c'était Abel, parce qu'à peine le message avait été envoyé et la décision prise qu'il les avait tous deux regrettés. J'aurais dû partir qu'il se répétait en boucle depuis des jours et pourtant, il n'en avait pas eu la force ni le courage. Il s'était refusé à un écrin de bonheur pour ne pas avoir à supporter les ombres qui viendraient automatiquement ternir le tableau. Un couple, c'était au-dessus de ses forces et pourtant, s'il devait s'inventer une vie avec un homme, c'était sans doute Abel.
    Alors il était là, comme tous les soirs, presque. A faire défiler les profils de mecs sur tinder dans l'espoir de trouver une proie qui pourrait peut-être lui donner le sentiment d'être avec lui. Parce que c'était pour ça, qu'il était ici. Dans le quartier où vivait Abel, n'est-ce pas ? Pourquoi ? Tomber sur lui ? Et après ?
    Prétendre qu'il s'était trompé.
    Demander pardon ?
    A quoi bon, il n'y avait rien à excuser. Il avait merdé en beauté et ce qu'ils avaient partagé près du lac n'était déjà plus qu'un lointain souvenir. Quelle guigne, alors pourquoi s'accrocher à cette idée et revenir ici, un soir après l'autre ?
    Le verre tangue entre ses mains, la nuit est déjà bien avancée. Il sent l'alcool qui fait son effet et il sent ses muscles se crisper. Il voudrait pouvoir aller mieux, sortir de cette spirale infernale mais il sait déjà ce qui l'y retient. L'absence d'Abel est un poison délicieux, nectar d'envie ou de vie, qu'importe. Il se lève, quitte le tabouret et chancèle jusqu'à la porte. Bourré, une clope au bec, il se dit que s'ils devaient se croiser maintenant, Abel détesterait ce qu'il verrait et pour autant, il aurait enfin l'opportunité de rencontrer le vrai Ode, n'est-ce pas ?
    Et c'est peut-être parce qu'il y pense que l'mec en question se matérialise brusquement devant lui. Sortant de la pénombre, le visage à peine éclairé par le lampadaire. Ode le reconnaît automatiquement et son coeur fait boom, cet imbécile. Il pourrait faire marche arrière, il sait très bien l'état dans lequel il se trouve et pourtant, il avance, le crétin. Il avance si vite qu'il manque de tomber en s'approchant de lui. Bébel, c'est toiii... qu'il lance en se suspendant à son épaule, un sourire à la con accroché aux lèvres. J'en reviens pas d'te croiser par ici dis donc. c'est mentir, ou juste travestir la réalité. Qu'importe, il aurait mieux fait de rester en retrait pour une fois.
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Mer 21 Juin 2023 - 10:25
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    Abel P. Fox
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    Le pas assuré. La tête en l’air. L’esprit vagabond. Le regard absent. La journée avait été longue et la nuit était déjà avancée lorsque Abel été sorti de son laboratoire de recherche. Il avait reçu le matin même un colis en provenance de Canberra. Le tout était arrivé en pièce réfrigérée. Il s’agissait pour le jeune chercheur en maladies rares d’un précieux arrivage. C’était un organisme marin, ponctionné de façon responsable à un endroit de la grande barrière de corail. Il avait travaillé là-bas durant ses études et même après sur les organismes marins et aujourd’hui il recevait le fruit d’une longue étude. Il s’était empressé de se mettre au travail pour ne pas gâcher un seul instant. Son travail était capital. L’espèce était capable de se regénérer et il avait pu observer une sorte de dépendance des autres espèces alentours qui semblaient avoir un vieillissement très retardé. Une très sérieuse piste pour soigner les maladies dégénératives, il en était convaincu. Resté à séquencer tout ça et proposer les premiers essais.

    Il n’avait pas vraiment vu le temps passer. Et c’était un bon point. Il avait mangé vers les 15h. Abel oubliait rarement de manger. Autant fin gourmer que gourmand il ne ratait pas un repas. Son organisme avait en outre, besoin de forces pour équilibrer sa maladie qui était fort heureusement stabilisée. Et puis le travail permettait de ne pas trop réfléchir à autre chose. Cela faisait deux jours qu’il était revenu de Vancouver. Le métis avait participé à une conférence pour un grand magazine scientifique. L’objet était de faire un point sur les avancées en neuropathologie. Il n’en était pas à l’initiative mais avait été invité par ledit magazine. Il avait failli ne pas y aller d’ailleurs. Ode n’était pas venu. Il avait reçu le sms juste avant le départ. Il était resté là, comme un con dans le hall des départs de ce si grand aéroport. C’est fou comme les espaces paraissaient immenses quand on est seul. Il n’avait même pas pris la peine de lui répondre et avait finalement pris son avion.

    Abel était retombé dans ces pensées lorsqu’il tourna à l’angle de l’Underground et qu’il se fit alpaguer par @Ode Little. Le karma comme on disait. Son cœur rata un battement ou deux. Le temps sembla se figé dans la nuit fraîche. Comme dans un film, une légère brise balaya ses cheveux ébouriffés. Il était pétrifié par la surprise. Qu’est-ce qu’il faisait là dans son quartier ? C’était bien sa veine. Il sentait déjà poindre une multitude de sensations qu’il tût immédiatement. La scène reprit vie et Ode lui parla. Visiblement éméché avec une cigarette à la main. Combo gagnant. Abel ferma les yeux un instant avant de se remettre à marcher. Dans sa direction. Et le bouclé de trébucher vers lui. Instinctivement quand il s’appuie sur lui, le métis l’attrape et le soutient. Il ne réfléchit plus trop à ce moment-là. Il le soutient et l’emmène.

    « Allez, viens. » dit-il simplement. Il l’emmène car de toute façon Ode n’a apparemment plus sa mobilité ordinaire. Il l’emmène parce qu’il n’a pas envie de le laisser là tout ivre qu’il était. Il l’emmène car il n’est plus qu’à quelques minutes de son loft. Il le cale contre lui dans l’ascenseur qui les emmène au dernier étage. Abel n’avait pas prononcé d’autres mots. Un relent d’alcool planait dans l’air de l’immeuble au style industriel. Il fait encore attention à lui lorsqu’ils arrivent à son étage et lorsqu’il cherche ses clés dans la poche de son bomber bleu nuit. Un tour dans la serrure et il l’emmène jusqu’à la cuisine semi ouverte. Il le laisse planté là, sort un verre qu’il remplit d’eau du robinet.

    « Tiens ! » dit-il un ton plus fort qu’il ne l’imaginait et, sans attendre, lui balança le liquide à la figure. Un gros « splash ! » pour le réveiller. Une partie retombe sur le sol carrelé, l’autre trempe la tête et les épaules de l’américain.

    « C’est quoi ce cirque ?? » lança t-il alors en haussant le ton. Le sang lui chauffait déjà aux tempes. « Tu fais quoi là ? Mais Ode, merde ! » lâcha t-il, en colère. Et la colère n’est pas mère de sureté. Il se retourne vers l’évier et tapa le verre contre le plan de travail. Le verre se brise et lui entaille la paume de la main.

    « Humpf !  » grommela t-il tandis que le sang se diluait à l’eau. Les mains sur le rebord, le rouge glissant sur l’inox.

    « Va-t-en en fait.  » murmura t-il bien qu'il l'ait amené là,  les mains crispées, la mâchoire serrée tandis qu’il essaye de contenir le flot d’émotions et de larmes qui pointe. Il s'en voulait. Il était aussi en colère contre lui-même. Merde mais qui lui arrivait ? Pourquoi il était dans cet état ? Abel ferma les yeux, la petite douleur de la coupure se rappela à lui et il prit une inspiration. Sans se retourner. Sans le regarder. Ça faisait mal.
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Mer 21 Juin 2023 - 10:57
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    Fallait-il vraiment que ça se passe ainsi ? Aucune idée mais il était déjà trop tard pour reculer. La course du temps, tout ça, tout ça... des conneries qu'on entendait tous les jours et auxquelles on pouvait ne pas prêter assez attention parfois. Surtout lorsque l'alcool parle pour la raison, n'est-ce pas ? Alors suspendu aux épaules d'Abel, Ode se laisse complètement choir. D'toute façon, il n'est plus capable de réfléchir, ni de penser.
    Tout lui échappe.
    A commencer par les raisons qui le poussent à revenir dans le quartier tous les soirs. Pourtant, il le sait, Ode, que tout ce qu'il souhaitait, c'était ce qu'il se passe à l'instant même. Revoir Abel, pouvoir s'expliquer, lui dire pourquoi il avait fait un pas en arrière et pourquoi il l'avait planté avant leur départ. Mais sobre, parce que s'il savait bien quelque chose au sujet de l'homme qui désormais le tenait à bout de bras, c'était qu'il détestait voir Ode fumer et, très certainement, complètement ivre.
    Il se laisse faire, le courtier. Il se laisse porter, qu'est-ce qu'il peut faire d'autre. Il sait pas où il va ou peut-être qu'il en a juste une petite idée. L'odeur d'Abel qui lui emplit les poumons et les narines c'est comme l'odeur de la pluie sur le bîtume. C'est réconfortant, et ça lui fait du bien. Il ne recouvre pas ses esprits, ça non. L'alcool a été beaucoup trop servi pour que les idées soient claires mais lorsqu'il se retrouve catapulté dans un ascenseur, Ode, il comprend qu'Abel l'emmène chez lui. C'est la première fois que j'viens chez toi... qu'il laisse s'échapper dans un éclair de lucidité. La première fois ? Pas sûr, sinon, comment il aurait pu savoir qu'Abel habitait le quartier ? On en a parlé, non ? On a dû évoquer le sujet une ou deux fois... ou alors, ce soir, il a tout oublié de leur romance. Romance, même le terme est à vomir. Alors pourquoi s'y accrocher ?
    De l'appartement, il ne voit pas grand chose sinon la cuisine.
    Là encore, pas grand chose à voir sinon un verre d'eau qu'il se prend en plein poire et qui n'a pour but que de réveiller son esprit. Et quel esprit. Ode secoue la tête, surpris, c'est sûr. Tout ce qu'il entend ensuite, c'est Abel s'agacer de la situation avant de lui demander, sur un ton sec et dur, de prendre congé. Comme ça, sans préavis, sans explications. Pourquoi me ramener chez toi si c'est pour me jeter ensuite ? Ode ferme les yeux, serre les poings. Il fait d'son mieux pour reprendre consistance mais c'est dans un état cotonneux qu'il s'approche d'Abel et entoure sa taille de ses bras, collant son corps contre le sien. Allez, fais pas la moue... maintenant qu'on est que tous les deux. qu'il lui lance dans un anglais approximatif, soufflant contre sa nuque. C'est qu'il tente même d'embrasser sa peau sombre mais rate au dernier moment pour poser ses lèvres sur un morceau de tissu sec qui recouvre l'épaule d'Abel. Fais pas la gueule... qu'il susurre, insistant. Il devrait s'en aller, il le sait.
    Au fond d'lui, le peu de dignité qui lui reste crie à l'abus.
    Mais d'un autre côté, il y a cette volonté si forte de retrouver Abel.
    Recoller les morceaux.
    L'aimer sans doute, maladroitement mais l'aimer quand même.

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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Mer 21 Juin 2023 - 14:36
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    Abel P. Fox
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    Evidemment il ne voulait pas qu’il s’en aille. Enfin, il ne savait plus. Pour le moment, il faisait face à une tempête intérieure qui faisait tournoyer ses sentiments dans son esprit. La surprise de l’avoir croisé là dans son quartier, à deux pas de chez lui. Qu’est-ce qu’il faisait là bon sang ? Tout de suite il s’imaginait l’américain entrain de le stalker pour une raison qu’il ignorait. Puisqu’il avait disparu des radars pourquoi était-il là ? Son cœur lui disait qu’il était là pour lui, son esprit chassait l’option. Il n’était pas le centre du monde, ça il l’avait bien compris. A quoi bon lui poser un lapin pour ensuite traîner vers chez lui ? Peut-être que pour lui aussi son cœur se battait avec sa déraison. Attends, il était entrain de lui trouver des excuses ? La colère prit place sur le trône. Comment osait-il être si léger après ce qu’il venait de lui faire subir ? Ils se connaissaient depuis presque deux ans et pourtant il avait l’impression d’être dos à un inconnu. Alors pourquoi faisait-il ça ? Et puis il s’en voulait d’être encore si avenant. Il s’en voulait d’avoir cru. Il s’en voulait de croire encore.

    L’espoir frappa la colère. Comment cette lueur si ténue arrivait-elle à briller plus fort que les autres ? Quelle était cette magie ? Dans le nuage épais de son cerveau le phare émettait de la lumière. Pas celle des grands jours, ni celle des spectacles. Plutôt celle qui guide dans le marasme flou de sa condition. Elle douce et chaleureuse et parvenait à se faufiler là où les autres ne faisaient que des dégâts. Oui l’espoir espérait. L’espoir voulait y croire à cette aventure qu’ils avaient commencé à deux. Abel avec ses certitudes et ses cicatrices, ode avec son caractère et ses plaies à peine pansées. L’espoir drainait un rêve. Une ligne qu’elle conduisait tel les Moires déroulant le fil du destin. Un destin qu’elle souhaitait agréable, heureux. Un destin de bonheur et d’honnêteté. En avait-il encore ?

    Le doute questionna. Il frappa à la porte et entra dans l’arène. Surtout quand la voix du bouclé éméché lui parvint de nouveau aux oreilles. Il frissonna lorsqu’il se colla à lui en enlaçant par la taille. A ce moment toutes ses certitudes s’écroulèrent et il se sentit plus que vulnérable. Comme un sceau venait de s’envoler. Comme si le prisme de son être se mettait à briller plus fort que jamais. Il y avait quelques minutes il ne pensait qu’à se couler sous une douche pour évacuer l’émulation de sa journée à travailler sur un projet prometteur. Et là il se retrouvait pris en étau dans sa proche caboche, contre son amant qui avait fui quelques jours auparavant. Il tremblait légèrement et s’en voulu de trembler. Rester fort, ne pas lui montrer de faiblesse pour ne pas le faire fuir. Wait. What ? Il avait déjà fui de toute façon. Et puis là, dans son esprit embrumé par l’alcool, il lui demandait de « pas faire la gueule » quand son étreinte elle criait à l’espoir. Sobre, l’aurait-il fait ? Pourtant Abel ne se défit pas de cette position. Quelques cheveux d’Ode lui mouillèrent la joue.

    « ‘Faut que j’arrête le saignement … » lâcha comme s’il venait de terminer un marathon. Le souffle était court. Il bougea enfin et posa sa main valide sur celles de l’américain et tapota doucement pour qu’il le laisse se mouvoir. N’attendant pas, quitte à le laisser s’accrocher il avisa non loin, d’un tiroir de la cuisine une trousse d’un rouge criard qui possédait une croix en son centre. Il commença par sortir ce dont il avait besoin. Sa main tremblait encore. Il se mordit la lèvre inférieure comme si le rituel pouvait stopper les tremblements.  Alors qu’il n’avait pas levé la tête, il se redressa un peu et lui jeta un regard. Que pouvait-on lire dans ses iris noir de nuit? Il s’appuya dos contre le plan de travail et ouvrit un premier kit de compresses.

    « Tu n’crois pas que j’ai de quoi faire la gueule ? Tu veux que je te dise quoi ? C’est pas à moi de m’excuser. Et puis … je te demande pas de le faire. » il laissa un blanc.

    « Pourquoi t’es là ? » sous entendu « dans le coin ». Là, il releva complètement la tête.
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Mer 21 Juin 2023 - 16:26
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    Ode Little
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    Rien n'est justifiable ou excusable dans la manière qu'Ode à de se tordre dans le dos d'Abel. Rien ne peut expliquer son comportement sinon cette détresse qui doit, pourtant, se lire au fond de son regard. Cette manière si singulière et bien à lui de s'accrocher à un homme dont il tombe littéralement amoureux sans même s'en rendre compte.
    Fuir, parce que c'est ce qu'il estimait avoir de mieux à faire.
    Fuir pour ne pas le faire souffrir, parce que question désillusions, il avait déjà vécu suffisamment pour savoir que de son côté, il était blindé. Pourtant, à voir son état ce soir, il se rend compte que la vie sait si tristement lui faire comprendre lorsqu'il se trompe. Aimer, c'est s'abandonner, c'est se livrer, c'est s'offrir. Ode ne sait sans doute pas le faire ou alors, pas correctement. Incapable de réfléchir ou d'aligner une phrase sensée, il n'a même pas remarqué que le chercheur s'était littéralement ouvert la main. Ce n'est que lorsqu'il parle de saignement qu'Ode tique et fronce un peu les sourcils. Ai-je bien entendu ? Rien n'en est moins sûr. Alors il se tait, convaincu que son esprit lui joue encore des tours. Il se laisse tomber sur une chaise, ou un tabouret. Qu'importe du moment qu'il peut y poser les fesses et garder un semblant de stabilité. Et puis, il lève les yeux vers Abel, y trouve du réconfort dans ce qu'il croit voir même s'il est bien conscient que sa vision est obstruée par tout l'alcool ingurgité et loin d'être digéré.
    Le ton monte encore, juste assez pour qu'Ode comprenne qu'il a sans doute dépasser les bornes. Bien sûr, les mots ne lui arrivent pas tous dans le bon ordre, alors il trie. Il trie comme il peut. Ce n'est pas à moi de m'excuser, ça, il est persuadé de l'avoir entendu et sans doute qu'en temps normal, il comprendrait ce que ça sous-entend. En l'état, tout ce qu'il trouve à répondre c'est : S'excuser c'est une vraie perte de temps. en balayant l'air du revers de la main. Mouais, sans doute pas ce que voudrait entendre Abel mais trop tard pour revenir sur ses mots. Et puis, il y a la suite.
    Cette question logique, celle-là même qui absout toutes les autres. Pourquoi t'es là, aussi simple que ça. Pourquoi t'es là, il se la pose bien souvent cette question Ode et lorsqu'elle franchit les lèvres d'Abel, il la comprend parfaitement et l'assimile très vite. Il rougit, malgré lui. L'alcool désinhibe, c'est bien connu. Parce que j'espérais te voir. et ça sort tout seul, aussi simple que ça aussi. D'une franchise étonnante mais l'alcool a raison des stratagèmes et des barrières qu'on s'impose en temps normal. Alors pourquoi mentir puisque la vérité, aussi crue soit elle, est la seule raison qui le pousse à boire comme un trou un soir de semaine ?!
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Jeu 22 Juin 2023 - 11:56
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    Abel P. Fox
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    Abel soignait sa plaie. Laquelle exactement ? Était-il blessé ailleurs qu’à la main ? Tout cela n'était-il pas un peu trop ? Devait-on aller si loin ? Cette relation qui avait démarrée il y avait presque deux ans devait-elle se terminer ? L’était-elle déjà ? Il l’avait cru à l’aéroport. Il savait son américain perturbé, rescapé d’assauts du passé qui ne le quittaient plus. Il y avait cru le chercheur de pouvoir lui offrir une once de couverture, un endroit safe où il pourrait évoluer. Il ne voulait pas le changer, il l’aimait comme ça le bouclé. Dans son tempérament, dans ses attitudes. Il n’était pas un mauvais bougre. Il le voyait comme un spectateur d’une vie dans laquelle il n’arrivait pas, ou ne voulait pas, prendre pied. Abel n’agissait pas en bon samaritain, mais il l’aimait. Voilà finalement c’était peut être pour ça que c’était une blessure. Parce qu’il l’aimait. Et qu’il n’avait pas voulu l’admettre. Ode en était sûrement au même stade et vu son caractère avait plutôt opté pour la fuite.

    Pourtant il espérait le voir. C’était ce qu’il venait de dire. Le regard du chercheur glissa sur le côté puis revint sur le ténébreux. Il lâcha un petit rictus. Satisfait ? Narquois ? Soulagé ? Tout ça en même temps. Ode s’était posé sur une chaise, l’alcool n’avait pas disparu avec la rincée qu’il s’était prise. Le démarche et la stabilité n’étaient pas certaines. Abel ne dit rien. Il fallait s’occuper de cette blessure idiote. Un coup de sang. Le jeu de mot aurait fait rire en d’autres circonstances. La compresse absorba une première salve de sang. Il posa sur le film protecteur et en prit une autre qu’il imbiba d’un désinfectant. Méthodique, le professionnel de la santé était, mine de rien, concentré. Il réprima une grimace en passant la compresse humide et tamponna rapidement avant de sortir un pansement qu’il appliqua soigneusement. Abel déroula une bande de contention, qu’il découpa puis posa. Hop, ça c’était fait.

    « Me voir hein ? Eh bien je suis là, tu me vois. »

    L’action ne dura que quelques minutes. Donnant le temps à l’atmosphère de se reposer. Au tempérament et à l’alcool de se diluer. A la chaleur de baisser. Il attrapa les éléments de soin et les jeta à la poubelle. Il ferma les yeux et leva la tête en direction du plafond quelques instants. Réflexion. Pensées. Tête qui tourne à envisager un millier de possibilités. L’arbre des possibles. Pourquoi choisir ? Pourquoi est-ce que ça devrait être difficile ? Lui ne voulait qu’être heureux. Mais pour être heureux à deux, chacun devait en prendre son parti. Ode voulait-il être heureux ? Le chercheur se le demandait. Leur relation n’était pourtant pas toxique ni envahissante. Du moins il ne l’avait jamais envisagé de la sorte. Était-ce trop dur pour l’américain? Oui, sinon ils n’en seraient pas là. Abel avait aussi besoin de comprendre. Comprendre pour pouvoir être heureux.

    Il redressa la tête tapotant du bout des doigts valides le plan de travail. Abel poussa un soupir. Arma sa bouche pour parler à nouveau puis la referma, le souffle redevenait court. Il inspira profondément et expira doucement. Puis il s’avança. Vers Ode. Vers cet homme qu’il ne parvenait pas à détester. Parce que à quoi bon détester les autres ? Parce qu’il l’aimait. On ne pouvait pas abandonner à la première difficulté. Ce n’était pas dans sa nature. C’était un battant. Sa maladie le lui rappelait tous les jours qu’il fallait se battre et faire face. Faire tout pour garder ceux qu’on aimait près de soi. Et face à lui se tenait l’homme qu’il aimait.
    Alors ainsi, sous la lumière tamisée de la cuisine, il se retourna et s’assit sur les genoux de Ode. Doucement, sans brusquer, il se posa. Il attrapa les mains du bouclé dans les siennes et vint les enlacer autour de son bassin. Il prit une nouvelle inspiration.

    « Ode … Ode … » répéta t-il visiblement songeur.

    « Et maintenant que tu me vois, qu’est-ce que tu veux me dire Little ? Pourquoi je n’arrive pas à t’en vouloir ? » lâcha t-il avant que son esprit n’ait pu interdire à sa bouche d’en dire trop. Il avait besoin de s’exprimer. Il fallait qu’ils s’expriment tous les deux.

    « Dis-moi à quoi tu penses. Parle-moi. »
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Jeu 22 Juin 2023 - 15:30
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    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
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    Il n'avait jamais oublié Ode, c'était bien ça le problème. Il n'avait pas pu oublier cette soirée qui avait tout changé, quand ce qu'il était autrefois lui avait glissé entre les mains. Il n'avait jamais oublié son fantôme et n'avait jamais pu se résigner à enterrer cette partie de son histoire. Celle-là même qui le poussait, aujourd'hui encore, à se morfondre et s'auto-flageller, à refuser le bonheur parce qu'il estimait ne pas en être digne et à refuser de s'abandonner aux autres par peur de les blesser comme il avait souffert avant eux. Non, Ode n'avait jamais pu oublier et c'était bien la seule raison qui l'avait toujours poussé à se comporter comme un imbécile.
    L'alcool.
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    La clope.
    Tout ça n'était que le reflet de ce qu'il était désormais. Autel réduit en cendres, il avait tout pour être heureux mais l'espace d'une seule nuit, tout s'était effondré. Star montante, célébrité et mannequin reconnu. On avait misé sur lui jusqu'à ce qu'il fiche tout par terre. A qui pouvait-il en vouloir sinon à lui-même ? Sa famille ne lui parlait plus depuis des lustres, sa tante était aux abonnés absents et pour s'en sortir, il ne lui était resté personne d'autre que lui. Alors les mauvais choix avaient été foisons et Ode n'avait fait qu'emprunter des routes toujours plus sinueuses et dangereuses.
    Ce qu'il est ce soir n'est que l'exacte image de ce qu'il tentait désespérément de cacher à Abel. Lui, le chercheur, si pure et si chaste ne méritait sans doute pas d'être entraîné dans les tempêtes et bourrasques de ce qu'il jugeait être son quotidien. Non, il ne pouvait pas délibérément laisser Abel choir dans ce vice et se rendre compte que l'homme qu'il croyait connaître n'était en réalité qu'un mensonge. Il s'en veut bien sûr, plus encore lorsqu'il se retrouve ici. Il se sait indigne de l'attention que lui porte le chercheur et pourtant, il la réclame plus que jamais. Il laisse s'échapper des mots qu'il s'était promis de terre et se surprend à désirer le contact physique que lui offre, après deux bonnes minutes de silences lourdes de sens, Abel en venant s'assoir sur ses genoux.
    Oui, Ode respire à nouveau. Il n'a pas pleine conscience de ce qu'il se passe mais le corps du chercheur qui se brusque contre le sien, c'est un retour à une réalité qu'il connaît et qu'il apprécie. Les mots d'Abel sont pourtant diffus, n'ont pas grand sens. Il n'est pas persuadé de les comprendre mais lorsque ses mains se posent sur les hanches de ce dernier, une flamme se met à danser au fond de lui. Ses phalanges s'agrippent et s'accrochent, son derme frissonne et son souffle se fait plus rauque. Il ferme les yeux, laisse sa tête choir contre l'épaule d'Abel tandis qu'une de ses mains se fraie un passage jusqu'à son entre-jambe. Vieux réflexe ou simple désir sous-entendu. Aucun mot pour soulager les maux, un simple contact physique qui se mêle à une soirée trop alcoolisée et soudainement, Ode ne souhaite qu'une chose, lui arracher ses vêtements et lui faire l'amour...
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Mer 28 Juin 2023 - 16:14
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    Déboussolé, las, coupé, Abel s’était assis sur son américain. Pour le retrouver. Retrouver ce confort qu’il aimait tant chez lui. Il n’en avait sûrement pas conscience, mais il était une ancre solide malgré tout. Il se sentait bien avec lui. De leurs échanges, leur singularité, se trouvait un équilibre. Equilibre qu’il ne parvenait pas à rompre. Qu’il ne voulait pas abandonner. Après tout, il était comme ça le chercheur : optimiste. Il vivait d’espoirs et de bonheur. Toujours le verre à moitié plein. Sa maladie, plus jeune avait sonné comme une fatalité. Mais son père, puis lui-même, avait réussi à trouver un remède, certes ce n’était pas une guérison, mais permettait de stabiliser la chose. De là était né un être qui voulait vivre. Qui voulait croire qu’on pouvait toujours s’en sortir. Qu’on avait toujours raison d’y croire et que l’espoir faisait vivre. Il était devenu un être fait de volonté et d’optimisme oui. Certains disaient qu’il n’était que façade, que ça n’existait pas des gens comme ça. Mais à aucun moment il ne ressentait le besoin de se justifier.  Il trouvait donc un refuge sacré dans cette relation.

    Mais Abel savait aussi ce qu’il ne voulait pas. Les travers de l’américain en faisaient partie. Cependant, il ne souhaitait pas le changer, le modeler. Il avait déjà évolué en sa compagnie. De subtiles changements. Des attitudes, des mots, des intentions. Cela lui plaisait. Lui-même avait opéré quelques améliorations. Le couple était un compromis accepté et non subi. Mais ils n’avaient pas encore envisagé la notion de couple. Le terme ne leur correspondait pas. Ils étaient autre chose que ça. Une nouvelle forme de binôme ? il n’y avait rien d’officieux. Les deux hommes se voyaient en public et échangeaient plus qu’une simple compagnie. Ils vivaient dans leur monde serein. Défiaient quiconque pouvaient s’y opposait. Un œil extérieur dirait « oh c’est couple ! » en les voyant se balader, aller au cinéma, faire des balades et des randonnées, se chamailler, profiter de la vie et de la ville. Mais ce qui comptait pour Abel c’était d’être avec lui. Quand il le voyait il était bien. Même ce soir, un peu bizarre.

    Soudainement, il remit un pied dans la réalité lorsque la main d’Ode suivit le chemin de son entrejambe. Tel un atavisme ou une résurgence, sûrement due à l’alcool, il en revenait à des instincts primaires que seul l’esprit enivré parvenait à comprendre. Abel grogna. Il poussa un soupir et d’une main douce mais ferme retira celle de l’américain. Il se tourna du mieux qu’il put vers lui pour lui montrer sa désapprobation mais il ne rencontra que des yeux vitreux qui n’avait pas l’air de distinguer grand-chose. Il s’empêcha de lever les siens au ciel mais l’envie ne lui manquait pas. Il n’avait présentement aucune envie de faire l’amour, pas dans ces circonstances. Malheureusement ode semblait bien trop éméché pour tenir une conversation de plus de trois mots. Il se redressa donc et se mit debout, refusant la promesse d’un moment charnel avec autant de fermeté, s’éloignant jusqu’au plan de travail, la mine sans expression. Le chercheur était évidemment dans l’expectative, mais peut-être que cette discussion devrait se faire à posteriori.

    « Little, t’es même pas capable d’aligner deux mots ni de comprendre ce que je suis en train de dire. Alors me faire l’amour n’y pense même pas. » lâcha t-il railleur, même si encore une fois il n’était pas certain qu’en face tout soit compris et certainement pas une intonation aussi fine.

    « Pfff… qu’est-ce que je vais faire de toi, putain ? » marmonna t-il en se prenant le visage entre les mains. Il le frotta comme pour chasser une mauvaise image ou un mauvais souvenir. Il les remonta jusqu’à se cheveux qui se plaquèrent un instant. Puis relâchant la pression la belle mèche vint se poser sur son front, cachant presque ses yeux. Il leva la tête vers le plafond. La situation était un peu particulière. Il rageait doucement et dans le même temps n’avait qu’une envie c’était de se blottir contre lui et de continuer à vivre.

    « Faut que tu m’aides là. Je suis paumé. Tu veux quoi bordel ? » répéta t-il une nouvelle fois.
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Jeu 20 Juil 2023 - 15:15
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    Études & fraternité/sororité : hautes études commerciales inachevées puisqu'il n'a pas obtenu son diplôme. Il faisait partie de l'équipe de football universitaire, quaterback.
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    Cercle vicieux et infernal qui n'a de cesse que de se répéter. Vouloir aller mieux pour, la seconde suivante, tout faire pour que ça ne s'arrange pas. Pourtant, il était de bonne volonté, le courtier. Il appréciait sincèrement Abel et commençait d'ailleurs à développer de réels sentiments pour son jeune éphèbe. C'est ça qui avait tout fichu par terre, fatalement.
    Aimer, c'était être vulnérable.
    Et être vulnérable, c'était offrir à Abel l'occasion de le briser comme la vie s'en était déjà chargée. Ode refusait catégoriquement, depuis plus d'une décennie, qu'on s'approche trop près de lui. A l'instar d'une lumière bleue, il estimait que tout ce qui le touchait, de près ou de loin, finissait indéniablement par crever dans l'indifférence la plus absolue. Car coupable n'était pas un sentiment qu'il connaissait, le courtier. Il était même plutôt tout l'inverse, suffisamment égoïste pour se moquer de faire du mal du moment que ça pouvait l'aider à se sentir mieux. Pas pour Abel, c'est ce qui avait provoqué la rupture, le fossé.

    Et ce silence.
    Putain de silence.

    Tout n'avait fait qu'empirer en refusant de partir avec lui. Parce qu'en se privant de lui, il s'était privé d'un rien de bonheur qui le faisait encore tenir. Pour Abel, il avait arrêté de fumer - tout du moins essayé - et arrêté de boire, surtout. L'alcool se tenait à l'écart de lui tant que le docteur était à ses côtés. Alors en refusant de l'accompagner, il avait ouvert la porte à ses vices les plus sombres et les plus primaires. Mauvaises habitudes, mais les siennes quand même.
    Rien d'étonnant à ce qu'il soit donc complètement défait lorsqu'il croise Abel ce soir et que ce dernier le ramène chez lui. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, voilà qu'il se met en tête de pouvoir coucher avec lui. Un autre manque à combler puisqu'en l'absence du docteur, Ode n'avait fréquenté personne, n'avait touché personne, même s'il s'était donné l'impression de ne pas être à ce point entiché en s'inscrivant sur des applications de rencontre.
    La main d'Abel qui déplace la sienne. Un grognement muet, mais grognement quand même pour simple réponse. Aux mots de son interlocuteur, il n'est pas sur de tout comprendre, tout intégrer. Il se concentre, fronce les sourcils mais se laisse, à son tour, tomber tête la première sur le plan de travail, au creux de ses deux bras croisés. Il soupire, ferme les yeux. Tout tourne autour de lui, au sens propre comme figuré. Tu veux quoi bordel ? La question le percute de plein fouet, instant de lucidité au creux d'une vague qui le submerge. Être avec toi, j'veux être avec toi. qu'il s'entend prononcer avec une bouche pâteuse et un manque évident de salive. La vérité toute nue, crue, celle que fait éclater l'alcool et ses effets désastreux. Être avec toi qui résonne encore dans un coin de sa tête, comme une superposition de plusieurs clichés dont il n'aurait pas connaissance. Putain je t'aime Abel qu'il pourrait crier si seulement il se laissait aller à s'écouter. Je dois rentrer chez moi. qu'il finit par dire en redressant son corps. Il manque de vaciller, prend appui sur l'épaule de l'éphèbe et pose les deux pieds à terre. Il se dresse, fièrement, mais tremble un peu. Alcool, sudation, tremblements... je m'arrêterai au bar en chemin qu'il pense tout bas. Comme s'il lui fallait encore boire pour oublier. Oublier quoi puisque son fantasme à la con s'est réalisé ce soir... il désirait revoir Abel, il le souhaitait de tout son soul alors pourquoi ne pas en profiter un peu plus ?
    Il tousse, passe une main sur son front moite. Je vais rentrer, oui. qu'il répète en se tournant, titubant de quelques pas en avant tout en s'appuyant contre le mur. Fatigué, épuisé, comme s'il avait couru un semi-marathon. Le coeur en morceaux, échancré par une succession de désillusions toujours plus violentes. La vague qui le submerge, à nouveau.
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Ven 28 Juil 2023 - 13:32
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    Être avec toi, j'veux être avec toi.

    Ces mots fondirent sur le métis qui était perdu. Ils fondirent sur lui comme une promesse, celle qui vient du fond de l'âme malgré la peur, les indécisions ou l'alcool. Ils ne trompaient pas ces mots, il l'avait senti lorsqu'ils étaient venus le frapper en plein fouet son errance. Les mots étaient comme des lumières, un phare dans la nuit noire. Ils guidaient quand ils n'aveuglaient pas. Il était persuadé que les mots avaient un pouvoir. Une force. Un impact. Là, dans la lumière tamisée de la cuisine du loft, Ode avait mis de côté son armure, dans l'innocence de l'ivresse. Ne restait plus que la pureté des mots. Ils ne mentaient pas. Ils donnaient du sens à tout ce qu'ils vivaient. Vivants, vivaces. Abel avait alors relevé la tête, le regard suspendu, comme ses mains qui avaient arrêté leur course vers le bord de l'évier. La bouche entrouverte, prête à prêter serment.

    Puis Ode se redressa, ne laissant qu'une étincelle de magie comme lorsque le carrosse de Cendrillon s'apprête à redevenir citrouille. Les lueurs du sortilège virevoltent et dansent encore un peu autour d'eux tandis qu'il titube jusqu'à son épaule. Le chercheur esquisse un geste pour tenir son bras et l'empêcher de tomber. Les pas de l'américain sont incertains. Mais ce qu'il avait dit était sorti droit et fort. Tout le paradoxe de cet homme qui n'ose pas être heureux. Il le sait Abel. Il ne cesse de lui montrer qu'il est fort, qu'il n'aura pas mal, qu'il peut être heureux. Qu'une expérience aussi destructrice existe mais que les futurs possibles n'étaient pas à condamner. Il caressa son bras. Mais Ode se détourna bientôt, la démarche peu assurée, le regard vague.

    Alors le métis avança d'un pas, dans son dos et le rattrapa. Il glissa ses doigts le long de son bras musclé jusqu'à sa main. Le geste dura quelques secondes, pour lui une infinité. Il se mordit la lèvre inférieure lorsqu'il effleura sa paume humide. Il ne voulait pas qu'il parte.

    "Ne pars pas. Reste avec moi.. S'il te plaît." la demande arriva après une brève hésitation. Peur de cette réponse qui pourrait être un non. Le non définitif. Celui qui stoppe tout. Celui qui défie la loi des possibles. Il glisse ses doigts entre les siens pour assurer sa prise. Lui assurer qu'il était là. Qu'il pouvait compter sur lui. Qu'il pouvait se laisser aller. Qu'il n'allait rien lui arriver de plus. Mais il savait que son bouclé avait la trouille. Peur viscérale d'être heureux ? Il le savait. Abel s'avança encore. Tout juste à côté. Sa main passa alors dans son dos pour le caresser doucement. Il se plaqua doucement, calant sa tête entre ses omoplates. Ses bras vinrent l'enlacer par derrière. Non il ne voulait pas le voir partir. C'était peut être égoïste mais il ne voulait pas être seul. Pas après cette étrange discussion. Il inspira, fermant les yeux.

    "Reste avec moi Little. Dis moi que tu veux rester. Dis-moi qu'on peut être heureux tous les deux.." murmura t-il en finissant sa phrase. Il avait besoin d'entendre ces choses. Ces mots. Il caressa son torse la joue contre son dos. Abel pouvait sentir et entendre le battement de son cœur. Battait il pour lui ?
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    Re: Suspendre le temps (Abel)

    Jeu 31 Aoû 2023 - 16:58
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    Sans doute que ça n'en finira pas, comme tout le reste.
    Il ne sera jamais vraiment heureux tant qu'il ne s'en donnera pas l'autorisation. C'est une équation qui peut paraître compliqué mais qui n'en demeure pas moins très simple, au final. Accepter l'amour qu'on lui porte ou les regards qu'on pose sur lui, accepter que demain peut être mieux qu'hier et que la lumière peut encore traverser les nuages. Mais les tempêtes sont là, dans sa tête, trop présentes pour qu'il les oublie. Incapable de trier toutes les informations, aussi confuses soient-elles, de ce qu'il ressent réellement. Ce besoin d'être avec lui qui court autant que ce besoin évident d'indépendance. Refuser de lui ouvrir son coeur pour ne surtout pas avoir à le sentir se briser lorsqu'il s'en ira. Parce qu'il finira par partir, n'est-ce pas ? Quand il comprendra de quel bois est fait le courtier. Mauvais bois, bois bancale... infesté de termites, prêt à craquer, à céder. Coeur de cendres, fatalement. Il se lève, titube. Il veut partir, désormais. Après avoir prétendu l'inverse, après avoir confirmé le contraire.
    Il s'avance mais parvient avec difficulté à se frayer un chemin. C'est là qu'il sent la pression dans son dos, ce corps qui se cambre contre le sien. Il s'arrête net, incapable d'en supporter le poids s'il avance. Une main contre la paroi tandis qu'Abel murmure des mots qu'il rêve d'entendre, qu'il crevait d'entendre. Il ne se retourne pas, reste là, respiration coupée et lourde. La main d'Abel qui glisse sur lui, son corps qui se serre un peu plus et sa tête qui s'écrase entre ses omoplates. Et une dernière supplication, aussi pernicieuse que viscérale. Il ferme les yeux, Little, parce qu'il ne sait même pas quoi répondre à la main qui caresse son torse, au souffle qui s'écrase dans son dos. Il ferme les yeux pour garder consistance, pour rester debout et ne surtout pas laisser l'alcool le faire à nouveau tomber. Il n'est pas capable de lucidité et pourtant, il se concentre. Il se mord la lèvre, il laisse le temps se suspendre. Il glisse sa main libre sur celle d'Abel. J'veux être heureux Abe'. qu'il dit, maladroitement. C'est pas naturel pour lui, ça l'sera jamais. Ours mal léché et mal apprivoisé. Solitaire depuis trop longtemps, à tenir le monde à l'écart pour éviter qu'on ne le brise. Géant de papier, coeur de verre. Il souffle encore. J'veux être heureux avec toi. j'te jure, qu'il pourrait rajouter, simplement. Il lève les yeux au ciel, garde les paupières closes mais se laisse un peu tomber contre lui. Son poids qui le supporte, il souffle à nouveau. L'alcool qui s'évade, s'évapore. La conscience n'est pas, mais le coeur oui. J'veux plus partir. juste rester là et t'aimer comme j'le peux, c'est tout... mais c'est déjà beaucoup.
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