Boxing session. (TALYA)

Talya S. Adams aime ce message

Les semaines ont été longues et épuisantes, pour Meridiana. Le travail au cabinet d’aide juridique ne s’arrête jamais, et la belle brune s’est négligée. Mangeant très peu ou encore sur le pouce, elle a délaissé les activités sportives, mais à décider de s’y remettre. Il est hors de question qu’elle mette de côté sa santé pour son travail et le sport a toujours été important à ses yeux, puisque cela l’aide à décompresser, mais aussi à réduire son stress. Alors, en ce samedi après-midi, la brune a décidé de mettre de côté ses dossiers afin de se préparer pour rejoindre la salle de sport. Après avoir passé son début de matinée à travailler, après avoir petit-déjeuné, Diana a enfilé sa tenue de sport après avoir pris une douche bien chaude dans le but de détendre ses muscles. Elle ne sait pas si son idée est la meilleure - ne se souvenant même plus de ses rituels - mais, une fois sèche et ayant préparé son sac de sport, la voilà prête à quitter son logement pour retrouver le quartier sud de LA, là où se trouve la meilleure salle de boxe, selon son propre avis.
Y émergeant au bord de sa superbe Aston Martin, conduisant du côté droit, comme les Anglais, la belle se gare sans mal avant de verrouiller sa voiture. Une fois fait, elle se dirige jusqu’à la salle et en passe la porte, pour offrir des sourires et des signes de la main aux personnes présentes, qu’elle connait. « Bonjour. » Elle souffle à l’homme qui l’a longtemps entrainé, avant qu’elle ne déserte le lieu. « Tiens, une revenante ! » Il dit à son intention, tandis qu’elle se trouve soudainement crisper, mal à l’aise, face à sa remarque. « Je suis désolée, j’ai eu beaucoup de travail. » Elle s’excuse, s’empourprant aisément tandis qu’il la scrute, un sourire espiègle présent sur son visage. « Je vous taquine, bien sûr et je suis ravie de vous revoir. » C’est également le cas de la brune, qui, malgré sa gêne, lui offre un mince sourire. « Je suis contente d’être enfin de retour. » Elle souffle à son intention, lorsqu’il lui souffle qu’elle doit reprendre les bonnes habitudes, dont celle de s’échauffer avant de commencer à boxer. « D’accord. Bien sûr. » Déposant son sac, elle commence ses étirements sans se préoccuper des autres personnes présentes dans la salle. Meridiana est toujours focus, entre dans sa bulle lorsqu’elle entreprend quoi que ce soit, alors après un bon gros quart d’heure à se préparer, elle enroule ses mains dans des bandages avant d’enfiler sa paire de gants de boxe. En premier, elle veut frapper dans un sac, à l’aide de ses poings, mais aussi de ses pieds, pour décompresser. La tension présente dans ses épaules l’a raidi, ses muscles sont à l’image de pierres et elle grimace, sachant qu’elle va morfler après cette session. « Il faut bien reprendre les bonnes vieilles habitudes. » La brune se souffle à elle-même, son cœur battant à la chamade dans sa poitrine, tandis qu’une fine couche de transpiration perle déjà sur sa peau. Se rendant jusqu’à son sac, elle retire à l’aide de ses dents l’un de ses gants, pour pouvoir boire quelques gorgées d’eau. S’aidant de sa main libre, elle libère la seconde et boit, ses prunelles émeraude closent, alors qu’elle s’essaye à recouvrer un semblant de plénitude, comme elle y parvenait auparavant.
@Talya S. Adams

Meridiana Van Allen aime ce message

Je sortis tôt de l'hôpital ce jour-là, l'envie de décompresser et de laisser derrière moi le stress de la journée me tiraillant. L'urgence et l'adrénaline étaient comme un leitmotiv dans ma vie mais cette garde avait été particulièrement éreintante. Beaucoup seraient allés se lover dans les bras de Morphée à ma place mais j’avais une furieuse envie de pizza, et je ne pouvais pas me l’octroyer paisiblement sans m’être dépensée un minimum auparavant.

J'arrivais à la salle de sport où je suivais des cours de boxe. Rien de mieux pour évacuer le trop-plein d'émotions accumulé. J'enfilai mes gants de boxe, prête à m'engager dans une séance intense, quand une silhouette énigmatique attira mon regard. Cela faisait quelques semaines que je fréquentais cette salle du sud L.A et je ne l’avais encore jamais vue ici. J’étais généralement peu physionomiste mais… croyez-moi les filles comme elles, je ne les retiens plutôt volontiers. Je veux dire… regardez la.

Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle, cherchant où j’avais pu la croiser. Ses yeux, ses cheveux je les avais déjà vus quelque part auparavant. Le souci c’est que je côtoyais pas mal de monde. Pourrait-elle être une patiente? Une membre de la famille de l’une d’elle? Était-ce une étudiante de UCLA, que j’avais croisé pendant mon bachelor en droit, ou à l’école de médecine? Intriguée, je tentai de chasser cette pensée de mon esprit, me concentrant sur mes propres mouvements dans le ring. Mais à chaque pause entre les exercices, mon regard se tournait vers elle. « Ta garde Adams!! » Je n’ai pas eu le temps d’esquiver et j’ai pris un coup sur le côté du crâne. « Aoutch! » Je frotte ma tempe avec mon gant pour faire passer la douleur.  « Arrête de rêvasser! Bon sang celle-ci dès qu’elle voit une jolie fille! » Oui c’est vrai qu’elle était jolie mais ce n’était pas la raison de mon étourderie. Je ne pouvais m’empêcher de chercher dans ma mémoire où j’avais croisé la brune.

Finalement, je ne pus résister à l'envie d'aller lui parler. Je profite d’une de ses pauses pour m'approcher avec une pointe d'appréhension, je lancer d'une voix faussement assurée. « Salut! Tu te débrouilles bien!  » Je la dévisage un instant, mes yeux brillants la scrutant comme si je cherchais quelque chose. « Talya au fait! Enchantée. » J’avais envie de tenter le: « dis-moi on s’est pas déjà vues quelque part? »Mais ça allait sonner comme une phrase pathétique de dragueur bourré. Alors je ne dis rien et j’espérais qu’elle me rendrait la politesse… et qu’elle ait meilleure mémoire.

@Meridiana Van Allen

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I’VE LOVED AND I’VE LOST

Meridiana s’interroge. Parviendra-t-elle à ressortir entière de cet endroit ? À cet instant, la brune en doute fortement. Il faut dire qu’elle a délaissé durant bien trop de temps la boxe et elle en fait les frais aujourd’hui, en la reprenant. Malgré tout, même si elle a mal, que ses muscles la tirent déjà, elle n’a pas le droit d’abandonner. De toute manière, ce mot ne fait pas partie de son vocabulaire. Le fait est qu’une pause est la bienvenue et elle boit plusieurs lampées d’eau, histoire de ne pas mourir de déshydratation. * Ce serait déjà ça. * La belle pense, replaçant une mèche collante de sueur derrière son oreille lorsqu’une femme l’aborde, lui assurant qu’elle se débrouille bien. « Tu es certaine que c’est à moi que tu parles ? » Elle répond dans un large sourire, pour froncer des sourcils. Son visage ne lui est pas inconnu, mais qui est-elle ? Impossible pour l’avocate de se le remémorer pour le moment. « Hm. » Elle se pince les lèvres. « Je suis enchantée, évidemment. Moi aussi. » Elle lui sourit aussi, s’essaye à ce qu’elle ne se méprenne pas sur sa manière de la fixer, aussi intensément. « Je… » Elle porte une main à son front, le plisse, signe qu’elle réfléchit. « J’ai la sensation de t’avoir déjà vu, en réalité. » Peut-être est-ce également son cas à elle, qui sait ? Alors, elle cogite, s’essaye à savoir où elles ont pu ne serait-ce que s’apercevoir. « UCLA ? Tu y es allée ? On doit avoir approximativement le même âge. » C’est ce qu’elle s’imagine en la regardant. « On s’est peut-être croisé là-bas, sans apprendre à se connaître. » En même temps, il y a tellement de monde dans cette université, puis si elles n’avaient pas le même cercle d’amis, impossible de se présenter. « Et, excuse-moi, je m’appelle Meridiana, mais tu peux m’appeler Meri ou Diana, comme tu préfères. » Sa pause dure plus longtemps que prévu, mais cela ne la gêne en rien, puisqu’elle peut davantage souffler. Le fait est qu’elle va souffrir, lorsqu’elle va s’y remettre, à frapper. « Je ne suis pas revenue ici depuis de nombreux mois à cause de mon travail, d’où ma question, tu sais, lorsque je t’ai demandé si tu me parlais à moi, quand tu m’as assuré que je me débrouillais bien. » Car elle n’a franchement pas la sensation de parvenir à enchaîner les coups, elle se sent comme rouiller, Diana.

Alors que je lui ai dit qu’elle se débrouillait bien, la jolie brune avait souri en me demandant si c’était bien à elle que je parlais. Bien sûr ça n’était pas Mike Tyson mais je trouvais qu’elle se débrouillait bien. Entre deux séries d'enchaînements, elle prit une pause bien méritée et se désaltéra. C'était une sage décision, car sauver quelqu’un de la déshydratation n'était pas exactement sur ma liste de choses à faire aujourd'hui. Lorsqu'elle vint à ma rencontre, le sourire aux lèvres, je lui lançai un regard espiègle. « Oui, oui, c'est bien à toi que je parle. À moins que tu aies une jumelle cachée que je ne connaisse pas encore, c'est bien à toi que je m'adresse. »

Sa réponse me fit sourire davantage. On s’était déjà vues je n’étais pas folle. Le fait est que j’avais rencontré ma mal de personnes dans ma vie et cela commençait à être difficile de se souvenir où. C'est alors que cette inconnue connue plissa les lèvres, visiblement en train de réfléchir. Son air sérieux et concentré, un peu comme quelqu'un en train de résoudre une énigme me fit sourire. J'espère qu'elle ne se pose pas la question de savoir si elle a bien éteint son fer à repasser ce matin. Lorsqu'elle évoqua la possibilité de s'être rencontrées à UCLA, je pris une expression exagérément dramatique. C’était un peu comme une version humaine de 'Où est Charlie ?' là-bas. Les couloirs étaient tellement remplis que je me demandais parfois si j'étais dans un jeu de labyrinthe géant. Je hochai la tête en signe d'approbation. « Oui, UCLA, c’est sans doute ça ! Et on a sûrement dû se croiser en évitant habilement de se rentrer dedans » C’est vrai qu’il y avait tant d’étudiants que les couloirs étaient souvent bondés, l’agoraphobe que je suis se souvient de la difficulté à se frayer un chemin au milieu de la foule.  « Tu as étudié quoi? On a peut-être été dans la même classe. »

Son prénom m'inspira un souvenir. J’avais l’impression de l’avoir déjà entendu. Ce n’était pas si courant comme prénom. Peut-être sur les listes de présence?  Lorsqu'elle mentionna sa pause prolongée due au travail, je fis mine de m'évanouir dramatiquement. « Ah le travail ! C'est l'ennemi public numéro un de tous les plaisirs de la vie, dont la boxe fait partie… tu fais quoi comme métier du coup? »

Alors qu'elle prenait une pause, je m'essuyais le front tout en ajoutant en riant. « Désolée si ca se trouve tu préférais t’entraîner tranquille… » Mon sourire s'élargit. « J’ai une proposition honnête  à te faire, on peut discuter et s’entraîner en même temps? Soutien mutuel pour une reprise au top?» J'esquissai un clin d'œil taquin avant de me préparer pour la prochaine série d'exercices. Après tout, il était temps de montrer à Meridiana que je n'étais pas juste une relou qui la gênait pendant son entraînement, je pouvais aussi être une partenaire d’enfer.

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I’VE LOVED AND I’VE LOST

La solitaire reprend ses exercices de boxe, doucement, mais sûrement. Il n’est pas aisé pour la brune de s’y remettre de cette manière, d’autant qu’elle a loupé pas mal de mois, à cause de son travail à l’aide judiciaire. Mais c’est sa passion, venir en aide aux autres, alors elle ne compte pas les heures, se met même de côté, la plupart du temps. Le fait est qu’elle a ressenti ce besoin de se reconnecter à elle-même, de se retrouver. Et ayant une tenue moulant ses formes généreuses, elle a retiré son premier gant en le dégrafant à l’aide de ses dents, pour se débarrasser du second avec sa main libre, afin de s’hydrater. Elle meurt déjà de soif, après si peu de temps et est sous peu en nage, mais cela ne l’ennuie pas. Ce sera de la bonne fatigue dont elle souffrira ce soir, une fois qu’elle se retrouvera seule, chez elle. Pour le moment, elle est entourée de personnes qu’elle connait, d’autres dont elle n’a aucune connaissance et une belle brune, au physique de rêve, vient à sa hauteur, pour converser avec elle. « Non, aucune jumelle. Du moins, pas que je le sache. » Meri sourit, bien qu’en y songeant plus longuement, dans les séries télévisées, il y a de temps à autre une jumelle diabolique et elle souhaite sincèrement n’en avoir aucune. Elle songe à cela avant qu’elle n’ait la sensation de l’avoir déjà rencontrée. Alors, elle se met à y penser, remet les pièces du puzzle en place quand vient un seul endroit où elles ont pu se croiser : UCLA. Il n’y a pas trente-six solutions et c’est forcément cette dernière qui est la bonne. La brune en est quasiment persuadée et elle le lui souffle, avant de lâcher un rire à ses mots. « C’est vrai que je me souviens d’avoir eu très mal aux épaules, à mon arrivée. Zigzaguer entre tous est un art qu’on apprend à ses dépens, en prenant énormément de coups pour finir avec des bleus. » Elle n’exagère pas, bien au contraire. L’endroit est immense, mais il est semblable à une fourmilière. « Je ne crois pas que l’on ait été dans la même classe… » Diana prononce sans répondre directement à sa question sur son métier, pour lui avouer qu’elle revient ici après un long moment d’arrêt, à cause de son travail, justement. « Tu n’as ps tort. Surtout quand on ne compte pas les heures. » Et c'est évidemment son cas, à elle. « Pardon, je suis avocate, à l’aide judiciaire. » Elle pourrait se faire énormément d’argent en rejoignant une grande boite, mais ce n’est pas là son véritable désir. Non, Meri souhaite aider ceux qui n’en ont pas les moyens, afin de leur assurer la meilleure des défenses, celle qu’ils méritent. « Que fais-tu, dans la vie ? » Elle l’interroge alors pour ranger sa bouteille dans son sac et rire une nouvelle fois à ses mots. « Tu ne me déranges pas. » Elle prononce, avant la proposition que la belle brune lui souffle. « J’accepte. » Di lui tend ainsi sa main, pour ajouter, dans un plus large sourire : « Tu es prête à m’aider à avoir d’abominables courbatures ? Parce que très sincèrement, c’est tout ce qui m’attend, après notre entraînement. » Elle n’a rien contre l’idée de boxer à deux, ni même contre le fait de discuter, bien au contraire ! Ainsi, elle s’assure qu’elle va passer un bien meilleur moment que celui qu’escompter.

Dans la salle de sport résonnent les échos des sacs de boxe frappés et des respirations haletantes des athlètes. Parmi les combattants acharnés, Meridiana et moi. « Des bleus sur les bras? En fait UCLA était l’antichambre du club de boxe pendant tout ce temps! » Je ris avec elle. C’est vrai que c’était un peu exagéré de dire qu’on ne pouvait pas circuler dans l’université, celle-ci était immense… mais aussi surpeuplée! Elle essuie la sueur de son front et m'adresse un sourire en me disant enfin ce qu’elle fait dans la vie. Avocate hein? Très classe. Et défenderesse des droits des nécessiteux. Classe et avec un grand cœur alors. « Intéressant. Donc, tu te bats pour les autres dans le tribunal et pour toi-même sur le ring. Sur quel ring tu es la meilleure? » je demande avec un sourire appréciateur avant de répondre à sa question. « Je suis médecin, bien que je sois aussi passée par un bachelor en droit avant l’école de médecine… on a du avoir un cours en commun, c’est obligé. On a à peu près le même âge je pense. »

Alors qu’elle accepte la proposition que je lui ai faite et qu’elle me laisse l’entraîner, je réponds avec un sourire taquin. « Tu rigoles? Si tu ressors d’ici en pouvant lever les bras c’est que j’ai échoué. Et pour commencer, j'ai quelque chose pour toi. » Je sors les pattes d'ours de mon sac.   « Non pas que j’ai peur mais je tiens à mon nez alors tu taperas là-dedans! Prête à réveiller des muscles non sollicités depuis toujours? »
C’est vrai que parfois en sortant d’ici j’avais mal à des endroits dont je ne soupçonnais pas l’existence… et encore j’avais étudié l’anatomie. J’enfile les protections et je lui lance déterminée. « Allez vas-y mets moi une droite et une gauche! Dans les pattes d’ours hein. Ça le ferait pas d’arriver au bloc avec un œil au beurre noir. »

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