Re: JAYCEE & AIDAN ღ are you frightened, by perfection ?

Je savais bien que Jaycee était du genre à se poser beaucoup de questions, je la connaissais depuis le temps. Je ne pensais juste pas qu’elle se poserait des questions sur mes relations passées. Quoique, ça ne m’étonne pas finalement. Je ne sais pas comment je réagirais si j’étais à sa place. J’avais l’expérience derrière moi, plusieurs petites amies au compteur tandis qu’elle n’avait que moi. Intimidée par mon passé ? Je ne sais pas. Mais le fait est qu’elle m’a posé cette question parce que ça lui trottait dans la tête, comme d’autres sûrement. Du coup, je lui demandais si elle en avait beaucoup des questions comme ça, parce que j’étais curieux de savoir ce qu’elle se demandait. Elle se mordait la lèvre et baissait la tête, ce que je prenais pour un oui. Mais peut-être qu’elle n’avait pas envie de les poser, du moins pas en ce moment même. Finalement, je lui avouais que je l’avais déjà fait. Mais ça ne devait rien changer. Enfin, connaissant Jaycee, je savais que si, ça changeait la donne. Je m’étais mis à l’embrasser dans le cou, voulant continuer notre petit jeu, pensant que ça allait s’arrêter là. Non…non ça ne change rien… Sentant ses mains glisser sur mes bras, je pensais que c’était bon et qu’on pourrait continuer ce qu’on avait commencé. Grossière erreur. Enfin… je ne veux pas que tu me compares à elle en fait… Je me mordais la lèvre, relevant la tête pour la regarder. Elle pensait réellement ça de moi ? Je veux dire… imagine que ce qui va se passer ce soir ça sera…moins bien que le soir où t’as déjà fait ça… J’allais me mettre à répondre mais elle était.. embarrassée et s’empressait d’ajouter Désolée…c’est débile…oublie… Elle s’était remise à m’embrasser mais je me reculais doucement. Je secouais la tête, voulant répondre à ses propos. Non… Tu t’poses des questions et j’suis là pour y répondre… Je prenais ses mains dans les miennes, continuant alors de la regarder, pour ne pas dire la dévorer du regard. Je… j’ai pas eu une bonne expérience avec la nourriture. Elle… avait trop prévu… trop.. c’était trop. J’ai pas aimé et ça s’est mal fini. Quand on joue, il faut mettre des limites. Là, le chocolat chaud et coulant, c’était pas une bonne idée. J’ai pas envie qu’tu croies que parce que j’ai eu des petites amies avant, elles étaient mieux que toi ou même que je te compare à elle. Tu es toi Jay… J’te prends comme tu es, avec ton manque d’expérience et tout.. même tes questions dans ce genre. Je collais mon front au sien, sourire en coin. Crois-moi quand j’te dis que… t’es la seule avec qui j’ai autant pris mon pied. Peut-être que la connexion qu’on avait depuis des années y faisait mais ouais, elle était sûrement la fille avec qui je passais les meilleurs moments au lit.

J’essayais de chasser tout ça de mon esprit. Vraiment…vraiment, j’essayais. Je ne voulais pas tout gâcher, alors je lui avais dit d’oublier ce que je venais de dire, l’embrassant doucement. Même si je ne voulais pas tout gâcher, et même si j’essayais de ne plus y penser, ça restait assez difficile. Je ne savais pas si il pouvait comprendre ce qui se passait dans ma tête, c’était assez compliqué à expliquer à vrai dire. Je ne pensais pas du tout qu’Aidan était le genre de mec qui irait me comparer avec ses exs, mais si je faisais mal les choses ou quoi que ce soit, il ne pourrait que faire la comparaison, non ? Moi-même parfois je voyais la différente entre la relation que j’avais avec lui et la relation que j’avais pu avoir avec Dmitri quelques années auparavant. C’était presque humain, j’ai envie de dire. Mais si moi je voyais les différences positives, qu’est-ce qui me disait que lui ne pourrait pas voir les différences négatives ? En tout cas, Aidan semblait vouloir répondre à mes questions : il me connaissait et il savait que je devais toujours avoir tout ça en tête, malgré que je ne veuille pas en parler pour ne pas péter l’ambiance. Il sépara alors nos lèvres, à mon plus grand désespoir et j’ouvrais les yeux pour le regarder, Non… Tu t’poses des questions et j’suis là pour y répondre… Aidan prit doucement mes mains et je resserrais mes doigts entre les siens. Je… j’ai pas eu une bonne expérience avec la nourriture. Elle… avait trop prévu… trop.. c’était trop. J’ai pas aimé et ça s’est mal fini. Je fronçais légèrement les sourcils : ses propos étaient assez vagues, mais ils étaient suffisants pour me rassurer. « Je vois… », murmurais-je en esquissant un léger sourire. J’ai pas envie qu’tu croies que parce que j’ai eu des petites amies avant, elles étaient mieux que toi ou même que je te compare à elle. Tu es toi Jay… J’te prends comme tu es, avec ton manque d’expérience et tout.. même tes questions dans ce genre. Je baissais un peu les yeux, sentant encore une fois mes joues rougir, « Je crois que…je manque juste un peu…de confiance en moi… » Je caressais ses mains dans les miennes avec mes pouces puis je lui posais ses mains sur mes hanches, le regardant alors qu’il posait son front contre le mien, Crois-moi quand j’te dis que… t’es la seule avec qui j’ai autant pris mon pied. Je ris, un peu surprise et je déposais un baiser au coin de ses lèvres, « C’est vrai ça… ? » Je tournais le regard vers le matelas et j’attrapais la bombe à chantilly, « Ça compte si je te dis que t’es le seul avec qui j’ai autant pris mon pied ? » Je souris légèrement et je déposais une noisette de chantilly sur le bout de mon doigt, l’approchant de ses lèvres pour étaler la crème sur ses lèvres avant de l’embrasser afin de récupérer la chantilly. Miam !

Je ne voulais pas la laisser sans réponse aux questions qu’elle se posait. Je savais que c’était nouveau pour elle tout ça et forcément, je pouvais l’aiguiller dans la bonne direction par mon expérience. Enfin là, ce qui la dérangeait, c’était mon expérience. Oui, j’avais eu quelques copines, avec des relations plus ou moins sérieuses, mais elles se sont toutes terminées pour une raison. A présent, j’étais avec Jaycee et j’étais bien, vraiment bien. Je crois bien que, à ce point de notre relation, c’était la première fois que je souhaitais autant qu’il n’y ait pas de couac dans notre couple. Enfin, je me mettais à répondre à sa question, lui avouant que même si j’avais déjà connu ça avec une fille, j’avais pas aimé et puis ça s’était même mal terminé. Je vois… Je la sentais rassurée mais je continuais en lui disant que, même si j’avais déjà eu des relations, ça voulait pas dire que je la comparais à mes exs. En fait, je me rendais compte que j’étais amoureux d’elle dans son intégralité et le fait qu’elle se pose énormément de questions auxquelles je devais répondre me plaisait. Je crois que…je manque juste un peu…de confiance en moi… Je hochais la tête, même si elle avait baissé la tête. J’avais mes mains dans les siennes et je la sentais me caresser la peau alors qu’elle les déposait sur ses hanches. Je me collais à elle, enroulant mes bras autour d’elle. Je posais du coup mon front sur le sien, en lui disant qu’elle était mon meilleur coup, ce qui était vrai. Elle avait beau être novice, elle était douée. C’est vrai ça… ? Je souriais. Ouais. Elle regardait le matelas pour prendre la bombe de chantilly que j’avais déposé. Ça compte si je te dis que t’es le seul avec qui j’ai autant pris mon pied ? Je me mordais la lèvre avant qu’elle ne m’étale de la chantilly sur les lèvres pour m’embrasser par la suite pour la récupérer. Je répondais à son baiser et, mes mains toujours autour d’elle, je nous fis basculer sur le côté pour qu’on se retrouve allongé. J’étais à moitié sur elle, à moitié sur le lit et je continuais de l’embrasser. J’espère bien que je suis le seul ! Je frôlais son nez avec le mien, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Tu m’rends heureux tu sais. Ouais, c’était du bonheur que je ressentais quand j’étais à ses côtés et ça faisait du bien ! Dire que tout ça avait commencé avec de la dépression en compagnie d’une bouteille.

La confiance en moi et moi, ça avait toujours fait deux. J’avais beau faire genre que j’étais une fille forte, indépendante et tout ce qui s’en suit, je manquais cruellement de confiance en moi. En fait, j’étais un peu comme un marshmallow [ J’espère que tu piges la référence (a) ] : j’avais beau paraitre sure de moi et tout ce qui s’en suit, au fond, je n’étais pas comme ça. Et j’avais tellement peur que ça ne marche pas entre Aidan et moi, peur de perdre mon meilleur ami, que je perdais encore plus mes moyens. Surtout qu’à l’heure actuelle, je n’avais pas uniquement peur de perdre mon meilleur ami, j’avais peur de perdre également mon petit ami. Parce que je commençais à sérieusement m’attacher à ce nouvel aspect de notre relation. Et je me sentais par conséquent encore plus attaché à lui que je ne l’avais jamais été de toute ma vie. C’était effrayant, de dépendre autant de quelqu’un, mais ça faisait tellement du bien lorsque nous étions ensemble. Le cadre était juste parfait. Les bougies, ses mains sur ma peau et ses lèvres contre les miennes. Ses lèvres au goût de chantilly, qui plus est. Je ris légèrement lorsqu’il nous fit pivoter pour m’allonger sur le lit, me suivant dans ma chute pour caresser son nez avec le mien, J’espère bien que je suis le seul ! J’hochais la tête en me mordant la lèvre, sans le quitter des yeux une seule seconde. Je glissais une main sur sa joue, restant silencieuse juste…à l’observer. Tu m’rends heureux tu sais. Je souris un peu plus. Je le savais. Je le voyais bien quand il me regardait qu’il était heureux. « Tu me rends heureuse aussi… » Je ris doucement et je relevais le visage pour l’embrasser, murmurant contre ses lèvres, « Plus heureuse que je ne l’ai jamais été… » Je descendais une main dans son dos, que je caressais du bout des doigts en remontant le long de sa colonne vertébrale. « Ton sourire…tes yeux… même quand ils paraissent fatigués le matin… tes lèvres, tes mains… tes caresses… » J’haussais les épaules et je l’embrassais encore une fois, « J’aime tout chez toi…tout… » C’était la seule chose qui importait, au fond. J’étais heureuse, et je me sentais bien avec lui. Je me sentais bien avec l’homme que j’aimais. Il n’y avait plus de questions à se poser, tant que tout ça resterait intact, tout serait parfait.

J’avais toujours connu la Jaycee forte et sûre d’elle. Quand on était gamin, elle ne laissait rien paraitre de son manque de confiance en elle. Et puis quand j’ai appris à la connaitre, que je devenais son meilleur ami, j’ai découvert cette partie et j’ai appris à la gérer en tant que meilleur ami. Maintenant, j’étais son petit ami et c’était différent parce que son manque de confiance en elle pouvait affecter notre couple. Enfin, la question posée ce soir n’allait rien provoquer mais… mais si jamais elle posait des questions qui allait mener à une remise en question de notre couple ? Je ne voulais pas ça, certainement pas. Il fallait que j’apprenne à la rassurer comme un petit ami le ferait avant même qu’elle ne se pose des questions… ou alors quand elle pose les questions si jamais elle les pose. Telle que je la connais, elle en avait des tonnes mais n’osait pas en parler. Je nous avais allongés, lui confiant que j’espérais bien être le seul avec qui elle prenait son pied. Finalement, je lui disais qu’elle me rendait heureux, mon nez frottant le sien. Tu me rends heureuse aussi… Je souriais, content de l’entendre dire. Ses lèvres joignaient les miennes pour un baiser puis elle ajoutait, ses lèvres contre les miennes. Plus heureuse que je ne l’ai jamais été… Je jouais avec sa lèvre inférieure entre mes dents. Sa main glissait dans mon dos, ce qui me faisait frissonner mais j’aimais ça. Sa façon de toucher ma peau me faisait toujours réagir de cette façon. Ton sourire…tes yeux… même quand ils paraissent fatigués le matin… tes lèvres, tes mains… tes caresses… Je me mordais la lèvre et je la regardais alors qu’elle s’approchait une nouvelle fois pour m’embrasser. J’aime tout chez toi…tout… Je hochais la tête, continuant de l’embrasser plus longuement, glissant ma main sur sa hanche pour caresser sa peau. Ton regard, tes caresses, ton sourire… Tu m’fais complètement craquer… Je reprenais les baisers, montant doucement ma main jusqu’à retrouver sa poitrine. Ton corps tout entier… J’aime l’intégralité de ton corps… de ton âme… Je l’embrassais encore, jusqu’à ce que finalement je la regardais, mes lèvres frôlant les siennes. J’ai envie de te rassurer… de répondre à tes questions. Si jamais un jour, l’envie te prend d’en parler, n’hésite pas… Je lui souriais, déposant un baiser sur le coin de sa bouche.

[ t'inquiète, j'ai pigé la référence ]

Je crois que je ne m’étais jamais sentie aussi niaise de toute ma vie. Vraiment. Et j’en venais même à conclure que la niaiserie était tout simplement la démonstration du bonheur. Oui, j’étais heureuse. Et cela avait fait longtemps que je ne l’avais pas été… à vrai dire, je n’arrivais même pas à me souvenir quand était la dernière fois que j’avais été aussi heureuse. Zahya ne me parlait toujours pas, mais….ça n’était pas que je m’en fichais, disons que j’y pensais beaucoup moins. Elle ne voulait plus me parler et elle voulait m’en vouloir toute sa vie ? Tant pis pour elle alors. Je devais arrêter de me rendre malade pour ça, je m’étais assez excusée comme ça. Et je voulais lui dire, quitte à lui dire tous les jours, mais il me rendait heureuse. Il était en grande partie la raison de ce bonheur. Je continuais de glisser mes doigts le long de son dos alors qu’il jouait avec ma lèvre inférieure, me faisant sourire en coin. Je frissonnais en sentant sa main sur ma peau, alors qu’il continuait de m’embrasser. Ton regard, tes caresses, ton sourire… Tu m’fais complètement craquer… Je me mordais la lèvre et je le laissais m’embrasser encore et je séparais nos lèvres pour lâcher un léger soupire lorsque je sentis sa main remonter à ma poitrine, Ton corps tout entier… J’aime l’intégralité de ton corps… de ton âme… Je souris, alors que mon cœur s’emballait un peu plus en l’entendant me dire ça. Je ne le quittais pas du regard, déviant mes mains de son dos jusqu’à son torse que je continuais de caresser du bout des ongles, J’ai envie de te rassurer… de répondre à tes questions. Si jamais un jour, l’envie te prend d’en parler, n’hésite pas… Je fermais doucement les yeux quand il embrassa le coin de mes lèvres, murmurant alors, « Tu me laisseras jamais toi, hein… ? » Je le regardais et je lui souris, glissant une main dans ses cheveux que je caressais calmement. Je finis par me redresser sur mes coudes pour enfouir mon visage dans son cou et embrasser celui-ci avec pleins de petits baisers. Je chuchotais entre plusieurs baisers, « Je t’aime… fais-moi l’amour maintenant… » Je n’avais pas réfléchis avant de lui dire ça, c’était la première fois que je disais je t’aime comme ça à un homme, et ça me rendait un peu nerveuse. Mais je le pensais. J’étais amoureuse d’Aidan. Je l’aimais. Et ça faisait du bien de pouvoir lui dire.

Je voulais que tout aille bien entre nous et je remarquais assez vite que c’était le cas. J’veux dire, on était tous les deux amis à la base et finalement, on avait cette relation amicale qui s’était transformée en relation amoureuse. J’étais comblé par elle alors qu’on était ensemble depuis peu. Même pas une semaine qu’on avait défini notre relation mais c’était comme si ça faisait une éternité. On se connaissait par cœur et ça avait beau être récent, c’était naturel. Voilà, j’étais naturel et moi-même avec elle sans avoir à forcer. Je sentais ses doigts dans mon dos et j’en frissonnais. Je me mettais à lui dire ce que j’aimais chez elle alors que je l’embrassais le temps que je ne parlais pas. Ma main se baladait sur sa peau. Je la rassurais alors que je l’embrassais au coin des lèvres. Tu me laisseras jamais toi, hein… ? Je secouais la tête négativement. Pour rien au monde.. Puis elle se mettait sur ses coudes pour enfouir son visage dans mon cou. Je tournais doucement la tête pour lui faciliter l’accès pour me déposer plusieurs baisers. Je t’aime… fais-moi l’amour maintenant… Je me pinçais les lèvres alors que je reculais ma tête pour la regarder. Elle m’aimait, elle avait dit ces mots et.. mon cœur se mettait à battre de plus en plus vite. J’approchais mes lèvres des siennes pour me mettre à l’embrasser tendrement et langoureusement. Je glissais ma main sur sa hanche et finalement dans son dos, la collant à moi. Je t’aime aussi. Et je me remettais donc à l’embrasser avec plus d’envie. Nous avions donc fait l’amour une nouvelle fois, aussi génial que ça l’était. A présent, nous étions allongés tous les deux l’un blotti contre l’autre. Je la serrais contre moi, alors que sa tête était sur mon épaule et j’avais pris sa main dans la mienne, les doigts entrelacés. Je regardais donc nos deux mains ensemble et j’étais juste heureux. Je voulais l’dire en premier tu sais.. Je t’aime. Ma main dans son dos caressait doucement sa peau de façon lente et douce.

Je t’aime aussi. Il n’imaginait même pas l’effet que ces simples mots avaient fait sur moi. Je crois que je n’avais jamais eu autant peur de dire quelque chose à quelqu’un. Je t’aime…ça n’était pas des mots qui ne voulaient rien dire venant de moi, ça n’était pas des paroles en l’air et je savais que c’était aussi le cas pour Aidan. Voilà comme en un peu moins d’un mois, j’étais tombé amoureuse de mon meilleur ami. Mais la plus belle chose qui pouvait arriver, c’était que notre amour soit réciproque. Je sentais que c’était une nouvelle histoire qui commençait. Comme d’habitude, lui faire l’amour avait été un pur délice. Après on se demandait pourquoi je me sentais accroc maintenant, c’était juste trop bon. Surtout après qu’il m’ait dit qu’il m’aimait c’était juste…indescriptible. C’était peut-être le moment que je préférais de notre relation à présent. Cette nuit était la meilleure. Oh oui…la meilleure. Blottis dans bras, je serais nos doigts entremêlés alors que ma main libre caresser son torse. J’étais silencieuse et lui aussi, mais il n’y avait pas besoin de parler, nous étions juste bien, là. Je sentais ses doigts se balader dans mon dos, et ça me rendait folle. J’aurais pu rester là, contre lui à sentir ses caresses toute la nuit. Je voulais l’dire en premier tu sais.. Je t’aime. Je tournais mon visage vers lui, posant mon menton sur son épaule avec un petit sourire. « Ça n’a pas d’importance qui l’a dit en premier… » Je me collais un peu plus à lui, entremêlant nos jambes alors que je continuais de le regarder, « Tu m’aimes…c’est le principal… » Je souris et je me redressais un peu, riant doucement, « On a la peau qui colle avec ta chantilly… » Je me tournais vers la table de chevet pour attraper la bombe à chantilly et je déposais une noisette sur sa joue pour venir la manger avec mes lèvres doucement. Au final, nous n’avions pas joué beaucoup avec.

Notre relation avait pris un tournant encore plus sérieux lorsque nous nous sommes dits je t’aime. Ce ne sont pas des mots à prendre à la légère et ni elle ni moi ne les prenons à la légère. Nous le pensions vraiment au moment où on l’a dit. Et du coup, faire l’amour avec elle par la suite était encore plus génial qu’avant. On était en symbiose totale, au point de se compléter parfaitement. Faire l’amour quand on est amoureux, c’était tellement plus fort et plus symbolique. On profitait à présent de ce moment silencieux. Elle s’était blottie dans mes bras et je ne pouvais m’empêcher de me sentir bien en ce moment précis. Je regardais nos doigts entremêlés pendant que mon autre main caressait délicatement son dos dénudé. Ça n’a pas d’importance qui l’a dit en premier… Certes, mais il n’empêche que j’aimais être le premier, surtout quand je savais la réciprocité des sentiments. Elle avait quand même raison, ça n’avait pas d’importance. On l’avait tous les deux dits et c’était bien comme ça. On s’aimait, voilà tout. Tu m’aimes…c’est le principal… Je hochais la tête, le sourire aux lèvres. Oh oui je t’aime.. ! Je déposais mes lèvres sur son front. On a la peau qui colle avec ta chantilly… Je me mis à rire alors que je la voyais se tourner pour prendre la bombe de chantilly. Elle en mettait sur ma joue avant de lécher. Je me sentais vraiment bien là. L’ambiance qui était dans ma chambre était juste parfaite, surtout avec la seule lumière des bougies. On ira à la douche après… quand on aura fini avec. J’attrapais la bombe et j’en mettais une noisette sur son épaule, que je mangeais très vite. Si tu as faim, y’a aussi des fraises… sur le bureau. Bon, j’avais la flemme de me lever mais si elle en voulait, j’irai les chercher. Je me mordais la lèvre avant de me mettre à l’embrasser tendrement. Dis… j’peux te poser une question ?

C’était une nouvelle sensation que je découvrais depuis que j’étais avec Aidan. Nous étions là, allongés dans les bras l’un de l’autre. Certaines bougies n’étaient pas encore totalement consumées et tout était calme. Ça faisait du bien, d’être là, avec ses doigts qui glissaient sur ma peau. Tout était parfait. Tout était totalement parfait, et c’était ce que je me répétais continuellement dans ma tête. Et je dois dire que le fait qu’il m’ait dit je t’aime un peu plus tôt, ça rendait les choses encore plus belles. Oh oui je t’aime.. ! Je me mordais la lèvre. Si je le pouvais, je lui demanderais de me le répéter encore, encore et encore. Je lui dis alors que notre peau collait à cause de la chantilly et, malgré que ça doit contradictoire, j’attrapais la bombe pour pouvoir remettre de la crème sur sa joue et je l’embrassais doucement en reprenant la chantilly avec mes lèvres. On ira à la douche après… quand on aura fini avec. J’hochais la tête et je ris doucement, passant mes doigts sur mes lèvres pour essuyer la chantilly restante sur celles-ci. Je fermais les yeux quand il déposa à son tour de la chantilly sur mon épaule, frissonnant, Si tu as faim, y’a aussi des fraises… sur le bureau. – « Oh oui…les fraises… » Je souris et je le laissais m’embrasser doucement avant de me reculer pour attraper mes sous-vêtements à terre et les enfiler sous les draps. Une fois mis, je sortais du lit pour aller chercher le bol de fraises sur son bureau. Dis… j’peux te poser une question ? J’arquais un sourcil, un peu intriguée et je retournais sous les draps, attrapant une fraise pour la manger leeeentement . « Une question, toi ? » Je ris un peu et j’approchais la fraise de ses lèvres pour qu’on en mange un bout. « C’est moi qui pose les questions normalement ! Ne me pique pas mon rôle ! » Je pris la chantilly pour en rajouter sur les fraises et je regardais Aidan, un peu plus sérieusement, « Dis-moi…je répondrai à toutes tes questions… » Je le regardais en souriant, léchant le bout de mes doigts qui collaient avec la chantilly que j’avais mis un peu comme un cochon sur les fraises. Je me demandais bien ce qu’il voulait savoir à vrai dire.

Je me sentais carrément comblé. Je ne saurais pas expliquer mais c’est différent de toutes les relations que j’ai pu avoir. Sauf peut-être ma première petite amie. Le sentiment était assez similaire je dois bien l’avouer. Enfin, de toute manière, à présent j’étais avec Jaycee, on était amoureux et je crois que c’était le plus important après tout. Elle m’avouait alors que nos corps collaient à cause de la chantilly mais elle jouait de nouveau avec. Ça me faisait sourire parce qu’elle était heureuse, ça faisait plaisir à voir. Je lui proposais une douche, quand on aurait terminé avec la bombe et elle acquiesçait d’un hochement de tête. Je lui proposais ensuite les fraises qui se trouvaient sur le bureau, ce qui avait le don de la rendre enthousiaste. Oh oui…les fraises… Je l’embrassais et puis finalement elle attrapait ses sous-vêtements pour se rhabiller. Elle allait les chercher et revenait sous la couverture au chaud à mes côtés. J’en profitais qu’on soit calé et au calme pour lancer une question. Enfin, dans un premier temps je lui demandais si je pouvais lui en poser. Une question, toi ? qu’elle avait dit après avoir croqué dans une fraise. Je hochais la tête pour confirmer. Elle approchait ensuite la fraise de mes lèvres et je croquais également dedans. C’est moi qui pose les questions normalement ! Ne me pique pas mon rôle ! Je me mis à rire. C’était pas faux, c’était tout le temps elle qui posait des questions et, justement, c’était un peu à mon tour. Dis-moi…je répondrai à toutes tes questions… Je me pinçais les lèvres pendant qu’elle ajoutait de la chantilly aux fraises qu’elle mangeait. Je me demandais si… tu avais déjà regretté ta rupture avec Dmitri.. Je baissais la tête puis je la regardais, la tête penchée. J’attrapais une fraise dans le bol et je prenais la bombe de ses mains pour en mettre dessus et je la mangeais. J’aimais les fraises, j’aimais la chantilly : j’adorais les fraises à la chantilly. Non pas que ça me tracasse mais… avant, je le voyais uniquement comme celui qui t’avais fait souffrir et maintenant… j’me rends compte que si t’étais avec lui, c’est que tu devais avoir des sentiments pour lui, non ? J’aimais pas Dmitri. Ce mec ne faisait que se taper des filles, coucher avec toutes celles qu’il trouvait et quand il est tombé sur Jaycee et qu’elle a refusé de coucher, il pensait pouvoir gérer, ce qui n’était pas le cas.

Après la question que je lui avais posée en début de soirée, ça m’avait un peu étonnée quand il me demanda s’il pouvait me poser une question. Surtout que ça coulait un peu de source que oui, il pouvait me demander absolument n’importe quoi. J’avais entre deux été chercher des fraises, parce que je commençais à avoir un petit creux et il faut bien avouer que le petit câlin m’avait un peu affamée. Les fraises m’avaient aussi fait envie dès qu’il les avait sorties du frigo. Je revenais alors au lit, avec les fraises en main. Je rajoutais de la chantilly dessus pour commencer à les manger : elles étaient délicieuses. Je charriais mon petit ami en lui disant que c’était moi qui posait les questions d’habitude, et j’attendais un peu avec curiosité sa question. Je me demandais si… tu avais déjà regretté ta rupture avec Dmitri.. J’arquais un sourcil et je posais une fraise dans le bol, tournant mon regard vers Aidan. Si j’avais regretté ma rupture avec Dmitri ? Quand ça ? En fait, j’avais un peu peur de lui répondre car j’avais peur que ça ne lui plaise pas. Non, ça ne lui plairait pas, c’était sûr et certain même. Je continuais de le regarder alors qu’il se servait en fraise, et qu’il ajouta, certainement suite à mon mutisme, Non pas que ça me tracasse mais… avant, je le voyais uniquement comme celui qui t’avais fait souffrir et maintenant… j’me rends compte que si t’étais avec lui, c’est que tu devais avoir des sentiments pour lui, non ? Je haussais les épaules et je me tournais vers lui en posant le bol de fraises sur les draps, faisant attention de ne pas tout faire tomber pour salir son lit. « Ça m’est arrivé de regretter…mais… » Je soupirais et je rangeais une mèche de cheveux derrière mon oreille, « Au départ, j’le détestais de m’avoir fait ça mais…je t’avoue qu’à la Saint-Valentin, quand il m’a embrassé j’ai…j’ai un peu regretté parce qu’il avait l’air de tenir un peu à moi, surtout qu’après il m’a dit qu’il avait des sentiments pour moi et tout ça… » Je souris un peu et je baissais le regard quelques secondes vers les fraises, puis je repris celle que j’avais posée dans le bol plus tôt pour finir de la manger, « J’avais des sentiments pour lui…enfin…j’étais attachée à lui mais…ça n’a rien à voir avec ce que je ressens quand je suis avec toi… » Je cachais un léger sourire, « Dmitri n’est pas une menace…tu n’as pas à t’inquiéter par rapport à ça… » Je me penchais pour déposer un long baiser sur sa joue, espérant que j’avais réussi à le rassurer si ça le tracassait un peu.

Je savais que ce que j’allais demander n’allait en rien mettre un blanc dans notre soirée tous les deux. Je pense même que c’était le bon moment. Ça n’allait pas m’énerver, ni elle. On était tous les deux tranquilles dans le lit et, ouais, c’était le bon moment je pense. Les fraises étaient à présent en notre compagnie et Jaycee ne se priait pas pour en manger. J’étais content qu’elle retrouve plaisir à manger, vraiment. J’aimais pas vraiment qu’elle soit tombée dans la boulimie mais elle s’en sortait à présent, du moins je l’espérais. Je lui posais alors la question qui m’était venue en tête et elle restait muette. Réfléchissait-elle à ce qu’elle allait me répondre ? C’était une probabilité. Enfin, je lui expliquais que maintenant qu’on était ensemble, je voyais les choses différemment et donc sa relation avec lui aussi. Ça m’est arrivé de regretter…mais… Je fronçais les sourcils alors que je la regardais s’installer bien et remettre une mèche derrière son oreille. Au départ, j’le détestais de m’avoir fait ça mais…je t’avoue qu’à la Saint-Valentin, quand il m’a embrassé j’ai…j’ai un peu regretté parce qu’il avait l’air de tenir un peu à moi, surtout qu’après il m’a dit qu’il avait des sentiments pour moi et tout ça… Je hochais la tête alors que je regardais le bol de fraises. J’assimilais doucement ce qu’elle me disait. En fait, pendant longtemps elle le détestait puis quand ils se sont de nouveau rapprochés, elle a regretté ? Je soupirais. J’avais des sentiments pour lui…enfin…j’étais attachée à lui mais…ça n’a rien à voir avec ce que je ressens quand je suis avec toi… Dmitri n’est pas une menace…tu n’as pas à t’inquiéter par rapport à ça… Je tournais la tête pour la regarder, silencieux pendant quelques instants. C’est pas que je le vois comme une menace… C’est juste que j’me demande ce qui se serait passé si tu lui avais donné ta première fois… Rien de tout ça ne se serait passé, on aurait jamais été aussi heureux et… je pense que j’aurai toujours été suspicieux envers lui. Je soupirais et je secouais la tête pour me vider la tête de ses idées. Je la regardais de nouveau, un petit sourire aux lèvres. Tu vois.. tu te poses des questions sur mon passé sentimental mais moi aussi, parce que mine de rien tu en as un Jay. Même si elle avait jamais couché avec Dmitri, elle était attachée à lui. Certes, moins qu’à moi visiblement mais quand même.

Ça me faisait bizarre, qu’on se mette à parler de Dmitri. C’est vrai, comment Aidan pouvait-il avoir des questions là-dessus alors que je lui disais absolument tout par rapport à ça lorsque nous étions meilleurs amis ? Il savait tout, ce que je pensais à propos de ma relation avec le jeune homme, les sentiments que j’essayais de définir même. Aidan savait tout de ma relation avec Dmitri, il avait assisté à toutes les étapes de notre relation. Lorsque j’avais commencé à le fréquenter, lorsque j’avais commencé à sortir avec lui, et aussi lorsqu’il m’avait quitté comme une vieille chaussette parce que je voulais juste attendre un peu avant de coucher avec lui. Comme quoi, j’avais eu raison et je me demandais aujourd’hui comment j’avais pu douter il y a bientôt un mois. Je voyais bien que ce que je lui disais ne lui plaisait pas trop : le fait que j’avais réellement douté quant au fait de lui donner une deuxième chance juste avant qu’il ne se passe quelque chose entre Aidan et moi. Il mit d’ailleurs un certain temps avant de me répondre, alors que je continuais de manger une nouvelle fraise une fois ma phrase finie. Oh non, Dmitri n’était pas une menace pour lui. Ou du moins, il n’en était plus une, parce que j’étais réellement amoureuse d’Aidan. C’est pas que je le vois comme une menace… C’est juste que j’me demande ce qui se serait passé si tu lui avais donné ta première fois… Rien de tout ça ne se serait passé, on aurait jamais été aussi heureux et… je pense que j’aurai toujours été suspicieux envers lui. Je souris un peu et je tournais mon regard vers Aidan, je ne pensais pas qu’il se posait ce genre de question. C’était le genre de trucs qui aurait pu me passer par l’esprit à moi aussi, je me sentais un peu moins chiante et bizarre d’un coup. « Jamais je n’aurai pu lui donner ma première fois… », me contentais-je de lui répondre avec un léger sourire sur les lèvres. Tu vois.. tu te poses des questions sur mon passé sentimental mais moi aussi, parce que mine de rien tu en as un Jay. Je ris doucement et je posais le bol de fraises sur la table de chevet, m’allongeant contre lui dans ses bras. Je posais ma tête sur son épaule et je le regardais, « Il faut que tu saches alors…qu’il y a environ un mois et demi…j’ai eu un petit faible pour le colocataire de Zahya, Zayn…on a même failli s’embrasser… » Je ne lui avais jamais dit, parce que meilleur ami ou pas, Aidan restait un mec et que je parlais plus de mes faibles pour les mecs à Bliss. J’espérais qu’il ne le prendrait pas trop mal. « Mais en ce qui concerne Dmitri…jamais je ne lui aurais donné ma première fois…parce que je cherchais un garçon qui ferait passer ce moment-là unique parce que le but ça aurait pas été de me sauter…mais de faire en sorte que ça se passe bien pour moi… » Je déposais plusieurs baisers dans son cou, murmurant, « Et t’as été ce garçon…et j’en suis heureuse parce que j’ai eu une première fois parfaite grâce à toi…et parce que ça a donné naissance à ce qu’on est aujourd’hui… » J’espérais pouvoir le rassurer un peu, comme lui avait su me rassurer quand je me posais pleins de questions tordues.

Je n’étais pas du genre à me poser trop de questions mais je n’avais pas pu m’empêcher de lui poser cette question. J’avais connu toutes les étapes de sa relation avec lui sans pour autant connaitre son ressenti à propos. Enfin, c’est surtout que maintenant qu’on est ensemble, je vois les choses différemment. Du coup, je me demandais ce qui se serait passé si elle lui avait donné une deuxième chance, qu’elle lui avait donné sa virginité… Rien de tout ça n’aurait eu lieu et on aurait pas connu cette plénitude constante quand on était l’un avec l’autre. Jamais je n’aurai pu lui donner ma première fois… Je me pinçais les lèvres, soulagé quand même d’entendre ça. Ce mec… il ne la méritait pas. Finalement, elle posait le bol de fraises sur la table de chevet et elle s’installait dans mes bras, sa tête sur mon épaule. Je me mis à caresser de nouveau son dos doucement avec ma main. Il faut que tu saches alors…qu’il y a environ un mois et demi…j’ai eu un petit faible pour le colocataire de Zahya, Zayn…on a même failli s’embrasser… Je la regardais, assimilant ce qu’elle disait. Un faible pour ce Zayn ? Ça voulait dire quoi ? Je déglutissais alors. J’étais même pas au courant de ça avant… Ok… Je glissais mon autre main le long de son avant-bras, faisant de lents aller-retour dessus. Mais en ce qui concerne Dmitri…jamais je ne lui aurais donné ma première fois…parce que je cherchais un garçon qui ferait passer ce moment-là unique parce que le but ça aurait pas été de me sauter…mais de faire en sorte que ça se passe bien pour moi… Je sentais alors ses baisers dans mon cou, alors que je me pinçais les lèvres. Et t’as été ce garçon…et j’en suis heureuse parce que j’ai eu une première fois parfaite grâce à toi…et parce que ça a donné naissance à ce qu’on est aujourd’hui… Je me mettais à sourire. J’étais heureux d’être cet homme pour elle, d’être celui qu’elle voulait avoir pour sa première fois. Je glissais ma main jusqu’à sa main que je prenais dans la mienne et j’entrelaçais nos doigts ensemble. Je la basculais sur le dos, me retrouvant à moitié sur elle, voyant enfin son regard et je plongeais dedans. Si je ne devais avoir qu’un seul regret… ce serait de ne pas être tombé amoureux de toi plus tôt. C’est vrai quoi, j’aurais aimé partager toutes mes premières fois avec elle, être au même niveau qu’elle sur tout ce qu’on pouvait découvrir tous les deux.