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  • sun down, wind chimes — leilo & stormy

    Mar 12 Sep 2023 - 3:59
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    Leilo Per Nur
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    Avatar (+ crédits) : Alisha Boe
    Nationalité/origines : Américaine (métisse somali-norvégienne)
    Orientation & situation : Hété-célib'
    Métier/occupation : Voyante au parc d'attractions de Santa Monica
    Résidence : Un T1 dans le South, avec sa mère, Obax
    Autres comptes : sun down, wind chimes — leilo & stormy ZQb8iUT
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    Elle se lime les ongles calmement, en attendant lea potentiel·le prochain·e client·e. Les mardis sont toujours particulièrement calmes, une réalité qu'elle accepte avec ambivalence: d'un côté, Leilo est soulagée de ne pas avoir à passer la journée à écouter des idiots et idiotes lui raconter leurs vies insipides alors qu'elle leur sort les premiers bobards qui lui viennent par la tête pour les entuber. Mais de l'autre, elle n'a personne à entuber, ce qui veut dire qu'elle ne touche pas un centime. Ce qui veut dire qu'elle se demande bien comment elle aider sa mère à payer le loyer à la fin du mois. Mais ça, c'est un problème pour la Leilo de demain. Au loin, elle voit un des habitués de la fête foraine, Jerry, faire sa routine de charmeur des bacs à sables sur une nouvelle cible innocente. Leilo la connait bien, la routine: il l'avait tentée sur elle, à son premier jour au stand, avant qu'elle lui dise sèchement de « fermer sa gueule » et de lui « foutre la paix ». Après ce jour, il avait arrêté de l'embêter, et elle l'avait donc laissé jouer son tour de passe-passe sur toutes les idiotes qu'il pouvait bien croiser. C'était toujours un spiel un peu similaire: il faisait semblant d'être perdu, demandait quelques renseignements, et profitant de la distraction pour empocher un porte-feuille, ou un téléphone.

    Si Leilo ne disait rien, c'était à la fois par flemme, et aussi parce qu'elle n'avait aucune pitié pour ces touristes aussi riches qu'ils étaient débiles. À ses yeux, ils méritaient tous de se faire racketter. Qu'ils partagent le même lit que leur mère pendant vingt-trois ans, eux aussi, et là, peut être qu'elle les prendrait en pitié. Peut être. Probablement pas. Elle n'a pas un coeur tendre, Leilo: c'est une femme d'affaires, avant tout. Pas le temps de niaiser, et tout ça. Mais aujourd'hui elle s'ennuie particulièrement, à attendre le déluge, et la nouvelle cible de Jerry... Difficile à réellement expliquer ce qu'il se passe dans la tête de Leilo. La jeune femme, au loin, lui dit un truc. Sa curiosité est piquée, et ce n'était pas comme si elle avait mieux à faire de son temps, de toute façon. Vêtue de son ridicule costume de « gitane de foire », acheté uniquement pour pouvoir vendre l'illusion de la Madame Irma à ses potentiels clients, la brune s'avance près du duo.

    « ... auriez pas une p'tite minute pour m'indiquer le bon ch'min, ma p'tite madame? »

    Leilo roule ses yeux vers le ciel. Elle avait entendu des approches complètement nulles, mais Jerry manquait cruellement d'imagination.

    « Dégage, Jerry, elle est pas intéressée. »

    Jerry proteste. « Je lui demandais simplement un renseignement! »

    Leilo soupire, avant de tourner son attention vers la blonde. « Est-ce que tu as envie de donner ton porte-feuille, ton téléphone, ou ta jolie bague à ce vilain monsieur? Non? C'est bien ce que je me disais. » Elle reporte alors son attention vers Jerry. « Tu préfères dégager maintenant, ou attendre les agents de sécurité? » Le temps qu'elle termine sa phrase, il avait déjà disparu. Leilo claque ses mains de haut en bas, comme pour les dépoussiérer. La voilà, sa bonne action de la journée. Elle espère que le karma lui revaudra ça avec un beau billet de cent dollars dans une bouche d'égouts. Sur ces mots, elle fait demi-tour, pour regagner son stand.

    Re: sun down, wind chimes — leilo & stormy

    Mer 11 Oct 2023 - 0:42
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    Stormy Choi-Norrington
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    Identité HRP : morning rain (milla), 29 ans, she/her, discord : .morningrain
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    Nationalité/origines : américaine, irlandaise et écossaise
    Avertissements contenu : vécu par le personnage : misogynie, harcèlement scolaire, suicide de proches, accident de la route, avortement, morts de proches, sexe, sexisme, slutshaming, violence médiatique, grossesse, procès médiatique, coma, PTSD, cyber harcèlement,

    vécu par les tiers mais dites par ses proches : homophobie, racisme, colorisme
    Orientation & situation : hétérosexuelle, hétéroromatique et mariée à Kyungmin Choi
    Métier/occupation : agente immobilière chez Hilton & Hyland
    Résidence : 620 Arkell Dr, Beverly Hills. Villa Luxueuse avec Kyungmin, Wednesday, Elyse, leurs deux chats ( Woong et Smoothie ) ainsi que leur husky, Rain
    Depuis son arrivée dans la ville ensoleillée, Stormy n’avait pas mis le moindre pied dehors sans compagnie. Il faut dire que cette ville bien que grande et luxuriante, abritait aussi de nombreux malfrats qui pourraient la reconnaitre et vouloir lui dérober sa fortune. Stormy était peut-être fille de, mais le monde savait que sa famille roulait sur l’or et qu’une énorme rançon serait automatiquement versé s'il arrivait quoi que ce soit à la blonde. Mais aujourd’hui, elle avait eu envie de se frotter un peu au monde, à la populace comme on pourrait dire dans son milieu. Les gens n’avaient rien de bien plus différent qu’elle ici-bas, bien au contraire, ils vivaient tous des vies plus mouvementées les unes que les autres et ils devaient avoir tout autant de problèmes qu’elle. Garant sa voiture, elle fit de prime abord un tour sur Los Angeles avant de décider qu’il serait plus judicieux de revenir dans son ancienne ville, Santa Monica. C’était beaucoup plus calme sur ces terres-là et il se pourrait bien qu’elle recroise quelques-uns de ses anciens voisins.

    Aux abords de la plage, la jeune femme laissa sa voiture sur une place de parking et profita de la récente installation de borne électrique pour y charger son auto. Les gens profitaient encore du beau temps pour faire du skate, du roller, mais ce qui était le plus pertinent pour ses oreilles, étaient les cris de joie des gens qui profitaient de Pacific Park sur la jetée. Bien qu’elle ait vécu, un petit moment, non loin, elle n’avait jamais essayé de venir dans cet endroit et se disait qu’un petit parc d’attraction ne lui ferrait pas de mal. Ses yeux se baladaient alors sur les nombreuses personnes présentes quand elle tourna rapidement la tête lorsqu’on s’adressa directement à elle. Dans toute sa bonté, Stormy allait indiquer son chemin à ce bon monsieur quand elle se fit interrompre à peine la bouche entrouverte.

    Sourcil arqué, elle se demandait bien pourquoi cette fille venait à presque insulté ce vieil homme qui n’avait pourtant pas l’air si méchant. Vous allez me dire, qui se méfierait d’un vieillard ? On pointe souvent les jeunes du doigt pour la délinquance, mais cela ne veut pas dire que les autres sont innocents, bien au contraire. Et ses pensées furent confirmées alors qu’elle n’avait pas encore prononcé un mot à qui que ce soit. Elle regarde alors l’homme partir, mais la jeune femme en fit de même. Éberluée par la situation, Stormy serra un peu plus son sac à main contre elle avant de s’écrier.

    — Hey ! Attends ! Tu ne vas tout de même pas partir comme ça ?

    Parce que la moindre des choses pour la belle, était de remercier son sauveur. Elle ne savait pas vraiment comment puisqu’en général, des mots ne suffisaient pas vraiment. Mais d’une foulée accélérée, elle finit par rattraper cette dernière et saisit son poignet fermement. Elle ne voulait pas lui faire de mal et au vu de la corpulence de la Norrington, il serait peu probable qu’elle lui fasse vraiment mal. Lâchant automatiquement son emprise, elle passa sa main dans sa tignasse dorée avant de lui sourire.

    — Je voulais te remercier pour m’avoir averti de la situation. Ce n’est pas tout le monde qui aurait fait ce que tu viens de faire !

    Elle marque une courte pause, se permettant de zieuter la brune d’un rapide coup d’œil sans le moindre jugement. Peut-être que Stormy aurait dû opter pour une tenue moins bling-bling, elle serait passée plus discrètement dans les allées et n’aurait peut-être pas attiré l’attention des gens. Elle porte alors son regard sur l’enseigne du stand et pouffe de façon presque inaudible. Une voyante… Peut-être que cette femme avait vu ce qui allait arriver et était venue la sauver avant que le mal ne soit fait. Ou alors, c’était une charlatane qui était simplement là au bon endroit et au bon moment.

    — Est-ce que je peux t’offrir quelque chose en guise de remerciement ? De l’argent ou autre ?
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    ☾☾ Like a river flows surely to the sea. darling so it goes. some things are meant to be. take my hand, take my whole life too for I can't help falling in love with you

    Re: sun down, wind chimes — leilo & stormy

    Jeu 12 Oct 2023 - 6:25
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    Leilo Per Nur
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    « Hé! » Leilo se retourne abruptement. Elle n'avait pas entendu les appels de la blonde. Elle était déjà ailleurs, profondément plongée dans ses pensées: ses yeux sondaient la promenade à la recherche du prochain touriste idiot à berner. C'était souvent les montres Rolex ou les sacs Chanel qu'il fallait cibler. Ou les lunettes Gucci. Mais cette main autour de son poignet est mal reçu: suite à sa récente expérience dans le South, la brune reste particulièrement sensible à tout contact non-sollicité. Son bras se soulève assez sèchement suite à cette emprise, ses narines se retroussent, alors qu'elle semble prête à se battre: elle avait été prise au dépourvu l'autre soir. Depuis, elle se promettait que cela ne lui arriverait plus jamais.

    Elle se détend en réalisant qu'il ne s'agit que de la bourgeoise clichée qu'elle avait aidée quelques secondes plus tôt. Le regard blasé, Leilo tourne son regard vers l'horizon, haussant des épaules avant de répondre que: « C'est rien, pas besoin d'en faire toute un foin. » Elle n'est pas particulièrement avenante: à première vue, elle n'a rien en commun avec cette femme. Les femmes comme elle ne fréquentent pas les femmes comme elle. En parlant de sacs Chanel, de montres Rolex et de lunettes Gucci, la blonde semble être la caricature même de ces touristes nigauds que Leilo se plait à arnaquer. Clairement, elles n'ont rien pour être amies. Leilo était intervenue davantage pour nuire à Jerry que pour venir en aide à l'inconnue: elle ne la connaissait ni d'Eve, ni d'Adam après tout.

    Son regard d'aigle s'aiguise lorsqu'elle remarque que son interlocutrice semble amusée par son stand. « J'peux t'aider ? » finit-elle par demander, d'une voix agacée et autoritaire. L'offre qui s'ensuit passe comme une claque au visage, difficile à encaisser pour une femme aussi fière que Leilo. Évidemment que l'argent lui manque: c'est pratiquement écrit sur son front. Mais la brune peut s'empêcher de se sentir insultée par la proposition de la bourgeoise, comme si Leilo était une femme sans foi ni loi qui ne faisait jamais rien sans motivation cachée. Le pire, c'est que ce n'était pas forcément complètement faux, selon les contextes. Mais cela restait insultant malgré tout. « Petite bourgeoise... Je n'ai pas besoin de ton argent », finit-elle par soupirer, roulant ses yeux vers le ciel, visiblement agacée. C'est cruellement faux: rien que le sac à mains de Stormy pourrait très certainement lui payer un mois de courses, si elle le revendait au bon endroit. Mais sa fierté reste plus importante que son confort matériel. C'est une question de principe. Elle s'apprête à tourner les talons lorsqu'elle se retrouve obligée de frapper, à son tour, dans l'ego de la blonde, et de l'insulter à son tour, et à sa façon. « Vous êtes toutes pareilles, dans vos villas de Beverly Hills? Je suppose que c'est là bas, d'où tu viens? » Parce que toutes les blondes bimbos viennent de là bas.

    Comme l'autre idiote qui l'avait prise pour une gitane, quelques mois plus tôt (@Sapphire C. Sachs, bien évidemment). « Toutes à venir ici, insouciantes, dégoulinant de richesse et d'argent, persuadées que le monde vous appartient tant que vous lancez le bon nombre de billets autour de vous? » Sa question est mi-reproche, mi-sincère. Elle se demande vraiment ce qui leur passe, par la tête, à ces gens là: c'est un tout autre univers. Elle les méprise autant qu'elle les jalouse, autant qu'elle les tient en pitié. À défaut d'avoir de la fortune, Leilo, elle, a du caractère. C'est très certainement sa fierté qui parle, encore une fois, mais à choisir entre les deux, c'est bien le caractère qu'elle choisirait... En théorie...

    Re: sun down, wind chimes — leilo & stormy

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