Tu es courageux, bien plus que moi. Alors que je souhaiterai être une petite souris, voilà que toi, tu assumes complètement. J'avoue que ça me pousse à relever un petit peu la tête, comme tu me le demandes, bien que croisant quelques regards. Puis j'en viens à reflechir, sur le fait que je pourrais peut-être leur montrer que je me fiche de ce qu'ils pensent. Mais ce serait faux. J'aime garder mon image de femme d'affaire, et même quand je suis en vacances. C'est triste, mais c'est moi. Je ne suis pas encore prête au lâché prise total.
Une fois dehors, on prend quelques secondes pour se remettre, avant d'aller vers ce resto de burger. Le baiser qu'on partage n'a beau pas être long, il me transcende. Et forcement, ta remarque me fait rire. Un vrai rire, pas un rire de politesse. On est sur la même longueur d'onde, pour le coup. La neige ne parait pas si inconfortable quand je t'imagine dedans.
- Allons manger rapidement alors
Et le burger s'y prete parfaitement. Bon... J'avoue que ça m'arrive parfois de prendre des fast food, mais ça doit être... Une fois par an, ou tous les deux ans... Mais celui là va être des plus agréable, j'en suis sûre. Une fois à table, j'attrape le burger, et croque dedans, veillant à bien essuyer la sauce à chaque fois. Je ne cherche même pas à le chauffer, je veux juste profiter de notre instant de répit avant une nuit qui s'annonce déjà torride.
- Jamais mit les pieds là bas.. Mais pourquoi pas, un jour
Avec ou sans toi, à voir. Mais bien que je sois déjà passé devant, je n'ai aucune idée de comment c'est à l'intérieur. Nous continuons de discuter autour de ce repas simple, qui détonne avec nos tenues, mais qui rend le moment inoubliable. Il est certain que ça restera gravé dans ma mémoire longtemps, pour ne pas dire pour toujours. La discussion est naturelle, nous parlons de nos vies, sans trop rentrer dans les détails. Des infos lâchées, de ci, de là. C'est le genre de moment que je voulais partager avec toi. Et ça me fait sourire.
C'est ça, être réellement heureuse et prendre du temps pour soi ?
Puis nous rentrons au chalet... Et c'est à partir de ce moment que les heures ont semblées s'écouler comme des secondes. Retour à la voiture. Fellation au volant. Baisers contre la porte. Baiser sur le canapé. Faire l'amour dans ma chambre, puis sous la douche. Ou du moins, ce fut doux, par rapport aux autres fois. Petit déjeuner, ski, dernier test de Snow où je manque de me casser un bras vu le nombre de chutes. Dernier repas hivernal en haut des pistes. Quelques photos, par ci, par là. Des souvenirs, malgré tout. J'ai même pris un selfie, ça doit être le deux ou troisième depuis que j'ai mon téléphone. Derniers rapprochements, le final dans le jet direction la maison. Un dernier élan de folie de nos corps, avant de retourner à la réalité.
J'suis pas prête.
J'ai cette angoisse de me retrouver seule, et pourtant, c'est inévitable. Je te fais monter dans ma voiture, et prend la direction de chez Margaux. Je ne me presse pas, comme pour te retenir un peu, égoistement. Pourtant, j'ai un engagement, et je sais que si je ne te ramène pas à l'heure, c'est Margaux qui va nous tomber dessus. Alors je finis par me garer devant l'établissement, et détache ma ceinture.
- Et bien... voilà... Les vacances sont terminées... J'espère que ça t'a plu autant qu'à moi
Je te regarde, avec un léger sourire, teinté de tristesse. Je ne veux pas te laisser partir, et pourtant... Je m'approche de toi, et te prend dans mes bras, posant ma tete dans ton cou. Je veux profiter de ces derniers moments en ta compagnie. Et te glisse en des mots murmurés :
- Merci, pour tout...
Moment rare, pour moi. Un instant de vulnérabilité que tu ne reverras pas de si tôt. Je finis malgré tout par te lâcher, après un dernier baiser.
- Allez, file, tu dois montrer à Margaux que je ne t'ai pas tué pendant cette semaine et que tout va bien.
Certes il y a eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble... il me manque déjà.
Une fois dehors, on prend quelques secondes pour se remettre, avant d'aller vers ce resto de burger. Le baiser qu'on partage n'a beau pas être long, il me transcende. Et forcement, ta remarque me fait rire. Un vrai rire, pas un rire de politesse. On est sur la même longueur d'onde, pour le coup. La neige ne parait pas si inconfortable quand je t'imagine dedans.
- Allons manger rapidement alors
Et le burger s'y prete parfaitement. Bon... J'avoue que ça m'arrive parfois de prendre des fast food, mais ça doit être... Une fois par an, ou tous les deux ans... Mais celui là va être des plus agréable, j'en suis sûre. Une fois à table, j'attrape le burger, et croque dedans, veillant à bien essuyer la sauce à chaque fois. Je ne cherche même pas à le chauffer, je veux juste profiter de notre instant de répit avant une nuit qui s'annonce déjà torride.
- Jamais mit les pieds là bas.. Mais pourquoi pas, un jour
Avec ou sans toi, à voir. Mais bien que je sois déjà passé devant, je n'ai aucune idée de comment c'est à l'intérieur. Nous continuons de discuter autour de ce repas simple, qui détonne avec nos tenues, mais qui rend le moment inoubliable. Il est certain que ça restera gravé dans ma mémoire longtemps, pour ne pas dire pour toujours. La discussion est naturelle, nous parlons de nos vies, sans trop rentrer dans les détails. Des infos lâchées, de ci, de là. C'est le genre de moment que je voulais partager avec toi. Et ça me fait sourire.
C'est ça, être réellement heureuse et prendre du temps pour soi ?
Puis nous rentrons au chalet... Et c'est à partir de ce moment que les heures ont semblées s'écouler comme des secondes. Retour à la voiture. Fellation au volant. Baisers contre la porte. Baiser sur le canapé. Faire l'amour dans ma chambre, puis sous la douche. Ou du moins, ce fut doux, par rapport aux autres fois. Petit déjeuner, ski, dernier test de Snow où je manque de me casser un bras vu le nombre de chutes. Dernier repas hivernal en haut des pistes. Quelques photos, par ci, par là. Des souvenirs, malgré tout. J'ai même pris un selfie, ça doit être le deux ou troisième depuis que j'ai mon téléphone. Derniers rapprochements, le final dans le jet direction la maison. Un dernier élan de folie de nos corps, avant de retourner à la réalité.
J'suis pas prête.
J'ai cette angoisse de me retrouver seule, et pourtant, c'est inévitable. Je te fais monter dans ma voiture, et prend la direction de chez Margaux. Je ne me presse pas, comme pour te retenir un peu, égoistement. Pourtant, j'ai un engagement, et je sais que si je ne te ramène pas à l'heure, c'est Margaux qui va nous tomber dessus. Alors je finis par me garer devant l'établissement, et détache ma ceinture.
- Et bien... voilà... Les vacances sont terminées... J'espère que ça t'a plu autant qu'à moi
Je te regarde, avec un léger sourire, teinté de tristesse. Je ne veux pas te laisser partir, et pourtant... Je m'approche de toi, et te prend dans mes bras, posant ma tete dans ton cou. Je veux profiter de ces derniers moments en ta compagnie. Et te glisse en des mots murmurés :
- Merci, pour tout...
Moment rare, pour moi. Un instant de vulnérabilité que tu ne reverras pas de si tôt. Je finis malgré tout par te lâcher, après un dernier baiser.
- Allez, file, tu dois montrer à Margaux que je ne t'ai pas tué pendant cette semaine et que tout va bien.
Certes il y a eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble... il me manque déjà.
Parfois j'ai l'impression que le monde m'appartient, puis parfois j'ai l'impression que c'est bientôt la fin.
On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi. Mais laisse-moi partir, cette fois.
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