Re: Appel de Peter à Kimberley

BEEP, BEEP, BEEP.

@Kimberley Michaels

L'appel arrive assez rapidement après son message, et c'est encore le corps emballé et la boule au ventre qu'elle décroche, s'excusant auprès de Lorana le temps de l'appel.

- Allo... ?

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Mais que dirait mon père s'il me voyait ainsi, entre l'amour et son contraire.

by Nathie

Je maintiens mon sang froid. Ma fureur est calme, mais elle n'est pas inexistante pour autant.

« Kimberley Michaels, tu as intérêt à avoir une bonne excuse pour être sortie sans m'avoir informé au préalable, et tu as intérêt à la fournir rapidement si tu n'as pas envie de rentrer à pieds. »

C'est bien, ça: j'affirme mon autorité, je montre que je ne plaisante pas. On va bien finir par t'apprendre le respect, d'une façon ou d'une autre... Pas vrai?

Oula. Prénom et nom de famille ? Rien qu'à entendre ça, elle sait que son père n'est pas content. Et sur l'instant, ça ne l'aide pas du tout à se calmer. Puis son ton est menaçant.. Kimberley jette un regard à sa compagne de galère, avant de se déconcentré sur le téléphone.

- Je ne savais pas qu'il fallait que je t'informe de tous mes faits et gestes même en journée.  

Mais l'entendre menacer de rentrer à pied la freine... ça a le don de la bloquer encore plus. Elle regarde le sol, le téléphone toujours à l'oreille, une boule d'angoisse et de stress modifiant légèrement sa voix.

- J'suis juste allé me promener. J'ai pris un bubble tea, et..

Un pincement au coeur, et l'angoisse qui monte d'un cran. Sa respiration se saccade de nouveau en repensant à la suite d'événements.

- On m'a suivis, j'ai... j'suis partie... et...

Et le reste ne sort pas. Comme si cette boule prenait beaucoup trop de place, tant qu'elle en devient douloureuse. Son seul réflexe est de tendre le téléphone à @Lorana Ahmeti, reprenant un rythme de respiration comme elle lui a précédemment conseillé, alors qu'elle sent bien que son rythme cardiaque s'est de nouveau accéléré

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Mais que dirait mon père s'il me voyait ainsi, entre l'amour et son contraire.

by Nathie

Lora entend malgré elle une partie de la conversation et fronce un peu le nez. Loin d’elle l’idée de juger des méthodes éducatives, mais pour le coup, elle remet en question le choix de l’autorité aveugle et sourde du père de Kim. La relation a l’air clairement tendue entre eux, mais elle n’intervient pas, apprenant dans le même temps que Kim s’est fait suivre avant de se retrouver dans ce musée. La jeune fille lui donne le téléphone et Lora l’attrape tout en attrapant la main de Kim pour essayer de la rassurer.

« Allô ? Bonjour, je m’appelle Lorana Ahmeti, nous nous trouvons devant le Musée de la Mort. Votre fille vient de traverser un moment très angoissant et a fait une crise d’angoisse assez importante. Elle aurait besoin que vous puissiez venir la chercher, ou à défaut, j’aurais besoin de votre autorisation pour la ramener moi-même. »

Le ton est posé, mais Lorana tient la conversation pour que le père de Kim comprenne bien que c’est sérieux.

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god knows i want to break free

Bon. Je vais tenter de rester calme. J'écoute attentivement ce que tu as à dire, je te laisse le bénéfice du doute. On verra bien ce que ça donne. Ta première réflexion commence cependant très mal, bien que je ne relève pas tout de suite. J'avoue ne pas tout comprendre tout de suite: pourquoi aller se promener dans le South? Il y a d'excellents Bubble Teas à chaque coin de rue. On vit dans le Downtown, bordel, Kimberley. Chinatown est littéralement à cinq minutes en Uber d'ici. Je soupire profondément. Puis, la suite arrive.

« Attends, attends, Kimberley, quoi? Qu'est-ce qu'il s'est passé, exactement? » Rassembler des informations. Poser toutes les questions maintenant, pour mieux savoir comment réagir. C'est alors qu'une voix inconnue intervient. Je cligne des yeux, essayant de bien comprendre chaque mot prononcé. Le musée de la mort...? Mais bordel, Kimberley, qu'est-ce que t'es allée foutre par là bas? J'écoute attentivement lorsque la sonnette de l'appartement retentit. Bordel de merde. L'interviewer a de l'avance. On est déjà jeudi? « Un moment s'il vous plait! » J'exclame à l'attention de la porte d'entrée, avant de reporter mon attention sur le téléphone. Confier son enfant à une inconnue est risquée mais la jeune femme à l'autre bout du combiné semble quand même responsable. Je ne saurais expliquer comment ni pourquoi mais sa voix m'inspire confiance. Et puis, ce n'est pas comme si j'avais trente six mille solutions à ma disposition: il s'agit d'un interview hautement important, mon publiciste me réprimanderait très sévèrement si je venais à l'annuler. « Vous avez mon autorisation. Merci, mademoiselle Amélie. Je suis désolé mais je vais devoir vous laisser. À toute à l'heure. » Et sur ce, je raccroche le combiné pour partir accueillir mon invité.