AS THE CROW FLIES - Ariel

Ça y est, c’est le moment. Les VACANCES ! Enfin, depuis le temps… ça fait combien de temps que je ne suis pas parti en vacances ? Des années, je pense… les petits week end ne comptent pas, ce qu’il me fallait c’était vraiment des moments pour moi, me reposer, ne plus penser au travail et tout ce que ça implique. J’ai trouvé un remplaçant pour une bonne semaine, en l’occurence, mon père. Il est retraité depuis un bon moment, mais son envie de revenir un peu sur le terrain se ressentait, alors quand il m’en a fait la demande, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai tout de suite porté une option sur un chalet en montagne, à la station d’Aspen. Je ne vais pas faire les choses à moitié !

Bon, par contre, j’ai du louer un chalet pour quatre, n’ayant pas réellement le choix de le faire pour un. J’aurai pu en prenant un hôtel, mais j’avais envie d’authentique ! Un chalet est ce qu’il y avait de mieux, tant pis s’il est fait pour un couple et deux enfants. Moi tout ce que j’ai vu, c’est le lit double, la terrasse menant directement à une piste de ski, et le jacuzzi en véranda !

J’ai appelé pour le jet familial, que j’ai booké aussi. J’ai été faire les boutiques, pour m’acheter une combinaison de ski magnifique, et pour le reste du matériel, je le prendrais la bas. J’ai acheté un nouveau manteau aussi, pour l’occasion. Mais mon plus gros achat fut Storm. Horrible, dit comme ça, mais… Ce sont des vacances, et je veux en profiter à fond ! Donc oui, forcement, le côté jacuzzi et raclette seule, c’est pas fun… Alors j’ai vu avec Margaux, si j’avais possibilité de louer longue durée… Avec des petits yeux de chats, et une carte banquier gold, c’est passé ! Alors la réservation est passée, avec pour simple commentaire :

‘’ Une valise pleine pour 7 jours, des vêtements chauds, et prend ce qui te fait envie ! Je t’enlève tout à l’heure. Soit prêt pour 21 heures, je passe te prendre, et on file ! ’’

J’suis excitée comme une enfant qui part en vacances ! Alors que cette fois, c’est moi qui organise. Mais ça fait tellement longtemps, vous n’imaginez pas à quel point j’ai hâte d’y être ! Mon chauffeur part direction chez Margaux, et s’occupe de mettre la valise de Storm dans le coffre. Je souris quand il entre dans la voiture, et le salue, tout en embrassant sa joue.

- J’espère que ça ne te gêne pas de n’être qu’à moi pour une semaine entière…

Je pense qu’il faudra qu’on parle des modalités, d’ailleurs… mais pour l’instant, on avance jusqu’au jet, qu’on prend. Et c’est certainement le bon moment pour passer le temps, et être clair lui et moi. J’attends qu’on soit dans les airs pour réellement lui en dire plus pour ce voyage.

- On part à Aspen, tu connais ?

Au moins de nom, je pense.

- Mais j’aimerai que tu ne sois pas là que comme « l’escort de chez Margaux ». Bien sûr que je compte bien avoir des moments privilégiés avec toi, mais tu pourras skier, et avoir aussi du temps pour toi, comme tu en aurais en temps normal. Certes je paye, mais je veux que tu te sentes libre de te faire couler un bain, te faire un encas, ou aller au jacuzzi, okey ? Pas besoin de me demander pour tout, tu peux prendre des initiatives. Fais comme si tu partais avec une amie ?

Je souris un peu, et me penche vers son siège, murmurant à son oreille. C’est mon jet -du moins, celui de ma famille- alors je fais ce que je veux !

- Une amie avec qui tu couches de temps en temps… Et qui a hâte de tester de nouvelles premières fois avec toi.

Mon esprit a déjà vagabondé des dizaines de fois sur tout ce qu’on pourrait faire, une fois là bas.

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Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.

On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

KoalaVolant

:

Je suis convoqué dans le bureau de Margaux. Le rendez-vous m'attendait sur ma tablette professionnelle à mon réveil, notification rouge carmin qui ressemble à s’y méprendre à un avertissement. Une convocation avec Margaux n’est jamais bon signe. Depuis que j’ai ouvert les yeux, je me repasse sans cesse mes derniers rendez-vous client pour trouver avec lequel j’ai merdé. Si Margaux prend le temps de me faire venir dans son bureau, c'est qu’un de mes clients a dû se plaindre. Et j’ai dû sacrément merdé pour mériter ce genre de surprise matinale. Pourtant, j’ai beau me creuser la tête, rien ne me vient. Certaines passes étaient plus agréables que d'autres mais je ne vois pas quelle erreur j’ai pu faire.

Les minutes ressemblent à des heures alors que je tourne en rond dans ma chambre. Le stress monte de plus en plus, je ne peux pas me permettre de perdre ma place ici. Je ne me vois plus travailler hors maison et je ne sais rien faire d'autre. Je choisis des vêtements confortables, jean et hoodies et me rend dans le bureau de la grande cheffe comme on se rend à l’échafaud.

Comme d’habitude, Margaux est tirée à quatre épingles et son regard sévère se pose sur moi. Je déglutit difficilement et écoute ma sanction. Mais aucune plainte client en vue. Ni de sanction pour moi, en fait je… Pars en vacances ? Margaux m’informe que tu m’a réservé pour toute la semaine et que tu souhaites m'emmener en vacances avec toi. C’est inattendu et plutôt cool en fait. Ça fait longtemps que je n’ai pas quitté Los Angeles, ça fait longtemps que je n’ai pas pris de vacances tout court. Bon, tu restes ma cliente et je dois tenir mon rôle mais je suis content de quitter un peu ma chambre dans la maison.

Margaux me transfère ta réservation et je prends connaissance des détails avec un sourire amusé aux lèvres. Des vêtements chauds, je suppose donc qu’on part à la montagne ! Cool ! Le temps de remonter dans ma chambre, je prépare ma valise et décide d’aller passer le temps à l’extérieur en attendant que tu viennes me récupérer. Je ne manque pas d’embarquer mon appareil photo avec moi et quelques bouquins, au cas où.

A vingt et une heure pile, je sors de Chez Margaux et tombe nez à nez avec ton chauffeur. Je note son regard intrigué, il a dû te déposer de nombreuses fois ici mais c’est la première fois qu’il rencontre celui qui se cache derrière ces murs. Le temps de grimper à l’arrière et on part en direction de l’aéroport. Je dépose à mon tour un baiser sur le dos de ta main que je garde dans la mienne.

Je suis ravi de pouvoir passer cette semaine avec toi.

Un sourire amusé étire toujours mes lèvres. Ce n’est même pas un mensonge, je suis réellement heureux de partir avec toi. Notre relation est simple, sans prise de tête. Je n’ai pas besoin de forcer un rôle ou de faire des efforts colossaux pour te satisfaire. D’ailleurs, le trajet en voiture se passe dans une ambiance détendue et elle se poursuit quand on s’installe dans ton jet. Classe !

Aspen ? J’y suis allée il y a trois ou quatre ans. J’ai adoré l’endroit et les pistes sont démentes !

Comme nous sommes à l’extérieur, je m’autorise quelques écarts de langage. Si je sens que ça te gêne, je reviendrais à un registre plus professionnel mais je ressens que ce n’est pas ce que tu attends de moi. Mon dernier séjour à Aspen était avec deux autres escorts. On avait profité des pistes mais aussi des riches clients sur place. Une situation bien différente de celle qui m'attend.

Très bien. Pendant qu’on parle des détails de ce voyage, est-ce que tu m’autorises à adopter des tenues plus décontractées que d’habitude ? Si on sort tous les deux, je porterais bien sûr une chemise mais est-ce que les hoodies sont rédhibitoires pour toi ?

En ce moment, je porte un pull fin sur un chino. Je considère que ce sont mes fringues de travail mais j’ai aussi pris mes affaires pour cette semaine. Pour rester dans le chalet, je pensais porter mes fringues de tous les jours si tu n’y vois pas d'inconvénients. De la même manière que toi, je me penche dans ta direction.

Même si je compte bien passer pas mal de temps nu.

A mon tour de déposer un baiser sur ta joue.

Toujours partant pour te faire vivre des premières fois.

Je retiens le petit surnom qui menace de s’échapper de mes lèvres. Je ne suis pas sûr que tu apprécies cette initiative et je n’ai pas envie de te froisser dès notre vol aller. Ca serait dommage de commencer nos vacances par une prise de tête.

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The sunshine trapped in our hearts

it could rise again, but im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside

by Nathie

Partir avec moi ne t'embête pas ? Tant mieux. J'avoue que ça m'aurait embêtée de savoir que tu me suivais sans réel envie. Et si jamais tu es en train de me mentir là, tout de suite, et bien c'est qu'en plus d'être un bon Escort, tu es également un très bon acteur. Je préfère me dire que tu es bel et bien heureux de partager un peu plus qu'une heure de mon temps. Et puis, moi aussi, j'en suis heureuse.

Et tu connais Aspen ! C'est parfait, ton expérience est plus récente que la mienne, alors je te laisserai nous mener aux bons plans de la station. Est-ce que tu as de bonnes adresses pour manger ? Est-ce que des pistes sont décevantes ? J'imagine que du coup tu sais skier, et c'est bien. J'ai complètement oublié cette option : s'il ne savait pas du tout tenir sur des ski, les journées auraient été compliquées sur les pistes. Pas un seul instant je me demande si c'est un client qui l'a également emmené là bas la première fois : ça ne m'intéresse pas.

ça me fait bizarre de t'entendre me demander des détails. Habituellement, c'est le contraire entre nous, mais ça me fait plaisir. C'est que tu es à l'aise, et que tu souhaites être un peu plus chill en ma compagnie. Pas de pression !

- Pas de soucis, tu peux t'habiller comme tu le souhaites

Surtout qu'en plus, il est de bonne volonté. Il ajoute même tout seul qu'il compte bien s'habiller les fois où nous allons sortir ! Il sait ce que j'aime, et franchement... je ne peux pas dire autre chose que ça : tu es parfait, avec moi. Jamais un mot ou une action de travers, et j'espère que ça continuera sur cette voie. Bien sûr qu'il restera toujours deux ou trois éléments à voir ensemble, mais chaque chose en son temps. Et puis ça sera comme ça le premier jour, mais il finira par prendre ses marques, et mon mood "vacances entre sex friends" se passera bien. C'est tout ce que je souhaite !

Je ris encore, en l'entendant parler de sa nudité. Ah oui ? Et bien je note. Le chalet sera chauffé, alors bien entendu qu'on pourra trainer nus. Puis j'ai quand même quelques petites tenues choisies avec soin à porter, et je souhaite qu'elles te fassent de l'effet, et pas que tu couches avec moi seulement par obligation. En tout cas, il est partant pour tout ce que je lui propose, le rêve.

- Parfait, j'en ai déjà quelques unes en têtes. En quelques mots : neige, bulles et télésiège !

Bah quoi ? Oui, j'ai un petit côté aventureux... Et je ne dis pas qu'on va spécialement passer à l'acte dedans, mais... bref, ça sera entre lui et moi ! Mais j'aimerai de la liberté, surtout, alors je prend le temps d'ajouter quelques éléments.

- D'ailleurs, tu peux prendre des initiatives, pendant ce séjour. Un regard suffit parfois avant d'entamer quoi que ce soit, de ton côté comme du mien… Et j'ai suffisamment confiance en toi pour savoir que tes idées peuvent être exactement ce qu'une partie de moi veut, et que mon cerveau met de côté.

La seule et unique limite que je veux, c'est qu'il ne passe pas de moment intime avec quelqu'un d'autre, mais ça, c'est normal, non ? ça me parait tellement évident que je ne l'évoque même pas. ça fait parti de la confiance, et aussi de son boulot, donc... Je crois avoir été suffisamment claire, alors je n'en rajoute pas plus sur mes envies de relations là bas, et regarde par le hublot. On peut apercevoir la neige, déjà ! Le temps est passé vite...

- Et bien au moins, on aura pu discuter un peu des modalités pendant le vol. Une fois les pieds dans la neige, c'est les vacances !

J'suis grave excitée ! J'ai trop hâte, ça se voit. Et quand le jet se pose, je laisse le pilote s'occupe des bagages, passant mon bonnet pour affronter le froid, et attrape juste mon sac à main, attendant Storm pour rejoindre la voiture de location qui nous attend pour la semaine. Ma Viper va me manquer, mais bon... Un tel voyage n'était pas utile pour elle.

- D'ailleurs, Storm... Si tu veux que je t'appelle par un autre nom le temps des vacances pour que tu aies l'impression de décrocher de chez Margaux, tu me dis.

Son prénom, ou un prénom d'emprunt, qu'importe. Je veux juste l'aider à lâcher prise également, un petit peu. Je monte dans la voiture, et nous voilà parti pour quelques minutes histoire de rejoindre le chalet. Une route de montagne, avec plusieurs virages... Et une fois garé devant le chalet, je déverrouille la voiture, et sort.

- Voilà notre chez nous de la semaine !

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Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.

On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

KoalaVolant

:

J’aime bien cette ambiance complice entre nous. Bien sûr, je n’oublie pas où est ma place mais c’est agréable de pouvoir lâcher un tout petit peu la bride. Je n’aurai pas accepté de partir en vacances avec n’importe lequel de mes clients. C’est un exercice périlleux de passer plusieurs jours ensemble, on a plus le confort et la sécurité d’une chambre. Je vais devoir rester dans mon rôle 24/7 et ne pas m’écarter de la personnalité du Storm que tu aimes. Mine de rien, ça demande de la concentration et une bonne dose de self control mais avec toi, je suis presque sûr que ça va bien se passer. On ne peut jamais être sûr de rien et il y aura très probablement des imprévues à gérer mais nos mood ont l’air de bien fusionner. Pour le moment.

Neiges, bulles et télésièges. Tu me tires un petit rire mélodique que je combine avec un clin d'œil.

Voilà un parfait programme de vacances.

J’ai aussi quelques idées pour te faire passer du bon temps pendant notre semaine ensemble. J’ai compris que tu voulais que je prenne des initiatives et que nos rapprochements ne viennent pas uniquement de toi. J’ai bien pris note de cette demande et je vais tout faire pour que nos rapports aient l’air naturel. D’autant que j’ai quelques idées de premières fois à te faire tester. Il faut juste que j’attende les bons moments pour te les faire tester et être sûr que t’y prenne du plaisir. Mais on va bien s’amuser, tu verras.

Je te confirme d’un hochement de tête que j’ai bien compris les termes de notre accord pour ces quelques jours de vacances.

Dernière question avant qu’on atterrisse. Enfin, non deux questions et après on passe en mode vacances : est-ce qu’il y a une salle de sport dans l’endroit que tu as réservé et est-ce que tu fais partie du club des 10 000 ?

Je hausse un sourcil dans ta direction. La première question est purement pratique. J’ai besoin de me dépenser et d’un moment seul dans la journée pour souffler et redevenir Ariel, pendant un petit moment. S’il n’y a pas de salle de sport, je prendrais un pass temporaire dans une salle de la station. Ce n’est pas ce qui manque à Aspen. Et au pire du pire, je trouverai une autre activité pour sortir du corps de Storm pendant une heure ou deux dans la journée.

Pour la deuxième question, c’est un point que nous pourrons rectifier au retour si ta réponse est non. L’avion commence déjà a abordé sa descente donc l’amour en altitude ne sera pas pour maintenant. Mais si ce n’est pas déjà fait, ce sera une première fois à te faire vivre. En même temps, tu as un jet privé donc je doute que tu n’ai jamais céder à l’envie de t’envoyer en l’air à 10 000 mètres d’altitude.

Ma veste sur le dos, je te suis hors de l’avion pour rejoindre notre voiture de location. Ta question me surprend, me force à marquer un temps d’arrêt. Une seconde d’errance pendant laquelle, je me dis que ce ne serait pas un crime de te confier mon prénom. Être Ariel et non Storm pendant une semaine est tentant. Mais bien vite, je me souviens que tu es une cliente et que je suis payé pour être là avec toi. Tu m’a réservé pour être le Storm de Chez Margaux, pas pour passer du temps avec Ariel. Ce n’est pas le genre d’homme que tu apprécies.

Je plaque un sourire sur mon visage et reprend ma route vers la voiture où je te laisse le volant. Aucune chance pour que tu acceptes de te faire conduire alors je ne te propose même pas de te servir de chauffeur.

Storm ça ira très bien, ne t’en fait pas.

Je ne dois pas décrocher de mon rôle justement. Toujours gardé en tête qui je suis et ce que tu attends de moi. C’est la base de mon métier. Mon regard se perds sur les sommets enneigés qui nous entourent jusqu’à ce qu’on s’arrête devant un chalet dont la location a dû te couter plus cher que mon salaire annuel.

On va être bien ici.

Doux sourire dans ta direction pendant que je porte nos affaires à l’intérieur. Tout respire le luxe à l’intérieur et ça me plaît beaucoup. Je repère rapidement les lieux, grande pièce de vie, terrasse avec jacuzzi, cuisine spacieuse. De quoi passer d'excellentes vacances.

Je dépose tes affaires dans ta chambre ?

Moyen détourné de te demander si nous allons partager une même pièce ou si tu as prévu que nous ayons chacun nos chambres. Je n’ai jamais dormi avec un client, ce serait une première fois pour moi cette fois même si avoir nos espaces séparés ne me déplairait pas. Tu n’as jamais vu Storm au réveil et le fait que tu puisses voir qui se cache derrière le vernis de perfection dont je me recouvre pour entrer dans mon rôle, me stresse légèrement.

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by Nathie

Les dernières questions sont lancées .. je t'écoute avec attention, comme tu as pu le faire pour mes interrogations quelques minutes auparavant... Puis je n'ai aucun doute sur le fait que tes questions soient pertinentes. Une salle de sport ? Je ne m'attendais pas réellement à ça, mais soit, c'est une question plutôt rapide à répondre.

- je sais qu'on a deux machines dans le chalet, dont un tapis de courses, ainsi que des tapis de sol, mais pas autant de matériel que dans une vraie salle...

Ce n'avait pas été un de mes critères de réservation alors j'essaye de faire fonctionner ma mémoire pour te donner les informations que je possède. Je fais également un peu de sport, mais entre le ski et les exercices au tapis que je peux au pire faire au sol, je n'ai pas été exigeante sur ce point. J'espère que tu ne seras pas trop decu. Puis tu me parles de ce club.. le club des 10 000... Qu'est-ce que c'est que ça ? Un club fermé dont les membres sont ceux qui gagnent plus de 10 000 $ par mois ? J'en aurai entendu parler... Mais par peur de dire une bêtise, je préfère ne pas prendre de risques de dire une connerie. Alors je fais non de la tête, tout en effectuant une recherche rapide depuis mon téléphone... Ah mais c'est ça ? J'suis tellement à l'ouest... Je ne connaissais pas du tout, la honte.

- pas de club des 10 000, non

Lui oui, je suppose. En même temps vu son métier, il a dû essayer des millions de choses, à côté je suis vraiment très prude, c'est sûr. Heureusement je ne m'étale pas trop sur le sujet, puisque c'est l'heure de rejoindre le chalet. C'est l'heure également de proposer à Storm de lâcher un peu prise, mais non. Il est professionnel. Très professionnel. Trop professionnel ?

- d'accord

Bon, après tout c'est son choix... Storm doit aussi être une manière pour lui de bien faire la différence entre le privé et le perso. Pour moi Storm n'est pas un prénom, je sais que c'est son pseudo mais... J'sais pas, j'espérais que les vacances en soient réellement, et qu'il n'ai pas à rester bloqué dans son rôle. Mais soit, c'est ton choix et je le respecte, Storm.

Une fois au chalet, je souris en voyant que ça te plaît... Tant mieux, c'est déjà ça. Par contre ta question me perturbe un peu, car je n'y avais pas pensé. C'est vrai, ça ? Je t'imagine dans mon lit pour autre chose que dormir, mais pas un seul instant je me suis posé la question de où est-ce que tu voudrais dormir. Alors mes pensées fusent, réfléchissant rapidement... Storm. Tu souhaites être nommé ainsi, je suppose pour garder malgré tout une distance. Alors je suppose que d'avoir ta propre chambre te plairait plus que de dormir avec moi.

- c'est gentil, oui. La tienne est juste en face

Celle des enfants normalement, mais bon... Vu le standing, c'est bien plus grand que ton lit chez margaux. Deux lits, dont un double, sûrement prévu pour des adolescents. J'espère juste que ça t'ira, car il n'y a que deux chambres ici, ça ne laisse pas beaucoup de possibilités.

- je vais te laisser t'installer tranquillement, et... Rejoins moi quand tu veux

Je ne sais pas comment agir, ayant trop peur de mal faire

- a tout a l'heure, Storm

Je souris un peu, avant de retourner dans ma propre chambre pour ranger mes affaires, et surtout pour enfiler mon maillot de bain. Je n'ose pas y aller nue, par... Réflexe ? Par habitude ? En tout cas, je m'y dirige, histoire de détendre mon corps après le voyage.

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Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.

On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

KoalaVolant

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Avant de quitter l’avion, je te rassure sur le fait qu’un tapis de course fera parfaitement l’affaire. Je peux me passer de musculation pendant une semaine et la course m’a toujours aidé à me détendre. Pas besoin d’une salle de sport sophistiquée, je reprends mes bonnes habitudes lorsque je serai de retour chez Margaux. Pour ma seconde question, je trouve attendrissant le fait que tu consultes discrètement ton téléphone pour savoir ce qui se cache derrière le club de 10 000. C’est un terme assez connu et mon but n’était évidemment pas de te mettre mal à l'aise, j’espère que tu en as conscience. La nuance rosée qui prend possession de tes joues me déclenche un sourire discret et je me note de valider cette première fois lors de notre vol retour. Ce sera une belle façon de clore nos vacances.

Pas le temps de discuter plus de notre cohabitation, ni des premières fois que tu veux tenter, l’avion atterrit et nous arrivons bien vite au chalet. J’ai tout de même l’impression que tu es déçu que je décide de garder Storm comme appellation durant notre semaine ensemble. En même temps, je ne me voyais pas m’inventer un prénom juste le temps des vacances. Je ne peux pas accueillir une troisième personne dans ma tête, on est déjà au complet ! Mais on en reparlera autour d’un verre ou d’un dîner. Je t’expliquerai mes raisons et peut-être que tu comprendras. Mais pas besoin d’envenimer la conversation pour le moment, on en reparlera quand on sera moins fatigué et plus détendue. Après une cession de ski par exemple.

Les valises au bout des bras, je pénètre dans le chalet qui offre de belles prestations. Je m’attendais à ce genre d’endroit. On partage le goût des belles choses et du luxe. Tu m’indiques ta chambre puis la mienne. Je sens une hésitation dans ta voix et… De la rancœur ? Ok, je crois que j’ai vraiment merdé sur l’histoire du prénom. J’en viens même à me demander si mon besoin de maintenir Storm en place ne m’a pas envoyé direct dans la chambre d’amis. Mais je préfère me montrer conciliant avec toi, toutefois il faudra qu’on revienne rapidement sur le sujet. Pas question qu’on reparte en mode inconnu pour nos premières vacances ensemble !

Je me dépêche et je te rejoins.

Je t’adresse un sourire réconfortant et passe déposer tes affaires dans ta chambre avant de rejoindre la mienne. La pièce est spacieuse avec un lit double qui a l’air ultra confortable et un lit simple sur lequel je dépose ma valise. Encore une fois, les prestations sont à la hauteur du reste du chalet. Ecran plat au mur, salle de bain personnel avec une baignoire et vue sur la montagne, et surtout miroir au-dessus de la tête de lit, ce qui me donne quelques idées pour la suite. Mais pour le moment, il faut que je reparte en opération séduction.

J’ai laissé la porte entrouverte et quand un bruit attire mon attention sur le couloir, je te vois passer en maillot de bain. Ok donc on commence par le jacuzzi. Je ne me vois pas me pointer à poil si tu as choisi l’option maillot de bain alors j’enfile le mien avant de quitter ma chambre, une serviette sur l’épaule. A travers la baie vitrée du salon, je te vois parfaitement te glisser dans l’eau chaude. Les vapeurs s'évanouissent dans la nuit déjà bien installée. L’image est très belle alors en quelques pas rapides, je récupère mon appareil photo et m’autorise un cliché. Le résultat est vraiment chouette. On te vois de dos, à moitié immergé dans l’eau, ta silhouette entourée de vapeur avec la montagne et la nuit comme fond. Je te la montrerai plus tard.

Dans la cuisine, je fais un arrêt au frigo et trouve ce qu’il nous manquait. Avec le prix que tu as dû payer pour le chalet, c’était sûr qu’on aurait au moins une bouteille de champagne à dispo pour notre arrivée. Je l’embarque avec deux coups et te rejoins enfin sur la terrasse. Ma serviette s’échoue sur une chaise et je lève mon butin dans ta direction.

On trinque au début de nos vacances ?

Officiellement, je suis en service mais Margaux ne peut pas surveiller ma consommation d’alcool ici alors je compte bien en profiter pour me détendre et lâcher la bride sur certains détails.

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Ce chalet est vraiment incroyable, et vu le prix que j'y ai mis, bien sûr que je m'y attendais. Mais on ne sait jamais, parfois j'ai des attentes trop élevées, ou je perd la notion de ce que valent réellement les choses. Ici, le lieu me suffit, ma chambre est spacieuse, le cadre est incroyable et totalement déplaisant de Los Angeles. Tout ce que je voulais, en somme.

Le jacuzzi me fera du bien, l'eau chaude sur mes muscles fatigués de leur journée au travail à courir partout afin de régler le moindre détail pour partir en vacances l'esprit en paix, plus le voyage. Il n'a pas duré extrêmement longtemps mais forcément, ça fatigue un peu. Puis le changement de température n'aide pas non plus, bien que je sois correctement couverte. Le maillot de bain enfilé, me voilà prête à commencer ce moment de détente tant attendu. Je marche jusqu'à la véranda, ou je pose le peignoir histoire d'être prête pour la sortie. Je mets un peu de musique, tant bien que mal depuis mon téléphone, que je pose plus loin. Une playlist déjà faite, apparemment faite pour la détente, des sons connus mais en acoustique.

J'entends du bruit pas loin, je me doute de la présence de Storm. Je souris un peu, en l'entendant me demander si on ne trinquerai pas aux vacances. C'est une excellente idée, j'avoue être venue là sans penser au fait qu'on a ni bu, ni mangé.

- avec plaisir. Heureusement qu'ils sont là, je n'ai prévu aucune course avant qu'on arrive... Faudra qu'on commande

Je me redresse un peu, et sourit quand il sert les coupes. Ça, c'est des vacances. Je lui laisse l'accès à l'entrée du jacuzzi, en me mettant en face, n'ayant qu'à tourner la tête pour voir la vue. Une gorgée de champagne, le frais de la boisson me fait un bien fou avec le contraste de la chaleur de la pièce.

- ça va, le lieu te plaît ?

Je me doute de la réponse, mais par politesse, je la pose quand même. De mon coté, je me perds un peu dans l'immensité de la vue, appréciant le calme tout en le trouvant étrange. Je n'ai pas l'habitude de me poser et de ne rien faire...

- c'est tellement à l'opposé de mon quotidien... Chez moi je ne supporte pas de ne rien faire.

Une acharnée de travail, car au fond, je n'ai toujours eu que ça dans ma vie.

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On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

KoalaVolant

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Une musique calme accompagne mes pas sur la terrasse. J’adore l’ambiance que ça donne à la scène face à moi. La musique donne de la puissance au calme de la montagne. Profitons de ce moment car demain matin, la station grouillera de touristes et on pourra dire adieu à notre tranquillité. Mais si j’aime le silence de la nature, je trouve aussi le bruit de la foule réconfortant. J’ai toujours habité en ville alors je suis habitué aux moteurs des voitures, au brouhaha constant des conversations et aux éclats de voix de mes voisins de palier. C’est devenu une sorte de bruit blanc qui me relaxe, j’ai toujours du mal à dormir dans le silence complet. Il n’est d’ailleurs pas impossible que j’allume la télé de ma chambre ce soir juste pour avoir un bruit de fond. Chez Margaux, ça agace mes voisins alors j’opte pour un endormissement avec de la musique dans mes écouteurs. Pas le plus pratique mais je tiens à garder de bonnes relations avec les autres Escorts que je considère comme ma famille maintenant.

Je dépose la bouteille et les verres sur le bord du jacuzzi avant de me glisser dans l’eau chaude à mon tour dans un soupir d’aise.

On s’en occupera demain matin. Je peux m’occuper des repas qu’on prendra ici si tu veux, je me débrouille pas trop mal en cuisine.

Je hausse les sourcils plusieurs fois pour souligner une de mes compétences non sexuelles et aussi pour te faire rire. J’aime ton rire.

Je n’ai jamais eu de parents pour me faire à manger. A l’orphelinat, on s’occupait des repas chacun notre tour ce qui m’a obligé à apprendre à me débrouiller dans une cuisine. Et maintenant, même si je mange souvent à l'extérieur, je prends un certain plaisir à cuisiner. Margaux nous a obligés à suivre des cours avec une nutritionniste et un chef cuistot de L.A. (qui se demandait bien ce qu’il foutait dans une maison close, on en rigole encore avec les autres). Des compétences pour faire plaisir aux clients bien sûr, mais aussi pour nous apprendre à prendre soin de nous. Nos physiques sont nos outils de travail, il ne faut pas l’oublier.

Je fais péter le bouchon de champagne et remplit deux coupes dont une que je tends dans ta direction. On bois chacun une gorgée avant que je me glisse derrière toi pendant que ton regard se perd dans le spectacle nocturne face à nous. Mon bras libre enserre ta taille et mes lèvres déposent un baiser sur ton épaule avant de se couvrir une nouvelle fois de champagne.

C’est magnifique.

Ma voix est calme, comme si j’avais peur de déranger la nature, comme si un éclat de voix pouvait faire fuir les étoiles qui brillent rien que pour nous. Très romantique comme décor, les amoureux de la station doivent se régaler.

Ça ne me surprend pas.

Un léger rire se répercute sur ta nuque. Même si je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, j’ai toujours pris pour acquis que tu étais une business woman qui doit courir à travers toute la ville sur des talons de 10 cm. C’est peut-être juste un fantasme mais tu viens de confirmer ce point. Puisqu'on est dans une ambiance confession, je tente une question personnelle. C’est totalement interdit Chez Margaux mais ici, je me dis que tu acceptera peut-être de répondre. Même pas une heure qu’on est là et je fous déjà en l’air les principales règles de la maison.

Tu as des loisirs en dehors de ton travail ?

Mon bras se resserre autour de toi pour que ton dos puisse venir se reposer sur mon torse.

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by Nathie

Un homme qui cuisine ? Et bien franchement, je suis étonnée mais dans le bon sens. Surtout que bon, on ne va pas se leurrer, habituellement les hommes n'ont pas ce genre de plaisir. Mais je sais que c'est faux, la preuve : je ne sais rien faire comme plats. Ma vie est faite de commande et de livraisons de choses toutes faites, et que je n'ai qu'à réchauffer. Parfois j'engage quelqu'un pour me faire les plats de la semaine, ou bien je prend un abonnement sur un mois de choses faciles à faire en quelques étapes, mais franchement, c'est extrêmement rare. Les rôles s'inversent, avec le temps. En tout cas, ta réaction me fait rire, en plus de ta proposition.

- Si ça ne te dérange pas, avec plaisir. Je suis très mauvaise cuisinière, mais si tu m'apprends deux ou trois trucs, je pourrais t'aider

Je ne suis pas contre mettre un peu la main à la pâte, surtout pour réellement me dire que je vis une expérience nouvelle. Moi, avec un tablier dans une cuisine ? Jamais auparavant. Mais en duo, pourquoi pas ? ça pourrait être drôle.

Je sens ton corps derrière moi, et je profite que tu ne vois pas mon visage pour sourire un instant. Non pas que je veuille cacher quoi que ce soit, mais j'ai toujours cette impression qu'il ne faut pas que je me laisse totalement aller. Puis je me reprends. Je suis en vacances ! Alors si, je peux me oser montrer que ça me touche, parfois. En tout cas, tu sais y faire. Tu sais comment me mettre à l'aise, et ton baiser me détend instantanément. Alors que ce ne sont que des lèvres sur mon épaule, mais... C'est parfois dans les petites choses qu'on trouve ce dont on a besoin.

Ta prise se raffermit sur moi, et je me laisse porter. Une initiative, je vois que tu m'as écouté. Alors je cale mes cheveux sur le côté, et me pose contre toi, en prenant le soin de ne pas t'écraser non plus contre le rebord. Je continue cependant de regarder le paysage, gardant notre position, et l'apaisement que ça m'apporte. Par contre, ta question me rend muette pendant plusieurs secondes. Un silence qui envahit la pièce, jusqu'à ce que je me confie.

- J'adore le cinéma, mais je n'y vais jamais. je trouve le temps deux fois par an environ, quand j'ai un jour light niveau emploi du temps. Mais je n'ai pas de passion ou autre... Le casino me prend beaucoup trop de temps. J'arrive pas à déléguer, et je suis seule aux commandes, donc... Je sais, c'est triste à entendre, mais j'ai pas le temps pour quoi que ce soit, et encore moins pour trouver ce qui me plait.

Et j'en suis consciente, c'est bien ça qui est horrible. Je sais que je devrais me forcer, mais j'attends plutôt un déclic... un moment où j'aurai envie de me dépasser, comme je l'ai fais avec toi il y a plusieurs années. Et je ne regrette pas.

- Et toi ? Quand tu ne travailles pas, qu'est-ce qui te passionne ?

Je ne sais pas si il va me répondre, mais je montre que ça m'intéresse. On discute, on fait.. connaissance, d'une certaine manière, en dehors du côté sexuel. Mais je ne veux pas non plus le forcer, alors j'ajoute quelques mots, en tournant la tête vers lui.

- Si tu préfères, on peut continuer de parler de moi, mais on risque de faire vite le tour, je n'ai pas une vie très... remplie

Je lui souris, pour montrer que je ne lui en voudrais pas, si il préfère garder le silence.

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Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.

On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

KoalaVolant

:

La prise en charge des repas est une option que j’aurais pû rajouter à ta facture, en temps normal. Mais avant de partir, Margaux m’a indiqué que tu avais choisi de payer un “forfait vacances”. Je ne savais même pas que ça existait. Je suis même pratiquement sûr que Margaux l’a inventée quand elle a eu connaissance de ta demande. J'aurais dû demander à combien s’élevait ma part… Ce sera ma surprise en rentrant à Los Angeles. Aucun doute sur le fait que tu as été généreuse. Tu l’es toujours après nos rendez-vous.

Tu seras une commis très agréable, j’en suis sûr.

Mon sourire s’étire à cette idée. Le temps de la préparation d’un repas, les rôles vont s’inverser. Je serais le dominant et tu devras écouter mes indications. Plutôt plaisant comme situation. D’ailleurs, ça me donne des idées de premières fois à tester. La cuisine est un formidable terrain de jeux que j’ai hâte d'explorer avec toi. C’est stimulant de se retrouver en dehors d’une chambre ou d’un salon de Chez Margaux.

Je te garde contre moi, ton corps fin disparaissant presque entièrement derrière ma musculature. Le champagne remplit de nouveau nos verres et nos corps peuvent enfin se détendre complètement dans l’eau chaude. Le silence nous entoure et aucun bruit ne vient perturber la bulle que nous venons de créer autour de nous. Une bulle qui nous coupe si bien du monde que tu acceptes de te laisser à quelques confessions.

Je suis surpris que tu acceptes de répondre et un sentiment qui ressemble à de la fierté vient se loger au creux de mon ventre. J’ose à peine respirer pour ne pas te couper dans ton élan. J’ai peur que tu prennes conscience de ce que tu es en train de faire et décide de faire machine arrière. C’est donc ça ton métier ? Tu gères un casino ? Je te voyais plutôt à la tête d’une multinationale, dans la finance ou avocate. Mais après tout pourquoi pas, gérer un casino ne doit pas être de tout repos et je suis sûr que tu es assez impitoyable en affaires pour t’en sortir haut la main.

Hum, on peut déjà commencer par se prévoir une soirée film. J’ai vu un rétroprojecteur dans le salon ou il y a une immense télé dans ma chambre.

L’invitation est claire. J’adore mater des films dans mon lit. C’est ma principale activité quand je me réveille. Film et quelques litres de café. Seulement après, je peux entamer ma journée et surtout ma soirée. Je ne suis pas contre t’initier à mon petit plaisir.

Et qui sait, peut-être qu’au cours du séjour on te trouvera d’autres points d'intérêts

Après tout, on est ici pour s’amuser. Alors rien ne nous empêche de tenter des trucs en dehors du sexe et du ski. Comme aller voir une expo, aller faire un laser game ou une partie de bowling. Ce n’est pas les activités qui manquent dans la station. La suite de la conversation me fait hésiter. J’aime le fait que tu sois assez prévenante pour me donner une porte de sortie. Mais tu t’es confié à moi et je ne risque pas grand chose en te parlant de mes passions. Enfin, je crois. J’entrouvre la porte de ma vie en espérant te faire oublier l’épisode du prénom.

Un silence s’étire avant que je ne reprenne la parole. Je pourrais inventer une réponse ou te sortir des trucs bateau en te disant que j’aime le sport et la cuisine. Mais je ne sais pas, quelque chose me pousse à te confier une vérité.

J’aime la photographie. Ma première paye m’a servi à acheter mon appareil et j’ai même pris quelques cours.

Je me racle la gorge pour faire partir la boule qui commence à se former dans ma gorge.

J’aime chercher le cliché parfait, utiliser des détails que la plupart des gens ne voient pas pour en tirer une image extraordinaire. Ca me plaît d’immortaliser des souvenirs, pour ne pas oublier.

Je crois que je n’avais jamais dit tout ça à voix haute et ça me fait étrange de le confier à une cliente. Parce que sous ces illusions de normalité, c’est que que tu es, une cliente. Il ne faut pas que je le perde de vue.

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by Nathie

Être sa commis de cuisine peut être drôle.. Même si je pense qu’il n’est pas prêt à me voir cuisiner. Je ne sais même pas dans quel sens couper correctement les légumes, mes seules références sont les plats que je commande au restaurant. Donc je me dis que pour avoir ce rendu, ça a du être coupé dans tel ou tel sens, mais c’est tout… une catastrophe ! Puis quand on me dit que certains plats nécessitent plusieurs heures de cuissons…. Comment voulez vous que je m’en sorte ? J’ai déjà à peine le temps de programmer ma vie sexuelle.

Mais l’idée de cuisiner avec Storm parait sympathique. Est-ce qu’on en profitera pour jouer un peu avec la nourriture ? Certainement, après tout, ce sont des vacances et de la liberté… Et je ferai de mon mieux pour être agréable, comme il l’imagine. Je me laisserai guider, ce ne sera pas la première fois. Ni la dernière, je l’espère.

- On testera les deux. Les trois même, si on compte l’écran de ma chambre

Est-ce que ça me fait aussi une excuse pour m’endormir contre lui pendant le visionnage d’un film ? Oui. Mais je ne veux pas le dire à autre voix, après tout même si c’est moi la cliente, je ne veux pas abuser. C’est idiot en soit, car lui et moi savons qu’il est là pour ça, mais… j’en sais rien, je ne trouve pas ça naturel. Alors que l’invitation d’un film l’est un peu plus. Et pour le fait de trouver d’autres points d’intérêts… Pourquoi pas, je ne suis pas fermée à l’idée.

Quand je te pose la question, je sens bien que tu ne sais pas quoi faire. Pas dans ton attitude, mais plutôt dans le temps que tu mets à répondre. Je ne dis rien, bouge juste un peu pour créer une petite vague d’eau chaude qui vient heurter mes épaules, alors que tu finis par répondre. La photographie ? C’est un art noble, que je n’ai jamais réellement compris, dans le sens où… je n’ai pas ce côté comme lui de voir les beaux détails, et de les mettre en valeur.

- Un artiste, alors…

Un sourire, alors que ma main vient se poser sur ta jambe, que je caresse du bout des doigts. Je suis bien, là. Apaisée, dans un cocon duquel je ne veux pas encore sortir.

- Si un jour tu exposes, appelle moi

Histoire de lui faire comprendre que ça me plairait de voir son travail, sans pour autant le demander explicitement.

- Les gens qui ont du talent m’ont toujours fasciné. Justement parce que vous arrivez à capter ce que le commun des mortels ne perçoit pas. Des sortes de Dieu, d’une certaine manière.

Pas au sens littéral, quoi.

- En tout cas tu vas être servi ici niveau beauté. Rien que cette vue, je trouve ça canon mais alors pour un photographe, il doit y avoir des centaines de possibilités que je ne vois même pas

Je termine ma première coupe, que je pose sur le rebord, pour me blottir un peu plus. Je me retrouve presque couchée sur toi, mon visage contre ton épaule, toujours tournée vers la vue. Mes doigts caressent désormais tes pecs, distraitement.

- Qu'est-ce que tu préfères prendre en photo ?

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Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.

On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.

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TW : Préliminaire

Je crois que nous venons d’esquisser un début de programme pour notre séjour. Ski, jacuzzi, cours de cuisine et soirée ciné. Pas mal ! C’est assez proche du programme que j’aurai pu avoir en partant avec d’autres escorts. J’ai quelques collègues qui sont devenus des amis, des confidents. Certains clients sont compliqués à gérer et on a tous besoin d’une soupape de décompression alors c’est naturellement qu’on se rapproche. Les gens de l’extérieur ne peuvent pas comprendre ce qu’on vit, ni pourquoi on a tous décidé de bosser Chez Margaux. Pour éviter toutes déceptions, j’évite un maximum de nouer des liens en dehors de la maison. Pas d’amis proches à qui je dois rendre des comptes et encore moi d’amants qui me demanderait des comptes sur mes activités nocturnes. Mais bref, inutile de penser à tout ça maintenant.

A la place, je laisse mes doigts glisser sur les boutons pour faire apparaître des petites bulles dans l’eau. Cette nouveauté nous tire un petit rire que nous retenons à peine. Puis je me lance à mon tour dans une confession. Je te confie que j’aime la photographie et que je traîne mon appareil partout avec moi. Rare sont ceux qui ont cette information et il ne fait aucun doute que tu es la seule cliente à être au courant. Tu es aussi la seule cliente à t’intéresser à moi en tant que personne, je crois. Pour les autres, je ne suis qu’un corps, un amant d’une nuit dont le visage disparaît dès que le seuil de la porte est dépassé. Ce n’est pas si mal au final, je trouve que c’est rassurant de savoir que je ne suis qu’un vague souvenir dans l’esprit de mes clients. Sauf pour les réguliers mais vous n’êtes pas nombreux à vous investir avec seulement un escort.

Un sourire étire mes lèvres et je dépose un baiser sur ta tempe. Pour te remercier de ne pas te moquer de mes hobbies.

Je suis loin d’être un artiste et encore plus loin d’exposer un jour. Mais si ça arrive, tu seras la première au courant, promis.

Je trace une croix sur ton cœur, par-dessus ton maillot de bain pour sceller ma promesse. Tu as posé ta main sur ma jambe, je tente donc un nouveau rapprochement. Je verrais comment tu réagis mais ça n’a pas l’air de te déranger. Et puis ce contact m'empêche de te confier le nom de mon compte insta, info beaucoup trop personnel mais je ne m’interdit pas de te montrer quelques clichés sur mon appareil ou sur mon pc si tu émets l’envie de découvrir ce que je fais. Ça sera l’occasion de te montrer la photo que j’ai prise de toi tout à l’heure. En espérant que tu ne m’en veuille pas pour ce cliché volé mais j’ai bien fait attention à ne pas photographier ton visage. Aucun risque qu’on devine ton identité.

Par contre, tu peux continuer à me considérer comme un dieu, j’aime l’idée.

Nouveau rire qui m'échappe et je repose ma coupe vide pour te maintenir contre moi dans ta nouvelle position. Une de mes mains glisse sur ta hanche puis sur ta cuisse que je caresse doucement.

J’aime prendre des photos des gens qui m'entourent mais sans qu’ils le sachent.

Ma main glisse doucement vers l’intérieur de ta cuisse pendant que l’autre se pose sur ton ventre pour te garder blottis contre mon torse.

Je n’aime pas quand les modèles posent, je préfère le naturel. Je dégaine souvent mon appareil quand on ne sait pas que je suis là, ça fait toujours de très beaux clichés plein d’émotions et de sincérité.

Cette fois, mes caresses se font plus appuyées et je remonte vers ton intimité. A chaque caresse, je remonte un peu plus jusqu’à ce que mes doigts trouvent l'exact endroit qui fait vriller ta respiration. Alors ma bouche se rapproche de ton oreille pour murmurer ce que je dois absolument mettre au clair avant de faire quoi que ce soit.

Tu peux arrêter ce qu’il se passe entre nous à tout moment, Charlie. Tu as juste à me dire non, d’accord ? Même si je prends les initiatives, c’est toujours toi qui décide ma belle.

Le surnom m’échappe cette fois mais je te le fais vite oublier en passant mes doigts sous le tissu de ton maillot de bain. D’ailleurs, il ne va pas faire long feu, c’était totalement inutile de te couvrir.

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by Nathie

tw : préliminaires

A l'entendre parler, je comprends rapidement que la photographie n'est pas une passion qu'il compte transformer en métier, dans l'immédiat. Mais je me demande si c'est par manque d'ambition, par manque d'opportunité, ou si juste il veut continuer à en faire du loisirs pour lui, et se concentrer sur ce que lui veut. Je ne pense pas qu'Escort soit quelque chose qui l'attire depuis le plus jeune âge. Je ne sais pas ce qui lui ait arrivé, et ce qu'il a traversé, mais je ne doute pas du fait que bosser chez Margaux l'a aidé à passer un cap de sa vie, et que ce n'est pas par envie, en premier lieu. Après, je peux me tromper, mais... Ce n'est pas ça ce à quoi on pense en premier.

- Parfait, merci !

Son geste me fait sourire, on dirait deux enfants qui se font la promesse qu'ils resteront toujours amis. C'est mignon. SI un de mes associés m'avait fait ce geste dans le cadre du boulot, je l'aurai démonté, très clairement. Mais avec Storm, je sais que je suis quelqu'un d'autre. La femme d'affaire n'est plus là, et laisse place à la femme trop longtemps mise de côté. Tu arrives même à m'arracher un nouveau rire, en t'entendant parler de la considération d'un dieu. Je pourrais, effectivement. La femme d'affaire en moi aurait juste eu un petit rictus.

Je m'interesse beaucoup à ce qu'il me dit. Bien que nous soyons dans un moment de tendresse et de détente, je l'écoute avec attention quand il me parle de ce qu'il aime prendre en photo. Le naturel... Je comprends, c'est vrai que le peu que je vois des photos naturelles dégagent quelque chose. Après, j'adore les photos de magazines aussi, elles peuvent être magnifique, mais... Pour un passionné qui ne compte pas trop en faire une activité principale, je comprends. La beauté du naturel.

- Est-ce que je pourrais voir un exemple de ce que tu fais ? T'en entendre parler me donne envie.

Faut dire qu'il vend bien sa passion. J'espère juste que ce ne sont pas des photos trop intimes, je ne veux pas le mettre mal à l'aise. Mais je suppose que s'il m'en parle, c'est qu'il est plutôt open. Je sens sa main descendre, ses doigts explorer mon maillot, et je ferme les yeux quand il atteint la zone la plus sensible de mon corps. Il est doué... Il veut être clair, et ne rien faire contre ma volonté... Vraiment, parfait. ça ne fait que de me conforter dans le fait que tu n'es pas mon préféré pour rien.

J'ouvre les yeux au surnom, la chaleur du jacuzzi cache le rose de mes joues, fort heureusement. Puis tes doigts qui se perdent dans mon maillot n'aide pas à me concentrer sur tes mots. Mais j'ai entendu, bien entendu que je ne me forcerai à rien, tu n'as pas à t'en faire là dessus, Storm. Un soupire m'échappe, et je me détache, éloignant nos corps un instant, pour te faire face. J'en profite pour retirer le bas de mon maillot, et le poser sur le bord, juste à côté de nos coupes de champagne, avant de revenir vers toi. Je profite que tu aies une position assise pour venir m'assoir sur tes genoux, et guider ta main là où elle se trouvait quelques secondes plus tôt. Je te laisse libre de ce côté là, et me contente de te regarder, les lèvres entrouvertes, la respiration haletante.

- ne t'en fait pas pour ça.. Je te le dirai

Mais pas besoin, là. J'ai chaud, tu me détends, on discute. Je trouve ça excitant de faire connaissance, entre deux caresses. Même si ça reste en surface, je trouve ça naturel, comme tu l'aimes. Peut-être qu'on a des points communs, malgré nos mondes différents. En tirant sur une ficelle, je détache le haut de mon maillot de bain, qui tombe à l'eau, me retrouvant nu face à toi. Mes mains sous l'eau viennent faire glisser le tissu qui nous sépare et que tu portes, avant de reprendre ma place sur tes cuisses.

Je prend un instant pour te regarder... Je n'ai jamais osé te dire comment je te trouve physiquement, sans trop savoir pourquoi. Mais tu dois savoir que tu plais, à moi et aux autres. Après tout, ton métier nécessite d'avoir cette confiance en toi et en tes capacités. Peut-être que je trouverai pendant cette semaine le courage de te dire ce qui m'a plu chez toi, et pourquoi c'est toi que je vais voir plutôt que les autres. Après, pour ça, il faudrait que j'arrive à moi même faire le point. Mais une chose est sûre, c'est que physiquement, tu me plais. Tu n'es pas mon style d'homme, à la base, mais justement. Tu as cassé une barrière. Plus d'une, même, depuis quelques années.

Tellement de barrière qu'une autre fini par tomber, ce soir. Je ne sais pas si c'est tes doigts, le côté vacances ou le jacuzzi, mais je veux casser une de mes barrières. J'ai parfois eu envie de t'embrasser, pendant un acte, mais jamais je n'ai franchit le cap, pensant que j'allais le regretter. Mais là... Mes yeux glissent de tes iris à tes lèvres, alors que mon front vient se coller contre le tien, laissant mes soupirs d'aise s'écraser contre ton visage. J'ai chaud, j'ai envie... Et puis, qu'est-ce qu'il y a de mal, au final ? Je ne connais pas tes barrières, je ne sais pas si toi aussi, tu en as envie. Et je ne veux pas le demander, car je sais que tu le feras à ma demande... pas par envie, mais par soucis d'obligation professionnelle... Alors je te frôle, laisse ma langue glisser contre tes lèvres, cherchant un contact et un passage, pendant que mon bassin cherche un contact plus appuyé, retirant ta main pour pouvoir sentir autre chose de toi, alors que mes lèvres se retrouvent face aux tiennes, offertes. Sens tu comme j'ai envie, là ?

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KoalaVolant

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Ta proposition me crispe malgré moi, comme si mes muscles réagissaient plus vite que mon cerveau. En même temps, c’est moi qui ai décidé de me confier alors ton envie de découvrir mon travail est totalement légitime. Et puis… C’est bizarre mais je crois que j’ai envie de partager ça avec toi. Je sais que tu es une cliente et que tu me paye pour être là mais… Ouai, ça me fait du bien de m’ouvrir à quelqu’un et de parler de la photo. Putain, Margaux va me tuer si elle apprend que je suis sortie de mon rôle d’Escort. Je suis bon pour être de corvée de nettoyage pendant six mois.

Si t’es sage, je te montrerai quelques clichés sur mon ordi.

Je cache mon embarras avec un début de caresses sur tes jambes. Je fais passer mes muscles crispés pour de l’excitation plutôt que de la timidité. Je reviens doucement vers un rôle dans lequel je suis à l’aise. Storm l’escort est bien plus facile à accepter que Ariel l’artiste. Alors tel un illusionniste, je switch d’une personnalité à l’autre sans même que tu te rendes compte que tu viens de parler à un homme bien différent de celui que tu côtoies depuis plusieurs années.

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by Nathie

J'ai chaud, très chaud, et je sais que ce n'est pas que le jacuzzi. Sûrement la peur, l'appréhension de me faire recaler... Je ne le montre pas souvent, mais j'ai quand même un manque de confiance en moi au niveau intime, de par mon manque d'expérience et surtout : les limites que je me suis imposée. Disons qu'il était beaucoup plus simple de rester dans mon envie de tout casser au niveau du travail, et de laisser de côté tout ce qui est relatif aux sentiments et au sexe de manière général.

- Je suis toujours sage

Je m'attends à ce que tu me dises que je ne le suis pas, et que tu as des preuves de moi en "vilaine fille". Je ne me vexerai pas, je te connais assez pour pouvoir plaisanter à tes côtés, maintenant. Puis ce genre de plaisanterie n'est pas malvenu, dans l'immédiat. Mais pas la peine de s'étendre dessus, nos corps sont prêts à passer à l'action, et est-ce que j'ai envie de freiner afin qu'on puisse discuter ? Non, on aura tout le temps plus tard pour ça... Là, tu m'as cherché, donc... Tu savais qu'en ma caressant, tu arriverais à me faire plonger. Bingo.



- Pourquoi je n'ai pas de jacuzzi chez moi, déjà ?

Aucune idée, je n'y ai jamais pensé. J'ai pas le temps de m'y détendre en temps normal, mais imaginer un écran et un jacuzzi pour le peu de soirée film que je passe.... ça donne envie !

- Désolé pour le baiser, je... je sais que c'était pas dans les règles de base.

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