Ce soir, c'est soirée en solitaire... C'est dans ces moments où je me dis qu'il faudrait que j'adopte un chien... C'est con mais je suis sûr que ça m'enleverait un peu d'angoisse. Car ouais, j'angoisse. Pour le coup, c'est assez nouveau, mais je ne supporte pas l'appartement où je suis, et je me rend compte que parfois, j'ai le mal de ma ville. New York m'a apporté beaucoup de malheur, c'est vrai, mais... Je ne me sens pas non plus chez moi à L.A., donc... J'hésite. J'devais rester pour le mariage de ma soeur, que je ne valide pas du tout.. Donc au final, je ne sais pas quoi faire. Peut-être un nouveau départ, dans une nouvelle ville. Un nouveau pays. à voir.
En tout cas, pour faire passer ma soirée, je décide de me poser devant une série, avec un petit verre de whisky japonais de bonne qualité. Très bonne qualité oui. Allongé avec mon verre, je finis par suivre la vie d'une nana qui part à Paris pour le travail... Ah tiens, Paris... J'pourrais retourner en France... Je parle déjà la langue, en plus, plutôt pratique pour y vivre. Deuxième épisode. Bon la série n'est pas folle, mais bon. J'commence le deuxième épisode avec un autre verre. Puis troisième, quatrième... Je parle de verre, les épisodes là j'en suis au.. Je ne sais même plus, franchement la série n'est pas folle.
C'est en relançant un épisode que je me fais une réflexion : j'ai faim. faut que je me fasse un truc à manger, mais en regardant dans mon frigo, j'me rend vite compte que... Bah j'ai pas grand chose, en fait. J'attrape un concombre, un couteau, une assiette, et une planche à découper. Un gros couteau aussi, pour le couper quand même, mais je suis en même temps les péripéties de cette fille à Paris, ce qui prend la moitié de mon attention... Alors forcement, quand j'attrape le couteau pour ouvrir le concombre en deux dans le sens de la longueur, j'finis par sentir la lame froide contre mon avant bras. Mon concombre se couvre de rouge, ainsi que la planche à découper. Putain.
J'lâche un juron quand même. ça fait mal cette merde... puis ça arrête pas de saigner. J'met mon bras sous l'eau, et regarde la plaie.. J'm'y connais pas, mais c'est quand même profond j'ai l'impression. Putain de merde ! Je sors mon bras de l'eau, et prend la première chose qui me vient sous la main : un torchon, et tente un nœud pour qu'au moins ça arrête de saigner. On va pas se leurrer, j'crois qu'un pansement suffira pas là. Tant pis, j'attrape mon téléphone, fous mon verre dans l'évier avec toute la scène de crime, et appelle un taxi. J'suis pas en état de conduire de toute façon. J'parle de mon bras, pas de tous les verres que je m'en suis enfilé, hein... Douche de deux minutes, grimace en sentant le jet sur la plaie, mais au moins je bouge les doigts... et je me rhabille comme je peux, avant de descendre jusqu'au taxi.
Me voilà parti pour les urgences, le chauffeur me gueule dessus pour pas que je tâche son taxi... Quel connard. Pour le coup, pas de petit billet en plus, il m'a soulé. J'arrive aux urgences, et me présente à l'accueil. J'explique vite fait, et remplit les papiers pour que je puisse être prit en charge. J'essaye d'écrire droit, j'avoue que quelques lettres partent en couilles, mais bon, vas y... le whisky japonais était réellement bon, j'regrette pas. Une fois que j'ai remplis les papiers, on me met dans une salle, en m'indiquant qu'on va venir s'occuper de moi... J'ai l'air con, avec mon torchon. Un médecin arrive, je relève la tête. C'est Talya, non ? Si. C'est sûr.
- Bonsoir...
Putain, j'vais avoir l'air con, c'est sûr. Je retire le torchon plein de sang, que je pose à côté de moi, histoire qu'elle voit. J'vais devoir le faire à un moment, donc bon. Je regarde ma plaie, en grimaçant... C'est moche, ça continue de couler, et... je réalise. Putain, faut pas qu'elle croit que j'ai voulu mettre fin à mes jours ou je ne sais pas quoi. J'ai juste voulu cuisiner. Comme pour me justifier, j'reprend la parole.
- C'est difficile à croire, mais j'ai juste voulu couper un concombre...
En tout cas, pour faire passer ma soirée, je décide de me poser devant une série, avec un petit verre de whisky japonais de bonne qualité. Très bonne qualité oui. Allongé avec mon verre, je finis par suivre la vie d'une nana qui part à Paris pour le travail... Ah tiens, Paris... J'pourrais retourner en France... Je parle déjà la langue, en plus, plutôt pratique pour y vivre. Deuxième épisode. Bon la série n'est pas folle, mais bon. J'commence le deuxième épisode avec un autre verre. Puis troisième, quatrième... Je parle de verre, les épisodes là j'en suis au.. Je ne sais même plus, franchement la série n'est pas folle.
C'est en relançant un épisode que je me fais une réflexion : j'ai faim. faut que je me fasse un truc à manger, mais en regardant dans mon frigo, j'me rend vite compte que... Bah j'ai pas grand chose, en fait. J'attrape un concombre, un couteau, une assiette, et une planche à découper. Un gros couteau aussi, pour le couper quand même, mais je suis en même temps les péripéties de cette fille à Paris, ce qui prend la moitié de mon attention... Alors forcement, quand j'attrape le couteau pour ouvrir le concombre en deux dans le sens de la longueur, j'finis par sentir la lame froide contre mon avant bras. Mon concombre se couvre de rouge, ainsi que la planche à découper. Putain.
J'lâche un juron quand même. ça fait mal cette merde... puis ça arrête pas de saigner. J'met mon bras sous l'eau, et regarde la plaie.. J'm'y connais pas, mais c'est quand même profond j'ai l'impression. Putain de merde ! Je sors mon bras de l'eau, et prend la première chose qui me vient sous la main : un torchon, et tente un nœud pour qu'au moins ça arrête de saigner. On va pas se leurrer, j'crois qu'un pansement suffira pas là. Tant pis, j'attrape mon téléphone, fous mon verre dans l'évier avec toute la scène de crime, et appelle un taxi. J'suis pas en état de conduire de toute façon. J'parle de mon bras, pas de tous les verres que je m'en suis enfilé, hein... Douche de deux minutes, grimace en sentant le jet sur la plaie, mais au moins je bouge les doigts... et je me rhabille comme je peux, avant de descendre jusqu'au taxi.
Me voilà parti pour les urgences, le chauffeur me gueule dessus pour pas que je tâche son taxi... Quel connard. Pour le coup, pas de petit billet en plus, il m'a soulé. J'arrive aux urgences, et me présente à l'accueil. J'explique vite fait, et remplit les papiers pour que je puisse être prit en charge. J'essaye d'écrire droit, j'avoue que quelques lettres partent en couilles, mais bon, vas y... le whisky japonais était réellement bon, j'regrette pas. Une fois que j'ai remplis les papiers, on me met dans une salle, en m'indiquant qu'on va venir s'occuper de moi... J'ai l'air con, avec mon torchon. Un médecin arrive, je relève la tête. C'est Talya, non ? Si. C'est sûr.
- Bonsoir...
Putain, j'vais avoir l'air con, c'est sûr. Je retire le torchon plein de sang, que je pose à côté de moi, histoire qu'elle voit. J'vais devoir le faire à un moment, donc bon. Je regarde ma plaie, en grimaçant... C'est moche, ça continue de couler, et... je réalise. Putain, faut pas qu'elle croit que j'ai voulu mettre fin à mes jours ou je ne sais pas quoi. J'ai juste voulu cuisiner. Comme pour me justifier, j'reprend la parole.
- C'est difficile à croire, mais j'ai juste voulu couper un concombre...
Non je ne crois pas à ce que tu me dis. Tu cours à l'échec tel que je l'ai prédis. Tu n'as jamais été capable de t'assumer, renonce à tes chimères et viens me retrouver.
J'aimerai tellement briser ta défiance, te prouver que je mérite ta confiance. Mais tu ne m'as jamais donné l'occasion de révéler ma passion.