La changement d’ambiance me fait tourner la tête. On passe de la chaleur douce au froid polaire sans que je sache ce qu’il s’est passé. Ce ne peut pas être moi le problème puisque je n’étais pas là et je n’ai remarqué personne s’approcher de notre table. J’imagine tout de suite le pire mais je me dis que si tu avais reçu une mauvaise nouvelle ou si tu avais une urgence alors tu serais déjà débout en train de courir pour regagner le chalet. Or, là, tu te contentes de me regarder comme si je venais d’insulter un enfant et je ne comprend pas vraiment pas ce que j’ai bien pu faire pour m’attirer tes foudres.
Doucement, je m’installe sur ma chaise comme si je ne voulais pas t’effrayer ou risquer que tu me sautes dessus pour me planter tes crocs dans la carotides. Je t’assure, c’est l’effet que tu me fais en ce moment. Je ne voudrais pas être un de tes employés. Déjà je trouve qu’une Margaux énervée est terrifiante mais alors tu te défends vraiment très bien aussi. Je suis tes gestes des yeux et tu me tends mon téléphone professionnel en expirant fort. Bon, c’est pas gagné mais tu as l’air de te détendre un tout petit peu.
Je vois l’écran s’allumer puis afficher mes réservations à venir. C’est donc ça qui te contrarie ? Que j’ai mon téléphone pro avec moi alors qu’on sort skier ? Est-ce que ça vaut bien le coup de se transformer en reine des neiges pour si peu ? Tu reposes mon mobile sur la table et je le récupère rapidement et garde l’objet entre mes doigts.
Du travail à apporter. Carrément.
Je hoche doucement la tête en faisant glisser les sucreries vers toi. Je prends le temps de souffler pour ne pas m’emporter. Te rentrer dedans ne servirait à rien, à part attiser ta colère. Je ne veux pas gâcher nos derniers jours de vacances, surtout pas après la nuit qu’on a passée tous les deux. Je mise tout sur la communication et la franchise que nous avons mis en place pas plus tard qu’hier.
Margaux exige que je sois toujours joignable. Je ne suis pas autorisé à me séparer de mon téléphone professionnel, même pas lorsque nous allons skier. C’était la condition pour me laisser venir avec toi.
Je prends une gorgée de chocolat pour te laisser prendre conscience de ce que je t’explique. Je ne comprends toujours pas pourquoi la vue de mon téléphone te touche à ce point. Ce n’est pas comme si tu ignorais mon métier ou que j’avais d’autres clients à part toi.
Si tu me disais plutôt ce qui te dérange vraiment ? Tu as déjà vu mon téléphone pro lorsqu’on dîne ou au chalet alors pourquoi tu sembles si bouleversée ?
Il va me falloir un petit peu plus d’explications parce que je ne te cache pas que je rame complètement. Et je ne te laisserais pas t’en tirer avec des “je ne sais pas” ou autre pirouettes du genre.
Doucement, je m’installe sur ma chaise comme si je ne voulais pas t’effrayer ou risquer que tu me sautes dessus pour me planter tes crocs dans la carotides. Je t’assure, c’est l’effet que tu me fais en ce moment. Je ne voudrais pas être un de tes employés. Déjà je trouve qu’une Margaux énervée est terrifiante mais alors tu te défends vraiment très bien aussi. Je suis tes gestes des yeux et tu me tends mon téléphone professionnel en expirant fort. Bon, c’est pas gagné mais tu as l’air de te détendre un tout petit peu.
Je vois l’écran s’allumer puis afficher mes réservations à venir. C’est donc ça qui te contrarie ? Que j’ai mon téléphone pro avec moi alors qu’on sort skier ? Est-ce que ça vaut bien le coup de se transformer en reine des neiges pour si peu ? Tu reposes mon mobile sur la table et je le récupère rapidement et garde l’objet entre mes doigts.
Du travail à apporter. Carrément.
Je hoche doucement la tête en faisant glisser les sucreries vers toi. Je prends le temps de souffler pour ne pas m’emporter. Te rentrer dedans ne servirait à rien, à part attiser ta colère. Je ne veux pas gâcher nos derniers jours de vacances, surtout pas après la nuit qu’on a passée tous les deux. Je mise tout sur la communication et la franchise que nous avons mis en place pas plus tard qu’hier.
Margaux exige que je sois toujours joignable. Je ne suis pas autorisé à me séparer de mon téléphone professionnel, même pas lorsque nous allons skier. C’était la condition pour me laisser venir avec toi.
Je prends une gorgée de chocolat pour te laisser prendre conscience de ce que je t’explique. Je ne comprends toujours pas pourquoi la vue de mon téléphone te touche à ce point. Ce n’est pas comme si tu ignorais mon métier ou que j’avais d’autres clients à part toi.
Si tu me disais plutôt ce qui te dérange vraiment ? Tu as déjà vu mon téléphone pro lorsqu’on dîne ou au chalet alors pourquoi tu sembles si bouleversée ?
Il va me falloir un petit peu plus d’explications parce que je ne te cache pas que je rame complètement. Et je ne te laisserais pas t’en tirer avec des “je ne sais pas” ou autre pirouettes du genre.
The sunshine trapped in our hearts
it could rise again, but im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside